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Points de vue - Page 7

  • La percée du nationalisme en Europe de l’Est est-elle liée à une nostalgie des régimes communistes ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Lionel Baland, cueilli sur le site de la revue Éléments et consacré à la spécificité de l'ancienne Allemagne de l'Est, dont on voit la population voter majoritairement pour deux partis populistes anti-immigration, l'un de droite et l'autre de gauche...

     

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    La percée du nationalisme en Europe de l’Est est-elle liée à une nostalgie des régimes communistes ?

    Si la montée en puissance des idées nationalistes en Europe de l’Ouest s’explique par l’arrivée massive d’immigrants posant des problèmes graves et par la désindustrialisation produite par la mondialisation effrénée, elle questionne en Europe de l’Est où les étrangers non-européens sont, pour le moment, encore peu nombreux et où l’économie est en plein développement.

    Parmi les endroits situés au sein de l’ancien bloc de l’Est où le nationalisme monte, l’Est de l’Allemagne présente la particularité, pour le moment unique, de combiner le fait d’avoir, d’une part, connu le communisme et, d’autre part, d’être confronté à la présence importante de migrants, arrivés après l’ouverture en 2015 des frontières par la chancelière fédérale démocrate-chrétienne (CDU) de l’époque, Angela Merkel, qui a ensuite réparti ceux-ci dans l’ensemble de son pays, y compris au sein de la partie orientale.

    Cette zone voit désormais deux partis de type nationaliste y obtenir des résultats éclatants : une version de droite appelée Alternative für Deutschland (Alternative pour l’Allemagne – AfD) et une de gauche anti-immigration, le Bündnis Sahra Wagenknecht – Für Vernunft und Gerechtigkeit (Alliance Sahra Wagenknecht – Pour la raison et la justice – BSW), dont la figure de proue et co-présidente est Sahra Wagenknecht. Si l’AfD est patriote ; dans l’Est, elle peut être qualifiée clairement de nationaliste et son programme, qui est libéral d’un point de vue économique et social au niveau fédéral (avec comme fer de lance de cette tendance la co-présidente fédérale du parti Alice Weidel), est dans l’Est plus axé sur le « patriotisme solidaire » théorisé par l’écrivain de la Nouvelle Droite allemande Benedikt Kaiser dans son ouvrage Solidarischer Patriotismus. Die soziale Frage von rechts (« Patriotisme solidaire. La question sociale vue de droite ») paru en 2020.

    Cette demande, forte d’un point de vue électoral de plus de solidarité et de plus de protection face à la mondialisation et à l’immigration de masse, est-elle liée à une nostalgie de l’époque de la République démocratique allemande (RDA) communiste ? L’historien allemand Ilko-Sascha Kowalczuk, qui est un des experts les plus renommés de l’histoire de la République démocratique allemande et qui s’oppose à la montée en puissance de l’AfD et du BSW dans l’Est de l’Allemagne, qu’il lie au phénomène illibéral représenté par le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, publie un ouvrage au sein duquel il tente d’éclairer cette question : Freiheitsschock. Eine andere Geschichte Ostdeutschlands von 1989 bis heute (« Choc de la liberté. Une autre histoire de l’Allemagne de l’Est de 1989 à aujourd’hui »).

    Le choc de la transformation

    Ilko-Sascha Kowalczuk estime que, lors de la chute du mur de Berlin et du rideau de fer, la population d’Allemagne de l’Est a subi un choc face à l’arrivée de la société ouverte, théorisée par le penseur libéral Karl Popper au sein de son ouvrage La Société ouverte et ses ennemis (1945) ; et de nombreuses personnes n’ont pas perçu ce changement en tant que libération. De plus, les habitants de l’Est ont pensé que la société ouverte apporte nécessairement la prospérité économique, ce qui n’est pas le cas.

    Après la chute du communisme, à la fin de l’année 1989, et la réunification de l’Allemagne survenue moins d’un an plus tard, les habitants de l’Est, qui s’attendaient à de lentes modifications, à l’impact limité, se sont retrouvés face à des transformations radicales. De nombreuses personnes ont été déçues et désillusionnées par ces changements et la précarité qui en a découlé. De plus, en République démocratique allemande, la société civile était quasi inexistante, sauf au sein des Églises, et n’était pas souhaitée par le parti politique dominant, le SED, et la Sécurité d’État, la Stasi. Le nationalisme était, en fait, répandu au sein de la RDA. Dans l’Est, l’ancrage des partis politiques reste faible et la banalisation du passé communiste et national-socialiste y est plus développée. Inutile de dire que la réunification y a laissé des traces, car elle a créé de nombreuses injustices. Elle est perçue comme une opération ayant permis la vente à la découpe de l’économie est-allemande à des intérêts financiers de l’Ouest de l’Allemagne. Les Allemands de l’Est, les « Ossis », se sentent considérés comme des citoyens de seconde zone qui ont été discriminés tant à l’Ouest de l’Allemagne (car considérés comme « arriérés » et non-adaptés aux exigences productivistes de l’économie de marché) que chez eux où des personnes arrivées de l’Ouest du pays réunifié ont mis la main sur des postes importants au sein de l’appareil d’État ou y ont implanté des commerces et entreprises en disposant de fonds financiers dont étaient dépourvus les habitants de l’Est du pays. Un fait à noter donc : la dénonciation des élites par l’AfD porte avant tout sur celles de l’Ouest. Bien que né en ex-RFA, ce parti obtient ses meilleurs scores dans l’ancienne RDA. La presse du Système, perçue comme une émanation de l’Ouest, y est déclarée « mensongère ».

    La voix de l’Est

    Alors que, lors des dernières élections législatives de 2021, le parti post-communiste Die Linke n’a décroché que 4,9 %, n’atteignant pas le seuil électoral des 5 %, et ne doit sa présence à la Chambre des députés – en recevant 39 sièges – qu’à l’obtention de trois mandats directs dans l’Est, Sahra Wagenknecht, qui est issue de ce parti et a annoncé le quitter en octobre 2023 pour former le BSW, bénéficie d’un grand nombre de passages dans les médias nationaux car elle est perçue comme la voix de l’Est du pays.

    « Beaucoup de ce que l’AfD ou le BSW représentent, par exemple un État fort, une posture anti-occidentale liée à une proximité avec des États autoritaires comme la Russie, l’aspiration à une société homogène, une orientation nationale-ethnique de la politique sociale, des frontières fermées, un rejet de l’Europe et de l’euro, la mise en avant du principe de “L’Allemagne d’abord” et un point final aux débats épuisants sur l’histoire allemande obtiennent une grande résonance dans l’Est de l’Allemagne, par-delà le clivage entre les partis », résume Ilko-Sascha Kowalczuk (p. 182).

    L’auteur pense que l’actuelle percée de l’AfD dans l’Est, avec des cadres politiques venus de l’Ouest, se répercutera aussi, demain, dans la partie occidentale.

    La population de l’Est a compris, à la suite du crash financier de 2008, que tout ne va pas de soi dans le capitalisme et se trouve face à l’instabilité créée par le défi de l’évolution due à la digitalisation. Elle se tourne en conséquence vers la sécurité et le passé. Or, l’Est de l’Allemagne dispose d’une longue tradition autoritaire : Empire allemand, République de Weimar, Troisième Reich, RDA. Ainsi les Allemands de l’Est se sentent-ils solidaires avec la Russie car ils voient en Vladimir Poutine le représentant d’une position anti-occidentale et anti-américaine.

    Deux ouvrages qui ont rencontré un grand succès, et qui n’apportent selon Ilko-Sascha Kowalczuk rien de nouveau en termes de contenu, ont dernièrement façonné le débat : Der Osten : Eine west-deutsche Erfindung (« L’Est : une invention Ouest-allemande ») du professeur de littérature Dirk Oschmann et Diesseits der Mauer. Eine neue Geschichte der DDR 1949-1990 (« De ce côté du mur. Une nouvelle histoire de la RDA 1949-1990 ») de l’historienne Katja Hoyer. Le premier rend responsable l’Ouest de tout ce qui ne va pas depuis 1990 et innocente l’Est. Le deuxième présente la société de la RDA comme ayant été harmonieuse et éloignée des dirigeants dictatoriaux dont elle se souciait peu. L’Ostalgie – nostalgie de l’Allemagne de l’Est communiste – a pris le dessus sur le souvenir des désagréments de l’époque.

    La lutte est lancée

    Ilko-Sascha Kowalczuk estime que le système libéral est menacé dans de nombreux pays d’Europe, le Danemark constituant à ses yeux une exception, car les sociaux-démocrates y ont repris et appliqué une partie de la rhétorique des partis patriotiques, leur coupant ainsi l’herbe sous les pieds.

    Lui, qui a connu le régime communiste de la RDA, puis sa chute et le triomphe du libéralisme, craint fortement que le système actuel ne tombe à son tour. En effet, dans l’Est de l’Allemagne – et peut être aussi à l’avenir à l’Ouest –, les partis politiques du Système, représentant la société ouverte libérale, peuvent perdre la bataille contre les trois partis anti-système qui prétendent renouer avec la grandeur du passé : les nationalistes de l’AfD, les nationaux-bolcheviks du BSW et les post-communistes de Die Linke. Le match est lancé et il n’y aura qu’un vainqueur.

    Lionel Baland (Site de la revue Éléments, 24 octobre 2024)

     

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  • Le Pancapitalisme, le retour du social dans le national...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un point de vue de Gérard Fugnat, cueilli sur le site de l'Institut Georges Valois et consacré à la participation et au pancapitalisme...

     

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    Le Pancapitalisme, le retour du social dans le national

    Prime d’intéressement, prime de participation, plan d’épargne entreprise si comme 11 millions de salariés, vous êtes concernés alors ces dénominations vous sont familières. Ceux pour qui cela reste un mystère, ces termes désignent tous une forme de redistribution des bénéfices des entreprises à leurs salariés, soit sous forme de prime, soit sous forme d’épargne et d’actionnariat salarial. Mais savez-vous que tout ceci n’est qu’une forme lointaine et atténuée d’un projet économique bien plus ambitieux cherchant à redistribuer équitablement les moyens de production sans porter atteinte au principe de propriété privée ? Ce projet fut connu sous le nom de « Participation », fer de lance de la doctrine économique du gaullisme dans les années 1960, mais la théorie économique à la base de ce projet d’envergure se nommait « pancapitalisme » et c’est de cela dont nous allons parler en détail dans cet article.

    Mais avant de rentrer dans le cœur de cette doctrine économique, un peu d’histoire. Le principe d’alliance entre le capital et le travail, d’actionnariat salarial ou de participation aux bénéfices de l’entreprise ne date pas du gaullisme. On en retrouve des traces dès les XIXème siècle, notamment chez les catholiques sociaux et les figures d’Albert de Mun ou encore de René De la Tour du Pin et même chez certains libéraux comme Tocqueville ou encore chez des socialistes comme Jaurès.

    Mais les traces les plus concrètes et les plus formelles se trouvent dans le syndicalisme jaune et notamment au sein de la Fédération nationale des jaunes de France (FNJF) et leur programme économique nommé le « propriétisme ». La FNJF, active de 1902 à 1912, entretint d’étroites relations avec les milieux nationalistes, dont l’Action française ou Edouard Drumont et son journal La Libre Parole. Ce syndicat jaune considérait que la corporation était le meilleur modèle de défense sociale pour les travailleurs. Ils prônaient donc le « propriétisme » une forme d’association « capital-travail » où les travailleurs devenaient propriétaires de leurs moyens de production via l’acquisition d’actions de leur entreprise. On y voit déjà la colonne vertébrale de l’idée pancapitaliste. Ils défendaient aussi le système des « chambres de capacité », sortes d’assemblées locales où les représentants du monde professionnel pouvaient discuter des affaires socio-économiques du pays et servaient de contre-pouvoir à l’Assemblée nationale.

    Malgré la disparition de ce syndicalisme jaune et avec lui, la disparition de la doctrine « propriétiste » l’association entre le capital et le travail comme base d’une doctrine économique continua de faire son bout de chemin. Et c’est au sein des cadres des Croix-de-Feu puis du Parti Social Français (PSF) que survit cette idée de participation des masses prolétaires aux bénéfices des entreprises. Vue comme une forme de « proto-gaullisme » par certains historiens, et dont certains membres s’inspirèrent du catholicisme social, il n’est donc pas anormal d’y rencontrer une défense de ce principe de participation parmi les cadres de ce mouvement.

    Maintenant, faisons un saut dans le temps jusqu’aux Trente Glorieuses. Un certain Marcel Loichot polytechnicien, fils d’instituteur, pied-noir, PDG de la 1ère entreprise française de conseil économique et gaulliste social, a, durant cette décennie, réfléchi à un modèle socio-économique novateur pour offrir une troisième voie qui protégerait les travailleurs de l’aliénation capitaliste libérale tout en protégeant les entreprises et les entrepreneurs de la collectivisation soviétique castratrice pour l’innovation et le progrès technique et économique.

    En 1966 sortit son livre La réforme pancapitaliste dans lequel il écrit ceci : « En un mot, le Pancapitalisme propose que le travailleur le plus humble bénéficie non plus théoriquement, mais effectivement, de la fonction économique et sociale de l'investissement. C'est-à-dire qu'il reçoive sa part dans la création des richesses futures ou, si l'on veut, des moyens supplémentaires de production qu'il contribue à créer par son travail. Et cette manière d'obtenir la désaliénation conserve intégralement la notion de propriété, tant pour le salarié que pour le possédant antérieur. »

    Voilà comment Marcel Loichot résuma le principe pancapitaliste. Il élargit le principe de propriété généralisée à la France industrialisée des Trente Glorieuses. Il effectua sans le savoir une actualisation du principe proudhonien de petite propriété pour tous, élargit aux entreprises de plus de 10 salariés, la taille des usines et entreprises ne permettant plus à un petit nombre restreint de posséder dans l'intégralité leurs outils de travail. Sans spolier les investisseurs antérieurs, le pancapitalisme propose d'élargir la propriété de l'entreprise à tous les travailleurs via la possession d'actions. De cette manière, chacun devient partiellement propriétaire de son outil de production.

    Dans le pancapitalisme, la moitié des bénéfices serait utilisée pour autofinancer les innovations de l'entreprise et dépendre au minimum d'investissements étatiques, privés ou étrangers. La seconde moitié des bénéfices serait partagée à 50%/50% dans la génération d'actions pour les actionnaires antérieurs et la génération d'actions pour les travailleurs. Celles-ci seraient distribuées proportionnellement au salaire et à la place dans l'entreprise de chacun. De cette manière, aucune spoliation ne prendrait place. Durant les Trente Glorieuses, la croissance économique annuelle moyenne d’une entreprise était de 6%, avec ce taux, il n’aurait fallu que 25 ans aux travailleurs pour devenir actionnaires majoritaires. De nos jours, les PME de plus de 10 salariés, composant la majorité de notre tissu économique, ont eu un taux de croissance annuel de 3,5% en 2022, il faudrait alors une quarantaine d’années pour que les travailleurs deviennent actionnaires majoritaires.

    En plus des dividendes générés par ces actions, la possession de ces dernières ouvrirait l'accès au Conseil d'Administration (CA) et donc à la participation aux prises de décisions de l'entreprise pour les travailleurs. La participation salariale serait totale, tant économique, que politique au sein de l'entreprise. On vivrait alors une réelle émancipation des travailleurs et une réelle décentralisation et organicité de l'appareil économique des grandes entreprises.

    Les idées de Marcel Loichot ont pu, et peuvent toujours, sembler candide. Elles n'ont d'ailleurs ni survécus à l'ordonnance de 1967, ni au référendum de 1969, référendum dans lequel le Général De Gaulle souhaitait implanter politiquement la Participation. La faute tant à la bourgeoisie qui n'a pas vu d'un bon œil que les classes moyennes et populaires puissent s'asseoir à la même table qu'eux dans le champ économique. Mais également la faute de la gauche vivant de la rente de la lutte des classes, car le pancapitalisme était vu tant par ses promoteurs que par ses détracteurs, comme un outil efficace pour supplanter la lutte des classes, faisant travailler main dans la main patronat et prolétariat dans un seul et même but avec les mêmes outils.

    Plus proche de nous, Claude Mineraud, ancien PDG d’entreprise du CAC40, a lui aussi développé sa vision de la Participation et du pancapitalisme à travers son ouvrage « Le capitalisme populaire ». Sa volonté est claire, contrer le néo-libéralisme, et fort de son expérience de terrain, il a écrit ce petit guide à destination des (futurs) chefs d’entreprises nationalistes.

    Lui aussi se base sur trois axes pour développer son modèle économique :

    1. Actionnariat salariale : 20% des actions sont destinées aux cadres fondateurs de l’entreprise, 55,1% aux travailleurs et 24,9% des actions sont réservées aux actionnaires extérieurs.

       

    2. Participation au conseil d’administration de l’entreprise : 40% des voix sont détenues par les cadres fondateurs, 35,1% par les travailleurs et 24,9% par les actionnaires extérieurs.

    3. Grille salariale limitée : le chef d’entreprise ne peut gagner plus de 8 fois le salaire de l’employé le plus bas dans la hiérarchie.

    Ce livre est un parfait guide technique et juridique pour les entrepreneurs ou patron voulant se lancer dans une aventure pancapitaliste. Une large partie de l'ouvrage est très technique et juridique. Claude Mineraud a réussi à s'accommoder des législations en vigueur pour adapter à sa manière les principes théorisés par Marcel Loichot 60 ans plus tôt. Véritable guide politique et économique pour toute personne cherchant à actualiser la pensée économique nationaliste et populaire au sein de son appareil économique.

    Ces expériences, intellectuelles pour Marcel Loichot et pratiques pour Claude Mineraud, sont les preuves qu’une forme de « troisième voie française », adaptée à notre époque, à notre système économique et notre système juridique, est possible. Dans une France qui cherche à s’émanciper du carcan néo-libéral, où les Gilets Jaunes nous ont rappelé que le peuple français existe et aspire à plus de liberté, mais également plus de justice, où chaque crise sociale nous rappelle que les Français cherchent à reformer des corps sociaux jugés illégitimes et non-représentatifs de leurs aspirations. Le pancapitalisme est un outil crucial pour que nous, nationalistes français, repensions la question sociale et économique au sein de nos organisations et surtout, au sein de notre pays.

    Gérard Fugnat (Institut Georges Valois, 14 octobre 2024)

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  • La dissolution du Conseil constitutionnel, chemin vers la liberté retrouvée des Français ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir, cueilli sur Breizh-Info, qui revient sur le rôle néfaste du Conseil constitutionnel...

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    La dissolution du Conseil constitutionnel, chemin vers la liberté retrouvée des Français ?

    Si l’on devait nommer un organe responsable de l’entrave systématique aux lois votées par les représentants du peuple, il y a peu de doute que le Conseil constitutionnel viendrait en tête. Cet aréopage de non-élus, occupant leurs fauteuils dans la plus grande opacité, joue aujourd’hui un rôle bien au-delà de son mandat d’origine : il n’est plus le « garant des lois », mais le verrou ultime d’une volonté populaire étouffée. Dissoudre le Conseil constitutionnel serait une bouffée d’air, un retour à une démocratie réelle, directe, dans laquelle la volonté des Français prime enfin.

    En France, contrairement à ce que certains aimeraient nous faire croire, ce ne sont pas les citoyens qui sont réellement aux commandes. Ce pouvoir est confisqué par un groupe de sages, élus par personne, installés pour juger de la conformité des lois selon leurs interprétations, leurs préférences, et souvent, leurs biais politiques. Aujourd’hui, chaque loi, chaque réforme d’envergure est susceptible de passer sous les fourches caudines de cet organe suprême, comme un ultime filtre de légitimité. Et pourtant, qui les a nommés, ces sages ? Certainement pas le peuple. Le Conseil constitutionnel est composé de personnalités issues de l’élite, d’anciens politiciens et d’experts juridiques proches du pouvoir, souvent nommés par des présidents successifs. C’est un comité de vieux mandarins, déconnecté des réalités du pays, qui n’hésite pas à censurer ce que les élus du peuple adoptent.

    L’une des conséquences les plus flagrantes de cette mainmise institutionnelle est la question de l’immigration. À chaque tentative de durcissement législatif, le Conseil constitutionnel intervient, rappelant à l’ordre les parlementaires avec un vigoureux coup de règle sur les doigts. Sous couvert de « droits fondamentaux » et de « respect des principes républicains », le Conseil empêche les réformes migratoires pourtant réclamées par une majorité de Français. Ce dogmatisme institutionnalisé a des effets dévastateurs sur notre société, limitant notre capacité à agir face aux défis contemporains. La dissolution du Conseil constitutionnel permettrait d’agir enfin sans cette barrière idéologique qui nous impose un cadre devenu obsolète.

    Mais au-delà de l’immigration, c’est la liberté d’expression qui est en jeu. Le Conseil constitutionnel est aujourd’hui l’un des bastions de la censure, justifiant des restrictions toujours plus serrées au nom du « respect des droits ». Au lieu de protéger la liberté d’expression, il la met sous tutelle, décidant, au cas par cas, de ce qui est acceptable ou non. Dissoudre cet organe, c’est ouvrir une voie nouvelle pour garantir aux Français une véritable liberté d’expression, sans entraves institutionnelles injustifiées.

    En plus de libérer la France de ces entraves politiques et juridiques, la dissolution du Conseil constitutionnel permettrait de réaliser d’importantes économies. Les salaires, avantages et frais d’entretien de ces sages sont loin d’être négligeables. Ce sont des sommes considérables que le contribuable finance, souvent à contre-cœur, pour soutenir un groupe d’individus qui, au final, travaille à limiter la voix même de ceux qui les payent. Imaginez tout ce que la France pourrait faire avec les ressources actuellement englouties dans cette institution parasitaire.

    Et pourquoi ne pas envisager, dans la foulée, une révision totale de notre Constitution ? La dissolution du Conseil constitutionnel pourrait être l’opportunité de convoquer une Assemblée constituante pour repenser le contrat social français. Ce serait l’occasion de remettre le citoyen au centre du pouvoir, de faire évoluer notre République vers une démocratie directe et réellement représentative des aspirations de la nation.

    Le Conseil constitutionnel n’a aucune légitimité pour entraver le choix des Français. Ses membres, siégeant dans le confort de leurs palais, semblent oublier que le peuple est souverain. Dissoudre le Conseil constitutionnel, c’est faire un pas vers une démocratie décentralisée, directe et vivante. C’est libérer la France des carcans technocratiques et idéologiques qui la brident, pour enfin laisser s’exprimer librement la volonté populaire. Il est temps pour la France de se libérer de ses chaînes institutionnelles et de reprendre en main son destin.

    Julien Dir (Breizh-Info, 18 octobre 2024)

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  • Donald Trump : César ou Catilina ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique de David Engels sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, datée du 18 octobre 2024 et consacrée à une réflexion sur le moment Trump. Selon lui et beaucoup d'autres commentateurs, il devient de plus en plus clair que notre civilisation retrace les dernières décennies de la République romaine. Donald Trump serait-il déjà un nouveau César - ou juste un Catilina ?

     

                                             

     

     

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  • Sus aux dépenses nuisibles !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à la nécessaire chasse aux dépenses nuisibles...

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, ainsi que plusieurs essais, dont La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021), Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023) et, dernièrement Occident go home ! - Plaidoyer pour une Europe libre (Via Romana, 2024).

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    Non aux impôts, oui à l’arrêt des dépenses nuisibles !

    Notre classe politique est en émoi : elle vient de découvrir nos déficits publics et notre endettement. Et même M. Attal qui fut pourtant Premier ministre donne maintenant des conseils d’économies et de réformes à son successeur, qu’il n’a lui-même jamais engagées. Car voici ouvert le concours Lépine du déficit : chacun y va de sa solution miracle pour réduire notre dette et nos déficits. Pour la gauche la cause est entendue : il suffit d’augmenter les recettes, de « faire payer les riches » et taxer les superprofits. On connaît la chanson et ses résultats habituels ! Car pour réduire dettes et déficits il faut d’abord arrêter les dépenses nuisibles, au lieu d’augmenter les impôts et les taxes. Mais pour cela il faut disposer d’une ressource rare en France : le courage politique.

    L’impasse fiscale

    La prétendue solution fiscale de la gauche butte en effet, dans une économie ouverte, dérégulée et mondialisée comme la nôtre, sur le fait que la richesse et les profits peuvent facilement se délocaliser, sans même évoquer l’impact négatif sur la compétitivité nationale d’une augmentation de la pression fiscale ou sociale. Mais la gauche ne comprend rien à l’économie politique.

    En Occident, les acteurs de marché ont en effet acquis la capacité de menacer de retirer leurs capitaux si les États ne font pas en sorte de rendre leurs investissements plus profitables. C’est ce que le sociologue allemand de l’économie Wolfgang Streeck appelle « la crise fiscale de l’État » qui frappe les pays occidentaux[1].

    Fatalement, le levier fiscal conduit alors à concentrer la taxation non pas sur « les plus riches », mais sur les entités ne disposant pas du pouvoir de relocaliser à leur gré leurs actifs : PME, classes moyennes, retraités, petits épargnants, propriétés immobilières, héritiers, automobilistes, consommateurs locaux principalement. Donc, en réalité, sur le plus grand nombre.

    Le gouvernement Barnier semble d’ailleurs déjà tombé dans ce piège puisque, après avoir annoncé un prélèvement exceptionnel et limité sur certains contribuables aisés et sur certains profits, il annonce maintenant une assise fiscale plus large, puis finalement d’autres taxations plus ou moins déguisées.

    Non à la facilité !

    Il est toujours plus facile, en effet, de créer ou d’augmenter une taxe que de diminuer une dépense publique, comme l’a expliqué l’économiste libéral Milton Friedman.

    Selon lui, toute dépense publique implique trois catégories de bénéficiaires très conscients de leur solidarité d’intérêt : les politiques qui l’engagent et en tirent de la notoriété, les bureaucraties qui sont payées pour la conduire et les groupes qui récupèrent à la fin de la manne publique.

    Il s’agit d’une alliance extrêmement solide car les bénéficiaires d’une dépense publique sont bien identifiés, alors que ceux qui la financent sont dilués parmi les contribuables ou les prêteurs. C’est pourquoi Milton Friedman avait intitulé son essai, paru en 1984, La Tyrannie du statu quo[2].

    La « tyrannie du statu quo » s’appuie donc sur le fait qu’il est plus douloureux politiquement de réduire une dépense publique – car on doit s’attaquer frontalement à des bénéficiaires motivés pour conserver leurs acquis – que d’augmenter un impôt ou une dette.

    La spécificité française

    Malheureusement, notre pays a la particularité en Europe de cumuler une fiscalité élevée, une dette publique élevée, des dépenses publiques élevées et une insatisfaction publique élevée vis-à-vis de services publics qui vont se dégradant (école, hôpitaux, infrastructures, notamment).

    Comme le relève André-Victor Robert dans son essai La France au bord de l’abîme, à la différence de ses voisins, notre pays a financé ses dépenses publiques à la fois par l’impôt et par l’endettement, et cela dans des proportions inégalées. Comme l’écrit l’auteur, « on ne pouvait pratiquement pas faire pire ; c’était presque inconcevable d’atteindre un résultat aussi calamiteux et pourtant nos dirigeants l’ont fait[3] ».

    Si l’on ajoute le fait que le solde primaire[4] de nos finances publiques est nettement moins bon que celui de nos voisins, malgré un niveau élevé de prélèvements obligatoires, « la France est à la merci d’une remontée des taux d’intérêt qui l’exposerait à un risque de défaut de sa dette souveraine[5] ».

    Il est donc clair que de mauvais choix ont été faits en matière de finances publiques en France : bravo, les Mozart de la finance ! Le dernier budget excédentaire remonte à 1974, il est en quasi-équilibre en 1980 (avant la victoire de la gauche) ; et en 1980 la dette publique ne représentait que 16,7 % du PIB en France…

    Si l’on ne change pas de trajectoire, il ne restera plus que la spoliation des propriétaires (leur faire payer un loyer fictif, comme certains le préconisent) et des épargnants (comme cela s’est passé à Chypre) pour faire face au service de la dette.

    Les bonnes et les mauvaises dépenses

    L’équilibre des finances publiques ne peut donc se limiter à une question de ressources : il faut prioritairement réduire les dépenses. Oui, mais lesquelles ?

    Contrairement à ce que prétendent certains libéraux fanatiques, toute dépense publique n’est pas nécessairement mauvaise en soi, car l’action publique ne se réduit pas à une simple question de coût. Toute dette n’est pas nécessairement une calamité, si elle reste raisonnable. Et le marché n’est pas la solution à tout.

    Il faut donc distinguer les bonnes dépenses publiques des mauvaises, les dépenses nuisibles.

    Une dépense qui augmente la productivité, la sécurité, l’indépendance de la nation, ou qui sert à financer des infrastructures constitue une dépense publique utile. Et financer des investissements productifs par un emprunt est une bonne solution dans une période de haute conjoncture. C’est ce que notre pays a fait dans le passé en finançant le nucléaire, le plan Calcul, la recherche, l’industrie d’armement ou son réseau d’autoroutes.

    C’est justement là que se situe aujourd’hui la principale faute de nos gouvernants : la dette a ensuite été mal utilisée, principalement pour soutenir le revenu et l’activité de certains et non pas pour investir dans l’avenir. Globalement, malgré un endettement croissant, la capacité productive de la France n’a quasiment pas augmenté de même que sa productivité, après la crise du Covid, à la différence de nos partenaires européens.

    Sus aux dépenses nuisibles !

    À la racine des déficits publics actuels on trouve donc avant tout aujourd’hui en France des dépenses non pas utiles, comme le prétend la propagande officielle envoyée chaque année aux contribuables, mais nuisibles.

    La question ne se réduit pas à celle de l’inutilité des dépenses en effet ; car, pour un politicien, une dépense publique est toujours utile puisqu’elle permet d’acheter des clientèles même au prix de déficits croissants. C’est ce qui s’est passé depuis les années 80 en France, notamment dans le cadre de la fameuse « politique de la ville ».

    C’est pourquoi, vu de nos partenaires européens, en France c’est « en matière de réformes, on en fait trop peu et trop tard, tandis qu’en arrosage de dépenses publiques, c’est trop long et trop longtemps[6] ».

    Alors, qu’est-ce qu’une dépense publique nuisible ? Une dépense qui débouche sur d’autres dépenses mal maîtrisées, une dépense qui génère de la bureaucratie et du parasitisme, une dépense qui contribue à la déconstruction de notre nation, de notre culture et de notre identité, une dépense qui ne contribue pas à l’amélioration du bien public ni à la croissance économique et sociale.

    Ce type de dépense consomme inutilement des ressources publiques qui pourraient être utilisées à de meilleures fins ou tout simplement supprimées, en réduisant les impôts ; et il provoque au surplus des effets néfastes sur le long terme pour la communauté nationale.

    Le forum que Polémia organise à Paris le 16 novembre prochain – « 3 000 milliards de dette – Ouvrons la chasse aux dépenses nuisibles ! » – abordera justement dans le détail différents exemples de ces dépenses nuisibles à la racine de l’explosion de nos déficits et de notre dette : principalement les dépenses liées à une folle politique migratoire ou à la « politique de la ville », les aides inutilement versées à des États étrangers ou à l’UE, les coûts exorbitants de la prétendue « transition énergétique » et les inépuisables subventions versées aux médias de grand chemin ou aux associations militantes.

    Typologie de la nuisance

    Si cette liste n’a qu’un caractère illustratif et malheureusement non limitatif, elle permet cependant de comprendre ce qui provoque le caractère nuisible d’une dépense.

    Les dépenses nuisibles sont d’abord des dépenses découlant de lubies idéologiques et non pas d’un intérêt public réel.

    Les dépenses évoquées lors du forum du 16 novembre découlent ainsi de l’immigrationnisme, de l’européisme, de l’écologisme, du tiers-mondisme ou de l’atlantisme, tous ces fléaux idéologiques qui nous frappent.

    Globalement, une dépense nuisible poursuit toujours un objectif politiquement correct.

    Or, qu’est-ce que le politiquement correct ? L’idéologie qui préconise la déconstruction de notre civilisation et qui promeut un nouveau totalitarisme.

    Par conséquent, toute dépense qui va dans ce sens est par essence nuisible : comme, par exemple, financer les médias de propagande (afin de rééduquer la population), financer des associations sous prétexte de « lutter contre les discriminations » (afin d’interdire toute critique de l’immigration), prendre en charge en totalité les frais de « transition de genre » pour la Sécurité sociale (alors qu’on veut réduire la prise en charge des affections de longue durée), ou bien financer à prix d’or des consultants extérieurs (pour imposer dans les administrations les modes managériales anglo-saxonnes).

    Les dépenses nuisibles croissent toujours, quelle que soit la conjoncture économique ou budgétaire. Car l’idéologie les sanctuarise, bien que l’enjeu budgétaire soit de taille puisque, en la matière, l’unité de compte est le milliard… Pour cette raison, ces dépenses sont toujours considérées comme prioritaires, car on ne saurait s’arrêter sur le chemin progressiste. Et moins les idéologues réussissent à atteindre leurs objectifs, plus il faut continuer dans la même voie en augmentant les dépenses, les taxes et les contraintes, c’est bien connu.

    Nous en avons un exemple avec nos budgets de l’Éducation nationale, de l’Intérieur et de la Justice, en augmentation continue dans notre pays depuis des années malgré des résultats de moins en moins probants[7]. Ou avec l’aide médicale d’État, sanctuarisée par nos prétendues valeurs d’accueil et bien entendu par la pression militante de la gauche et de milliers d’associations.

    En revanche, nos gouvernants n’ont jamais hésité à réduire les moyens des services régaliens, réputés moins sensibles politiquement, comme ceux du ministère de la Défense, par exemple, devenu la variable budgétaire d’ajustement par excellence. Ou de réduire les effectifs hospitaliers même pendant la crise covidienne…

    Les effets pervers des dépenses nuisibles apparaissent toujours sur le tard : bureaucratie, non-maîtrise des coûts, réduction des libertés, chaos social.

    C’est bien pourquoi elles se développent car les politiciens capitalisent sur les seuls effets d’annonce et se moquent de l’avenir. Les effets pervers seront supportés par la population, pas par les politiciens.

    On peut ainsi présenter le soutien à des activités économiques déclinantes comme une préservation de l’emploi, mais à long terme cela a le plus souvent pour effet nuisible de les dissuader de se rénover. Ou oublier qu’une aide sociale durable contribue aussi à enfermer ses bénéficiaires dans la dépendance. De même, subventionner des associations qui « accueillent » les migrants peut passer pour un objectif humanitaire d’insertion, mais cela revient aussi à encourager la poursuite du chaos migratoire avec l’argent du contribuable.

    Mais le système politique postdémocratique n’en a cure : après lui le déluge !

    Du courage !

    Il faut donc faire preuve de vigilance dans l’analyse de la dépense publique.

    Théoriquement, ce devrait être le rôle du Parlement d’effectuer cette analyse critique ; mais on sait qu’il n’en est rien et qu’au contraire les élus de parlements dominés par la gauche, comme c’est le cas en France depuis les années 80, soutiennent toujours les projets dépensiers les plus démagogiques et les plus à court terme.

    Bref, pour faire la chasse aux nuisibles, il faut du discernement et du courage politique. Pas de chance, c’est encore ce qui manque le plus à nos dirigeants aujourd’hui.

    Alors, pour donner des idées à nos politiques, rendez-vous le 16 novembre prochain au Forum de Polémia : « 3 000 milliards de dette – Ouvrons la chasse aux dépenses nuisibles ! »

    Michel Geoffroy (Polémia, 17 octobre 2024)

     

    Notes

    [1] Pas les BRICS qui savent mettre au pas leurs oligarques…
    [2] Friedman (Milton et Rose), La Tyrannie du statu quo, J.-C. Lattès, 1984.
    [3] Robert (André-Victor), La France au bord de l’abîme – Les chiffres officiels et les comparaisons internationales, L’Artilleur, 2024, 22 euros, p. 344.
    [4] Hors intérêts de la dette.
    [5] Robert (A.-V.), op.cit., p. 131.
    [6] L’Opinion du 9 août 2024.
    [7] Il est vrai que le pouvoir macronien ne doit sa survie qu’aux forces de l’ordre.

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