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Livres - Page 388

  • Pourquoi l'empire des Tsars s'est-il effondré ?...

    Les éditions des Syrtes ont récemment publié une brillante étude de Dominic Lieven intitulée La fin de l'empire des Tsars. L'auteur, spécialiste de la Russie et de l’histoire des empires et qui enseigne à l’Université de Cambridge, offre aux lecteurs intéressés par les origines de la première guerre mondiale et de la révolution bolchevik une analyse passionnante qui mêle aux données historiques des analyses géopolitiques, des aperçus sur l'histoire des idées, des portraits psychologiques et des ouvertures contrefactuelles... Bref, un ouvrage aussi indispensable à lire que Les somnambules (Flammarion, 2013) de Christopher Clarck !

     

    " Et si l’histoire dramatique de la Russie au vingtième siècle – le coup d'État bolchévique, la guerre civile, deux famines et le Goulag –, n’était que la conséquence de la mobilisation générale des troupes russes le 30 juillet 1914 ? Et si l’Ukraine joua un rôle de tout premier plan dans le déclenchement de la Première Guerre mondiale ? Dominic Lieven, historien britannique de renommée mondiale, raconte dans ce livre magistral quel fut le rôle de la Russie dans la descente vers 1914. Armé d’un impressionnant corpus de sources inédites, il étudie à la loupe la machine infernale qui aboutit au conflit. Il donne la parole à de nombreux protagonistes, depuis les journalistes et les intellectuels « faiseurs d’opinion » jusqu'aux ministres et, bien sûr, au tsar Nicolas II. Avec Lieven, l’histoire diplomatique russe s’enrichit enfin des fameuses « forces profondes », chères au grand historien des relations internationales qu’était Pierre Renouvin. Mais le récit de Dominic Lieven n’est pas uniquement centré sur la Russie. Sa grande originalité est d'inscrire ce pays dans un contexte beaucoup plus vaste. Un contexte qui s’apparente à un véritable bras de fer entre empires et nationalismes à la fin XIXe - début XXe siècle. Riche en comparaisons stimulantes et en hypothèses osées, cet ouvrage est donc appelé à devenir une référence non seulement pour comprendre les origines de la Première Guerre Mondiale, mais aussi pour repenser l'histoire européenne – notre histoire. "

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  • Sur les traces des légendes européennes...

    Elles sont belles, rebelles et fières d'être européennes, et elles ont parcouru notre continent sur les traces de ses (dernières...) légendes, de septembre 2009 à juillet 2010. Fanny Truilhé et Mathilde Gibelin nous livrent donc dans Tour d'Europe - 6000 kilomètres à pied, publié aux Amis du Livre européen, un carnet de route de leur aventure, qui est aussi un signal d'alarme face à l'effacement du souvenir de nos mythes fondateurs dans la mémoire des peuples européens... 

     

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    " Le récit de Fanny et Mathilde, leur Tour d’Europe, est bien plus qu’un fil qu’on déroule.
    L’Europe, terre d’histoire et de légendes, s’est imposée comme le cadre idéal à ce défi. Portées par le mistral, les deux pèlerines dévalent les pentes arides du Géant de Provence, traversent l’Italie puis la Grèce.
    Elles ne marchent plus mais courent sur le stade mythique d’Olympie.
    Elles prennent assez d’élan pour traverser l’Europe orientale, des Carpates aux monts Métallifères pour se retrouver ensuite dans les grandes plaines germaniques. La verte Erin sera leur dernière étape avant un retour en France, en bateau.
    Dix mois d’aventure et près de 6 000 kilomètres parcourus. Défi relevé ! Cet ouvrage, écrit à deux mains, est une formidable invitation au voyage et à l’aventure. "

     

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  • Une Bible pour les céliniens...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier une Bibliographie internationale de l’œuvre de Céline, signée par Alain de Benoist. Directeur des revues Nouvelle Ecole et Krisis et auteur de nombreux essais, Alain de Benoist poursuit avec cette ouvrage le travail de bibliographe qu'il avait entrepris avec son impressionnante Bibliographie générale des droites françaises (Dualpha, 2005), en quatre volumes.

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    " Louis-Ferdinand Céline est aujourd’hui, avec Marcel Proust, l’auteur français le plus lu et le plus commenté dans le monde : plus de 500 livres et plus de 800 thèses universitaires lui ont déjà été consacrés. Il est aussi le seul qui fasse l’objet de trois publications périodiques : Le Bulletin célinien, L’Année Céline et les Études céliniennes. Son livre le plus célèbre, Voyage au bout de la nuit, a été traduit à ce jour dans 37 langues différentes. Une importante bibliographie célinienne, due à Jean-Pierre Dauphin et Pascal Fouché, avait été publiée en 1984, soit il y a déjà plus de trente ans. Depuis, la matière s’est accrue dans des proportions énormes. Cette nouvelle bibliographie est un travail rigoureusement exhaustif, qui recense méthodiquement toutes les publications de Louis-Ferdinand Céline : éditions générales, livres indépendants, correspondance, préfaces, entretiens, recueils, anthologies, etc. Chaque ouvrage fait l’objet d’une présentation détaillée. La littérature secondaire relative à chaque titre, ainsi que le secteur audiovisuel, ne sont pas oubliés. Une attention toute particulière a été portée à l’œuvre de Céline publiée à l’étranger. Les traductions sont elles aussi systématiquement recensées. L’ouvrage ne s’adresse pas seulement aux « céliniens », mais à tous ceux, aujourd’hui de plus en plus nombreux, qui s’intéressent à Céline et travaillent sur son œuvre. "

     

     

     

     

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  • La Nouvelle Droite et ses maîtres à penser...

    Les éditions Liber viennent de publier Les maîtres à penser de la Nouvelle Droite, un recueil d'essais de Kurt Lenk, Günter Meuter et Henrique Ricardo Otten. L'ouvrage, publié en 1997 en Allemagne après l'émergence d'une nouvelle droite anti-occidentale, se référant à la "Révolution conservatrice", autour de l'hebdomadaire Junge Freiheit et de la revue Sezession, visait à présenter de façon critique les sources intellectuelles de cette mouvance.

     

    " Depuis longtemps déjà, des intellectuels qui se revendiquent de droite se font l’avocat d’un courant d’idées que le national-socialisme aurait galvaudé et discrédité. Ce livre met en lumière et déconstruit les motifs centraux de la vision du monde que véhicule cette nouvelle droite. La décadence, l’héroïsme, le mythe, la domination, la violence et la mort sont autant d’exemples que l’on retrouve chez six de ses auteurs les plus importants : Georges Sorel, Oswald Spengler, Hans Freyer, Carl Schmitt, Martin Heidegger et Ernst Jünger. Le regain d’intérêt porté à cette tradition de pensée et l’assurance croissante avec laquelle s’affirment aujourd’hui les nouvelles droites rendent l’étude de leurs sources intellectuelles plus actuelle que jamais. "

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  • L'utopie pédagogique à travers l'histoire...

    Philippe Raggi, chercheur en géopolitique et animateur du blog A l'est de Suez, nous a signalé, à l'occasion d'un échange sur Twitter, le livre de Jean de Viguerie, publié aux éditions du Cerf en 2011 et intitulé Les pédagogues - Essai historique sur l'utopie pédagogique. Professeur émérite des universités, Jean de Viguerie est l'auteur de nombreux ouvrages pourtant sur le XVIIIe siècle et la période révolutionnaire.

     

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    " On déplore aujourd'hui en France et dans bien d'autres pays la faillite de l'éducation officielle. Jean de Viguerie, dans cet essai, éclaire parents et professeurs sur les origines du désastre. Les principaux responsables sont les pédagogues. Les innombrables réformes de l'enseignement, accomplies par les pouvoirs publics depuis un demi-siècle, ne représentent que la cause immédiate. Les pédagogues contemporains bien connus, Freinet, Ferrière, Piaget, Meirieu, se réfèrent toujours à ceux des siècles passés, comme Érasme, Comenius et Jean-Jacques Rousseau. Le système utopiste, mis au point au cours du temps, est devenu aujourd'hui doctrine d'État et réglemente l'enseignement dans une grande partie du monde. On doit en démasquer le mensonge. L'utopie pédagogique annonce la « réussite de tous » mais, en même temps, elle proscrit les véritables moyens d'apprendre et dévalue le savoir. Elle se targue de placer l'enfant au cœur du système scolaire — l'enfant « sujet » et non « objet » — mais en même temps elle lui refuse l'intelligence innée, la mémoire et l'appétit de savoir. Elle s'empare de lui, le façonne et le manipule. Toute la faillite vient de là. Libérons l'enfant de sa tutelle oppressive en en dénonçant l'utopie. "

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  • Les tendances oligarchiques de la vie des groupes...

    Les éditions Gallimard viennent de rééditer dans leur collection de poche Folio Sociologie du parti dans la démocratie moderne, de Robert Michels. Sociologue italien, influencé par Georges Sorel et Edouard Berth, mais proche également de Vilfredo Pareto, Robert Michels est passé de la sympathie syndicalisme révolutionnaire dans les premières années du XXème siècle à l'adhésion au fascisme, à partir du début des années 20, jusqu'à sa mort en 1936.

     

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    " Sociologie du parti dans la démocratie moderne est, depuis 1911, un classique de la sociologie politique. Traduit ici pour la première fois dans son intégralité, il demeure le maître ouvrage sur les rapports de pouvoir qui prévalent au sein des organisations politiques. Plus largement, Robert Michels (1876-1936) s'intéresse à la possibilité essentielle de réaliser la démocratie, question pour laquelle les partis qui se réclament de la forme de démocratie la plus radicale offrent une sorte d'expérience cruciale.
    Si la démocratie ne se réalise même pas au sein des organisations partisanes qui s'en réclament explicitement, doit-on désespérer qu'elle se réalise au-dehors? C'est la raison pour laquelle l'ouvrage analyse aussi bien le rapport entre électeurs et députés, la professionnalisation des permanents, l'autonomisation de la presse du parti, l'émergence des intérêts de la bureaucratie des organisations, le charisme des dirigeants, etc.
    Trop souvent réduit à la fameuse «loi d'airain» qui veut que toute organisation tende à devenir une oligarchie, le véritable intérêt de l'ouvrage est ailleurs : se situant en amont de ces phénomènes, restituant les débats sur la question de l'organisation qui avaient cours au sein du socialisme du début du XXe siècle, la Sociologie du parti permet d'éviter le piège ordinaire qui voudrait juger du projet émancipateur de s'organiser à la seule lumière de ce que les organisations sont devenues. "

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