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Livres - Page 386

  • Les somnambules...

    Les éditions Flammarion viennent de rééditer dans leur collection de poche Champs, Les somnambules, la brillante étude de Christopher Clarck consacrée à la marche à la guerre de l'été 1914. Un livre sur l'aveuglement des dirigeants politiques européens qui résonne étrangement cent ans plus tard...

    Professeur d'histoire à l'université de Cambridge, Christopher Clark a publié une Histoire de la Prusse (Perrin, 2009).

     

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    " Le 28 juin 1914, dans Sarajevo écrasée de soleil, un certain Gavrilo Princip se réfugie à l'ombre d'un auvent pour guetter le cortège officiel de l'archiduc François-Ferdinand... Cinq semaines plus tard, le monde plonge dans une guerre qui entraînera la chute de trois empires, emportera des millions d'hommes et détruira une civilisation. Pourquoi l'Europe, apparemment prospère et rationnelle, était-elle devenue si vulnérable à l'impact d'un unique attentat perpétré à sa périphérie ? Quels formidables jeux d'alliances géopolitiques toujours fluctuantes et d'intérêts nationaux contradictoires se mêlaient-ils ? Quelles craintes ancestrales, quelles mythologies nationales animaient les opinions publiques et influencèrent les décisions des diplomates ? C'est ce que raconte cette fresque magistrale. Multipliant les points de vue et faisant dialoguer avec brio études classiques et sources inédites (en anglais, allemand, français, bulgare, serbe et russe), Christopher Clark replace les Balkans au cœur de la crise la plus complexe de l'histoire moderne et en décrit minutieusement les rouages. Plus clairement que jamais, il montre que rien n'était écrit d'avance : l'Europe portait en elle les germes d'autres avenirs, sans doute moins terribles. Mais de crise en crise, les personnages qui la gouvernaient, hantés par leurs songes et aveugles à la réalité des horreurs qu'ils allaient déchaîner, marchèrent vers le danger comme des somnambules. "

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  • Le général Lee, un gentleman sudiste...

    « Je ne puis abandonner l'État où je suis né à l'heure de sa plus grande détresse. Je dois partager son sort et souffrir avec lui. Il est de notre devoir de vivre. Que deviendraient les femmes et les enfants du Sud si nous n'étions plus là pour les protéger ? » Robert E. Lee (1807-1870)

    Les éditions Pardès viennent de publier, dans leur collection Qui suis-je ? , un biographie du général Robert E. Lee, signée par Alain Sanders. Journaliste engagé, Alain Sanders a publié de nombreux livres consacrés aux Etats-Unis et à leur histoire.

     

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    " Considéré comme l'un des meilleurs stratèges de l'armée des États-Unis, Robert E. Lee était tout désigné - le poste lui fut proposé -  pour diriger les forces unionistes nordistes pendant la guerre de Sécession. Sa loyauté sans failles à la Virginie de ses ancêtres lui fit choisir, tout au contraire, de prendre le commandement en chef des forces confédérées sudistes. Il est ainsi passé à la postérité comme le héros symbolique de ce que les Sudistes d'hier et d'aujourd'hui ont appelé « la Cause ». Ce «Qui suis-je?» Robert E. Lee propose le por­trait d'un homme qui ne sollicita jamais aucun mandat politique et qui n'approuvait pas, en tant qu'institution, l'esclavage, « mal moral et politique ». Seule figure de l'histoire des États-Unis capable de contrebalancer celle fort contestable, par ailleurs, d'Abraham Lincoln, il fut l'incarnation même du gentleman sudiste, dans la lignée des Cavaliers de Charles Ier opposés aux Têtes Rondes du dictateur Cromwell. Un soldat chrétien, mais pas un puritain. Après la défaite, il revint à la vie civile et con­tribua, sans jamais rien renier, à la difficile réconciliation du Nord yankee et du Dixieland. La popularité de Lee, surnommé « l'homme de marbre », popularité jamais démentie malgré les coups du sort, s'accrut encore après sa disparition, jusqu'à atteindre et dépasser la « frontière » entre le Nord et le Sud, la célèbre Mason-Dixon Line. "

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  • Le Vieux...

    Les éditions Bartillat viennent de publier Le Vieux, le dernier roman autobiographique d'Edouard Limonov. Un roman qui va permettre à ceux qui avait découvert cet auteur au travers du livre d'Emmanuel Carrère de connaître la suite de ses aventures de chef de L'Autre Russie, héritier du parti national-bolchevique et d'opposant paradoxal à Poutine...

     

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    " Dans ce livre, un personnage surnommé « le Vieux » par ses proches fait de la politique, vit, aime et s'indigne. Il se retrouve au dépôt spécial d'un commissariat. Le Vieux est leader de parti, amant, grand original devant l'Eternel et non moins véritable intellectuel. Dans ses activités, il a surtout affaire à des flics simples et frustes, à des adversaires politiques fourbes et aux amis politiques qui le protègent. Ses gardes du corps forment son entourage le plus proche. Le Vieux a une copine qu'il surnomme « la Fille ». Mais il l'appelle « Fifi », même si elle a un tout autre prénom formé de deux syllabes. Un drôle de type ce Vieux, qui se sent plus proche des flics que de ses alliés libéraux. Le lecteur découvrira dans ce livre les événements politiques tumultueux des années 2011-2013: la rébellion de citadins excédés, les fameux meetings de la place Bolotnaïa et autres réunions publiques, les erreurs politiques et les trahisons vicieuses. Outre le Vieux, le lecteur retrouvera les leaders les plus en vue de l'opposition russe: Nemtsov, Navalny, Oudaltsov et autres personnages avec qui il a des relations complexes. C'est l'Histoire russe la plus immédiate qui vit et trépide dans ces pages. "

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  • Une génération perdue ?...

    Les éditions du Seuil viennent de publier un essai de Maurizio Serra intitulé Une génération perdue - Les poètes-guerriers dans l'Europe des années 1930. Écrivain et diplomate, Maurizio Serra est déjà l’auteur de plusieurs ouvrages comme Les Frères séparés. Drieu la Rochelle, Aragon, Malraux face à l’histoire (La Table ronde, 2011) ou Malaparte, vies et légendes (Grasset, 2011).

     

     

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    " Fascinés par le mythe et par l’action, ils étaient les enfants de D’Annunzio, de Barrès, de Jünger et de T. E. Lawrence. Ils avaient le goût de l’utopie, le culte de la jeunesse et celui de la belle mort. Ils se nommaient René Crevel, Klaus Mann, W. H. Auden, Stephen Spender ou Lauro de Bosis. Trop jeunes pour avoir connu l’épreuve des tranchées et hantés par le sentiment d’avoir manqué la grande occasion de leur vie, ils ont espéré rendre leur existence « inimitable ».

    À ces esthètes armés, poètes guerriers en mal d’héroïsme, l’ère des totalitarismes montants a offert une chance inespérée de se faire entendre. La guerre d’Espagne a été leur moment. Ils ont succombé à la tentation marxiste ou fasciste, ils sont tombés les armes à la main, aux commandes d’un avion ou d’une balle dans la tempe, ils ont parfois glissé vers l’autodestruction : nulle cohérence idéologique n’unifie leur groupe, mais la rupture avec le monde des pères, la révolte des sens, la tentation de l’absolu.

    C’est tout l’esprit de cette jeunesse que fait revivre ici Maurizio Serra, et la richesse de ses paradoxes. "

     

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  • Le corbeau de pierre...

    Les éditions Denoël publient cette semaine Le corbeau de pierre, un roman de Marco Steiner consacré à la jeunesse de Corto Maltese. Amoureux et spécialiste de l'oeuvre d'Hugo Pratt, le père de Corto Maltese, Marco Steiner a été chargé de préfacer la réédition de l'ensemble des volumes de la série.

     

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    " Par une nuit noire et pluvieuse sur la côte de la mer d’Écosse, un groupe d’hommes charge des caisses de whisky et des armes sur un navire à destination des rebelles irlandais. La police arrive, forçant les hommes à s’enfuir dans la nuit. Parmi eux se trouve le père de Corto Maltese, qui décide alors de confier la garde de son fils adolescent à son meilleur ami, le capitaine Kee. Corto va naviguer avec le fils du capitaine et un groupe de solides gaillards : difficile de deviner jusqu’où les mènera leur voyage car à bord de l'embarcation se trouve une mystérieuse statuette de pierre - un corbeau - qui renferme des secrets occultes et ésotériques. Au cours de cette incroyable épopée maritime, Steiner parvient à recréer l’atmosphère si singulière qui caractérise l’œuvre d’Hugo Pratt. Truffé de références historiques et littéraires, Le Corbeau de pierre évoque une période fascinante et jusqu’alors inconnue du grand public : la jeunesse de Corto Maltese."

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  • Bombarder les civils...

    Les éditions Astrées viennent de publier un essai de Serge Gadal intitulé Théories américaines du bombardement stratégique. Avocat, spécialiste des questions de stratégie aérienne, Serge Gadal est chargé de recherches à l'Institut de stratégie comparée, fondé par Hervé Coutau-Bégarie et membre du comité de rédaction de la revue Stratégique.

    L'ouvrage peut être commandé sur les grands sites de librairie en ligne ou sur le site des éditions Astrée : www.editions-astree.fr/

     

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    " La destruction de la ville de Dresde, dont commémorons cette année le 70ème anniversaire, s’inscrit dans la longue histoire du bombardement stratégique, de la Première guerre mondiale à la guerre du Kosovo. Cette destruction fut le résultat d’une opération conjointe anglo-américaine fondée sur des principes en apparence très différents.
    Tentative d’appliquer directement la puissance de l’aviation de bombardement sur des cibles civiles, afin d’annihiler la volonté de résistance de l’adversaire pour la Royal Air Force, ou de détruire les usines constituant le tissu économique de l’adversaire pour la 8ème Air Force américaine, le résultat fut malheureusement le même en termes de dévastation.
    Comment en est-on arrivé là ? Cet ouvrage aborde la question à partir de la théorie du bombardement stratégique développée par l’aviation américaine dans l’entredeux- guerres. A partir des figures fondatrices de Douhet, Mitchell et Seversky, il nous fait assister aux différentes étapes de la conception d’une stratégie fondée à la fois sur la destruction du moral de la population adverse et sur l’anéantissement d’un certain nombre d’industries clés identifiées à travers l’une des toutes premières tentatives de modélisation de la structure industrielle d’une nation. Les bombardements stratégiques du Vietnam, de l’Irak et de la Serbie dans la deuxième partie du xxème siècle ne feront qu’appliquer les théories américaines développées entre les deux guerres avec une efficacité multipliée par la plus grande précision des armements utilisés. "

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