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europe - Page 156

  • Le paganisme, recours spirituel pour l'Europe ?...

    Les éditions L'Aencre viennent de publier Le Paganisme - Recours spirituel et identitaire de l'Europe, un ouvrage de Gilbert Sincyr, préfacé par Alain de Benoist.

    Le livre peut être commandé auprès des éditions Dualpha.

     

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    "Suite à une déclaration de Benoît XVI indiquant que « spirituellement, les chrétiens sont des sémites », l'auteur s'est senti interpellé. Dans ce livre, il souhaite démontrer ce qui oppose Sémites et Européens dans leurs spiritualités. De Stonehenge au Parthénon en passant par Lascaux, d'Odinn à Homère et Athèna, il nous explique ce qui est spécifique du paganisme européen, comparé aux valeurs bibliques du judéo-christianisme. Plus généralement, il oppose l'esprit du paganisme européen à celui du monothéisme proche-oriental. La première partie, destinée aux enfants, présente l'histoire d'Iris, fille de Zeus, parcourant une Europe païenne pour y découvrir sa spiritualité. La seconde partie est une confrontation entre les conceptions bibliques et païennes, de l'homme et du monde.

    Gilbert Sincyr nous invite à retrouver nos valeurs ancestrales, non pas par un retour formel aux Dieux de la mythologie, forme spirituelle d'une époque passée, mais par un recours à l'esprit qui les a fait naître, et qui nous identifie en tant qu'Européens."

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  • L'arnaque humanitaire...

    Le numéro 55 de Flash, le journal gentil et intelligent, est paru. On pourra y lire un dossier décapant sur les ONG, des instruments d'ingérence et d'influence utilisés comme chevaux de Troie par les Etats-Unis, ainsi qu'un entretien avec Marie-France Garaud sur l'Europe et l'euro, et on retrouvera bien sûr, les rubriques habituelles, dont, notamment, le bloc-notes d'Alain Soral.

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    Au sommaire :

    USA+CIA+ONU=ONG : L’arnaque humanitaire, un dossier non-gouvernemental pages 3 à 7

    Tea-Parties : Sarah Palin mise à nu en page 8

    Cote d’Ivoire ? Juste histoire d’y voir ? Révélations en page 9

    Sélection des Quenelles d’or 2010 : Alain Soral vous la met en page 11

    D’Éric Cantona à Christine Ockrent, ça arnaque à tous les étages en page 12

    Demain la fin de l’euro ? Marie-France Garaud dévoile les dessous de l’Europe en page 13

    L’art totalitaire, de Staline à Hitler, c’est en pages 14 et 15

    Pour vous abonner en ligne et en toute sécurité : http://www.flashmagazine.fr/

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  • Turquie, le rêve néo-ottoman ?...

    Nous reproduisons ci-dessous une bonne analyse de Christian Bouchet, publié sur Voxnr, concernant la nouvelle orientation de la politique étrangère turque. La Turquie semble avoir enfin compris qu'elle se fourvoyait en voulant intégrer l'Union européenne. C'est une bonne chose pour l'Europe comme pour le monde multipolaire en train de naître.


     

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    Bye-bye l'Europe ! ou le rêve néo-ottoman de la Turquie

    Quatre vingt-dix ans après avoir perdu son empire quatre fois centenaire, il semble que la Turquie ait aujourd’hui renoué avec ses rêves ottomans, et qu’après avoir orienté ses choix géopolitiques vers le pantouranisme (1) puis vers l’Union européenne, elle ait maintenant décidé de construire un bloc régional de nature à peser fortement dans le futur. Cette « vision d’avenir » est l’œuvre d’Ahmet Davutoglu, un professeur de relations internationales à l’université d’Istanbul devenu ministre des Affaires étrangères de son pays, que certains médias présentent comme le « Kyssinger turc ».

    « L’Europe, c’est fini pour nous ! », telle semble bien être l’avis majoritaire sur les bords du Bosphore où, selon un récent sondage, les Turcs ne sont plus que 38 % à désirer rejoindre l’Union européenne alors qu'ils étaient 74 % à le souhaiter en 2004. Ce désintérêt de l’opinion publique, que le gouvernement ne fait pas le moindre geste pour contrer, explique que les diplomates chargés des négociations avec Bruxelles ne fassent rien pour faciliter leur aboutissement. La question chypriote est toujours pendante et sur les trente-cinq chapitres thématiques de négociation, seul un a été bouclé positivement. Quant aux autres, on y discute sans grand espoir de solution à court ou moyen terme.

    A défaut de progresser dans ses rapports avec l’Union européenne, Ankara a décidé de s’inspirer de son fonctionnement pour constituer une union économique et politique au Proche-Orient où elle promeut un Schengen régional et un nouveau pacte de Bagdad (2).

    Ainsi, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a proposé, le 25 novembre dernier, aux pays arabes de créer une zone analogue à celle qui a été formée au sein de l'Union européenne par les États Schengen. Après avoir rappelé qu'Ankara avait déjà aboli les visas avec la Syrie, le Liban, la Libye et la Jordanie, le chef du gouvernement turc, alors en visite à Beyrouth, a déclaré : « L'Union européenne se félicite d'avoir instauré la zone Schengen. Pourquoi ne pas faire la même chose entre nous ? » Dans le même discours, Erdogan a également fait part du projet prévoyant la création d'un conseil de coopération entre la Turquie, la Syrie, le Liban et la Jordanie, en résumant sa pensée d’une phrase : « Peut-il y avoir quelque chose de plus naturel ? ».

    Le 21 novembre, sur le site internet du Figaro, Georges Malbrunot a, quant à lui, longuement analysé « la reconstitution du pacte de Bagdad » qui s’effectue, trente ans après la volatilisation de ce bloc anti-soviétique, mais aujourd’hui sans les Etats-Unis et le Pakistan. Et d’expliquer comment la Turquie, la Syrie, l’Irak et l’Iran « dessinent à vive allure la matrice de leurs institutions communes, à l’instar, il y a cinquante ans, de l’Europe des Six » : les visas entre ces quatre pays sont désormais supprimés, un consortium vient d’être créé pour rendre compatibles les réseaux des oléoducs et des gazoducs existants et à venir, les ressources d’eau y sont administrées de concert, etc. Ce futur bloc territorial de 250 millions d’habitants - qui contrôle à lui seul le Bosphore, le détroit d’Ormuz et la plus grande part des routes du gaz et du pétrole - possède 35% des réserves d’hydrocarbures de la planète. A terme, c’est, aux yeux de Georges Malbrunot, une hyper puissance qui émergera.

    Cela étant, la Syrie et l’Iran, sont en même temps des alliés de la Turquie mais aussi des rivaux dans la lutte pour le leadership du Proche-Orient et l’Iran joue sa propre partition tout particulièrement au Liban et à Gaza, par ses rapports privilégiés avec le Hezbollah et le Hamas, mais aussi sur sa frontière septentrionale.

    Ainsi, Téhéran entretient les meilleures relations avec l’Arménie qui est historiquement « en délicatesse » avec la Turquie, même si le gouvernement Erdogan tente de rapprocher les deux pays au grand déplaisir du très droitiste Parti nationaliste turc. Fait nouveau, l’Iran vient de signer des accords de coopération très importants avec deux de ses voisins du Nord : le Turkménistan et l’Ouzbékistan, qui vont permettre à ces deux pays enclavés, soucieux l’un et l’autre de ne pas dépendre de la seule Russie pour l’acheminement de leur commerce extérieur, d’utiliser le territoire iranien pour accéder à l’Océan Indien. Pour le Turkménistan en particulier, pays très peu peuplé mais qui dispose de réserves de gaz naturel parmi les plus importantes du monde, cette ouverture vers le Sud est un moyen d’échapper aux contraintes léonines que pouvait lui imposer Gazprom pour exporter son gaz. L’Iran, le Turkménistan et l’Ouzbékistan partagent de surcroît un souci commun de sécurité : celui de combattre la déstabilisation et les multiples influences souterraines qu’engendre l’immense trafic d’héroïne d’origine afghane. Par ailleurs, les diplomates iraniens viennent de connaître un autre succès en signant; en août dernier, un accord de coopération militaire avec le sultanat d’Oman. A eux deux, Oman et Iran contrôlent maintenant les deux rives du détroit d’Ormuz, l’un des détroits les plus stratégiques et les plus surveillés du monde en raison du flux pétrolier intense qui l’emprunte.

    Renonçant à ses illusions européennes pour l’une et affirmant sa fermeté à la face de tous pour l’autre, la Turquie et l’Iran, même si le "grand jeux" continue, sont en voie d’organiser un voisinage régional confiant et coopératif appelé à devenir un nouveau pôle du monde multipolaire en gestation sous nos yeux. Nous ne pouvons que nous en réjouir et dans le même temps nous en inquiéter. En effet, par les prises de position hystériques de Nicolas Sarkozy en matière de politique étrangère notre pays est sans influence dans cette région alors que, paradoxalement, comme le remarque Georges Malbrunot les yankees, moins naïfs, sont déjà à la manoeuvre pour prendre leur part du futur consortium pétrolier régional (3).

    Christian Bouchet (Voxnr, 9 décembre 2010)

    1 – Désir d’unir les peuples turcs dispersés de la Chine à la Roumanie.
    2 - Le Traité d'organisation du Moyen-Orient, plus communément appelé pacte de Bagdad, a été signé le 24 février 1955 par l'Irak, la Turquie, le Pakistan, l'Iran, les États-Unis et le Royaume-Uni. C’était le pendant régional de l’OTAN.
    3 - Cela malgré les manoeuvres des néo-cons qui désignent la Turquie comme un ennemi potentiel des USA encore plus dangereux que l'Iran (voir D. Pipes http://fr.danielpipes.org/9134/turquie-islamiste-iran-laique)

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  • Jean Parvulesco, l'inconnu séditieux

    Nous reproduisons ici l'article, publié par Causeur, que Ludovic Maubreuil, critique de cinéma de la revue Eléments et responsable du blog Cinématique, a consacré à l'écrivain Jean Parvulesco à l'occasion de sa disparition.

     

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    Jean Parvulesco, l'inconnu séditieux

    C’était au temps du train Corail entre Lille et Paris, plus de deux heures trente si ma mémoire est bonne, assez en tous cas pour faire en un aller-retour, un sort aux romans qui résistent et aux essais qui ne se laissent pas faire, à ces œuvres énigmatiques ne se livrant jamais au lecteur dilettante. Avec un certain orgueil, j’étais alors impatient de cerner la philosophie d’Abellio, si séduisante mais si difficile à saisir, et pour cela, pistais le moindre commentaire de texte. Chez un bouquiniste, j’avais déniché Le soleil rouge de Raymond Abellio d’un certain Jean Parvulesco, trouvé à l’intérieur d’un livre de cuisine ouvert par erreur. Un signe, à n’en pas douter. Hélas, ne comprenant pas un traître mot au verbiage que j’identifiai immédiatement comme une belle fumisterie, le livre rouge et bleu, par la fenêtre du compartiment, s’envola en rase campagne ; j’en ai encore honte aujourd’hui.

    Mystique et affabulateur de génie

    Il y a six ou sept ans pourtant, je suis revenu vers l’œuvre de Jean Parvulesco, cette fois avec un tout autre état d’esprit. Mon orgueil ayant subi pas mal de revers, je ne désirais plus de clés bien ouvragées, de solutions définitives ou d’exégèses réglées, mais déprimé par la morne bassesse de la vie littéraire, je cherchais une sorte d’antidote à ce qui me semblait irréversiblement mou, triste, banal et sans issue. À tout prendre, il me fallait revenir à ce qui m’avait toujours paru le moins lisible possible et Parvulesco faisait partie de ce cercle-là !
    En quelques romans, je fus conquis, c’est-à-dire sauvé. Même si tout ce que cet étonnant mystique roumain racontait dans ses singuliers romans eschatologiques était pure affabulation, si les complots auxquels il faisait allusion et les rites expiatoires dont il dressait méticuleusement la liste, n’existaient pas, cet univers me ravissait littérairement. Lui au moins offrait un verbe ardent, inespéré, royalement hors-sujet. Lui au moins permettait d’envisager, selon sa propre terminologie, la défaite du si puissant non-être, qui n’avait soumis qu’en apparence, ou du moins que temporairement, l’Etre.

    Dans un article paru en 2008 dans Spectacle du Monde, Michel Marmin observe que Parvulesco « pour dévoiler, à l’instar de Balzac, l’envers de l’histoire contemporaine, car c’est bien de quoi il est question, récapitule et précipite toutes les formes du roman occidental, du roman arthurien au roman d’espionnage, et ne s’interdit aucune divagation onirique, fantastique ou érotique. » Cette langue qui témoigne d’une absence insensée d’assujettissement aux règles en vigueur, cette langue tout en circonvolutions limpides qui donnent l’impression d’être enfin dans le secret des dieux tout en se perdant aux enfers, cette langue-là est en effet comme une sorte de réaction chimique qui dissout instantanément la compartimentation de la post-littérature, la rend caduque à tout jamais et permet enfin de dépasser son absence d’attaches comme ses ersatz d’audace, pour en rêver immédiatement une autre.

    Avec De Roux, Ronet, Melville, Rohmer

    Mais après tout, qui connaît aujourd’hui Jean Parvulesco, décédé ce 21 novembre, à part quelques révolutionnaires gaulliens, quelques occultistes guénoniens, quelques tantristes lecteurs de Julius Evola ? Si une brève notice bio-bibliographique vient de paraître sur le site du Magazine Littéraire, cette revue n’a jamais daigné rendre compte de ses travaux.
    Pourtant, la silhouette de cet inconnu séditieux se profile auprès de tout ce que le siècle dernier a compté d’individus hors du commun et d’œuvres subversives, auprès d’Heidegger et d’Evola, Dominique de Roux et Ezra Pound, Maurice Ronet et Paul Gégauff. C’est Jean-Pierre Melville lui-même qui joue son rôle dans À bout de souffle et plusieurs films de Rohmer, à certains moment-clés, le font apparaître…
    Aujourd’hui, j’ai enfin compris pourquoi j’ai jeté ce livre par la fenêtre d’un train Corail, il y a presque dix-huit ans de cela : pour que quelqu’un le trouve sur la berge d’un ruisseau ou au milieu d’un sentier perdu, et remonte la piste. Pour que cette écriture un jour ou l’autre l’électrise et que cette parole inouïe, au sens figuré comme au sens propre, lui fasse comprendre que rien n’est joué.

    Ludovic Maubreuil (Causeur, 5 décembre 2010) 

     

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  • L'Homme et la Bête...

    L'historienne Andrée Corvol, spécialiste de l'histoire de la forêt et déjà auteur de L'arbre et l'Occident, publie aux éditions Perrin une Histoire de la chasse, ouvrage dans lequel elle replace cette pratique dans la longue durée tout en soulignant ses enjeux actuels.

     

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    Le monde a changé. Longtemps, la société célébra le chasseur qui combattait les fauves et lui procurait du gibier. Les exigences de la chasse rythmaient alors les travaux et les jours de nos ancêtres. Elles supposaient un solide entraînement et une excellente connaissance de la nature et des animaux. Le comte de Foix Gaston Phébus, avec qui s'ouvre cette passionnante histoire de la chasse, fit de cette pratique un art qui inspira des générations de rois et de nobles. Les veneurs et leurs meutes galopant à travers prés et bois constituaient un spectacle familier aux hommes de l'Ancien Régime. La chasse participait de l'éducation des princes, les préparait à la guerre, les familiarisait avec la mort.
    Jusqu'à la Grande Guerre, le droit de chasse refléta l'inégale organisation de la société et les disparités régionales. Depuis, l'urbanisation intense de la France et le développement industriel ont transformé la relation des hommes aux bêtes, à la nature, à la chasse. L'animal issu parfois d'élevage n'est plus si sauvage... Certaines espèces prolifèrent au point de compromettre les forêts et les cultures environnantes. Des chasseurs sont saisis de doute face aux défenseurs de la nature qui dénoncent une pratique barbare. En Europe, en France notamment, les nouvelles politiques qui préservent les espèces menacées et réintroduisent les espèces éteintes suscitent bien des résistances. Ainsi, au fil du temps,et contre toute attente, la chasse dont l'histoire paraissait révolue est devenue un enjeu majeur pour les régions et ses répercussions politiques ne sont pas minces.

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  • L'Europe, protectorat américain...

    Nous mettons ici en ligne une chronique récente d'Eric Zemmour sur RTL (21 octobre 2010) consacré au rôle de l'OTAN dans la vassalisation de l'Europe....  


    Eric Zemmour : L'OTAN, un mort très fringant !
    envoyé par rtl-fr. - L'info video en direct.

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