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Livres - Page 390

  • Comment tout peut s'effondrer...

    Les éditions du Seuil viennent de publier Comment tout peut s'effondrer - Petit manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes, un essai de Pablo Servigne et de Raphaël Stevens. Ingénieur agronome et docteur en biologie, Pablo Servigne est spécialiste des questions d'effondrement, de transition et d agroécologie. Raphaël Stevens, quant à lui, est expert en résilience des systèmes socioécologiques...

     

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    " Et si notre civilisation s’effondrait ? Non pas dans plusieurs siècles, mais de notre vivant. Loin des prédictions Maya et autres eschatologies millénaristes, un nombre croissant d’auteurs, de scientifiques et d’institutions annoncent la ?n de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles. Que faut-il penser de ces sombres prédictions ? Pourquoi est-il devenu si difficile d’éviter un tel scénario ?

    Dans ce livre, Pablo Servigne et Raphaël Stevens décortiquent les ressorts d’un possible effondrement et proposent un tour d’horizon interdisciplinaire de ce sujet - fort inconfortable - qu’ils nomment la "collapsologie". En mettant des mots sur des intuitions partagées par beaucoup d’entre nous, ce livre redonne de l’intelligibilité aux phénomènes de "crises" que nous vivons, et surtout, redonne du sens à notre époque. Car aujourd’hui, l’utopie a changé de camp : est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. L’effondrement est l’horizon de notre génération, c’est le début de son avenir. Qu’y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer, et à vivre… "

     

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  • Là-bas, au loin, si loin...

    Les éditions Robert Laffont viennent de publier dans leur collection Bouquins une sélection de romans de Jean Raspail sous le titre Là-bas, au loin, si loin... L'ouvrage est préfacé par Sylvain Tesson et comprend un roman inédit, La Miséricorde. Indispensable, donc, pour tous les amoureux de l’œuvre de l'auteur du Camp des Saints...

     

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    " Cinq chefs-d'oeuvre de Jean Raspail, ainsi qu'un roman inédit et inachevé, réunis pour la première fois en un volume. Une vaste épopée servie par une plume magnifique : l'occasion de célébrer un écrivain d'exception, comme le fait dans sa préface l'écrivain voyageur Sylvain Tesson.

    Trois parties composent ce volume. Les deux premières illustrent les grands cycles romanesques de Jean Raspail : « La Patagonie » – avec Le Jeu du roi, Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie (Grand Prix du roman de l'Académie française) et Qui se souvient des hommes...– et « Les confins » – avec Septentrion et Sept cavaliers quittèrent la Ville au crépuscule par la porte de l'Ouest qui n'était plus gardée. La dernière est constituée d'un seul ouvrage, inédit et inachevé, La Miséricorde.
    L'on croise dans la première partie un petit garçon rêvant d'un royaume et un roi de Patagonie, « par la grâce de Dieu et la volonté des Indiens de l'extrême sud du continent américain », qui partageront leurs songes et leur destin ; un obscur avoué périgourdin, Antoine de Tounens, qui se fait conquérant et, là-bas, au loin, sous le nom d'Orélie-Antoine I
    er, se bâtit un royaume d'Araucanie et de Patagonie aux dimensions de son rêve ; enfin des indiens Alakalufs, qui se nommaient eux-mêmes « les Hommes », venaient du fond des âges et vivaient si loin, en Terre de Feu. Dans ces trois livres, Jean Raspail célèbre des vertus qu'il habille en costume traditionnel patagon pour les préserver de la médiocrité : le courage, la loyauté, la fidélité.
    Dans « Les confins » vivent des hommes libres, des hommes du refus qui, à l'étroit, quittent la Ville et partent vers l'inconnu, vers le Septentrion ou de l'autre côté du Fleuve, là-bas, au loin, si loin... Les deux livres racontent la même épopée, aux confins du réel et de l'imaginaire.
    Dans
    La Miséricorde
    , roman inspiré d'une histoire vraie, dominent là encore les notions d'honneur et de fidélité, mais aussi d'indignité et de rédemption. Jean Raspail, qui se fait ici remueur de conscience, décrit dans un « Post-scriptum », sans en révéler totalement le secret, la genèse de ce livre écrit entre 1966 et 2013. Ses protagonistes, qu'ils soient laïcs ou serviteurs de Dieu, marqueront à coup sûr les esprits. "

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  • Critique de la raison numérique...

    Les éditions L'échappée viennent de publier un nouvel essai d'Eric Sadin intitulé La vie algorithmique - Critique de la raison numérique. Philosophe et écrivain, Eric Sadin observe les technologies numériques et leurs effets sur la société. On lui doit déjà, notamment, La surveilllance globale (Flammarion, 2009) et Les quatre couleurs de l'apocalypse (Inculte, 2011).

     

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    " Le mouvement de numérisation à l’œuvre depuis une trentaine d’années gagne aujourd’hui des pans de plus en plus étendus de la réalité via l’extension des capteurs et des objets connectés. Dorénavant, les flux de data témoignent de la quasi-intégralité des phénomènes, s’érigeant comme l’instance primordiale de l’intelligibilité du réel. Une connaissance sans cesse approfondie s’instaure, orientant en retour les décisions individuelles et collectives au prisme d’algorithmes visant les plus hautes optimisation, fluidification et sécurisation des existences et des sociétés.
    Les technologies informationnelles imposent un mode de rationalité fondé sur la définition chiffrée de toute situation et sur une maîtrise indéfiniment accrue du cours des choses. Une raison numérique établie sur l’appréhension et l’évaluation en temps réel des faits ordonne désormais les pratiques du commerce, de l’enseignement, de la médecine, les rapports aux autres, à soi-même, à la ville, à l’habitat…
    Ce livre examine, en s’appuyant sur une foultitude d’exemples, la quantification et la marchandisation intégrales de la vie qui s’instituent, soutenues par l’industrie du traitement des données, aujourd’hui dotée d’un pouvoir qui perturbe nombre d’acquis démocratiques fondamentaux.

    Avec une rare lucidité et une écriture d’une précision clinique, Éric Sadin dévoile les impensés, analyse les processus en cours, dresse une cartographie détaillée des forces à l’œuvre… Observations et réflexions qui dessinent une nouvelle condition humaine, et en appellent à la politisation des enjeux induits par la puissance toujours plus totalisante détenue par les systèmes computationnels. "

     

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  • Nous n'attendrons plus les barbares...

    Les éditions Kontre Kulture viennent de publier un essai de Jure Vujic intitulé Nous n'attendrons plus les barbares - Culture et résistance au XXIème siècle. Avocat franco-croate, directeur de l’Institut de géopolitique et de recherches stratégiques de Zagreb, Jure Vujic est l'auteur de plusieurs essais, dont Un ailleurs européen (Avatar, 2011). Il collabore, par ailleurs, à la revue Krisis et est l'auteur d'un article ("Herder et Renan à l'heure globale - Identité et mémoire d'est en ouest") dans sa dernière livraison, consacrée au thème de l'identité.

     

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    " Illustré par des vers du poète grec Constantin Cavafy, En attendant les barbares, J.G. Vujic entame son propos par un constat terrible : les barbares, que la Rome décadente attendait comme une forme de délivrance, qui étaient « une sorte de solution », ne viendront pas car ils sont déjà là, « établis et bien présents dans toutes les structures de la société dite civile, dans les médias, dans les institutions politiques et culturelles ». Le constat est pire encore : les barbares sont en nous, il ont « colonisé le mental, l’imaginaire individuel et collectif européen ». Ils ont été « une sorte de solution » aux différentes crises, culturelles, idéologiques et surtout économiques que le siècle passé a traversées. Mais cette « solution » s’est faite contre les peuples, contre leurs identités profondes, contre leurs âmes, en brisant les liens qui les enracinaient dans une histoire, dans une religion, dans une culture. Et c’est précisément parce que nous sommes devenus ces barbares que la refondation de la société ne pourra se faire que par une refondation de l’esprit, au travers d’une contre-culture authentiquement résistante, antithèse de la culture dominante prétendument émancipatrice, mais en réalité mortifère et au service du marché, et qui, sous couvert de libération, détruit toutes les valeurs qui ont forgé l’ossature de l’humanité. "

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  • Le capitaine Danrit et le lieutenant-colonel Driant...

    Les éditions du Polémarque viennent de publier un court essai de Jean Mabire, intitulé Driant - Danrit et consacré à l’œuvre d’Émile Driant. Officier et homme politique, mort au combat à Verdun, Émile Driant fut également, sous le pseudonyme de capitaine Danrit, un auteur à succès de roman d'anticipation et de géopolitique-fiction. Son oeuvre foisonnante ne pouvait pas avoir échappé au lecteur sagace et insatiable que fut Jean Mabire...

     

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    " Parmi les figures admirées de longue date auxquelles Jean Mabire redonna vie le temps d’un livre, avec tout l’enthousiasme communicatif qui le caractérisait, il manquait un nom. Un nom, ou plutôt deux : Émile Driant, aussi connu sous le pseudonyme anagramme de Capitaine Danrit. Officier – il fut tué au combat aux premières heures de la bataille de Verdun, le 22 février 1916 – et romancier visionnaire, surnommé « le Jules Verne militaire » de son vivant (avec l’assentiment de ce dernier, s’il vous plaît !), Driant était un homme taillé sur mesure pour la machine à écrire de Jean Mabire.

    Considérable à tous les points de vue, l’œuvre de Driant jalonne la longue carrière d’écrivain de Jean Mabire. Driant/Danrit avait, sinon tout prévu (La Guerre fatale entre la France et l’Angleterre n’eut jamais lieu), tout imaginé, des guerres modernes du XXe siècle (les trois tomes de La Guerre de demain : La Guerre de forteresse, La Guerre en rase campagne, La Guerre en ballons) aux luttes des races et des religions (L’Invasion noire, L’Invasion jaune). Ni la montée en puissance des États-Unis, ni la modernisation à marche forcée du Japon n’échappèrent à sa sagacité.

    Driant termina d’écrire son dernier roman, La Guerre souterraine, dans les tranchées du bois des Caures en 1915. Jean Mabire nous laisse un tapuscrit complet, qui démêle l’écheveau d’une bibliographie prolifique, rendue confuse par la propension de Driant à écrire des romans fleuve, comprenant plusieurs tomes, eux-mêmes scindés en autant de volumes que de sous-parties. Une clarification bienvenue pour les collectionneurs. Le titre du livre, Driant Danrit, frappant, concis, est aussi de lui. "

     

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  • Légendes et mystères des régions de France...

    Les éditions Robert Laffont viennent de publier dans leur collection Bouquins un ouvrage d'Eloïse Mozzani intitulé Légendes et mystères des régions de France. Historienne, Eloïse Mozzani est spécialiste des traditions populaires.

     

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    " Éloïse Mozzani nous offre une plongée inédite au cœur de nos régions françaises, à la découverte des légendes et mystères qui ont modelé leur identité.
    Le mot « légende » vient de « ce qui doit être lu », en référence à la vie et aux faits des saints que l'on lisait jadis lors des offices religieux. Les premières légendes remontent à l'époque de l'évangélisation de la Gaule, lorsque les hommes d'Église tentent de détourner le peuple du paganisme et de le convertir à la nouvelle foi. Ils multiplient les récits de saints qui accomplissent des miracles pour prouver la vérité de leur religion. Au cours des siècles, leurs prodiges – traces laissées sur un rocher, fontaines devenues sacrées par leur jaillissement magique, pierres levées, ruines ou encore ponts édifiés en une nuit – marquent durablement le territoire français. Ces légendes sont peuplées de fées, dames blanches, lutins, lavandières nocturnes, géants (dont le fameux Gargantua popularisé par Rabelais) ou animaux surnaturels qui hantent grottes, cavernes, sources, bois ou mégalithes.
    Cet ouvrage, qui explore notre mémoire collective la plus ancienne, poursuit l’œuvre des folkloristes du XIXe siècle qui ont collecté et mis par écrit les légendes longtemps transmises oralement. Il met en lumière des lieux mythiques et parfois oubliés dont le seul nom, enchanteur et poétique – la Pierre qui Vire, la Grotte aux Fées, le Bois des Dames, le Pas de Saint-Martin... –, continue de nous faire rêver. "

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