Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livres - Page 396

  • Une hydre mondiale ?...

    Les éditions Lux viennent de publier un essai de François Morin intitulé L'hydre mondial - L'oligopole bancaire. Professeur d'économie à l’Université de Toulouse, François Morin a été membre du conseil général de la Banque de France et a notamment publié Un monde sans Wall Street (Seuil, 2011).

     

    Hydre mondiale.jpg

    " «Too big to fail», constatait-on durement en 2008, alors que la faillite de Lehman Brothers mettait l’économie mondiale à genoux. Trois ans plus tard, le G20 reconnaissait l’existence de 28 banques dites «systémiques», à la puissance telle que la défaillance d’une seule pourrait nous faire derechef culbuter dans l’abîme.

    Ces 28 banques, explique François Morin, constituent un oligopole qui est tout sauf d’intérêt public. Leur position dominante leur confère de facto des pouvoirs analogues à ceux des grandes institutions publiques – notamment la capacité de fixer le prix de l’argent – sans bien sûr partager ni leurs objectifs ni leurs devoirs. À coups de prises de risques massives et d’ententes frauduleuses, elles fragilisent les marchés, mais surtout exercent une influence politique telle qu’on chercherait en vain des puissances publiques en mesure de faire contrepoids. Faut-il chercher plus loin les causes de la crise politique qui traverse les démocraties occidentales?

    Faisant ici parler des données inédites, François Morin se montre catégorique: si nous voulons mettre les citoyens à l’abri de désastres financiers à venir, il nous faut abattre l’hydre bancaire et rapatrier la monnaie dans le giron du public. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Chasse royale...

    Les éditions Les Moutons électriques viennent de publier Chasse royale, le deuxième tome très attendu de Rois du monde, la trilogie celtique de Jean-Philippe Jaworski. On y retrouve Bellovèse, le héros de Même pas mort, premier tome de la série publié chez le même éditeur. Professeur de français, Jean-Philippe Jaworski peut légitimement être considéré comme le meilleur auteur français de fantaisie. Il a à son actif les superbes romans que sont Janua Vera (Les Moutons électriques, 2007) et Gagner la guerre (Les Moutons électriques, 2009), qui s'inscrivent dans sa série des Récits du Vieux Royaume.

    A l'exception de Chasse royale, les ouvrages de l'auteur sont également disponibles en format poche dans la collection Folio SF.

    Chasse royale.jpg

    " Voici neuf ans que le haut roi Ambigat m’a admis à la cour du Gué d’Avara. Voici neuf ans que j’ai trouvé ma place parmi les héros bituriges. Toutefois, quoiqu’il demeure redoutable, le souverain vieillit. Sa force vitale s’épuise et les royaumes de la Celtique déclinent. Nos troupeaux sont malades. Nos blés pourrissent sur pied. Les jeunes fils du souverain meurent… La disette et le mécontentement grondent au sein des tribus. Si les dieux se sont détournés du haut roi, que feront les chefs des nations clientes ? Certains ne rêvent-ils pas de renverser Ambigat, de s’emparer du pouvoir, de restaurer la prospérité ? Et moi, Bellovèse ! Moi qu’Ambigat a jadis privé de son père et de son royaume ! Moi qu’Ambigat a naguère voué à la mort ! Moi qu’Ambigat a fini par admettre parmi les siens ! Quel parti épouserai-je ? Deviendrai-je un chasseur de roi ? Ou serai-je le jeune roi traqué par la meute ? "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Cioran, apologue de la barbarie ?...

    « Si le monde tremble quand il entend le mot barbarie, c'est qu'il l'associe aux invasions sauvages... Mais ce genre d'ébranlement n'est-il pas préférable à un lent pourrissement ? À l'encontre de la barbarie antique, je conçois une barbarie intérieure, issue d'une purification extraordinaire du sang, d'une torture du cerveau, d'une vitalisation totale fusionnant à l'extrême les consciences individuelles ; elle engendrera, sur la décomposition ambiante, les fondements d'un monde qui, sans être meilleur ou plus harmonieux, présentera du moins la garantie d'une nouvelle vitalité, de valeurs complètement transfigurées. »

     

    Les éditions de L'Herne viennent de publier sous le titre Apologie de la barbarie, un recueil d'articles de Cioran, écrits au cours des années 30 et publiés dans la presse roumaine.

    Quand Cioran n'était pas encore le philosophe du désespoir, mais un jeune intellectuel fasciné par le fascisme...

     

    Apologie de la barbarie.jpg

    " Il semble opportun, aujourd’hui, de proposer au lecteur ces écrits de jeunesse de Cioran, en lui demandant un regard lucide, sans préjugés et, surtout, sans les habituelles étiquettes de la pensée unique inaptes à saisir une démarche si extrême. Il convient néanmoins de préciser que certains propos exprimés ici peuvent choquer et n’entraînent, en aucun cas, l’adhésion de l’Éditeur.

    Lorsque Cioran, étudiant boursier à Berlin, rédige ces articles pour les journaux roumains Calendarul ou Gândirea, il y fait montre d’une fascination sans limite et assumée pour une Allemagne à laquelle Hitler promet un renouveau radical. Il reniera, plus tard, explicitement ses emballements d’alors, mais ces textes restent essentiels pour comprendre aussi bien l’évolution de sa pensée que celle de notre histoire passée et présente. En effet, le déferlement de violence qui y est invoqué, l’effondrement métaphysique, le déclin des valeurs morales et spirituelles, la perte d’identité d’une jeunesse désorientée à la recherche de solutions extrêmes, signent le sceau barbare d’une civilisation occidentale à l’agonie, d’une Europe des années 30 qui projette un éclairage cruel et singulièrement contemporain sur nos problématiques actuelles et notre impuissance à les résoudre. "
    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Le monde des anciens Celtes...

    Les éditions bretonnes Yoran Embanner viennent de publier Le monde des anciens Celtes, une étude de Venceslas Kruta. Historien et archéologue, grand spécialiste de la protohistoire de l'Europe, l'auteur a notamment signé Les Celtes - Histoire et dictionnaire, des origines à la romanisation et au christianisme (Robert Laffont, 2000), une somme de référence publiée dans la collection Bouquins.

     

    Mondes des anciens Celtes.jpg

    " Une histoire du peuple celte de ses origines au VIe siècle av. J.-C. aux invasions romaines du Ier siècle av. J.-C. qui s'appuie sur des découvertes archéologiques récentes. Divers points sont traités : société, religion, art, écriture, commerce, villes, etc. Trois études particulières sur l'Espagne, l'Irlande et la Bretagne, alors Hispanie, Hibernie et Armorique. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Victoires perdues...

    Les éditions Perrin viennent de publier les Mémoires du Maréchal von Manstein. L'auteur, plus que Rommel ou Guderian, est considéré comme le meilleur stratège allemand de la deuxième guerre mondiale...

     

    Manstein_mémoires.jpg

    " Parus pour la première fois sous le titre Victoires perdues, les Mémoires du maréchal von Manstein comptent parmi les documents les plus percutants pour comprendre les opérations majeures de la Deuxième Guerre mondiale. C'est que, véritable pompier du Führer, Manstein est partout entre 1940 et 1944 : en Pologne, en France et, bien sûr, en Union soviétique. Il relate les querelles stratégiques, la mise au pas du haut commandement par Hitler, le quotidien des soldats et ses propres faits de gloire (surtout le terrible plan d'invasion de la France ou la prise de Sébastopol).

    Manstein, en rédigeant ses mémoires après guerre, cherche néanmoins à dédouaner la Wehrmacht des crimes perpétrés sous le nazisme, notamment à l'Est. « En refusant d'emprunter, de temps en temps, la tunique du philosophe, il se garde de porter un regard rétrospectif sur la portée morale de son action et sur les crimes du régime hitlérien », résume Pierre Servent dans sa présentation. Reste que « Manstein est un stratège hors pair, cumulant des qualités que l'on retrouve rarement chez le même homme : la capacité à conceptualiser un grand nombre de combinaisons et la force de caractère pour en engager une seule avec résolution ». "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • L’État profond américain...

    Les éditions Demi-Lune viennent de publier L’État profond américain, une enquête de Peter Dale Scott. Docteur en sciences politiques et ancien diplomate, le Canadien Peter Dale Scott est l'auteur de plusieurs ouvrages consacré aux Etats-Unis, dont La route vers le nouveau désordre mondial (Demi-Lune, 2010) et La machine de guerre américaine (Demi-Lune, 2012).

     

    Etat profond américain.jpg

     

    " S’appuyant sur plus de quatre décennies de recherches, Peter Dale SCOTT nous offre une analyse inédite de l’« État profond américain », un système informel et méconnu, dont l’influence sur l’Histoire contemporaine est absolument majeure. En dehors du cadre légal, celui-ci conditionne secrètement, souvent illégalement, les politiques officielles de l'Etat public à Washington – voire les contredit ou les neutralise. Observateur politique de premier plan, SCOTT décrit le processus de militarisation croissante des États-Unis, en particulier depuis le 11-Septembre. Il explique également l’origine de la « dérive sécuritaire » (écoutes et surveillance illégales, détentions arbitraires massives, usage de la torture, assassinats ciblés) et de l’accroissement des inégalités de revenus que connaît ce pays depuis la guerre du Vietnam.

    L’État profond constitue aujourd’hui un système quasi institutionnalisé dans des agences (comme la CIA et la NSA) qui échappent au contrôle démocratique. Mais il ne se limite pas à ces services secrets, et l’auteur décrit notamment l’influence excessive d’entreprises privées telles que Booz Allen Hamilton (l’ex-employeur d’Edward Snowden) et la SAIC, 70 % des budgets du Renseignement aux États-Unis étant aujourd’hui sous-traités. Derrière ce système opaque, où la distinction entre « public » et « privé » semble pour le moins ténue, il retrace l’influence traditionnelle des banquiers et des avocats de Wall Street alliés aux « supermajors », les plus grandes compagnies pétrolières internationales. Il explique ainsi comment les pétromonarchies du golfe Persique, les entreprises de défense états-uniennes et Wall Street ont formé ensemble et progressivement un État profond supranational – qui mène des politiques parfois radicalement opposées aux intérêts nationaux des États-Unis, de son peuple et de ses institutions. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!