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totalitarisme - Page 10

  • Le manifeste du Camp n°1...

    Les éditions Tallandier viennent de rééditer Le manifeste du camp n°1, un extraordinaire récit de Jean Pouget consacré aux méthodes de "rééducation" qui furent utilisées par les communistes vietnamiens pour briser moralement et physiquement les officiers français faits prisonniers au cours du conflit indochinois et les amener à signer un manifeste dénonçant le colonialisme français.

    Officier saint-cyrien, Jean Pouget a fait partie des derniers volontaires à être parachutés sur le camp retranché de Dien Bien Phu en 1954 et est resté plusieurs mois prisonnier dans un camp du Viet Minh. Ce personnage charismatique et hors norme, auquel le journaliste Yves Courrière a consacré quelques pages étonnantes de son histoire de la guerre d'Algérie, a quitté l'armée en 1960 et a poursuivi une carrière de grand reporter dans la presse.

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    "À travers les témoignages des survivants, l'auteur a reconstitué la genèse de ce manifeste.
    Au moins autant que le Zéro et l'infini de Koestler, il montre comment, en certaines conditions, toutes les croyances les plus fermes peuvent s'effondrer. Avec un pouvoir d'évocation très rare, qui s'allie à une connaissance exceptionnelle du sujet, l'auteur a su faire revivre les personnages les plus variés, tous les types d'officiers, de milieu et de recrutement différents, qui se trouvent réunis au Camp n°1.
    Il a aussi su dépeindre leurs protagonistes vietnamiens et montrer par maints détails les problèmes qui se posaient aux soldats de Ho Chi Minh. S'il sait recréer avec une véracité qui s'impose la foi du moine soldat qui était celle de l'armée du Viet Minh, il montre aussi l'endoctrinement constant auquel à tout moment étaient soumis les hommes et les officiers de l'armée populaire. Rien dans ce récit n'est faux sinon les noms des personnages.
    Les officiers français qui connurent l'expérience du camp n°1 n'ont, pour la plupart, pas survécu."
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  • Né en 1984...

    Les éditions Le retour aux sources viennent de publier Né en 1984 - Abécédaire pour une jeunesse déracinée, un essai d'Adrien Abauzit. Avocat, Adrien Abauzit dénonce dans ce livre le totalitarisme de marché qui règne autour de nous...

     

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    "1984…Dans son célèbre roman, Georges Orwell décortique une certaine version du cauchemar totalitaire.

    Nos démocraties contemporaines constituent apparemment l’exact opposé de la dictature orwellienne. Mais peut-être n’est-ce là que la surface trompeuse d’une eau pure, sous laquelle gît une boue infâme.

    Et si au contraire, nos sociétés ne se distinguaient des totalitarismes passés que par la perfection méthodologique de l’oppression ?

    La perfection de ce système d’oppression, c’est son ignorance par lui-même. Dans la logique du despotisme, l’ignorance, c’est la force. Donc ignorer qu’on a intériorisé cette maxime, c’est l’avoir poussé à ses plus extrêmes implications. Là réside la supériorité du totalitarisme de marché : pas ou peu de violences sur les corps, mais une insidieuse violence faite aux esprits. La quantité de violence n’a jamais été aussi grande, mais elle reste invisible.

    C’est la plus grande mystification de l’histoire : l’Occident prétendument démocratique est devenu une dictature parfaite, le premier totalitarisme viable.

    Un totalitarisme où le bon sens est considéré comme subversif, où l’évidence est déclarée extrémiste. Un totalitarisme où le Bien est le Mal et le Mal est le Bien, où l’annexe devient le principal et le principal devient l’annexe, où la vacuité triomphe pendant que l’intelligence est traquée.

    Un totalitarisme où, enfin, l’esprit public est constamment égaré, détourné des vraies questions et plongé dans les fausses. Un totalitarisme où les citoyens sont écrasés par le mal identifié par Simone Weil derrière le totalitarisme : le déracinement."

     

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  • Remettre les idées à l'endroit !...

    Nous reproduisons ci-dessous la recension, que nous a adressée Pierre Le Vigan, de la récente réédition de l'essai d'Alain de Benoist, Les idées à l'endroit. Un ouvrage fondamental dont nous ne pouvons que conseiller la (re)lecture !...

     

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    Les idées à l’endroit

    Dans le domaine des idées il y a quatre grands secteurs. L’un est le sociétal : pour ou contre la liberté des mœurs, la vente réglementée des drogues, le mariage homosexuel, etc. On le voit : le sociétal renvoie aussi à la culture commune dominante, aux habitus, à l’anthropologie dominante. Un deuxième secteur est l’économique : nationaliser ou pas, exproprier les multinationales ou pas, diriger l’économie ou laisser-faire, financiariser ou pas, accentuer la mondialisation ou instaurer un protectionnisme européen, « libérer » le droit du travail ou restaurer des protections pour les travailleurs, etc. C’est de l’économique qui est aussi bien sûr du social. Un troisième secteur est l’institutionnel : quelle démocratie ? Parlementarisme, régime primo-ministériel ou présidentialisme ? Quelle place à la démocratie directe ? Référendum d’initiative populaire - et comment - ou non ? Quelles collectivités locales et pour quoi faire ? Quel mode de scrutin : majoritaire, proportionnel, à la plus forte moyenne, au plus fort reste ? Avec ou sans prime majoritaire ? Scrutin mixte ? Et là encore : avec quel objectif ? Il y a enfin un quatrième secteur : quelle politique internationale ? Quel ordre mondial voulons-nous ? Unipolaire autour des USA ? Ou pluraliste ? Une vision euro-atlantiste du monde ? Ou une vision eurasienne ? Ces 4 secteurs s’articulent. Bien des combinaisons sont possibles (les libertaires en matière de mœurs ne sont pas tous libéraux au plan économique par exemple). Mais toutes les combinaisons n’ont pas la même cohérence. Et certaines n’en ont même aucune. Ce qui les amène à ne pas durer. 

    Or, c’est la cohérence qui fait qu’une pensée existe et laisse des traces. C’est précisément dans la mesure où il a très tôt fait le choix de ne pas travailler en appui à un parti politique quel qu’il soit qu’Alain de Benoist a pu jouer ce rôle exigeant de tuteur de cohérence. Dans Les idées à l’endroit, il répondait voici 30 ans aux questions suivantes, voire à quelques autres : quelle vision du monde peut avoir un homme lucide et conscient des impasses – et des laideurs physiques et morales - du monde moderne ? Quelle vision de l’homme ? Quel rapport peut-on avoir ce que l’on appelle la droite, ou les droites ? Pourquoi le libéralisme n’est pas la solution ? Que peut-on penser d’un certain nombre de thèmes comme l’ordre, l’enracinement, l’autorité, la tradition ? Qu’est-ce que le totalitarisme, et surtout y a-t-il un nouveau totalitarisme contemporain ? Lequel ? Pourquoi s’est-il mis en place ? Comment ? Au bénéfice de qui ? Pour réprimer quoi ? Comment le combattre ? Quelle stratégie asymétrique, du faible au fort, peut-on essayer de mettre en place contre ce nouveau totalitarisme ? Et aussi : non pas quels goûts culturels devons-nous avoir ? Mais quelle hauteur de vue est susceptible de nous donner du discernement ? Et enfin, quelle politique internationale voulons-nous, et pouvons-nous ? Souhaitons-nous un monde unipolaire ou un monde pluraliste ? Sommes-nous du côté d’une coalition euro-atlantique, ou devons-nous penser en termes de solidarité eurasienne ? Bien entendu, tout se tient : si on est dans une démarche critique vis-à-vis du libéralisme on aura d’autant plus tendance à critiquer au plan institutionnel une démocratie purement procédurale tout comme un « patriotisme » purement constitutionnel à la Habermas et aussi bien sûr l’alignement sur Washington. Enfin, tout en étant favorable à la liberté des mœurs on considérera que la société n’a pas à valider des comportements qui relèvent de la sphère privée et n’apportent rien à sa solidité. Et ce parce que si les individus ont bel et bien des droits la société n’est pas la somme de droits individuels et encore moins le lieu où se réalisent les revendications indistinctes de tous les ayants-droits, réels ou auto-proclamés. C’est cela qu’aide à penser un livre de philosophie, et c’est cela qu’est Les Idées à l’endroit. Ces livres sont-ils si nombreux ? Tout porte à croire que non. Raison de plus pour le lire, ou pour le relire pour les plus agés des lecteurs d’Eléments. 

    L’auteur a bien entendu évolué, et enrichi notamment sa réflexion dans le domaine économique, allant de la critique de la domination de l’économie – la place excessive de l’économie dans nos sociétés - à des propositions plus concrètes sur les voies d’une autre économie, mutuelliste, communaliste, coopérative, autocentrée. Et puis dans ce livre écrit quand l’auteur avait de 30 à 35 ans bien des choses restent actuelles, relisons les passages sur l’immigration : l’essentiel y est, l’immigration comme arme du patronat, comme frein à l’innovation, comme liquidation des cultures (les deux, celle des immigrants qui arrivent, et la culture du pays d’accueil). Un livre à annoter. Comme tous les livres de références.

    Pierre Le Vigan 

    Alain de Benoist, Les idées à l’endroit, Avatar éditions (BP 43 91151 Etampes cedex), 357 pages, 36 euros.

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  • New York 1947...

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    Avec New york 1947, Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat sont de retour dans leur univers uchronique, particulièrement sombre et violent, celui de Block 109, leur série publiée chez Akileos. Le raid dans lequel ils nous emmènent au milieu des ruines de l'orgueilleuse métropole n'a rien d'une promenade de santé... On s'amusera évidemment à relever les citations cinématographiques et les détournements choc de photographies célèbres...

     

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    "18 décembre 1947, les six membres du commando spécialement constitué pour l’« Opération Extraction ,» sont largués au sommet d’un des rares buildings de New York encore debout. Ils ont vingt-quatre heures pour récupérer des documents classés top secret dans le coffre-fort d’une banque de la mégapole ravagée par le feu nucléaire et un virus expérimental."

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  • L'intégrisme moral et émotionnel des sociétés post-modernes...

    Nous reproduisons ci-dessous un article de Didier Bourjon, cueilli sur le site d'Enquête&débat et consacré au totalitarisme sournois des sociétés post-modernes...

     

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    Intègre totalitarisme post-moderne

    En société “post-moderne” qui se veut désormais hors du champ de l’Histoire, puisqu’elle se prend pour le Monde, l’intégrisme moral et émotionnel qui tient lieu de ciment “sociétal” apparent, en fait uniquement spectaculaire, est le principal moyen d’escamotage de la dimension native de tout “vivre ensemble”, selon le slogan rabâché, qui est la dimension politique.

    Cet intégrisme, puisqu’il vise toujours un unanimisme incontestable — seulement menacé, fantastiquement et pour faire croire encore à une lutte, par les horreurs d’un passé dont on ignore de plus en plus à peu près tout hors de la doxa, cette dernière étant soutenue par l’enseignement de l’oubli et le dressage des élèves dès leur plus jeune âge —, cet intégrisme est un prétexte à toutes les manipulations, mélangeant habilement causes justifiées et autres, pratiquant sans cesse le mélange des genres et des plans, profitant de la déculturation générale et l’accentuant dans le même temps.

    C’est une moraline désarmante et une entreprise scélérate en provenance d’une histoire et d’une seule parmi celles des populations qui se partagent désormais notre territoire, et surtout qui s’adressent, judiciairement s’il le faut, à la seule population accueillante, sommée de faire toute sa place à “l’autre”, autant dire lui laisser toute la place, à n’importe quel autre, au seul gré de ce dernier quant à venir peupler un territoire donné en raison des “avantages acquis” qu’on y trouve et de la désolation ou du retard matériel de son pays d’origine, des impasses politiques et civilisationnelles qui y sévissent, de l’échec collectif de sa société d’origine, que soulignent le triomphe de la modernité technique et le mirage de la consommation effrénée qu’on trouve dans les pays dits “développés”.

    Sous couvert de “bien public”, et de “Bien” tout court, on en arrive à cultiver la soumission de masse, à renforcer le fatalisme de tous, à renvoyer chacun à l’impuissance politique de son isolement hyper-communicant saturé d’objets pauvres et sans cesse relancé, harcelé, par un présent factice qui se veut perpétuel, à faire prendre enfin les vessies pour des lanternes en masquant habilement les vrais enjeux, qui sont idéologiques : en vérité, le contrôle social par l’éducation à la soumission, l’imposition de faux choix, par l’aveuglement organisé, avec la destruction méthodique de toute capacité critique et un endoctrinement dès la classe maternelle, ne sont que les moyens de la domination sans partage de l’idéologie nécessaire aux choix d’une oligarchie mondialiste qui attend d’être mondiale.

    Demi-vérités érigées en dogmes irréfutables, tabous plus aveugles que jamais alors qu’on prétend les pourchasser tous, sophismes jouant avec des évidences préalablement lourdement imposées, sensiblerie affligeante mais désarmante, bonté obscène, émasculation systématique, démagogie permanente et promotion de la vulgarité qui s’emballe d’elle-même (il n’y a pas qu’à l’école que “le niveau monte”…), manipulations de foules atomisées car virtuelles, toute la palette des moyens les plus vils ou les plus dangereux est mise à contribution, massivement, sans vergogne. Les ombres de la Caverne ne sont pas que fantomatiques, elles sont hélas fermement orientées, elles ont un sens, et il est totalitaire sous prétexte de totalisation, de “globalisation” selon le néologisme convenu.

    Les totalitarismes passés veillaient à ce que la propagande non pas mente mais vide de sa substance le langage en vidant certains mots de leur sens, comme l’a montré Hannah Arendt, ou encore l’étonnant Armand Robin dans son étude des radios soviétiques. La propagande de la modernité nouvelle issue de la défaite des totalitarismes “classiques”, visait à subvertir la totalité du langage en renversant le sens de tous les mots, en les “relativisant”, en les “jouant” (le jeu de mots comme vérité du journalisme), jusqu’à produire ce qui advient aujourd’hui où elle vise – et parvient extraordinairement – à faire cohabiter tous les sens, et de préférence les plus contraires, au sein des mêmes mots.

    Efficacité technique et bonté réalisée, maternage et déresponsabilisation, infantilisme et bonheur simple d’être “soi-même”, autant dire une pure disponibilité pour tout le factice prêt-à-consommer sur tous les plans que les modes recyclent en permanence, sentimentalisme écœurant et terminal avec son pendant : la transparence permanente, le refus de toute intériorité, de tout temps personnel, de toute profondeur de champ, du Temps en un mot, voilà quelques unes des étranges caractéristiques de ce qui entraîne les peuples des pays dits développés, particulièrement d’Europe, dans une spirale mortifère alors que d’autres peuples, d’autres continents, s’engagent enfin, eux, dans l’histoire, en conquérants qui ignorent néanmoins encore assez largement le piège subtil où nous les entrainons.

    Didier Bourjon (Enquête&débat, 11 juillet 2011)

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  • Les idées à l'endroit !...

    Avec Les idées à l'endroit, l'essai d'Alain de Benoist, les éditions Avatar rééditent un grand classique de la pensée non-conformiste. L'ouvrage, publié initialement en 1979, a été augmentée d'un avant-propos inédit. On pourra y retrouver des textes importants comme "Fondements nominalistes d'une attitude devant la vie", "Vingt-cinq principes de morale", "Une nouvelle anthropologie", "L'élite ?" ou "Contre le racisme", qui constituent des jalons dans l'évolution intellectuelle de leur auteur.

     

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    Pour une ligne de conduite décisive face à la modernité.

    Les idées à l’endroit sont parues aux éditions Libres Hallier en 1979. C’était peu de temps après la grande campagne de presse sur la Nouvelle Droite (ND) de l’été. L’auteur, Alain de Benoist, s’était trouvé au cœur de cette campagne. Il avait souhaité y répondre en essayant de dissiper bien des malentendus. Les idées à l’endroit sont pourtant beaucoup mieux qu’un livre de circonstance. Si l’auteur, dans une longue préface ici reproduite, rappelait le contexte des débats d’idées des années 1970 et le rôle que lui-même et ses amis y

    ont tenu au travers de livres, de rééditions de classiques de la pensée politique et — déjà — de la revue Eléments, le livre ouvrait des perspectives qui gardent toute leur pertinence. Trente ans après la première édition, bien entendu épuisée, il est temps de redécouvrir cet ouvrage de fond.

    Non que l’auteur n’ait évolué. Au contraire, dans sa préface de 2010, Alain de Benoist rappelle brièvement (car il l’a fait plus complètement ailleurs, notamment dans Au temps des « idéologies à la mode », dans la réédition de Vu de droite en 2001, et dans Cartouches) le chemin parcouru et les pistes abandonnées, et le pourquoi des nouvelles explorations.

    Les textes des Idées à l’endroit sont bien autre chose que des textes datés. Ils définissent des orientations, et plus encore une attitude. Que celle-ci relève ou nom du qualificatif de « nominaliste » est accessoire. C’est l’attitude même qui compte, comme le montre le texte intitulé « 25 principes de “morale’’ ». La meilleure preuve en est que c’est précisément l’attitude, ou encore la méthode, qu’Alain de Benoist définit dans ce livre qui a permis à sa pensée de poursuivre son itinéraire, de se dégager de quelques simplismes, et plus encore de sortir des ambiguïtés de la critique de l’égalitarisme pour mettre l’accent sur la dénonciation de l’« idéologie du Même ». C’est en ce sens un livre capital.

    Paru pour la première fois en 1979, Les idées à l’endroit voulaient répondre à une demande créée par l’événement, en l’occurrence la grande campagne de presse autour de la « Nouvelle Droite » qui s’est déroulée durant l’été 1979. Ce texte, qui reste de première actualité, était épuisé depuis de nombreuses années. Cette réédition, très attendue, est augmentée d’un nouvel avant-propos de l’auteur.

    Nouvelle édition augmentée d’un avant-propos inédit

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