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totalitarisme - Page 7

  • Une histoire mondiale du communisme...

    Les éditions Grasset viennent de publier les deux premiers tomes de l'Histoire mondiales du communisme de Thierry Wolton. Consacrés aux bourreaux et aux victimes , ils seront suivis d'un troisième tome consacré à l'héritage du communisme. Journaliste et historien, Thierry Wolton a publié de nombreux ouvrages consacré au communisme, qui n'ont pas été sans susciter des polémiques lors de leur parution, comme Le KGB en France (Grasset, 1985) ou Le Grand recrutement (Grasset, 1993).

     

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    " 1- Voici le premier récit complet de la plus grande aventure politique du XXe siècle : celle qui a porté les plus folles espérances et qui a conduit à la plus terrible catastrophe humaine de tous les temps, par sa durée et son ampleur.
    Le communisme n’a pas seulement régné sur une trentaine de pays et régi la vie de plus d’un tiers de l’humanité, il a également occupé la plupart des esprits pendant des décennies, aux quatre coins du monde. Nulle autre idéologie, nul autre système politique n’ont connu dans l’histoire une si foudroyante expansion.
    Comment expliquer ce succès, à quoi correspond-t-il, de quelle manière le communisme a-t-il triomphé, pourquoi a-t-il partout échoué, pour quelles raisons tant de vie humaines ont-elles été sacrifiées en son nom ? Seule une histoire mondiale de cette épopée permet de répondre à ces questions, de comprendre à la fois ce siècle communiste et l’héritage qu’il nous a laissé.
    D’octobre 1917 à la Révolution culturelle chinoise, de la collectivisation des campagnes à l’industrialisation menée à marche forcée, de la pénurie généralisée à la culture bâillonnée, de l’enfermement des peuples aux camps de concentration, tous les aspects de la réalité communiste, de son vécu sont ici racontés, analysés, mis en perspective. "

    " 2- La tragédie humaine à laquelle est associée l’histoire du communisme est-elle la conséquence de circonstances malheureuses  ou d’une politique délibérée ? Ce débat, récurrent depuis l’apparition du premier régime communiste en Russie, ne peut être tranché que si l’on prend en considération la dimension mondiale du système.
    Quelles que soient la géographie, l’histoire, la culture des pays où le communisme a triomphé, les mêmes méthodes ont abouti aux mêmes résultats. Ce ne sont pas les circonstances qui ont scellé le sort des peuples concernés, mais l’application d’une politique identique, quelles que soient les particularités nationales. Rien ne ressemble davantage à une victime russe qu’une victime chinoise, cubaine, coréenne ou roumaine…
    La guerre civile permanente que les régimes communistes ont menée contre leur population, pour imposer leur dogme, explique l’hécatombe sans précédent qui en a résulté. C’est en toute conscience que des dizaines de millions d’êtres humains ont été enfermés, torturés, déportés, affamés. C’est en toute conscience que des centaines de millions d’autres êtres humains ont été surveillés, exploités, endoctrinés, asservis.
    L’histoire mondiale du communisme, vue du côté des victimes, montre à quel point les utopistes parvenus au pouvoir n’ont pas davantage cherché à en finir avec les inégalités qu’ à construire la société idéale promise : c’est à l’humanité de l’homme qu’ils s’en sont pris. "

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  • Le progrès ? Point final...

    Les éditions Ovadia viennent de publier un essai de Robert Redeker intitulé Le progrès ? Point final. Philosophe, Robert Redeker, qui vit sous protection policière depuis près d'une dizaine d'années à la suite de la publication d'un texte hostile à l'islamisme, est l'auteur de plusieurs ouvrages comme Egobody (Fayard, 2010) ou Le soldat impossible (Pierre-Guillaume de Roux, 2014).

     

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    " La religion du progrès – le progrès étant le second Occident, la seconde universalisation de l’Occident après le christianisme – est morte. Plus personne ne croit au Progrès, qui a pris il y a deux siècles la succession de Dieu comme objet de foi collective. Le progrès est la croyance en un accomplissent de l’humanité dans l’histoire selon une fin donnée d’avance (le bien, le vrai, le juste). Cet accomplissement est supposé avec le bonheur et la perfection de l’humanité. C’est pourquoi le progrès peut être tenu pour l’opium de l’histoire : l’idée qui occulte la réalité tout en faisant rêver, comme dans les projets de paix perpétuelle, à une illusoire et réconfortante réconciliation finale de l’humanité avec elle-même. Cette dissection du cadavre du progrès passe, en toute logique, par la radiographie des annexes du progrès : l’utopie, le totalitarisme. Comment le progrès, ce catéchisme de la raison, a-t-il pu, à la semblance du sommeil de la raison, engendrer des monstres ? La question de l’éclosion puis du trépas du progrès est en effet aussi une question politique. La société contemporaine est aux prises avec les produits de la décomposition du progrès. L’auteur de ce livre retrace la généalogie de cette foi dans le progrès, inspecte les causes de son trépas, dessine les traits d’un monde post-progressiste. Pour y parvenir, il convoque la philosophie, l’art, la sociologie et la théologie. "

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  • Contre le totalitarisme orwellien des lois mémorielles...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une intervention d'Anne-Marie Le Pourhiet devant la mission d'information sur les questions mémorielles de l'Assemblée nationale en 2008, cueillie sur le site du Clan des Vénitiens. Anne-Marie Le Pourhiet est professeur agrégé de droit public à l'Université Rennes et spécialiste du droit constitutionnel. Son intervention est courte mais particulièrement percutante...

     

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  • Le fascisme, un phénomène politique européen ?...

    Les éditions Tallandier rééditent cette semaine, dans leur collection de poche Texto, Les Mouvements fascistes - L'Europe de 1919 à 1945, un ouvrage classique d'Ernst Nolte. Historien et philosophe, Ernst Nolte a étudié le phénomène totalitaire à travers le bolchévisme, le fascisme et le nazisme. Il est notamment l'auteur du Fascisme dans son époque (Bouquins, 2008) et de La guerre civile européenne 1917-1945 (Perrin, 2011), ouvrage important qui a suscité de très vifs débats lors de sa parution.

     

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    " Grand classique de l’histoire contemporaine, l’ouvrage d’Ernst Nolte dresse le portrait des nombreux mouvements fascistes européens de 1919 à 1945. Comment le fascisme s’est-il développé ? Par quelles figures a-t-il été porté au pouvoir ?

    Tout en cherchant à définir les traits essentiels de l’idéologie fasciste, Ernst Nolte examine les singularités de chacun des mouvements qui s’en revendiquent, livrant une analyse comparative de la montée du fascisme en Europe. Salazarisme portugais, métaxisme grec, oustachis croates, Croix fléchées hongroises : tous sont ici présentés et étudiés à l’aune d’un contexte historique européen aux enjeux complexes. "

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  • L'homme défiguré...

    Les éditions Apopsix viennent de publier un essai d'Ivan Blot intitulé L'Homme défiguré. Président de l'association "Démocratie directe", Ivan Blot a récemment publié L'oligarchie au pouvoir (Economica, 2011), La démocratie directe (Economica, 2012),  Les faux prophètes (Apopsix, 2013) et Nous les descendant d'Athéna (Apopsix, 2014).

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    " Le vingtième siècle, avec ses guerres mondiales, ses totalitarismes et ses génocides, a été l'un des plus barbares de notre histoire. Le culte d'une raison calculatrice et froide au service de mauvais instincts est la cause majeure. Notre monde moderne oublie l'existence douée de sens pour réduire la vie à sa seule dimension biologique et économique. Il détraque la personne humaine en combattant l'antique alliance du cœur et de la raison pour discipliner le chaos du dragon des instincts. Il méprise les institutions et traditions, ouvrant la porte à la violence révolutionnaire et à la montée du crime. Il méprise la spiritualité (qui se venge à travers l'islamisme extrémiste) en laissant la jeunesse dans un monde matérialiste et sans repères.

    Ivan Blot examine quatre thèmes (l'existence humaine, la personne humaine, l'importance des traditions et des institutions pour l'homme, la spiritualité incarnée et les limites de la raison) et esquisse des voies de sortie de cette impasse à l'aide d'Aristote, Heidegger, Nietzsche, Kierkegaard, Platon, Dostoïevski, Gehlen, Hayek, Dumézil, Jean Climaque ou encore Grégoire Palamas.

    Il constate que l'Occident s'enfonce dans un monde « im-monde » où l'Ego remplace Dieu, l'argent le sens de l'honneur, les masses la personnalité humaniste et le calcul économique et technique la famille et les racines qui donnent sens à notre vie. Par contraste, la nouvelle Russie retrouve l'humanisme de notre Civilisation, et c'est pourquoi elle est tant calomniée. "

     

     

     

     

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  • Qui était Pol Pot, le frère numéro un...

    « Pour construire l'économie [...] comme pour faire la guerre [...] la direction du Parti doit exercer son rôle directeur en employant une violence tranchante [...]. » (Pol Pot, juin 1976.)

    Les éditions Pardès viennent de publier, dans leur collection Qui suis-je ?, une biographie de Pol Pot signée par Nicolas Tandler. Ancien journaliste, l'auteur est un spécialiste des mouvements marxistes. Il a collaboré à la revue Est & Ouest et à l'Institut d'Histoire Sociale et est déjà l'auteur de deux ouvrages dans la même collection consacrés à Staline et à Trotsky.

     

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    " On ne dit pas "Djougachvili", mais Staline. De même, on ne parle pas de "Saloth Sâr", mais, à partir de 1970, de Pol Pot, son pseudonyme. D'une famille cambodgienne aisée, il profita de divers enseignements dans la capitale du pays, Phnom Penh. Parti compléter sa formation en France, il y découvre les Lumières avec Rousseau, la Révolution avec Robespierre, le marxisme avec Staline. Il néglige son école technique, et il doit retourner au pays sans diplôme. Il décide alors de devenir révolutionnaire professionnel. Stoïque, il fait ses classes grâce aux communistes vietnamiens, qu'il hait, dans son for intérieur, comme ennemis héréditaires des Khmers. Devenu l'organisateur du Parti communiste à Phnom Penh, la chance le sert : le chef du PC est tué, et il prend sa place.
    Le voici acteur d'une guerre tout à la fois civile et internationale. Avec des enfants-soldats vêtus de noir, ses troupes, les Khmers rouges, se multiplieront grâce aux erreurs de la puissante Amérique, aux divisions entre républicains et royalistes, au soutien de Hanoï. Le 17 avril 1975, Pol Pot atteint son but.
    Trois ans, huit mois, vingt jours, le peuple khmer subira une expérience démente, à vif, qu'aucun utopiste social n'avait osée avant lui. Elle lui coûtera 1700000 morts (estimation basse). Puis Pol Pot fut vaincu dans une guerre éclair par le Vietnam. Il survécut deux décennies à sa défaite, divisant le monde à son propos, avant de mourir, esseulé. "

     

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