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Livres - Page 386

  • Le printemps d'une insurrection...

    Les éditions Via romana viennent de publier un récit de Philippe Maxence intitulé Irlande 1916 - Le printemps d'une insurrection. Rédacteur en chef du bimensuel L'Homme nouveau, Philippe Maxence est l'auteur d'une biographie de Baden Powell, le fondateur du scoutisme ainsi que de plusieurs ouvrages consacrés à l'écrivain anglais Gilbert Keith Chesterton.

     

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    " Lundi 24 avril 1916, le soleil illumine Dublin. Vers 10 heures, les hommes des Irish Volunteers et de l'Irish Citizen Army font leur jonction avant d'investir la Grande Poste, symbole du pouvoir britannique. À midi, le jeune poète Patrick Pearse proclame : « Au nom de Dieu et des générations, l'Irlande appelle ses enfants à se rallier à son étendard et à frapper pour sa libération. » La riposte anglaise est sanglante, et pourtant moins de six ans plus tard, le drapeau vert blanc et orange flotte sur la Grande Poste. Voici, pour mieux comprendre cette révolution, le récit complet d'une insurrection dont Philippe Maxence dresse les contours géographiques, humains, politiques et littéraires, avec le souci d'exposer les motivations de chaque camp. Une rétrospective haletante qui donne le goût des libertés qui s'enracinent. "

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  • Naissance de l'Action française...

    Les éditions Grasset viennent de publier un essai historique de Laurent Joly intitulé Naissance de l'Action française. Directeur de recherches au CNRS, Laurent Joly est déjà l'auteur d'une biographie de Xavier Vallat (Grasset, 2001).

     

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    " L’Action française est assurément, en France, le mouvement d’extrême droite le plus influent du xxe siècle. Née en 1899 sous l’égide intellectuelle de Maurice Barrès, elle tombe rapidement sous l’emprise du royaliste Charles Maurras. Laurent Joly nous livre ici la première étude consacrée à cette naissance, dans le contexte de l’affaire Dreyfus.
    Fondateur de l’AF, Henri Vaugeois en appelle alors à une dictature militaire ennemie de « l’humanitarisme » judéo-protestant. Maurras, pour sa part, n’hésite pas à encenser l’action antisémite de Jules Guérin, escroc notoire. Quant à Barrès, compromis dans la tentative de coup d’État de Déroulède en février 1899, il reconsidère son nationalisme à la lueur du racisme crépusculaire de Jules Soury. Tous se retrouvent autour de l’Action française, qui s’institue « laboratoire de nationalisme » avant de se convertir à la « monarchie de salut public » (1901). Le petit groupe fait ainsi le lien entre l’extrême droite du xixe siècle, royaliste et cléricale, et celle du xxe siècle, ultra-nationaliste, xénophobe et volontiers athée.
    À partir d’archives privées et de multiples sources inédites, Laurent Joly restitue, à l’échelle des individus, les conditions sociales et les logiques cachées d’une conversion politique. Battant en brèche le récit héroïque des débuts de l’« école » d’AF, l’enquête fourmille de révélations sur la personnalité et les aspirations du duo Barrès-Maurras à l’aube du xxe siècle. Elle apporte ainsi une contribution décisive à l’étude de la magistrature intellectuelle et du charisme en politique. "

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  • La civilisation celtique...

    Les éditions Yoran Embanner viennent de rééditer l'ouvrage de Françoise Le Roux et de Christian-J Gyuonvarc'h intitulé La civilisation celtique. Les deux auteurs, chercheurs et universitaires, disciples de Georges Dumézil, figuraient parmi les meilleurs spécialistes du monde celtique et ont toujours travaillé à la même œuvre. Ils sont auteurs de plusieurs centaines d’articles et de nombreux ouvrages traduits en une demi-douzaine de langues.

     

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    " Qu’est-ce que la civilisation celtique et qui étaient vraiment les Celtes ?
    On a tant écrit sur le sujet que la question se pose : étaient-ils des barbares grossiers que Rome a heureusement convertis, par le glaive d'abord, par la persuasion ensuite, à la « civilisation » ? Ou bien une aristocratie militaire brillante, conduite par des chefs spirituels, les druides, détenteurs de la plus haute initiation, et que Rome a délibérément détruite ?
    Les Celtes apparaissent enfin pour ce qu’ils sont réellement, de l’Antiquité au Moyen Âge : non des primitifs, mais des peuples différents, ayant sur la religion, la société, l’État, des conceptions traditionnelles inconciliables avec celle de la Rome antique sur lesquelles s’est fondée l’Europe médiévale et moderne. Mieux encore : ce sont les Celtes d’Irlande qui, profondément et sincèrement christianisés, ont sauvé la culture classique du néant des temps mérovingiens.

    Les auteurs ont rédigé à l’attention du grand public, sous une forme simple et condensée, une  solide initiation à la connaissance des Celtes sous ses différents aspects (archéologique, historique, linguistique…) depuis leur apparition au cœur de l’Europe jusqu’aux temps modernes et leur relégation progressive dans les confins finistériens de l’arc atlantique. "

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  • La femme au « regard d'argent »...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans leur collection Qui suis-je un ouvrage de Gérard Leroy intitulé Riefensthal et consacré à la réalisatrice des Dieux du stade. Artiste polyvalent, ancien de l'Ecole des Beaux-Arts de Rouen, l'auteur a déjà signé un Breker dans la même collection. Il mène depuis plus de trente ans une recherche théorique et pratique sur les aspects mythiques et magiques, métaphysiques et religieux de l’œuvre d'art, et, principalement, de la sculpture, dans toutes ses représentations.

     

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    " Leni Riefenstahl demeure la cinéaste la plus controversée de l’histoire du cinéma parce qu’elle côtoya en amie Adolf Hitler et que ses monuments filmiques furent bâtis au temps du IIIe Reich. Née au sein d’une famille bourgeoise, jeune fille sportive, elle devient une danseuse expressionniste célèbre avant de devoir renoncer à une brillante carrière à la suite d’un accident au genou. Égérie du cinéma muet, Arnold Franck lui confie en 1926 son premier rôle d’actrice (La Montagne sacrée). En 1932, elle réalise son premier film : La Lumière bleue, appel à la tolérance et au respect d’autrui (Lion d’argent à la Mostra de Venise). Sous le régime national-socialiste, elle connaît une immense renommée en tournant l’un des plus grands films de propagande, Le Triomphe de la volonté, en 1934, sur le congrès du Parti à Nuremberg (il sera récompensé par la médaille d’or du cinéma, à Paris, en 1937), ainsi que Les Dieux du stade (Olympia), en 1936, sur les Olympiades de Berlin, certainement le plus grand film sportif jamais réalisé (médaille d’or du Comité international olympique en 1948). Après la guerre, poursuivant toujours sa quête du Beau, elle devient la photographe émerveillée du peuple africain des Nouba et la cinéaste des fonds sous-marins (elle passe son brevet de plongée sous-marine en 1973, à 71 ans). Femme pionnière, elle a suscité admiration, haine et jalousie. Son dernier film, Impressions sous-marines, date de 2002. Morte à 101 ans, son « regard d’argent» portera à jamais la marque du Soleil, de la Lune et des étoiles. "

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  • Les FTP, du mythe à l'histoire...

    Les éditions Perrin viennent de publier un livre de Franck Liaigre intitulé Les FTP - Nouvelle histoire d'une résistance. Historien et spécialiste de l'histoire du parti communiste français, il a déjà publié, en collaboration avec Jean-Marc Berlière, Liquider les traîtres - La face cachée du PCF 1941-1943 (Robert Laffont, 2007), Ainsi finissent les salauds - Séquestrations et exécutions clandestines dans Paris libéré (Robert Laffont, 2012) et Camarades, la lutte continue ! - De la Résistance à l'espionnage communiste (Robert Laffont, 2015).

     

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    " Chargés de mener la lutte armée au nom du Parti communiste français, les Francs-tireurs et partisans (FTP), créés en avril 1942 par la direction du PCF, ont été glorifiés par une mémoire prompte à exalter leur héroïsme. De Fabien à Manouchian, de Charles Tillon à Charles Debarge, les personnages légendaires ne manquent pas ! Pourtant, aucune étude scientifique n'avait été consacrée à ces hommes, faute d'archives, disait-on. Avec ce livre, c'est chose faite : Franck Liaigre a exploité de nombreux fonds d'archives et découvert des documents inédits au cours de quinze patientes années de recherche qui permettent désormais de placer les FTP sous un jour résolument nouveau : genèse, recrutement, fonctionnement, missions et idéaux... Rien n'échappe à ses questionnements qui répondent in fine à une interrogation centrale : quel bilan tirer du combat qu'ont livré les FTP au nom de la France, de la liberté... ou de l'idéal révolutionnaire ? "

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  • Quand Ferdinand était furieux...

    Les éditions Gallimard viennent de publier les Lettres à Pierre Monnier (1948-1952) de Louis-Ferdinand Céline. Pierre Monnier est celui qui, après la guerre, a permis à l'auteur du Voyage au bout de la nuit, alors en exil au Danemark, d'être à nouveau publié en France.

     

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    " Septembre 1948 : la Providence a pour nom Pierre Monnier, caricaturiste sous le nom de Chambri, qui profite de la tournée d’un groupe folklorique auvergnat pour rencontrer Louis-Ferdinand Céline. Après dix-huit mois de prison, ce dernier vit exilé au Danemark dans une chaumière prêtée par son avocat. Menacé d’extradition, en conflit avec son éditeur Denoël, il n’a rien publié depuis Guignol’s band et enrage de voir ses livres indisponibles. Pendant ce temps, le simple «ouvrier» travaille sans relâche à Féerie pour une autre fois. De retour à Paris et bien que le milieu soit exsangue depuis l’épuration, Pierre Monnier compte mettre fin par tous les moyens à ce scandale éditorial. Céline l’encourage de ses invectives : d’abord avec Charles Frémanger (l’éditeur de Jacques Laurent et d’Antoine Blondin) la republication sous le manteau de Voyage au bout de la nuit (1949), puis la création par le novice Monnier de sa propre Maison – les Éditions Frédéric Chambriand – pour mettre en circulation Casse-pipe et Mort à crédit.
    La détestation de Céline pour les éditeurs et ses logorrhées d’homme meurtri ne l’empêchent pas d'accorder sa confiance à Pierre Monnier, qui rejoint le petit cénacle des fidèles composé de Marie Canavaggia, Jean-Gabriel Daragnès, Albert Paraz ou Marcel Aymé. L’éditeur de fortune lui sert également de courroie de transmission avec Tixier-Vignancour qui tente à Paris d’obtenir son amnistie (procès en 1950). Bien que malmené à son tour, le valeureux Monnier parvient à organiser l’arrivée de Céline chez Gallimard, qui acceptera toutes ses conditions. Une fois le non-lieu prononcé (1951), l’écrivain maudit revient discrètement en France : la saison au purgatoire est loin d’être terminée.
    Ce douzième volume de la «Série Céline» corrige, approfondit par des notes et complète par des inédits les 313 lettres (ici 325) que Pierre Monnier avait divulguées dans son récit Ferdinand furieux (L’Âge d’homme, 1979). On trouvera également en annexe des témoignages de Pierre Monnier et une précieuse documentation sur son aventure éditoriale."

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