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guerre - Page 57

  • Mourir pour la patrie...

    Les éditions Actes Sud viennent de publier Mourir pour la patrie, un roman d'Akira Yoshimura. Auteur d'une vingtaine de romans, Akira Yoshimura est considéré comme un des grands écrivains japonais de la deuxième moitie du XXe siècle.

     

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    " Shinichi Higa a quatorze ans quand il est enrôlé dans le bataillon de la première école secondaire d’Okinawa tout comme les mille sept cent quatre-vingts élèves des écoles secondaires de cet archipel situé à environ cinq cents kilomètres au sud de Kyūshū. Nous sommes le 25 mars 1945, Shinichi Higa fait partie des plus jeunes soldats de l’armée régulière prêts à verser leur sang pour l’empereur. Mais Shinichi est heureux de défendre sa patrie.
    Sa seule angoisse est de mourir avant même d’avoir fait son devoir. Car il s’agit pour lui de tuer au moins dix soldats ennemis. En attendant, Shinichi accomplit les tâches qui lui sont confiées. Il transporte des corps d’un lieu à l’autre, vers ces hôpitaux de fortune où les blessés et les morts sont si nombreux qu’il n’est plus envisageable de soigner les nouveaux arrivants. Shinichi se déplace en permanence, il résiste malgré la peur. Au-delà de l’horreur il se cache et survit habité par le désir de se battre. Mais très vite il perd son unité et, séparé des autres, se retrouve seul face à la guerre.
     
    Magnifique hommage au courage d’un enfant, à sa belle naïveté, à sa résistance et à son engagement farouches pour son pays. "

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  • Dans les tempêtes du siècle...

    Julien Hervier publie cette semaine aux éditions Fayard Ernst Jünger - Dans les tempêtes du siècle, une biographie de l'auteur d'Orages d'acier. Spécialiste de l’œuvre de Jünger et de celle de Drieu la Rochelle, auteurs auxquels il a consacré sa thèse, Deux individus contre l'histoire - Pierre Drieu la Rochelle, Ernst Jünger (Eurédit, 2010), Julien Hervier est également devenu le principal traducteur du grand auteur allemand et a dirigé l'édition dans la pléiade, en 2008, de ses Journaux de guerre.

     

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    " Témoin exceptionnel du XXe siècle, mort à cent deux ans, Ernst Jünger a vécu en Allemagne sous quatre régimes politiques et participé à deux conflits mondiaux. Héros de la Grande Guerre, d’un nationalisme agressif après la défaite allemande à laquelle il ne se résigne pas, il fait l’éloge du progrès technique et de la mobilisation totale dans les années trente ; mais il refuse sans ambiguïté les avances du régime nazi, avant d’adopter dans la seconde moitié de sa vie une position écologique aussi radicale qu’indifférente aux clivages politiques. Passionnément controversé en Allemagne où il a autant d’adversaires résolus que de partisans enthousiastes, il ne saurait laisser personne indifférent.
    Avant tout, il est dominé par sa passion de la langue ; depuis ses premiers balbutiements littéraires en 1909, il n’a jamais cessé d’écrire, jusqu’aux dernières lignes de son journal en 1996. Grand lecteur de Bloy, de Malraux et de tant d’autres, il a suscité l’admiration de Gide ou de Borges, croisé Braque et Picasso, et incarné la réconciliation franco-allemande aux côtés de Kohl et de Mitterrand. La biographie de Julien Hervier est la première à répondre avec une précision éclairante à la curiosité qu’il suscite auprès du public français. "

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  • Sous le feu !...

    Les éditions Tallandier viennent de publier un nouvel essai de Michel Goya intitulé Sous le feu - La mort comme hypothèse de travail. Responsable du blog de réflexion militaire La voie de l'épée et membre du comité éditorial de la revue Guerre & Histoire, Michel Goya est l'auteur de plusieurs essais comme La chair et l'acier - L'armées française et l'invention de la guerre moderne (Tallandier, 2004) ou Irak, les armées du chaos (Economica, 2008). Il vient également de publier aux éditions du Rocher avec Marc-Antoine Brillant Israël contre le Hezbollah - Chronique d'une défaite annoncée  12 juillet - 14 août 2006.

     

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    " « Le combat n’est pas un phénomène “normal”, c’est un événement extraordinaire et les individus qui y participent ne le font pas de manière “moyenne”. La proximité de la mort et la peur qu’elle induit déforment les individus et leur comportement. La répartition des rôles y obéit à une loi de puissance où, entre l’écrasement et la sublimation, beaucoup font peu et peu font beaucoup. »

    Le baptême du feu, c’est le « dépucelage de l’horreur », selon le mot de Louis-Ferdinand Céline. Et c’est bien à l’expérience au combat, cette vie près de la mort, que nous confronte Michel Goya, et ce dans toute son ampleur – décider sous le feu, risquer sa vie, tuer, pourquoi et comment on combat. Combattre, c’est évoluer pendant quelques minutes dans un monde étrange régi par ses propres lois. En sortir vivant, c’est se réveiller épuisé, brisé ou exalté, mais toujours transformé.

    Sous le feu est d’abord une description précise de la manière dont les hommes, individuellement et collectivement, se comportent au combat et par extension en situation de danger extrême. La dépense d’énergie que réclame à chaque pas la progression sous le feu, l’effort pour éviter le danger à tout instant tout en cherchant à accomplir sa mission mettent l’individu dans une tension extrême.

    À l’appui de son expérience personnelle, de témoignages récents et de nombreux exemples historiques, l’auteur propose une analyse complète, originale et passionnante du comportement des hommes au combat. "

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  • Les Carnets de guerre d'Ernst Jünger...

    Les éditions Christian Bourgois publient cette semaine les Carnets de guerre 1914-1918 d'Ernst Jünger. Ce sont les notes brutes, prises sur le vif, au front, qui, ont permis à l'auteur d'écrire les chefs d’œuvre que sont Orages d'acier, Le boqueteau 125 ou Feu et sang. Indispensable, évidemment !...

     

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    " Les Carnets de guerre 1914-1918 constituent la face cachée d'Orages d'acier, qui, pour André Gide, était « incontestablement le plus beau livre de guerre » qu'il ait jamais lu. Écrits directement dans le feu de l'action, ces quinze petits carnets d'écolier nous révèlent la matière brute sur laquelle Jünger se livra, une fois la paix revenue, à un savant travail de réécriture.
    Fort peu de témoins sont restés autant d'années que lui en première ligne des combats, sans jamais cesser de prendre des notes d'une acuité stupéfiante. Sept fois blessé, Jünger a pu relater avec une objectivité volontairement glaciale les souffrances du fantassin.
    Ce témoignage sans fard d'un engagé volontaire de dix-neuf ans ne cache rien des horreurs de la guerre. Mais il ne dissimule pas non plus l'enthousiasme de départ, la joie de se battre et le délire meurtrier qui s'empare des hommes au moment de l'assaut. D'où l'incontestable intérêt historique et documentaire de ces carnets qui révèlent également des aspects inconnus de la personnalité complexe d'Ernst Jünger. "

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  • Israël contre le Hezbollah...

    Les éditions du Rocher viennent de publier une étude de Michel Goya et Marc-Antoine Brillant intitulée Israël contre le Hezbollah - Chronique d'une défaite annoncée  12 juillet - 14 août 2006. Les deux auteurs sont officiers de l'armée de terre et diplômés de l’École de guerre. Responsable de l'excellent blog La voie de l'épée et membre du comité éditorial de la revue Guerre & Histoire, Michel Goya a déjà publié plusieurs essais comme La chair et l'acier - L'armées française et l'invention de la guerre moderne (Tallandier, 2004) ou Irak, les armées du chaos (Economica, 2008).

     

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    " Avec un style sobre et efficace Michel Goya nous propose, dans une logique grand public, un travail de fond sur le conflit entre Israël et le Hezbollah au sud Liban en 2006. Ce conflit débouche sur plus de 1000 morts civils dont 30 % d'enfants de moins de 12 ans ; une majorité des infrastructures du pays détruites ; une marée noire en Méditerranée ; des opérations (de part et d'autre) qualifiées de crimes de guerre par Amnesty International.
    Avec l'aide de l'Iran, le Hezbollah s'est doté d'une extraordinaire capacité de frappe de la population civile (15000 roquettes et missiles). De son côté Tsahal refuse de revenir au combat rapproché et entreprend une avalanche de frappes (jusqu'à 5000 obus et 250 missiles chaque jour sur un rectangle de 45 km sur 25). Cette armée qui, en 1967 avait détruit 3 armées en 6 jours, éprouve les pires difficultés à progresser de quelques centaines de mètres.

    Depuis 2001, les puissantes armées occidentales, Tsahal compris, n'ont vaincu aucune organisation non étatique armée dans le grand Moyen Orient. A l'été 2006, elles ont même toutes été mises en échec simultanément, dans le Sud afghan, à Bagdad et au Liban. Ce conflit met en lumière le glissement de la pensée stratégique occidentale, niant la guerre au profit d'une vague notion d'opération de maintien de la paix. "

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  • Partir à la guerre...

    Les éditions Calmann-Lévy ont publié cet automne un essai de Karl Marlantes intitulé Partir à la guerre. Ancien officier du Corps des Marines au Viet Nam, titulaire des plus belles décorations de l'armée américaine, Karl Marlantes est également l'auteur de Retour à Matterhorn (Calmann-Lévy, 2012), un roman de guerre marquant, inspiré de sa propre expérience de commandant de compagnie au combat.

     

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    " « Une nation qui fait une grande distinction entre ses érudits et ses guerriers verra ses réflexions faites par des lâches et ses combats menés par des imbéciles. »
    Roi de Sparte, cité par Thucydide

    Ainsi commence cet essai remarquable sur la guerre, les pays qu’elle frappe et les jeunes hommes qui la font.
    En onze chapitres, dont « Tuer », « Le sentiment de culpabilité », « L’insensibilisation et la violence », « L’héroïsme », « Le retour au pays » ou encore « Le lien avec Mars », l’ouvrage aborde en termes simples, vécus et érudits, les questions que devraient se poser le soldat qui part au feu, l’instructeur qui l’entraîne à tuer et l’autorité politique qui l’envoie à la guerre.
    Écrit en partie pour aider l’auteur à réintégrer la civilisation du « Tu ne tueras point » après avoir tué, ce livre aborde aussi les changements dus aux évolutions techniques d’un armement qui éloigne les combattants, désacralise les rites qui valorisaient le soldat et lui permettaient de retrouver des femmes au rôle contraire au sien : celui de donner la vie au lieu de la prendre. "

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