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terrorisme - Page 16

  • Des noms et des mots...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une nouvelle chronique de Richard Millet, l'auteur de La confession négative (Gallimard, 2009) et de Tuer (Léo Scheer, 2015), cueillie sur son site personnel et consacrée aux derniers attentats islamistes...

     

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    Des noms et des mots

    Dans un de ses prétendus « débats internes » (et non plus intérieurs, ni de conscience, la vraie conscience et l’intériorité ayant disparu avec la tolérance psychanalytique et l’idée de rachat et de salut), la presse stipendiée fait mine de se demander s’il faut continuer à diffuser le portrait et le nom des terroristes islamistes – cette dernière épithète ayant, remarquons-le une nouvelle fois, disparu sous le tapis de la « radicalisation », le mot musulman étant devenu un oursin dans la bouche des dirigeants socialo-bruxellois et des laquais du grand mensonge médiatique. S’il nous est indifférent, à nous autres, de ne pas voir la tronche de ces dégénérés, il convient de ne pas cacher leurs noms, dût leur accumulation constituer une nébuleuse onomastique révélant la vraie nature, ethnique et religieuse, de l’ennemi, même dans  le cas d’un « métis » comme Abdel Malik Petitjean, qui a prostitué à l’islamisme sa part française. Trop de noms arabes ne risquent-ils pas d’accroître le légendaire « racisme ordinaire » des Français, murmurent les valets de pied ? Le propre du nom de l’ennemi est cependant un élément de la guerre – cela seul, même, qui demeure de la dimension métaphysique de la guerre ? N’est-ce pas ce que je suggérais, en 2011, à l’émission de Finkielkraut, sur France-Culture, en disant qu’un Arabe de la deuxième ou troisième génération se prénommant encore Mohammed ou Rachida ne pouvait être français? Le djihadisme commence dans le multiculturalisme ; on a crié au scandale : on voit où on en est aujourd’hui le pays qui porte encore le nom de France.

                La « cohésion nationale » prônée par Hollande comme riposte aux crimes islamistes a depuis longtemps volé en éclats. Si la décadence d’un pays se jauge à l’état de ses mœurs, de sa langue, de sa littérature, de son système d’enseignement, on a pu en prendre la mesure avec la loi sur le mariage homosexuel, le naufrage de l’enseignement public (à propos de quoi il faut lire les excellentes analyses de Jean-Paul Brighelli dans Causeur et dans Le Point), l’insignifiance de la littérature. On le voit aussi avec la radiation « définitive » de la corrida du « patrimoine immatériel » de la France, le gouvernement obéissant, comme pour le mariage homosexuel, à un lobby de plus en plus puissant, dont la caisse de résonance est la Commission européenne, chargée, on le sait, de préparer un monde meilleur, voire le meilleur des mondes.

    Les réactions à l’assassinat du père Hamel (que la presse athée s’obstine à n’appeler pas ainsi, préférant parler du « prêtre de Saint-Etienne-du-Rouvray ») ont donc été d’une immense fadeur, pour ne pas dire d’une hypocrisie insigne, les commissaires du peuple allant même jusqu’à reprocher à Mgr Vingt-Trois d’avoir rappelé la doctrine de l’Eglise sur le mariage homosexuel. Le pas d’amalgamisme est plus que jamais à l’œuvre, alors que tout montre l’incompatibilité de l’islam avec la civilisation européenne, ou ce qu’il en reste. On ne s’étonnera donc pas de lire sous la plume de Jacques Julliard que « seul un Bernanos aurait su trouver les mots qui conviennent » pour parler de ce meurtre : on lui accordera que ce ne sont pas des légions d’écrivaillons post-littéraires encensés par la presse qu’il sert qu’on peut attendre la vérité, Julliard ne faisant là, sans le savoir, qu’entériner la fin de la France littéraire et catholique : Bernanos, aujourd’hui, serait envoyé par Julliard et ses alliés devant la XVIIe chambre correctionnelle ; et pourquoi aller chercher un mort ? Il est vrai que les écrivains qui pourraient parler n’ont pas accès à la presse officielle. Quant à L’Obs, magazine libéral-gauchiste, il s’est fait l’écho de ce qui ce qui « arrive » à une « élue » de Brest, ville célèbre pour sa mosquée salafiste : une dame Le Goïc s’est trouvée menacée après avoir diffusé sur Twitter une « blague de mauvais goût » et « d’un timing mauvais », selon le magazine. La voici : « Du coup, le prêtre mort en martyr, il a droit à 70 enfants de chœur au paradis ? », a écrit cette chienne de garde, qui n’aurait bien sûr jamais osé « twitter » quelque chose de ce genre à propos d’un imam, la christianophobie n’existant pas, comme on le sait, les prêtres étant évidemment tous pédophiles, et le blasphème toujours à sens unique. Cette « élue », qui ne représente rien, dans l’insignifiance, la déchéance, la prostitution générale des fonctions, se félicite d’avoir réveillé la « fachosphère », dont on se demande d’ailleurs en quoi elle consiste, mais ne regrette pas d’avoir insulté un prêtre égorgé par deux musulmans. Voilà qui est montre bien sur quoi repose la « cohésion démocratique » prêchée par Hollande, lequel n’a plus que neuf mois pour avorter de lui-même, et laisser la place à d’autres avortons politiques qui ne trouveront pas davantage de solutions à l’immigration, à la montée de l’islam en France, non plus qu’à l’abjection morale à quoi œuvre le gauchisme médiatico-politique.

                Que l’Etat français se soit décomposé dans le parlementarisme et le Spectacle, le récent communiqué du FNLC du 22 Octobre le montre à l’envi, malgré une rhétorique anticolonialiste d’un autre âge et une mise en scène kitsch, où il prévient, avec raison, les islamistes installés en Corse contre toute attaque : celle-ci déclencherait « une réponse déterminée, sans état d’âme. » A l’israélienne, donc, ce qu’on ne peut qu’approuver, et souhaiter voir s’exercer dans les autres régions françaises. C’est d’ailleurs ce que je suggérais, il y a quelques jours, en rappelant le rôle du GAL dans la question basque. Au lieu de s’interroger sur les cellules d’aide psychologique à mettre en place pour les terroristes de retour de Syrie et pour leurs émules restés en France, qu’on les abatte discrètement : il n’y aura que leurs mères pour croire que c’étaient des enfants incapables de faire du mal à une mouche.

                Entre le brouillard socialiste, les vapeurs du catholicisme de gauche et l’abjection de l’élue brestoise, comment oublier que la guerre est bel et bien là, et que, contrairement à ce que déclare le Pape, c’est une guerre de religion, si on entend par religion ce qui nourrit l’esprit d’une civilisation. Qu’on demande aux chrétiens d’Orient ce qu’ils en pensent. Nous ne vivons pas dans le même monde que Hollande. Nous sommes déterminés à nommer les choses, témoins jusqu’à la mort, en soldats du Christ, contre la clique culturelle qui fait en sorte que le terrorisme, comme la crise économique et la misère morale, sont devenues une manière d’être, trompant les peuples ou ce qu’on prend encore pour tels.

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 31 juillet 2016)

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  • Guerre de religion ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Paul Fortune cueilli sur son blog et consacré aux réactions à l'attaque de deux terroristes islamistes contre une église à Saint-Etienne du Rouvray, près de Rouen.

    Paul Fortune a récemment publié un excellent récit intitulé Poids lourd.

     

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    Guerre de religion

    Cette fois, c’est un prêtre qu’ils ont assassiné. J’ai déjà dit mille fois ce qui se passait, je ne vais pas me répéter. Un attentat mahométan tous les 10 jours devrait être suffisamment parlant. Je note que cette fois le caractère d’affrontement religieux est clair et net, de la volonté même des criminels. Comme s’ils voulaient nous dire « arrêtez de faire les autruches, arrêtez avec votre padamalgam et vos excuses psychiatriques, notre cause est authentiquement religieuse. »

    Curieusement, à lire les réactions des citoyens ordinaires comme celles des politiques, j’ai l’impression que la prise de conscience est plus forte qu’auparavant, comme si dans la France pourtant déchristianisée la figure du prêtre martyrisée réveillait un vieux fond catholique. On ne touche pas impunément au sacré et la croix, quoi qu’on en pense, reste un symbole autrement plus viscéral qu’un journal satyrique. Seuls les journalistes semblent y rester insensibles, preuve qu’ils ont l’âme bien plus desséchée que les politiciens. Les politiciens, justement, commencent à patauger sérieusement. Ils n’ont pas eu l’impudence de nous faire le coup du « renforcement de l’état d’urgence ». Évidemment, ils « condamnent fermement », et Hollande s’est même fendu de la plus belle bêtise qu’il ait jamais dite sous la forme d’une formule-valise selon laquelle « tuer un prêtre, c’est profaner la République ». S’il avait ouvert un livre d’histoire dans sa vie, il saurait que sa république s’est précisément bâtie sur la haine de l’Église catholique et qu’elle n’a eu cesse de vouloir la rabaisser, et l’on ne peut qu’être frappé par la volonté une fois de plus affirmée de sacraliser la république qui serait une chose quasi-divine qu’on pourrait « profaner ». Mais ce sacré se fait sur le dos du sacré authentique et ne traduit finalement que l’horreur face à la profanation réelle que constitue l’assassinat d’un prêtre. N’accordons pas trop d’intelligence à notre président : il est probable que cette formule vide de communicant professionnel puisse resservir à l’envie, n’importe quelle action remettant méchamment en question le « vivre-ensemble » pouvant être qualifiée de profanation contre la république.

    Seul cet imbécile de Cazeneuve, dont la seule parole honnête serait de présenter sa démission, s’est distingué en évoquant un illusoire concordat qu’il faudrait passer avec l’islam, preuve manifeste qu’il ne connaît rien à cette religion. L’islam n’est pas un catholicisme en djellaba et pantacourt et ne possède aucune autorité centrale qui pourrait négocier quoi que ce soit. Si un tel concordat était possible (et souhaitable, ce dont je doute), on se demande bien sur quoi il porterait. Moins d’attentats contre plus de mosquées ? Il y aurait un quota de morts que les mahométans devraient respecter, un peu comme sur un permis de chasse ? Ou alors il faudrait leur céder une partie du territoire en échange de cinq ans de tranquillité ? (je propose de leur donner Marseille, Bobigny et Roubaix pour commencer). Tout cela ne tient pas debout, on ne négocie pas avec des gens qui veulent nous tuer, ce que les flics ont bien compris puisqu’ils ont ordre, paraît-il, d’intervenir immédiatement sans parlementer.

    Les plus abjects sont comme d’habitude et sans surprise les journalistes, dont certains ont décidé qu’il ne fallait plus donner les noms des assassins ni montrer leur photos, et ce à l’initiative d’un vaniteux et belliciste personnage dont je ne flatterai pas le narcissisme en me refusant à écrire les trois lettres qui le désignent ordinairement. Trop tard : au moindre attentat, on sait désormais, par habitude, à qui on a à faire. Dès que lesdits journalistes prennent des pincettes pour vous expliquer qu’on ne peut tirer aucune conclusion hâtive et qu’on n’est pas sûr d’avoir entendu le fameux glapissement « allaouakebar », on peut être certain de la nature du crime. Quand il y a un doute, en général, c’est qu’il n’y a pas de doute.

    Il ne nous reste qu’à espérer que la prochaine cible ne soit pas une école maternelle et que les prochaines minutes de silence ne seront pas pour nous ou nos proches. À ceux qui se demanderaient « que faire », je ne peux donner qu’un conseil d’ordre général : soyez une cible difficile. Mentalement aussi bien que physiquement. Ne vivez pas dans la peur, vivez dans l’alerte. Le temps du confort est depuis longtemps révolu.

    Paul Fortune (Blog de Paul Fortune, 27 juillet 2016)

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  • Feu sur la désinformation... (98)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et présentée cette semaine par Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Attentat à Saint Etienne du Rouvray

      Le prêtre a-t-il été égorgé ou seulement tué ? Les médias restent partagés sur le vocabulaire.

    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 : Censure dans les médias

      Plusieurs journaux, radios, et chaines de télévision ont décidé de ne plus diffuser les visages ou les noms des terroristes. I-Média décrypte.

    • 4 : Tweets d’I-Média.
    • 5 : Tuerie et attentat en Allemagne

      A Munich les médias font référence au tueur d’extrême droite Anders Breivik, à Ansbach le réfugié n’a pas obtenu l’asile...

     

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  • Penser le chaos...

    Nous vous signalons la publication du dix-septième numéro de la revue Perspectives libres consacré au chaos qui vient.

    La revue Perspectives libres, dirigée par Pierre-Yves Rougeyron, est publiée sous couvert du Cercle Aristote et est disponible sur le site de la revue.

     

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    Sommaire

    Pierre-Yves ROUGEYRON : « Les allégeances à l’épreuve »

    Dossier : « Stasis, penser le chaos »

    Christian HARBULOT : « De la guerre civile »

    V.D. : « Comment tout peut commencer en France »

    Julien FUNNARO : « Le multiculturalisme, ennemi de la diversité »

    David CUMIN : « De l’ennemi jihadiste et de la guerre au terrorisme »

    Jérémy-Marie PICHON : « Ayn Rand ou le Triomphe de la volonté »

    Libres pensées

    Juan ASENSIO : « « Le secret de René Dorlinde » de Pierre Boutang »

    Luc VIGNEAULT : « L’Autre. Une autre lecture de l’Occident politique. Le récit de Thierry Hentsch »

    Gilles ARDINAT : « Le monde qui vient : géographie mondiale des naissances »

    JME : « Énergie, et si nous parlions plutôt de puissance(s) ? »

    Libres propos

    Clément NGUYEN : « Burundi, 1961-2016 : chronique d’un pays tourmenté »

    Nicolas KLEIN : « Aux marges du monde européen : l’Espagne, le pays des périphéries »

    Nicolas KLEIN : « Fragmentation électorale et divisions socio-politiques. Le cas espagnol »

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  • Feu sur la désinformation... (86)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et présentée cette semaine par Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Attentat à Nice, le 14 juillet. Les Français victimes de bobards journalistiques : Mohamed Lahouaiej Bouhlel était franco-tunisien... C’était un déséquilibré... Il n’était pas pratiquant...
      Décryptage dans I-Média.
    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 : Nice, le Bataclan... 2 attentats, 1 même manipulation médiatique : I-Média rediffuse son décryptage de novembre dernier.
    • 4 : Tweets d’I-Média.

     

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  • Trop vite radicalisé ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un excellent point de vue de François-Bernard Huyghe, qui, sur son site Huyghe.fr, revient sur la propension qu'ont les médias de mettre en doute les motivations idéologiques des terroristes et de préférer expliquer leurs actes par des raisons psychologiques...

     

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    Trop vite radicalisé ?

    Le rienavoirisme frappe encore

    Petit psychodrame à la française : faut-il parler de "radicalisation express" à propos du tueur de Nice ? Et si la piste était à rechercher du côté de sa dépression (en 2004) ? De son divorce (quelque chose de rarissime en France) ? De sa bisexualité (ah bon, ça rend criminel ?) mais ? Du fait qu'il était un mauvais musulman qui buvait de l'alcool (et Merah, les Kouachi, les Abaoud, ils buvaient du thé avant ?) ? De la rapidité suspecte du phénomène (s'il avait mis plusieurs mois et prévenu ses voisins, ce serait rassurant)... Bref, il aurait agi pour cent motifs, sauf religieux, et aurait eu toutes sortes de fantasmes, mais non idéologiques, en dépit du fait qu'il a exactement réalisé ce que recommande Daesh : si l'on ne peut pas aller émigrer au pays de Cham (faire la hijrah au pays du califat, le seul pays où est appliquée la loi de Dieu), il faut improviser, prendre une pierre, un couteau, une voiture et frapper n'importe quel mécréant. C'est ce que nous appellerions la théorie "hydraulique" : ces gens frustrés ont un trop plein de violence à décharger et ils saisissent l'alibi religieux pour s'en soulagaer. L'idéologie (qui prescrit pourtant exactement ce qu'ils font, le justifie, leur promet le paradis) ou la croyance en général n'a aucun rôle. À ce compte, un nazi est-il vraiment antisémite, s'il a bu dans sa jeunesse ou adhéré à d'autres idées avant d'entrer dans la SS ?

    Il est niais de croire que les gens sont mus uniquement par les représentations explicites (ici, la doctrine clairement exprimée) dont ils se réclament (nous avons tous des problèmes, des frustrations, des intérêts, des désirs qui cherchent à cristalliser...) mais il est encore plus naïf de penser qu'il y a comme une force mortelle qui flotte dans l'air et qui se déverse sous le simple déguisement de la religion. D'autant plus que c'est toujours en conformité aux mêmes ordres de la même hiérarchie représentant la même doctrine et de la même communauté que cela se produit.

    Pas de chance : l'État islamique revendique. Regain de suspicion conspirationniste : ils ont mis trente heures, n'est-ce pas suspect ? Ne seraient-ils pas en train de récupérer des actes - motivés par quoi, grands dieux ? - et qu'ils ont appris par le plus grand des hasards ? Le fait que des gens semblent parfaitement se conformer aux instructions et justifications de Daesh (comme dans le cas tout récent de l'agression à la hache dans un train allemand) serait une illusion dont seraient victimes à la fois le terroriste ou l'organisation terroriste, mais pas l'intellectuel critique français qui pose un diagnostic psychiatrique par écran de télévision interposé. La formule rituelle "L’auteur de l’opération exécutée à XXX est l’un des soldats de l’Etat islamique, . Il a effectué son opération en répondant aux appels incitant à frapper les pays de la coalition qui combat l’Etat islamique." serait un vœu pieu ou une tromperie envers les autres ou envers soi-même. Si vous n'avez pas un certificat de la DGSI, une fiche S, si possible quelques condamnations pour radicalisation, un longue barbe et des confessions mises en ligne depuis des mois sur Facebook, n'espérez pas tromper ces vigilants. Les jihaddistes appliqueraient donc la formule : puisque les événements nous dépassent, feignons de les organiser. Mais l'hypothèse que des gens puissent être séduits par la triple perspective de sauver leur âme en gagnant la gloire au passage, de participer à la conquête du monde par les forces de la justice et de punir des mécréants (coupables à leurs yeux), cela vous semble incompréhensible mes bons maîtres ?

    François-Bernard Huyghe (Huyghe.fr, 19 juillet 2016)

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