Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

occident - Page 32

  • Un refuge dans ce monde impitoyable ?...

    Les éditions Bourrin viennent de publier un essai, inédit en français, de Christopher Lasch, intitulé Un refuge dans ce monde impitoyable, et dont le thème est consacré à la place de la famille dans nos sociétés.

    L'oeuvre de Christopher Lasch, mort en 1994, a influencé des auteurs comme Jean-Claude Michéa ou Alain de Benoist. Ses ouvrages les plus connus sont désormais disponibles en collection de poche : La culture du narcissisme (Champs Flammarion, 2008), Le seul et vrai paradis (Champs Flammarion, 2006) ou La révolte des élites et la trahison de la démocratie (Champs Flammarion, 2010).

    Un refuge.jpg

    "Quel est le rôle de la famille en Occident ? En quoi sa fonction est-elle altérée, sinon réduite à néant, par le capitalisme ? Et quelles sont les conséquences sociétales, et même civilisationnelles, de sa fragilisation ? Soulignant l'emprise croissante des experts sur la famille depuis un siècle (professionnels de l'aide sociale, psychologues, école), Lasch montre que, loin de constituer un refuge dans le monde moderne, la famille est plus que jamais en proie au contrôle social. L'idéologie thérapeutique qui émerge au début du siècle dernier est portée par des " médecins au chevet de la société " désireux d'instaurer une moralité nouvelle : satisfaction immédiate et totale des désirs de l'enfant, évitement systématique du conflit, rapports parents-enfants envisagés sous une simple forme contractuelle, peur des émotions. Cette nouvelle religion interdit toute proximité des parents avec leur progéniture et les conduit à abdiquer toute autorité, renforçant par là-même leur dépendance vis-à-vis de l'expertise médicale, sociale, psychologique. Pour Lasch, les transformations à l'œuvre au sein de la famille éclairent, d'une façon plus générale, la perte d'autonomie qui caractérise la condition de l'individu dans le monde moderne et capitaliste."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Portrait d'un aventurier...

    "A 2 ou 3 petits détails près, le livre de Nicolas Lebourg et Joseph Beauregard est très bien documenté et fin tout autant qu’honnête. Le lien entre les idées de François Duprat et sa personnalité, et aussi son entourage, devait être fait. C’est le point fort du livre." Pierre Le Vigan

     

    Les éditions Denoël viennent de publier François Duprat - L'homme qui inventa le Front national, un biographie signée par Nicolas Lebourg et Joseph Beauregard. Au travers du personnage de François Duprat, les deux auteurs dressent un panorama passionnant de la droite radicale des années 60 et 70, qui vient compléter celui de Frédéric Charpier dans Génération Occident (Seuil, 2005)

    On notera, dans la conclusion, l'étonnant parallèle entre Pierre Goldman et François Duprat que font les auteurs et qui a dû faire grincer quelques dents !...

    Vous pouvez, par ailleurs, écouter la présentation de ce livre par Pierre Le Vigan.

     

    Duprat.jpg

    "Mort dans un attentat à la voiture piégée le 18 mars 1978, François Duprat est devenu «le martyr de l'extrême droite», un personnage rêvé pour les affabulations complotistes. Mais il est aussi un mythe politique qui déborde le Front national, une figure emblématique des années 60 et 70 capable de déchaîner les passions et les fantasmes les plus irrationnels.
    Vingt ans durant, il s'est voué à réinventer l'extrême droite, d'Occident au Front national, d'Ordre nouveau aux milieux néonazis. Stratège du FN, dont il était le numéro 2, il imposa à Jean-Marie Le Pen le slogan «un million de chômeurs c'est un million d'immigrés en trop». Pionnier dans la diffusion du négationnisme, professeur débonnaire, théoricien fanatique, politicien pragmatique et homme de l'ombre lié à plusieurs services de renseignement : François Duprat était mystérieux et complexe.
    Il s'est propulsé au travers de son époque en y laissant une odeur de soufre. Remonter le fil de sa vie, c'est parcourir l'Afrique et le Moyen-Orient, s'immerger dans la décolonisation et la guerre froide, traverser Mai 68 et les bagarres du Quartier latin, décrypter les rivalités au sein de l'extrême droite et la machinerie politique de la Ve République.
    Dans leur ouvrage, Nicolas Lebourg et Joseph Beauregard le suivent ainsi pas à pas dans sa tortueuse trajectoire et tentent d'éclaircir les circonstances de son spectaculaire assassinat, jamais élucidé.
    Fruit de quatre années d'enquête, cette biographie s'appuie sur de nombreux entretiens (famille, hommes politiques, militants, adversaires, hommes de l'ombre) ainsi que sur des archives policières et judiciaires inédites.
    François Duprat y apparaît comme le révélateur des tourments inavouables de la vie politique française."

     

     podcast

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Tour d'horizon... (25)

    mur de l'atlantique.jpg

    Au sommaire cette semaine :

     - sur Le Monde.fr, Alain Frachon analyse la défaite politique qu'est en train de subir l'Occident en Afghanistan...

    En Afghanistan, une défaite politique ?

     

    alain frachon, occident, afghanistan, défaite

     

    - sur Metamag, Raoul Fougax revient sur Mélenchon, la dernière attraction marxiste du cirque médiatique...

    Retour dans Sovietoïde Park

     

    melenchon2.jpg

     

     

     

     

     

    Lien permanent Catégories : Tour d'horizon 0 commentaire Pin it!
  • L'OTAN et le Grand Déracinement...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Claude Bourrinet, cueilli sur Voxnr et consacré à cet Occident qui impose son hégémonie au nom des droits de l'homme.

     

    OTAN démocratie.jpg

     

    L'OTAN et le Grand Déracinement

    L’Occident fait la guerre au reste du monde en tenant volontiers le langage des droits de l’homme. Evidemment, placer en premier plan des intérêts économiques ou géostratégiques, au lieu d’une morale agitée de façon ostentatoire par les chancelleries et les médias, discréditerait un combat que l’on veut noble et bénéfique pour l’avenir de l’humanité. Il serait facile aussi, pour peu qu’on s’en donne la peine, de rappeler le soutien apporté à des régimes manifestement autoritaires, comme le Qatar, le Bahreïn, l’Arabie saoudite, la Géorgie etc., sans compter ceux, renversés par le « printemps arabe », qui, de l’Egypte à la Tunisie, ne semblaient poser aucun problème pour les USA et leurs vassaux, et même, à plus d’un titre, représentaient une certaine modernité exemplaire, comme est censé l’être le royaume du Maroc, qui accueillit il y a peu, comme d’autres pays, dont certains d’Europe centrale, des prisonniers islamiques que l’Amérique désirait torturer sans être tracassée par les champions des droits de l’homme. Ces derniers manquent d’ailleurs de persévérance quand il s’agit de l’oncle Tom. Un camp illégal comme celui de Guantanamo, où des centaines de personnes furent internées sans jugement, et qui n’est pas encore fermé, n’a pas suscité le tollé que les élections russes ont provoqué. Le trafic d’organes au Kosovo, les élections truquées d’Afghanistan, la torture dans la Libye « libérée » n’ont apparemment guère d’importance pour des médias, qui trouvent d’ailleurs normal que, pour ce dernier pays, une liste dénonçant des criminels de guerre, fournie à l’ONU, soit restée anonyme. Qui veut-on protéger ? Le régime même étatsunien paraît ne suggérer aucun opprobre, même si censure, surveillance, contrôle, viol de la vie privée, provocations au terrorisme, flicage tous azimuts, espionnage, répression, semblent entrés dans les mœurs, même si le système d’élection, pourri par le fric, est moins démocratique que ceux de Russie et d’Iran (et ne parlons pas de celui de la France, qui interdit à plusieurs millions de citoyens d’être représentés), même si la peine de mort, qui fait pourtant hurler les bonnes âmes, est appliquée sans trop d’état d’âme, ce qui n’est plus le cas en Russie, pays pourtant présenté comme le parangon du Mal (avec bien d’autres, du reste). Enfin, ces donneurs de leçon seraient bien avisés de réviser leur jugement sur un Etat, comme Israël, qui se réclame explicitement d’une ethnie, qui pratique l’apartheid, sème la terreur dans toute une région, multiplie massacres et assassinats ciblés, et bafoue toutes les résolutions de l’ONU.

    Un tel réquisitoire, contre l’ « impérialisme », n’était pourtant pas inconnu dans l’après-guerre. Il était même courant chez ceux qui voyaient dans l’Amérique une puissance obscurantiste, et dans l’URSS le flambeau de l’émancipation du peuple, « Nouvelle Rome » reprenant à son compte les ambitions universalistes de la révolution française. Il semblerait que, depuis, les puissances de dissolution des identités aient changé de bête, et misé sur un champion beaucoup plus fiable qu’un ours affaibli.
    Il n’est du reste qu’à jeter un coup d’œil rapide sur une carte du monde pour jauger les prétentions américaines et otaniques d’hégémonie planétaire, et de l’état de diffusion des métastases. Tout peuple ayant gardé en lui un reste de dignité et d’esprit libre réagit vivement, ce qui est loin d’être le cas d’une Europe qui semble se satisfaire d’une condition servile, qu’elle croit à tort garante de sécurité. Fantasme d’esclave…
    Toutefois, il paraît paradoxal de dénoncer l’hypocrisie idéologique des Etats qui se prévalent des droits de l’homme pour bombarder, torturer et détruire des nations libres et indépendantes. Non que ces critiques ne soient efficaces d’un point de vue propagandiste, même s’il faut relativiser une telle force persuasive. La plupart des hommes sont pour celui qu’ils considèrent comme le plus fort, non parce qu’il a raison, mais parce qu’il est fort. Le discours n’est souvent que la queue de la comète. Le rapport de force change-t-il, on voit les perspectives bouleversées, et les amours culbutées. L’Histoire récente offre des spécimens de cet acabit en abondance, et le personnel politique français, expert en palinodies, trahisons et hypocrisie est, à son niveau (celui des domestiques), particulièrement riche en la matière.

    Avant donc de hurler au loup au nom de l’agneau qu’on égorge, il est indispensable de procéder à un recul historique, et de se demander ce que les mots veulent dire, en tout cas ce qu’est l’ombre qui les accompagne. Or, quiconque possède un minimum d’honnêteté intellectuelle admettra un fait historiquement avéré : la diffusion et la victoire du concept de « droits de l’homme » se sont réalisées en concomitance avec une destruction radicale des liens sociaux, des solidarités organiques, des rapports de protection traditionnels, des particularités dans lesquelles prenaient racines les identités, l’expression du caractère et de la personnalité des peuples, ainsi que par un accroissement extraordinaire des capacités d’extermination mutuelle, des armes d’anéantissement et de la volonté de s’en servir, et d’un mépris abyssal pour le passé, l’Histoire, les us et coutumes qui ont fait la multiplicité du monde, sédimentation sage et patiente du temps stigmatisée sous le vocable de « moyen âge », d’ « archaïsme », de « passéisme ».C’est à ce titre que les troupes otanesques tuent en Afghanistan, prétendument pour « libérer la femme », qu’on a massacré des centaines de milliers de civils en Irak, soi-disant pour que les élections soient libres, et qu’on arme, paradoxalement, des extrémistes religieux en Syrie, pour se débarrasser d’un « dictateur sanguinaire ».

    En fait, la rhétorique belliqueuse, largement inspirée des discours antiques puisés cher Plutarque, Suétone ou Tacite, parfois inspirée par la Bible, n’a pas varié depuis le début de l’âge contemporain, depuis ces « Lumières » qui, au nom de la liberté, ont initié une période de sang et de larmes, d’abord en Europe, puis dans le monde. Edmund Burke avait beau jeu de dénoncer dans la révolution de 89 une entreprise antinaturelle, qui prônait l’avènement d’un homme abstrait, utilitariste et individualiste, atomisé, déraciné et narcissique, aux appétits démesurés et mû par une haine viscérale pour tout ce qui rattachait l’humanité à des acquis traditionnels. La réalité de cet homme, que Renan voyait comme un enfant trouvé terminant sa vie comme célibataire, loin de l’utopie prométhéenne d’un système qui déchaîna les forces démoniaques de la nature sous prétexte de créer un paradis sur terre, fut ce que l’on voit désormais sous nos regards désabusés : cette planète laide, géométrisée, quantifiée, prétentieuse, nomade, bétonnée, angoissée, malade, dévastée, au bord de la tombe.

    La chance de l’idéologie des droit d’un homme, qui, au fond, ne peut être rencontré, puisqu’il n’existe qu’abstraitement, fut d’avoir été portée par une nation sans véritables racines, les Etats Unis, dont la rage expansionniste fut proportionnelle au vide qui s’ouvrait dans son fonds propre : n’étant rien, elle aspirait naturellement à être tout. L’Europe épuisée, tout aussi bien que la Russie, n’étaient plus en mesure de déverser dans le monde ce poison acide.

    Cependant, on voit bien que cette folie utopiste se heurte à un certain nombre de réalités, aussi bien d’ailleurs dans le présent que dans le passé du siècle dernier. Que fut donc par exemple l’expérience « soviétique » de la Russie du XXe siècle ? Le bolchevisme n’a-t-il pas, au fond, été accepté (certes, le glaive aidant, mais parfois il ne suffit pas) que parce qu’il réactivait certaines invariances de la nation profonde, sa propension au collectivisme, à l’anti-individualisme, à l’autoritarisme ? La guerre contre l’ennemi « nazi » n’a-t-elle pas été victorieuse uniquement parce qu’elle se réclamait de l’orthodoxie, du patriotisme, de la terre et du sang ? Plus de vingt millions de Russes sont-ils morts pour les beaux yeux (méprisés) de la « démocratie » ? Quelle blague ! Dans les faits, souvent, le « vêtement » socialiste n’a été qu’un prétexte pour des revendications patriotiques. Les soulèvements « tiers-mondistes » le démontrent à l’envi. En outre, les nations qui ont pris le virage du capitalisme, bien qu’elles soient éloignés de la démocratie telle que l’entendent les Occidentaux, sont pourtant en voie d’obtenir une puissance formidable. La Chine, par exemple, n’a pas besoin des « droits de l’homme » pour se développer. Sans compter les autres « dragons » du Sud Est asiatique. On sait aussi qu’imposer le mode de société occidental dans de nombreux pays relève de l’absurdité, comme le prouve actuellement l’expérience libyenne. L’arraisonnement idéologique de l’OTAN se heurte à un mur, celui des peuples tels qu’ils sont. L’équation « un homme / une voix » est un non sens dans des sociétés où la réalité des hommes, le cadre qui les constitue en êtres responsables, est l’ethnie, le clan, le village, la communauté, la religion, la tradition ou la hiérarchie naturelle. Les possibilités de réalisation de l’humain sont variées, et non réductible aux calculs froids et pauvres de laborantins frénétiques, qui voudraient livrer la chair humaine à leurs expériences de fous.

    La vertu de l’assaut actuel des puissances occidentales contre les nations qui échappent à leur emprise est de faire resurgir, comme des sources que l’on croyait disparues, des identités enracinées, sans lesquelles on sombrerait dans un anonymat mortel, celui du supermarché et de la technique. Non que les pays émergents ne soient, d’eux-mêmes, susceptibles de tomber dans cet anéantissement. Cependant, on peut avoir confiance dans leur instinct de conservation pour qu’ils appuient leur puissance d’exister sur un socle ancestral. En retour, il nous sera possible, à nous, Français et Européens, de nous ressaisir, sous peine de mort.

    Claude Bourrinet (Voxnr, 17 mars 1962)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Le Divin Marché...

    Paru en 2007 aux éditions Denoël, l'essai du philosophe Dany Robert-Dufour, Le Divin Marché, est réédité en poche dans la collection Folio. Pour Alain de Benoist, cet ouvrage est "un réquisitoire net et précis contre la dérégulation et la désinstutionnalisation généralisée".

     

     

    Divin Marché.jpg

    " «Les vices privés font la fortune publique» : cette formule aujourd'hui banale scandalisa l'Europe des Lumières lorsqu'elle fut énoncée pour la première fois en 1704 par Bernard de Mandeville.
    Pourtant, ce médecin, précurseur trop méconnu du libéralisme, ne faisait qu'énoncer la morale perverse qui, au-delà de l'Occident, régit aujourd'hui la planète. Elle est au coeur d'une nouvelle religion qui semble désormais régner sans partage, celle du marché : si les faiblesses individuelles contribuent aux richesses collectives, ne doit-on pas privilégier les intérêts égoïstes de chacun ? En philosophe, Dany-Robert Dufour poursuit dans cet ouvrage ses interrogations sur les évolutions radicales de notre société.
    En présentant, en autant de chapitres, les " dix commandements " inquiétants qui résultent de la morale néolibérale aujourd'hui dominante, il analyse les ébranlements qu'elle provoque dans tous les domaines : le rapport de chacun à soi et à l'autre, à l'école, au politique, à l'économie et à l'entreprise, au savoir, à la langue, à la Loi, à l'art, à l'inconscient, etc. Et il démontre ainsi qu'une véritable révolution culturelle est en cours.
    Qui nous mènera jusqu'où ?"

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Né en 1984...

    Les éditions Le retour aux sources viennent de publier Né en 1984 - Abécédaire pour une jeunesse déracinée, un essai d'Adrien Abauzit. Avocat, Adrien Abauzit dénonce dans ce livre le totalitarisme de marché qui règne autour de nous...

     

    Né en 1984.jpg

     

    "1984…Dans son célèbre roman, Georges Orwell décortique une certaine version du cauchemar totalitaire.

    Nos démocraties contemporaines constituent apparemment l’exact opposé de la dictature orwellienne. Mais peut-être n’est-ce là que la surface trompeuse d’une eau pure, sous laquelle gît une boue infâme.

    Et si au contraire, nos sociétés ne se distinguaient des totalitarismes passés que par la perfection méthodologique de l’oppression ?

    La perfection de ce système d’oppression, c’est son ignorance par lui-même. Dans la logique du despotisme, l’ignorance, c’est la force. Donc ignorer qu’on a intériorisé cette maxime, c’est l’avoir poussé à ses plus extrêmes implications. Là réside la supériorité du totalitarisme de marché : pas ou peu de violences sur les corps, mais une insidieuse violence faite aux esprits. La quantité de violence n’a jamais été aussi grande, mais elle reste invisible.

    C’est la plus grande mystification de l’histoire : l’Occident prétendument démocratique est devenu une dictature parfaite, le premier totalitarisme viable.

    Un totalitarisme où le bon sens est considéré comme subversif, où l’évidence est déclarée extrémiste. Un totalitarisme où le Bien est le Mal et le Mal est le Bien, où l’annexe devient le principal et le principal devient l’annexe, où la vacuité triomphe pendant que l’intelligence est traquée.

    Un totalitarisme où, enfin, l’esprit public est constamment égaré, détourné des vraies questions et plongé dans les fausses. Un totalitarisme où les citoyens sont écrasés par le mal identifié par Simone Weil derrière le totalitarisme : le déracinement."

     

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!