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Livres - Page 401

  • Les règles du Grand Jeu...

    Les éditions Economica viennent de publier Stratégie - Les règles du Grand jeu, un essai de Denis Drouin. Longtemps ingénieur dans l'industrie de défense, l'auteur s'est formé à la stratégie au contact du général Poirier, tête pensante de la pensée stratégique française des années 60 aux années 90.

     

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    " Les relations internationales ne sont plus, comme l’expression pourrait le laisser croire, gouvernées uniquement par les interactions entre nations. Dorénavant il existe aussi une kyrielle d’acteurs politico­-stratégiques, de taille et de puissance diverses, aux niveaux infra, supra et trans-étatiques qui ont tous leur mot à dire et ne s’en privent pas. Par ailleurs le conflit reste un phénomène social par essence. Sa nature politique concerne donc tout le spectre des activités humaines : militaire, économique, financière, culturelle, religieuse, etc.

    La Stratégie, dont la tâche est de transformer le projet politique en réalité sur le terrain, se doit alors d’intégrer dans ses calculs toute la complexité d’une situation mêlant des enjeux de nature variée avec une grande diversité d’intervenants. C’est le Grand Jeu planétaire.

    Il est de plus en plus difficile de comprendre et d’anticiper face à cette incroyable complexité des relations entre joueurs toujours plus nombreux. Il est désormais nécessaire de revenir à la théorie d’une Stratégie devenue intégrale pour y retrouver les grands principes qui la gouvernent. Ce sont les règles du Grand Jeu.

    Cet ouvrage identifie les invariants stratégiques et les règles qui les accompagnent pour en faire un outil d’aide à la décision lorsque le conflit s’impose et transforme les relations entre entités politico-stratégiques. "

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  • Désastres urbains...

    Les éditions La découverte viennent de publier un essai de Thierry Paquot intitulé Désastres urbains - Les villes meurent aussi. Professeur de philosophie, Thierry Paquot enseigne à l'Institut d'urbanisme de Paris.

     

     

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    " La planète s’urbanise à une vitesse galopante ; partout, des gratte-ciel sont érigés, d’immenses centres commerciaux, tous identiques, sont bâtis, des résidences sécurisées cachées derrière de hauts murs, des autoroutes et des voies pour trains à grande vitesse construites… Le capitalisme globalisé façonne cette uniformisation des paysages et produit des « plateaux technologiques » (clusters, hubs, technopôles, data cities, « villes intelligentes »…) où entreprises, laboratoires, immeubles ou aérogares sont branchés et débranchés en fonction des seuls critères de profit. Il ne s’agit plus d’habiter la terre, mais de rentabiliser des territoires entièrement désincarnés et interconnectés. Ce processus s’accompagne de ce qu’il faut bien appeler des désastres « urbains » : le grand ensemble, le gratte-ciel, le mall, la gated community, le « grand ceci et le grand cela »… Ces « objets » architecturalo-urbanistiques propres à la société productiviste amplifient les déséquilibres sociaux, économiques, écologiques et communicationnels, et provoquent d’insoupçonnables dégâts au nom même du « progrès » et de la « marche de l’histoire » ; sans compter qu’ils se combinent aujourd’hui aux désastres dits « naturels » (ouragans, tsunamis, séismes, inondations…), engendrant une instabilité et une dangerosité sans équivalent historique. Dans ce livre alarmant, Thierry Paquot examine ces « objets » un par un et démontre que, contrairement aux idées reçues, ils ne « font » pas ville. Bien au contraire, ils déshumanisent les lieux, privatisent le commun, spectacularisent le politique et altèrent profondément les écosystèmes. Ainsi contribuent-ils à l’effacement de l’esprit des villes et à la déterritorialisation de la cité. "

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  • Le songe d'Empédocle...

    Les éditions L'Age d'Homme viennent de rééditer Le songe d'Empédocle , un roman de Christopher Gérard. Animateur de la défunte revue d'études polythéiste AnTaios, Christopher Gérard a notamment publié un journal spirituel, La source pérenne (2007), plusieurs romans dont Maugis (2007),  Porte Louise (2010) et Vogelsang (2012), ainsi qu'un journal de lecture, Quolibet (2013), toujours aux éditions L'Age d'Homme. Le songe d'Empédocle constitue avec Maugis un diptyque romanesque et métapolitique, dont chacun des deux éléments peut se lire de façon indépendante.

     

     

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    " Roman initiatique, Le Songe d’Empédocle narre le périple du jeune Oribase sur les traces de la Phratrie des Hellènes, une mystérieuse société secrète qui, depuis vingt-cinq siècles, transmet les mythes et les rites de la Grèce des sages et des chamanes. 

    À la fin du vingtième siècle, alors que le vieux continent sort exsangue des Grandes Conflagrations et que la Phratrie des Hellènes traverse une phase de déclin, Oribase reçoit pour mission de rassembler ce qui est épars et, tout d’abord, les quatre parties d’un polyptyque à l’étrange pouvoir, dû au génie d’Arminius, un peintre maudit.

    Cette quête fervente mène le jeune homme de la campagne brabançonne à la Forêt de Brocéliande, de la Rome souterraine au sanctuaire de Delphes, et jusque sur les rives du Gange. Il y rencontre des maîtres de vérité ainsi que des femmes sereines ou ardentes qui l’aident à décanter des enseignements le confrontant à ses blessures et à ses certitudes.

    À la fois odyssée spirituelle et parcours philosophique, Le Songe d’Empédocle illustre un type d’écriture au-delà des modes, que l’on rapprochera des grands voyages romantiques. Par son style incisif, par sa singulière liberté, Le Songe d’Empédocle défend et illustre le génie du paganisme. "
     
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  • Aux sources d'un fantasme contemporain...

    Les Presses universitaires de France viennent de publier un essai de Stéphane François intitulé Les mystères du nazisme - Aux sources d'un fantasme contemporain. Docteur en science politique, Stéphane François a déjà publié Musique europaïenne : ethnographie d'une subculture de droite (L'Harmattan, 2006) et Au delà des vents du nord : L'extrême droite, le pôle nord et les indo-européens (PUL, 2014).

     

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    " Hitler était-il un mage ? Un médium ? La marionnette d’une société secrète tirant les fils depuis une lointaine base tibétaine ? La SS cherchait-elle l’Arche d’Alliance, l’entrée de la Terre creuse ou l’Atlantide ? Nous connaissons toutes et tous ce genre d’histoires car le sujet est devenu un marronnier éditorial. Sont-elles pour autant une réalité historique, scientifiquement démontrée ? Quelles archives, quelles sources viennent les épauler ? Aussitôt, le sol se dérobe sous les pieds de celui qui s’avance dans ce type de recherches.
    Cet ouvrage vient démêler la question des rapports entre l’occultisme et le nazisme. Plus précisément, il procède à la déconstruction d’un mythe, devenu au fil des ans tant un objet de fantasmes et de fascination qu’un vecteur idéologique. Il fait le point des connaissances sur le sujet pour analyser sa récupération par la droite radicale, son entrée dans la culture populaire, et enfin les raisons de la création de ce mythe, catharsis destinée à comprendre, parfois à justifier, une histoire que l’on ne s’explique pas. "

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  • Irak : la revanche de l'histoire ?...

    Les éditions Vendémiaire publient cette semaine un essai de Myriam Benraad intitulé Irak, la revanche de l'histoire. Myriam Benraad est docteur en science politique et spécialiste de l’Irak et du monde arabe.

     

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    " L’État islamique, ou Da‘ech, apparaît aujourd’hui, dans les médias et les représentations politiques, comme l’adversaire absolu de l’Occident, celui qui multiplie attentats et actes de barbarie, qui met le Moyen-Orient à feu et à sang et qu’il faut combattre à tout prix. À l’origine de cet état de guerre perpétuelle et de ce chaos dans lequel ont sombré les populations civiles, il y a, bien entendu, l’intervention américaine du printemps 2003, qui fit des sunnites, accusés d’avoir soutenu le régime de Saddam Hussein, des parias dans le jeu politique irakien, et qui a laissé derrière elle un champ de ruines. Mais il y a aussi, et c’est tout l’intérêt de cet ouvrage que de le démontrer, le partage du Moyen-Orient par les puissances coloniales britannique et française à la suite de la Première Guerre mondiale et du démembrement de l’Empire ottoman : c’est alors que furent créées ex nihilo des frontières qui convenaient aux autorités mandataires mais ne recouvraient aucune réalité historique. Une fois ce constat dressé, et les responsabilités de chacun établies, on comprend mieux les enjeux de l’effroyable désastre qui a frappé la région, et dont aucune analyse, privée de cette perspective de fond, ne permettrait de rendre compte. "

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  • Un national-bolchevik contre Hitler...

    Les éditions Alexipharmaque viennent de publier un essai de Franck Canorel intitulé Harro Schulze-Boysen - Un national-bolchevik dans « L'Orchestre rouge ». Spécialiste des questions de santé publique, Franck Canorel est l'éditeur de Mithridate, le bulletin d'histoire des poisons.

     

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    " À tra­vers la fi­gure de Har­ro Sc­hulze-Boy­sen, na­tio­na­liste al­le­mand op­po­sé au na­zisme, Franck Ca­no­rel con­t­ri­bue à le­ver le voile sur un cou­rant po­li­tique souvent ca­ri­ca­tu­ré ou dé­c­rié, mais dont bien peu, jusqu’à ­p­rés­ent, ont pris la peine d’étu­dier en pro­fon­deur la ge­nèse et les po­si­tions : le na­tio­nal-bol­c­he­visme.

    Contre le na­tio­nal-so­cia­lisme mais pour le so­cia­lisme na­tio­nal, contre l’Oc­cident mais pour la dé­fense – cri­tique –, de la Rus­sie : tels pour­raient être, sous une forme con­den­sée, ses traits dis­tinc­tifs.

    Bra­vant Hit­ler et ses séides, Har­ro Sc­hulze-Boy­sen, Ernst Nie­kisch et Karl Ot­to Pae­tel, n’au­ront de cesse de cher­c­her une voie nou­velle pour l’Al­le­magne.

    Le pre­mier se­ra exé­c­u­té et le se­cond en­voyé en camp de con­cen­t­ra­tion. Quant au troi­sième, con­dam­né à mort in ab­sen­tia, il par­vien­d­ra au terme d’un long pé­r­iple à s’exi­ler outre-At­lan­tique. "

     

     

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