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Livres - Page 383

  • Samain, Imbolc, Belteine et Lugnasad...

    Les éditions Yoran Embanner viennent de rééditer Les Fêtes celtiques,  l'ouvrage de Françoise Le Roux et de Christian-J Gyuonvarc'h. Les deux auteurs, disciples de Dumézil et spécialistes réputés du monde celtique, ont également publié un essai intitulé La civilisation celtique, lui aussi disponible chez l'éditeur.

     

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    " L’américanisation de nos sociétés a popularisé la fête d’Halloween, ou plus exactement Samain,
    selon son nom irlandais, dont les médias ne manquent à chaque automne, de rappeler sa lointaine origine celtique. Mais derrière son aspect folklorique et festif, en quoi consistait-elle exactement ? Quelle était sa signification ? Sa symbolique ?
    Sa place avec les autres fêtes célébrées par les Celtes de l’Antiquité ? Alors que la thématique celtique connaît un regain d'intérêt, cet ouvrage se veut une initiation claire et précise aux quatre principales fêtes des Celtes : Samain, le 1er  novembre qui ouvre l’année celtique, Imbolc au 1er février, Belteine au 1er mai et Lugnasad, le 1er août.
    Avec un décalage d’environ quarante-cinq jours sur la date calendaire réelle, ces fêtes se classent selon deux catégories : les fêtes solsticiales de Samain et Belteine et les fêtes équinoxiales d'Imbolc et de Lugnasad. Seules les deux grandes fêtes de novembre et de mai comportaient des sacrifices et des cérémonies religieuses tandis que la fête d’août était une fête des moissons et celle de février, un rituel de lustration.

    Ces quatre fêtes sont étudiées ici à partir de sources irlandaises médiévales qui constituent, du Moyen Âge jusqu’à l’époque contemporaine, la seule source valable de documentation et d’interprétation. "

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  • Le bras droit du monde libre...

    Les éditions Alexipharmaque viennent de publier, au format numérique, un recueil de deux nouvelles de Laurent Schang intitulé Le bras droit du monde libre. Directeur des éditions du Polémarque et collaborateur de la revue Éléments, Laurent Schang a déjà publié une biographie de Maître Morihei Ueshiba, le fondateur de l'Aïkido, aux éditions Pygmalion (2004), un court roman de géopolitique-fiction, Kriegspiel 2014, récemment réédité aux éditions Le retour aux sources, ainsi qu'un excellent recueil de nouvelles, Le constat d'Occident, aux éditions Alexipharmaque (2007).

    Le livre est disponible au téléchargement sur le site des éditions : Alexipharmaque

     

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    " À cha­cun sa ma­de­leine. Celle de Laurent Sc­hang me­sure 1,09 m et pèse 4,3 kg. Son pe­tit nom : le FN FAL. FN pour Fa­b­rique Na­tio­nale, FAL pour Fu­sil Au­to­ma­tique Lé­ger. Dans ce livre, son troi­sième pu­b­lié aux Édi­tions Alexi­p­har­maque, l’au­teur solde une dette vieille de trente ans, lorsqu’au temps du col­lège il se plon­geait avec dé­l­ice dans la lec­ture des aventures de ses hé­ros, réels comme les brous­sards rho­dé­siens en cou­ver­ture du ma­ga­zine Troupes d’él­ite, ou fic­tifs, façon James Big­g­les­worth, alias Biggles, avia­teur, dé­tec­tive et espion. Qu’il ra­conte le duel à mort que se li­v­rèrent, et con­ti­nuent de se li­v­rer, le FN FAL et l’AK-47 aux quatre coins du monde, ou qu’il re­vi­site la feue Rho­dé­sie du Sud, Laurent Schang érige la même stèle vo­tive, tail­lée dans le marbre de la nos­tal­gie. Mais en a-t-on ja­mais fi­ni avec ses rêves d’en­fant ? "

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  • Le culte de Mithra, un paganisme romain ?...

    Les éditions Camion noir viennent de publier Les mystères de Mithra - Aux sources du paganisme romain, un essai de Franz-Valéry-Marie Cumont, historien, philologue et archéologue belge, mort en 1947.

    Certains se rappelleront que la revue Antaios, animée par Christopher Gérard, avait consacré un de ses premiers numéros au culte de Mithra...

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    " Le culte de Mithra, divinité solaire venue de Perse, et plus loin encore, des tréfonds du panthéon hindou, a marqué de ses mystères l’âme du peuple de Rome. Qu’ils soient légionnaires versant le sang d’un taureau en son nom aux quatre coins de l’empire, ou simples esclaves se parant de peaux de lions pour célébrer ses exploits, ses dévots y voyaient une alternative païenne au christianisme naissant. Cet ouvrage de Franz-Valérie-Marie Cumont, archéologue belge de renom, est le fruit de nombreuses années de fouilles en Syrie et en Turquie. Il propose une vision novatrice sur le mithraïsme et en dévoile tous les arcanes les plus obscurs. Il explique pourquoi le christianisme a survécu à la chute de l’Empire romain, alors que le culte de Mithra, tout aussi vivace dans les cœurs de la plèbe, a sombré dans l’oubli. Il expose la liturgie, les dogmes et la composition du clergé de ses adeptes. Enfin, il analyse l’influence des œuvres d’art du mithraïsme sur notre patrimoine culturel européen. Les mystères de Mithra est l’ouvrage de référence sur cette religion qui, de par ses rites chtoniens complexes et sa symbolique initiatique, posa les fondations de l’ésotérisme occidental, des templiers aux premières loges maçonniques. "

     

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  • La guerre des Amériques...

    Les éditions Perspectives libres viennent de publier un essai de Norman Palma intitulé La guerre des Amériques - Histoire de la domination occidentale de l'Amérique Latine. Économiste et philosophe, maître de conférence à la Sorbonne, Norman Palma a déjà publié plusieurs essais dont Autopsie d'un désastre économique (Perspectives libres, 2014).

     

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    " Pour comprendre le passé et le présent de l’Amérique latine, il faut comprendre que ce continent est passé d’une domination à l’autre. De l’empire espagnol à l’Empire du dollar, c’est l’histoire de cette domination et de la quête d’émancipation des peuples latino-américains que nous conte Norman Palma. C’est un hymne à Amérique latine et à sa liberté que nous propose l’auteur. "

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  • Les avatars du juvélinisme allemand 1896-1945...

    Les Presses Sorbonne nouvelle viennent de publier un essai de Gilbert Krebs intitulé Les avatars du juvélinisme allemand 1896-1945. Professeur à l'université Sorbonne nouvelle, Gilbert Krebs a dirigé plusieurs ouvrages collectifs consacré à l'Allemagne de la première moitié du siècle comme Exil et résistance au national-socialisme 1933-1945 (Sorbonne nouvelle, 1998) ou État et société en Allemagne sous le IIIe Reich (Sorbonne nouvelle, 1997).

     

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    " Le juvénilisme fut avec le féminisme un facteur important du changement social au XXe siècle. Il a permis à la jeunesse, catégorie sociale émergente dans le cadre des sociétés industrielles naissantes, d’affirmer sa spécificité et de trouver sa place. Comme tout mouvement social, le juvénilisme a présenté des visages différents selon les sociétés et selon les moments.

    Le présent ouvrage retrace son histoire en Allemagne, entre le début du XXe siècle et la fin de la Seconde Guerre mondiale, et montre que les avatars du mouvement, depuis ses débuts néoromantiques, jusqu’à la débâcle de 1945, reflètent les bouleversements qui ont secoué l’Allemagne durant ce demi-siècle et changé progressivement les rapports entre la société et la jeunesse. Considérée par certains comme un possible recours contre la catastrophe qui menaçait l’Allemagne à la fin des années 1920, la jeune génération porteuse du message juvéniliste ne sut pas répondre à cette attente et eut aussi, par son utopisme, sa part de responsabilité dans l’arrivée au pouvoir du national-socialisme et dans le désastre final. "

     

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  • Breiz Atao !... La Bretagne toujours !...

    Les Presses universitaires de Rennes viennent de publier un essai de Sébastien Carney intitulé Breiz Atao ! Mordrel, Delaporte, Lainé, Foué : une mystique nationale (1901-1948). Membre du Centre de recherche bretonne et celtique, Sébastien Carney est maître de conférences d'histoire contemporaine à l'Université de Bretagne Occidentale (Brest).  

    Vous pouvez consulter l'entretien que l'auteur a donné à Breizh infos à propos de son ouvrage : rencontre avec Sébastien Carney

     

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    " Figures emblématiques et controversées du mouvement breton, Mordrel, Delaporte, Lainé et Fouéré font partie de ces intellectuels qui, trop jeunes pour être appelés au combat, et ayant nourri le sentiment d'être les injustes survivants de 14-18, ont reporté sur la cause nationale l'ardeur de leur génération inutile. En ce sens, le nationalisme breton de l'entre-deux-guerres est la Grande Guerre continuée au prix de sa transfiguration.
    Ce combat s'est inscrit très tôt dans un horizon international mais, faute d'écho du côté des Irlandais, des Ecossais et des Gallois, le panceltisme a tourné court, au profit de relations plus fructueuses avec des interlocuteurs flamands, corses, alsaciens ou allemands. En croisant les itinéraires de ces acteurs majeurs de la scène bretonne, on s'aperçoit en effet qu'ils participent de la nébuleuse non-conformiste qui se forme en Europe à la fin des années 1920.
    La mystique nationale de Breiz Atao rejoint donc, à bien des égards, celle des autres "relèves" qui s'expriment à la même époque et qui développent, sous des formes diverses, le projet d'une révolution conservatrice. Mais elle est aussi, par certains aspects, la projection des angoisses ou des ambitions personnelles de ses dirigeants. Idéologie, pragmatisme ou concours de circonstances amènent ceux-ci à entretenir une alliance avec l'occupant entre 1940 et 1944, chacun à sa façon et pas tous au même degré.
    Même s'ils en ont obtenu bien moins que ce qu'ils espéraient, cet engagement est ce dans quoi, par la suite, on les a trop souvent enfermés. Or, on ne comprendra rien à Mordrel, Delaporte. Lainé ou Fouéré, tant qu'on s'obstinera à n'en faire que des "collabos". L'histoire du mouvement breton ne se réduit pas à des épisodes spectaculaires et dramatiques de la Seconde Guerre mondiale : ceux-ci ne furent que la mise en application d'idées énoncées bien avant, partout en Europe, et adaptées à la Bretagne par quelques personnalités hors norme. "

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