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Livres - Page 400

  • Un système qui rend fou...

    Les éditions du Seuil viennent de publier un essai de Vincent de Gaulejac et de Fabienne Hannique intitulé Le capitalisme paradoxant - Un système qui rend fou. Sociologue, Vincent de Gaulejac est notamment l'auteur de La société malade de la gestion (Seuil, 2005).

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    " « C’est paradoxal ! » : l’expression semble s’être banalisée. Elle exprime la surprise, l’étonnement, la colère parfois, devant des situations jugées incohérentes, contradictoires, incompréhensibles. Quelques formules glanées ici et là illustrent cette inflation du paradoxal : « Je suis libre de travailler 24 heures sur 24 », « Il faut faire plus avec moins », « Ici, il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions », « Je traite de plus en plus de travail en dehors de mon travail et inversement », « Plus on gagne du temps, moins on en a »

    L’ouvrage analyse la genèse et la construction de cet « ordre paradoxal ». Il explore les liens entre la financiarisation de l’économie, l’essor des nouvelles technologies et la domination d’une pensée positiviste et utilitariste. Il montre pourquoi les méthodes de management contemporain et les outils de gestion associés confrontent les travailleurs à des injonctions paradoxales permanentes, jusqu’à perdre le sens de ce qu’ils font.

    Enfin, cet ouvrage met au jour les diverses formes de résistance, mécanismes de dégagement ou réactions défensives mises en œuvre par les individus. Pour certains, le paradoxe rend fou. Pour d’autres, il est un aiguillon, une invitation au dépassement, à l’invention de réponses nouvelles, individuelles et collectives. "

     

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  • Souvenirs et polémiques de Léon Daudet...

    Une journée qui se commence avec Charles Maurras et qui se termine avec... Léon Daudet, dont les éditions Robert Laffont viennent de rééditer dans la collection Bouquins un recueil intitulé Souvenirs et polémiques, avec une nouvelle préface d'Antoine Compagnon...

     

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    " D'abord étudiant en médecine, puis romancier, comme son père Alphonse Daudet, Léon Daudet (1867 - 1942), tout en liant son destin à celui de Maurras et de l'Action française, trouva rapidement sa propre voie. Journaliste essayiste, critique, mémorialiste, il fut avant tout dans chacune de ces disciplines, un extraordinaire polémiste.
    D'une violence verbale aujourd'hui inimaginable, il reconnaissait qu'il n'y eut jamais d'intéressant pour lui que "le jugement tranché, la syntaxe forte, le terme expressif ou l'image hardie".
    Certes il mit son talent au service de causes extrêmes, lançant des affirmations à l'emporte-pièce, tenant des propos injustes et calomnieux.
    "Mais nul n'aura su comme lui faire le portrait "au vitriol" de ses contemporains, esquisser une silhouette en quelques traits mordants, trouver la formule assassine contre l'adversaire, décrire avec une verve jubilatoire les ridicules d'un salon, d'une académie, d'une assemblée parlementaire, d'un tribunal, évoquer l'ambiance hallucinante des hôpitaux de sa jeunesse.
    Toute une époque ressurgit ici, ponctuée par le souffle d'une œuvre "démesurée, gigantesque, grossière", comme le souligne Antoine Compagnon dans la préface de cette nouvelle édition. "

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  • Le banquier du diable...

    Les éditions Max Milo viennent de publier Le banquier du diable, une biographie de Hjalmar Schacht signée par Jean-François Bouchard. Haut fonctionnaire, économiste, Jean-François Bouchard est un familier des grandes institutions financières et monétaires internationales. Il a, notamment, publié L'empereur illicite de l'Europe - Au cœur de la banque centrale européenne (Max Milo, 2014).

     

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    " Adolf Hitler lui doit son accession au pouvoir. Grâce à lui, la Wehrmacht est devenue l’armée la plus puissante du monde. Il œuvre au service du nazisme et des odieuses persécutions anti-juives. Puis ce financier génial conspire pour renverser Hitler. Jeté dans un camp d’extermination, il survit miraculeusement. Devant le tribunal de Nuremberg qui juge les criminels de guerre, les Soviétiques exigent sa tête. Acquitté, il devient après-guerre le conseiller très écouté des grands pays non-alignés. Un parcours hors du commun qu’il termine dans son lit, à 93 ans.

    Hjalmar Schacht, l’économiste le plus génial du xxe siècle, a aussi sauvé l’Allemagne de la ruine. Non pas une fois, mais à trois reprises. Hyperinflation, montagnes de dettes qui étranglent le pays, chômage qui touche sept millions d’Allemands : ce démiurge renverse toutes les situations. Aujourd’hui, nos dirigeants modernes sont impuissants à peser sur le destin de leurs nations et assistent en spectateurs à l’effondrement de leurs économies. Puissent-ils s’inspirer de cet homme exceptionnel à l’inflexible détermination : car rien n’était insurmontable pour le banquier du diable. "

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  • Carl Schmitt, l'Europe et la démocratie universelle...

    Les éditions Le bord de l'eau viennent de publier un essai de Tristan Storme intitulé Carl Schmitt, l'Europe et la démocratie universelle - Une critique systématique du cosmopolitisme. Membre du Centre de Théorie politique de l’Université Libre de Bruxelles, Tristan Storme est un spécialiste de la pensée politique de Carl Schmitt.

     

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    " Depuis plusieurs années déjà, l'ombre de Carl Schmitt plane sur les discussions théoriques autour de la construction européenne. Sans doute est-il devenu indispensable d'étudier en profondeur ces éléments de pensée schmittienne figurant en arrière-plan des critiques « souverainistes » de l'intégration européenne qui assimilent le cosmopolitisme à la fin du politique en tant que tel. Pour Schmitt, il n'y a pas d'étaticité sans européanité - pas d'États sans Europe -, ce qui fait de lui un « penseur de l'Europe » résolument opposé à toute construction politique aux ambitions post-étatiques ou universalistes. C'est en fait à partir de la question européenne que l'oeuvre de Carl Schmitt est susceptible de nous révéler toute sa cohérence interne. Le présent ouvrage vise à établir cette cohérence des concepts de théorie politique de Schmitt, en partant de leur ancrage métaphysique pour déboucher sur leurs conséquences empiriques les plus concrètes. Du concept de politique à l'ordre européen, cette séquence logique transite par la souveraineté étatique, par la forme-État, dont Schmitt est indéniablement un fervent partisan, un penseur invétéré, mais avant tout dans un sens qui veut que l'État soit chargé d'européanité. La cohérence et la logique internes de la pensée schmittienne, souvent déniées par les commentateurs de l'auteur, donnent à voir quelque chose comme un « devenir-États » (au pluriel) du continent européen ; elles font apparaître une intrication intime entre européanité et étaticité. Alors qu'il est courant d'identifier hâtivement la pensée schmittienne de l'État-nation comme l'antithèse toute désignée du projet européen, ce livre cherche à montrer que, malgré ou plutôt du fait même de ces tensions, Schmitt est un penseur de l'État précisément dans la mesure où il est un penseur de l'Europe. Mais il est ce théoricien de l'Europe qui s'oppose violemment à la perspective cosmopolitique et à l'idée d'un droit appelé à traverser les frontières en faisant fi des appartenances nationales des individus, des souverainetés étatiques et du plurivers européen. À cet égard, on peut considérer que sa pensée reste profondément actuelle ; elle constitue un véritable test, une épreuve conceptuelle importante, pour le cosmopolitisme contemporain. "

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  • Sur le formatage des esprits à l'air du mondialisme...

    Les éditions du Toucan viennent de publier un essai de Laurent Fidès intitulé Face au discours intimidant - Essai sur le formatage des esprits. Laurent Fidès est agrégé de philosophie.

     

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    " L’idéologie contemporaine, « migratoire », mondialiste, antiraciste, multi-culturaliste, présente comme des vérités ce qu’on imaginait être des « positions », empêche le débat d’idées et fausse la compétition démocratique. Elle stigmatise tout individu qui oserait mettre en doute ce qui apparaît comme un dogme incontestable.

    Ce discours intimidant n’a pas d’adversaire, ce qui supposerait un combat à armes égales. C’est un discours culpabilisant, qui diabolise, criminalise toute pensée non conforme, dans le but d’échapper à une argumentation construite et rationnelle.

    Cette idéologie actuelle a son lexique, sa phraséologie qui agit sur nos représentations et oriente notre perception du réel. La standardisation du langage façonne nos esprits et perturbe nos manières de voir, de comprendre le monde, de nous comprendre nous-mêmes.

    C’est ce lexique que ce livre entreprend de démonter. "

     

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  • A propos du Futurisme...

    Les éditions Champ Vallon publient cette semaine un ouvrage de Giovanni Lista intitulé Le Futurisme - Textes et manifestes 1909-1944. Directeur de recherches au CNRS, Giovanni Lista est un spécialiste du Futurisme et a notamment publié une biographie de Marinetti (Séguier, 1995).

     

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    " Premier mouvement global, préconisant le dépassement révolutionnaire du musée et du système bourgeois de l’art séparé de la vie, le Futurisme a été le modèle de toutes les avant-gardes qui ont scandé la vie artistique et culturelle du XXe siècle, qu’il s’agisse du Dadaïsme, du Constructivisme ou du Surréalisme. Annexant au domaine de la création artistique les méthodes les plus modernes de la propagande publicitaire, exaltant la culture de l’éphémère et du changement permanent, il a anticipé maintes expériences de l’art moderne et contemporain.
    Fondé par l’écrivain F.T. Marinetti, à Milan, en 1909, le Futurisme investit jusqu’en 1944, sans aucune distinction hiérarchique, tous les domaines de la création humaine (poésie, littérature, musique, peinture, sculpture, architecture, photographie, cinéma, théâtre, danse, scénographie, récitation poétique, typographie, radiophonie, urbanisme, mode, sports, cuisine, science, arts décoratifs, érotisme, etc.), mais aussi les modèles du comportement social et, d’une manière plus hasardeuse, l’engagement politique.
    Un siècle après la naissance du Futurisme, ce livre fait le bilan de ce mouvement révolutionnaire animé par des poètes et des artistes. Mais il reconstitue aussi la complexité et la multiplicité des positions politiques qui se sont exprimées au sein même du mouvement futuriste en réponse à sa tension utopique vers l’avenir. Il se penche sur la question maintes fois posée des origines et des déviations dans la trajectoire des choix idéologiques qui ont façonné et lourdement marqué l’histoire du XXe siècle."

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