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Livres - Page 393

  • Davaï !... Du lac Baïkal aux plages de Ko Chang...

    Les éditions des Paraiges viennent de publier Davaï !  - Du lac Baïkal aux plages de Ko Chang, un récit de voyage de Patrick Wagner, préfacé par Alain Paucard. Passionné de littérature, Patrick Wagner dirige la revue Livr'arbitres...

     

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    " Fascinante Asie ! Éternelle génitrice des religions et des empires. Asie guerrière des hauts plateaux d'où les cavaliers descendaient sur l'Europe. J'ai fait un rêve. Traverser les grandes steppes mongoles, rejoindre l'Empire du Milieu et aboutir en Indochine pour y remonter le fleuve Mékong et suivre la route mandarine. Rêve éveillé, sous le galop de Michel Strogoff à la rencontre du baron Ungern Sternberg. De Jules Verne à Hugo Pratt, en compagnie de soldats de l'imaginaire, Francis Garnier, Pierre Loti ou André Malraux. Je ne sais où cela me mènera, mais il me faut lever l'ancre, me mettre à la proue du bateau de la vie et ouvrir les yeux. Rejoindre le rêve, la fiction par l'action. Vivre à livre ouvert.
    Tels mes aînés dans ce bout du monde, marchant un temps sur les pas de mon compatriote Jean de Pange, je deviendrai pour mes hôtes un long nez, caractéristique de l'Occidental au royaume des visages plats.
    Au gré du vent, l'âme légère et le cœur joyeux, ces pérégrinations m'entraîneront hors des sentiers battus de ma Moselle natale, pays parcouru jadis sac au dos par monts et par vaux. Il était temps pour moi d'aller voir comment le monde était fait ailleurs.
    Alors, Davaï, en route ! "

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  • Le paganisme grec en dictionnaire...

    « Du fait de la rupture du christianisme, le monde païen a été repoussé loin de notre horizon historique. Aussi est-il heureux qu'un Dictionnaire du paganisme grec nous soit aujourd’hui proposé par Reynal Sorel. L’ouvrage est d’autant plus novateur qu’il cherche à retrouver les notions et les débats essentiels d’un monde grec qui n’a jamais séparé, comme le feront les chrétiens, la sphère religieuse de la sphère politique, ou encore l’administration du sacré et celle de la cité. » Jean-François Mattéi

     

    Les éditions des Belles Lettres viennent de publier, sous la direction de Reynald Sorel, un Dictionnaire du paganisme grec. L'ouvrage, qui est préfacé par Jean-François Mattéi, comporte 121 entrées : de Abandon des dieux à Virginité en passant par Démesure, Héros, Néant ou Sang...

     

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    " Si les Grecs eurent une seule sagesse, ce fut celle de ne rien entendre aux sirènes du prosélytisme. C'est la grandeur de ce qui sera plus tard appelé, sans trop le comprendre, « paganisme ».
    Les Grecs ont toujours une leçon d’actualité à transmettre.
    Le message fut donné à une humanité qui s’effrayait de sa condition: l’inconnaissance. La logique du syllogisme commence alors à fonctionner:
    pour qu’il y ait inconnaissance, il faut des maîtres pour ne pas divulguer un enseignement. Et si ces maîtres sont des dieux alors la boucle se contracte en une sorte de croyance.
    Ce dictionnaire propose un dépassement du cadre « religion grecque » pour s’ouvrir sur les notions que les Hellènes ont échafaudées dans leur relation incertaine au sacré. En s’intéressant au « paganisme », il prend autant acte de l’absence du mot « religion » dans le vocabulaire grec classique que de la seule certitude des Grecs: l’inconnaissance des mortels.
    Le paganisme grec est au croisement de deux attitudes complémentaires: l’une mentale, l’autre gestuelle. Les Anciens avaient la certitude d’être plongés dans l’inconnaissance du sacré: pas de Révélation, pas de credo (selon nos critères monothéistes). Et pourtant, les dieux semblent être une évidence pour eux. Alors, ils ménageront leur inconnaissance en une double administration solidement fermée: celle du sacré absolument inséparable de celle de la cité.
    Chaque article de ce dictionnaire, préfacé par Jean-François Mattéi, ouvre sur la double question de savoir en quel sens on peut parler d’une religion grecque et comment nos anciens Hellènes eurent ce que nous appelons des croyances. "

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  • Céline's Big Band...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier Céline's Big Band - D'un lecteur l'autre, un ouvrage collectif, dirigé par Emeric Cian-Grangé qui regroupe des témoignages originaux de lecteurs de Céline, connus ou inconnus, riches ou pauvres , de droite ou de gauche, artistes, employés, étudiants ou médecins...

     

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    " « Connus ou inconnus, et avec toute leur diversité, ils sont ici, à égalité, des lecteurs qui cherchent à dire ce que Céline a été pour eux lors de cette rencontre, et, pour presque tous, le reste de leur vie : non pas un écrivain pour écrivains, comme il en a périodiquement existé dans la littérature française, mais un écrivain qui, tout novateur qu’il est, et par là demandant parfois d’abord à son lecteur un effort d’adaptation, est capable de toucher quiconque, pourvu qu’il s’agisse d’un amateur de littérature. » Henri Godard, extrait de la préface de Céline's Big Band.

    À qui appartient Céline ? Qui sont ses lecteurs ? Pour qui écrivait-il ? Céline's Big Band n'a pas la prétention de répondre à ces questions. Ne défendant aucune thèse, n'obéissant à aucune exigence scientifique, il se propose de faire découvrir ce que l'œuvre célinienne peut susciter, procurer, dévoiler, provoquer, éveiller, déclencher, révéler, dénuder chez un lecteur sensible à la « petite musique » de l'auteur de Voyage au bout de la nuit. Céline écrivait pour être lu mais ne savait pas toujours par qui. Céline's Big Band est donc une somme de témoignages singuliers, un genre de panorama kaléidoscopique introspectif. Richesse et diversité vont de pair, et c'est fort de cette vérité que l'auteur a souhaité donner à ce recueil l'aspect bigarré d'une palette de couleurs discordantes, en abolissant tout autre critère de sélection que l'intérêt porté à Céline. Les contributions, et c'est une originalité, sont classées par ordre alphabétique à l'aide de mots-clefs choisis par les rédacteurs, autant de traits d'union entre Céline et ses lecteurs. Des notices biographiques, plus ou moins nourries, enrichissent les 101 textes composant ce recueil. Autant de balises qui permettront aux plus curieux de s'informer, aux fins limiers de faire preuve de sagacité, aux cognes d'investiguer, aux affabulateurs d'extrapoler, aux grincheux d'invectiver, aux sociologues de classifier, aux inquisiteurs de condamner... bref, aux uns et aux autres d'interpréter. Chacun ne s'y reconnaîtra pas, cela va sans dire. Mais quel plaisir, n'est-ce pas, de cheminer d'un texte à l'autre, d'un lecteur l'autre, désorienté, rassuré, intrigué, chahuté, ému... brinquebalé ! Que l'on se souvienne : « Voyager, c’est bien utile, ça fait travailler l’imagination. » "

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  • Le progrès ? Point final...

    Les éditions Ovadia viennent de publier un essai de Robert Redeker intitulé Le progrès ? Point final. Philosophe, Robert Redeker, qui vit sous protection policière depuis près d'une dizaine d'années à la suite de la publication d'un texte hostile à l'islamisme, est l'auteur de plusieurs ouvrages comme Egobody (Fayard, 2010) ou Le soldat impossible (Pierre-Guillaume de Roux, 2014).

     

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    " La religion du progrès – le progrès étant le second Occident, la seconde universalisation de l’Occident après le christianisme – est morte. Plus personne ne croit au Progrès, qui a pris il y a deux siècles la succession de Dieu comme objet de foi collective. Le progrès est la croyance en un accomplissent de l’humanité dans l’histoire selon une fin donnée d’avance (le bien, le vrai, le juste). Cet accomplissement est supposé avec le bonheur et la perfection de l’humanité. C’est pourquoi le progrès peut être tenu pour l’opium de l’histoire : l’idée qui occulte la réalité tout en faisant rêver, comme dans les projets de paix perpétuelle, à une illusoire et réconfortante réconciliation finale de l’humanité avec elle-même. Cette dissection du cadavre du progrès passe, en toute logique, par la radiographie des annexes du progrès : l’utopie, le totalitarisme. Comment le progrès, ce catéchisme de la raison, a-t-il pu, à la semblance du sommeil de la raison, engendrer des monstres ? La question de l’éclosion puis du trépas du progrès est en effet aussi une question politique. La société contemporaine est aux prises avec les produits de la décomposition du progrès. L’auteur de ce livre retrace la généalogie de cette foi dans le progrès, inspecte les causes de son trépas, dessine les traits d’un monde post-progressiste. Pour y parvenir, il convoque la philosophie, l’art, la sociologie et la théologie. "

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  • Un cahier de l'Herne pour Cioran...

    Les éditions Flammarion viennent de rééditer dans leur collection de poche Champs le Cahier de l'Herne Cioran, paru initialement en 2009 et dirigé par Laurence Tacou et Vincent Piednoir. On trouvera dans le volume, outre de nombreux textes de Cioran, des contributions de Bruno de Cessole, Peter Sloterdijk, Michel Onfray, Clément Rosset ou Jean-François Gautier, notamment...

     

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    " Un ensemble de textes d'auteurs majeurs sur Cioran : le jeune essayiste roumain assoiffé d'absolu et impliqué dans les débats relatifs au devenir de son pays, ou l'écrivain français cultivant le retrait.

    À travers des textes inédits en France, et d'autres rarement publiés, nous avons cherché à aborder les divers Cioran, sans autre parti-pris que celui d'offrir à la lecture des éléments de réflexion. Du reste, les différents essais sur Cioran que nous publions ici - d'origine, de forme et d'époque variées - nourrissent d'autant plus l'approche que nous proposons qu'ils mêlent à des analyses de fond des anecdotes et des souvenirs qui sont riches d'enseignements. À cela, un choix de correspondances qui éclairent l'écart existant entre le "penseur" et l'"homme" Cioran, ces deux facettes d'un même être singulièrement divisé, pour ne pas dire: écartelé, et uns série de documents d'archives totalement méconnus provenant des Archives du Ministère de l'Intérieur de Bucarest. Le cahier iconographique apporte un riche complément à la biographie de Cioran.

    Traversé par de multiples contradictions, le parcours humain et intellectuel d’Emil Cioran est, aujourd’hui l’objet de débats passionnés qui témoignent de l’importance des questions qu’il soulève. D’abord auteur d’une oeuvre rédigée en roumain Cioran décide, en 1947, de ne plus s’exprimer qu’en français. Néanmoins, cette volonté de rompre avec le roumain (et avec le pays natal), ce changement d’idiome qui offrit aux lettres françaises l’un de ses plus brillants stylistes, fut pour Cioran, l’occasion d’une crise d’identité profonde. C’est que Cioran est l’homme des décalages, sinon des paradoxes : on le dit pessimiste, sceptique, misanthrope, et pourtant, ses essais, ses aphorismes ont quelque chose de revigorant... Sans parler de l’humour qui initie le lecteur à une immense relativisation, et donne d’ailleurs le ton de cet exercice permanent d’autoreniement qui caractérise si bien son écriture et sa pensée. "

     

     

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  • De la dévastation certaine d'un monde au possible surgissement du neuf...

    Les éditions La Barque d'Or viennent du publier le nouvel essai de Pierre Le Vigan intitulé Soudain la postmodernité - De la dévastation certaine d'un monde au possible surgissement du neuf, avec une préface de Christian Brosio. Urbaniste, collaborateur des revues Eléments, Krisis et Perspectives libres, Pierre Le Vigan a notamment publié Inventaire de la modernité avant liquidation (Avatar, 2007), Le Front du Cachalot (Dualpha, 2009) La banlieue contre la ville (La Barque d'Or, 2011), Écrire contre la modernité (La Barque d'Or, 2012), Chronique des temps modernes (La Barque d'Or, 2014) et L'effacement du politique (La Barque d'Or, 2014).

    Le livre peut être commandé à l'adresse suivante, pour la somme de 24 euros, port compris :

    Editions La Barque d'Or

    12 rue Léon Blum

    94600 Choisy le Roi

     

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    " « Notre temps est marqué par l'intensification de la modernité, c'est-à-dire du culte du progrès, par la négation des limites et des genres, que sont notamment les sexes, les peuples, les cultures, les civilisations, par la liquéfaction de tout, et donc la destruction de tous les repères. Nous nous voulons un temps sans frontières, et un temps où tout est possible, et pour chacun. tout pour tous. C'est le triomphe du tout à l'ego. » 

    Qu'est-ce que la postmodernité ? - les différences entre postmodernité et hypermodernité - c'était mieux avant ? - et surtout, pourquoi ? - que pouvons-nous espérer ? - Une enquête sur les idées qui mènent le monde - des pistes pour nous désalièner - des idées pour décoloniser nos imaginaires - philosophie et politique - arts et lutte des idées "

     

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