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terrorisme - Page 18

  • Penser l'ennemi, affronter l'exception...

    Les éditions La Découverte viennent de rééditer au format poche l'essai de Jean-Claude Monod intitulé Penser l'ennemi, affronter l'exception. Philosophe et chercheur au CNRS, Jean-Claude Monod a travaillé sur la pensée de Michel Foucault, de Max Weber et de Carl Schmitt...

     

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    " Montée en puissance de la figure d’un nouvel « ennemi », le terroriste, « combattant irrégulier » sans territoire, mise en place dans les démocraties de législations attentatoires aux libertés publiques, remise au goût du jour de la notion d’« état d’exception » : notre actualité semble convoquer de manière frappante les analyses du célèbre philosophe et juriste allemand Carl Schmitt (1888-1985). Mais quel sens peut-on donner aux usages politico-théoriques de la pensée d’un auteur dont on connaît bien aujourd’hui le ralliement actif au nazisme ? Dans quelle mesure, et à quel prix, Carl Schmitt nous aide-t-il vraiment à penser notre présent ?
    Jean-Claude Monod s’efforce ici d’apporter des réponses à ces questions. Il montre que des philosophes marqués à gauche ont ainsi puisé, eux aussi, chez le juriste le plus controversé du XXe siècle, les instruments d’une critique du nouvel impérialisme mondial. Mais Schmitt est-il vraiment le meilleur critique des confusions de la « guerre contre le terrorisme » ? N’est-il pas au contraire l’une des sources cachées des raisonnements juridiques qui servent aujourd’hui à légitimer la suspension des normes humanitaires et constitutionnelles les plus fondamentales ? Ce livre montre qu’on ne peut aujourd’hui ni ignorer ni lire naïvement ce penseur des limites de la raison libérale. "

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  • Pourquoi perd-on la guerre ?...

    Les éditions Odile Jacob viennent de publier un essai de Gérard Chaliand intitulé Pourquoi perd-on la guerre - Le nouvel art occidental. Homme de terrain, spécialiste des luttes de libération nationale et des mouvements de guérilla, Gérard Chaliand s'est toujours intéressé à la stratégie, et on lui doit, outre de nombreux essais, une remarquable Anthologie mondiale de la stratégie, régulièrement rééditée dans la collection Bouquins. Il a raconté son parcours dans La pointe du couteau (Robert Laffont, 2011).

     

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    " Depuis le retrait du Vietnam, le bilan militaire de la puissance américaine et de ses alliés occidentaux est sans conteste négatif : conflits coûteux, résultats militaires médiocres, conséquences politiques désastreuses.

    Conjuguant l’histoire, la géopolitique et l’observation du terrain, Gérard Chaliand rappelle quels étaient les ingrédients de la victoire – et donc les raisons actuelles de l’échec, notamment au Moyen-Orient.

    Voulons-nous vraiment gagner ces guerres ? À quel prix ?"

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  • Une France djihadiste ?...

    Les éditions Ring viennent de publier une enquête d'Alexandre Mendel intitulée La France djihadiste et consacrée aux Molenbeek français, ces fiefs islamistes, qui seraient au nombre d'une centaine d'après l'actuel ministre de la ville Patrick Kanner. L'ouvrage est préfacé par l'avocat Thibault de Montbrial, qui préside le Centre de réflexion sur la sécurité intérieure.

    Né en 1978, formé au Centre universitaire d'enseignement du journalisme de Strasbourg, Alexandre Mendel collabore régulièrement à Réforme, Midi Libre et Valeurs actuelles. Il a également travaillé pour plusieurs titres de la presse quotidienne régionale. Journaliste d'investigation et de terrain, il est le premier en France à s'être intéressé au départ pour l'État islamique des vingt djihadistes de Lunel.

     

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    " « Mens aux mécréants, vole-les, entraîne-toi, ne fume plus, ne bois plus, convertis les faibles, ne serre plus la main des femmes, passe les frontières, viens en Syrie, rentre chez toi, tue au nom d'Allah et attends la guerre civile. Provoque-la. »

    Il existe des enquêtes commises depuis le confort parisien ; elles inondent les librairies. Il existe aussi un journaliste qui a mené l'enquête de terrain que tout le monde attendait, celle à laquelle personne n'a osé se confronter.

    À l'heure où vous lisez ces lignes, la haine est à quinze minutes de chez vous.

    Bienvenue dans la France djihadiste. "

     


    TRAILER OFFICIEL "LA FRANCE DJIHADISTE... par Editions_Ring

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  • Sur notre incapacité à prévenir les attentats islamistes...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien de Charlotte d'Ornellas avec Xavier Raufer réalisé pour Boulevard Voltaire. Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a récemment publié Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014).

     

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  • Quand le réel entre par effraction au gouvernement...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 31 mars 2016 et consacrée à la situation de notre pays face à la réalité de l'immigration et de l'islam, situation dont la gravité est telle que même certains ministres n'arrivent plus à la masquer....

     


    Patrick Kanner, Laurence Rossignol : "Le réel... par rtl-fr

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  • De Palmyre à Molenbeek...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique de Richard Millet, radicale et lucide, cueillie sur son site personnel et consacrée aux réactions aux attentats de Bruxelles.

    Écrivain, Richard Millet vient de publier Tuer (Léo Scheer, 2015), ouvrage dans lequel il revient, après La confession négative (Gallimard, 2009), sur l'expérience fondatrice que fut pour lui sa participation à la guerre civile libanaise dans les années 70...

     

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    De Palmyre à Molenbeek

    On est frappé non pas de ce que des attentats islamistes aient eu lieu en Belgique (on les attendait, en vérité, presque dépité qu’ils ne vinssent pas, à Bruxelles comme dans les autres capitales européennes) mais de l’unanimité stupide qui les accueille dans les médias comme dans le public qui assiste à ce spectacle ; car tout événement de ce genre est un spectacle, non seulement à cause de ce qu’un attentat a de spectaculaire en soi, mais parce que l’événement possède l’obscénité du spectaculaire médiatique, tant la presse exulte d’avoir enfin quelque chose à montrer, donc de supports publicitaires à vendre, au sein d’une mise en scène idéologique confinant à la pornographie, en plein accord avec les réactions du « personnel politique » et des « peuples » concernés, soit de la domesticité démocratique : mêmes images qui « font le tour du monde », mêmes larmes, mêmes discours, mêmes réactions, même bavardage, mêmes « experts » interrogés à longueur de journée, et des « victimes » interchangeables – à Bruxelles, ces jours-ci, capitale d’un royaume fantoche et siège des institutions d’une Union européenne qui a renié le christianisme pour le capitalisme mondialisé en piétinant chaque jour ce qu’il reste de culture authentique dans les anciennes nations gangrénées par l’immigration extra-européenne, et où les « gens » dessinent à la craie, sur le sol des places, des slogans pacifistes, pleins de bons sentiments et de foi en l’« humanité », et cela en anglais : un pays dans lequel francophones et néerlandophones s’expriment en anglais est bien un pays moribond, le globish participant de la pornographie planétaire.

          On regrette presque que ces attentats n’aient pas fait dix fois plus de victimes : peut-être eût-on enfin compris ce que c’est que cette guerre, qui est aussi bien civile que mondiale, de tels attentats ayant lieu chaque jour, en Irak, en Syrie, en Afghanistan, en Afrique, sans que nul s’en émeuve. C’est loin, murmure-t-on, et les victimes ne sont généralement que des chrétiens orientaux ou des chiites, non des citoyens de cette Europe que les « migrants » veulent à tout prix atteindre pour renforcer Molenbeek et les légions dormantes de terroristes musulmans.

          Loin, vraiment ? Rien n’est loin, aujourd’hui, du moins géographiquement, et la Belgique peut se réjouir d’avoir donné au monde une précieuse antonomase de l’horreur contemporaine : Molenbeek – comme, naguère, la guerre civile libanaise la « libanisation », qui avait pris le relais de la « balkanisation », vocables qui pourraient d’ailleurs reprendre du service dans l’Europe islamisée. Molenbeek est donc le nom de l’impossibilité étatique belge qui voit sa fiction ethnique se décomposer sous l’effet d’une excessive immigration maghrébine – le Nombre excédant le Droit du sol (celui du sang étant depuis longtemps tombé dans le camp du mal), ce qui ne peut que déboucher sur l’explosion : délinquance, trafic de drogue et d’armes, avec pour ressort la haine musulmane de l’Europe qui rencontre l’européenne haine de soi.

          Molenbeek est aussi le nom de l’échec migratoire, parce qu’il s’avère de jour en jour que l’immigration musulmane est incompatible avec la civilisation européenne –ceux qui ont lutté contre la colonisation ne me contrediront pas, bien qu’ils défendent l’immigration avec un bandeau sur les yeux, particulièrement en France. Le musulman est, en Europe, le nom d’une damnation : celle de pays qui se renient au point de préférer la solution nihiliste (le multiculturalisme, qui est une contre-colonisation de fait) au grand héritage européen (judéo-chrétien). Les discours et les prétendues « polémiques » accompagnant les attentats relèvent de l’insignifiance d’une Europe déjà soumise à l’islam (autre nom du capitalisme mondialisé, l’ineffable Hussein Obama le rappelle, ces jours-ci, en clamant que la stigmatisation des musulmans fait le lit du terrorisme, et donc perturbe le grand marché mondial – ce qui est le discours même des salafistes, grands acteurs du capitalisme) : l’insignifiance va ici de pair avec un aveuglement d’ailleurs non dénué de cynisme et qui donne l’impression d’une répétition farcesque, jusque dans la soumission à la contingence.

    Palmyre est en train de tomber aux mains des troupes loyalistes syriennes ; Mossoul suivra, espérons-le, ainsi que tous les Molenbeek d’Europe : voir libérer ces « territoires perdus » (selon l’euphémisme du politiquement correct français), assister, et même prendre part, sous le signe de la Croix et de la kalachnikov, à cette Reconquista au lieu de se résigner à la présence hostile de millions de musulmans sur le sol européen serait pour beaucoup d’Européens, dont je suis, le tournant décisif de la guerre civile en cours, le grand moment du retour de l’Europe dans l’Histoire.

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 27 mars 2016)

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