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Livres - Page 379

  • Michel Foucault, archéologie d'un fétiche...

    A l'occasion de la sortie des œuvres de Michel Foucault, icône de la gauche libérale-libertaire, dans la Pléiade, les éditions Pierre-Guillaume de Roux  viennent de publier un pamphlet de François Bousquet intitulé « Putain » de saint Foucault - Archéologie d'un fétiche. Rédacteur en chef adjoint de la revue Eléments, François Bousquet est, notamment, l'auteur d'un essai sur Jean-Edern Hallier ainsi que d'un livre d'entretien avec Jean-Claude Albert-Weil, l'auteur de la trilogie de l'Altermonde...

     

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    " « C’est aujourd’hui la star incontestée des labos de recherche, le coproducteur de la théorie du genre, le gourou de Judith Butler, de la Gay Pride et des pédagogues ; accessoirement, l’auteur en sciences humaines le plus cité dans le monde, aussi connu dans son genre que les Beatles. Un saint, a fucking saint, « un putain de saint », pour reprendre l’expression de David Halperin dans son Saint Foucault (1995), adulé de part et d’autre de l’Atlantique. (…) On n’en finit pas de célébrer le retour du fils prodigue de la philosophie qui a brûlé la vie par les deux bouts avec une prodigalité somptuaire qui n’aurait pas déplu à Georges Bataille, faisant réentendre par-dessus les siècles le rire de Démocrite, un rire plus diabolique que l’original, celui d’un vieux sage qui aurait été contraint de lire Sade et de consommer du LSD. Prémoderne et postmoderne. Un pied au Collège de France, l’autre en enfer. »

    Et si Michel Foucault nous avait, tous, bernés ? A l’heure de son entrée solennelle, en Pléiade, n’est-il pas temps de lui arracher les innombrables masques qui lui assurèrent la plus longue réplique possible sur la scène médiatique alors qu’en off, sa philosophie avait depuis longtemps rendu l’âme... "

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  • Ultima necat... (2)

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier le deuxième tome du journal intime de Philippe Muray, Ultima necat, qui recouvre les années 1986 à 1988. Essayiste et romancier, Philippe Muray s'est fait connaître par ses analyses mordantes de la comédie contemporaine. Il est notamment l'auteur d'Après l'Histoire (Les Belles Lettres, 1999 et 2000), d'Exorcismes spirituels (Les Belles Lettres, 1997,1998, 2002 et 2005) ou de Festivus festivus (Fayard, 2005), essais dans lesquels il décrit l'homo festivus, successeur de l'homo sapiens et habitant de l'Empire du Bien...

     

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    " Nécessité de tenir mon Journal : dire le plus crûment possible tout ce que je pense être vrai et qui ne peut en aucune façon être avoué publiquement. Il y a des choses dont l'aveu vous condamne à jamais. Ça s'est passé à toutes les époques, mais plus encore dans notre société cordicole d’aujourd’hui. Donc, Journal. Cette activité « archaïque » justifiée par ce qu’il y a de plus moderne ou post-moderne dans l’ambiance de maintenant : l’impératif de Vertu totale dont les médias surveillent quotidiennement l’application. " Philippe Muray, 30 octobre 1988

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  • Les repères pour la France de Michel Drac...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la présentation du livre Triangulation. Repères pour des temps incertains (Le Retour aux sources, 2015) par son auteur Michel Drac. C'est intelligent, lucide et radical...

     


    « Triangulation, repères pour des temps... par Scriptomaniak

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  • Centurions...

    Les éditions de l'Atelier Fol'Fer viennent de  publier dans leur collection Xenophon un ouvrage d'Alain Sanders intitulé Centurions - Trente baroudeurs de l'Indochine française. Journaliste et ancien professeur de lettres, Alain Sanders a notamment publié une biographie du marquis de Morès et une du général Robert E. Lee (Pardès, 2015). 

     

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    " Les trente baroudeurs racontés dans ce livre – trente parce qu’il faut bien faire un choix – ont tous choisi leur camp : celui du courage, de l’insécurité, de la fidélité, des copains. C’est l’Indochine de ceux qui ne vivaient pas la guerre depuis le Paramount à Hanoï ou le Continental à Saïgon. Mais dans la boue, le sang et les rizières.

    Certains sont très connus et donc incon-tournables. D’autres le sont moins. Comme Christian Simenon, le frère de Georges Simenon, tombé au combat. Ou Pierre Paulot, sergent-chef au 8e bataillon de choc, tué à Diên Biên Phu. Il y avait des Corses, des Bretons, des Lorrains, des gens des Landes, des Pyrénées, de Provence, des Espagnols, des fils de la rizière (comme le colonel Leroy), des pieds-noirs, des natifs d’Indochine (comme Romain-Desfossés), etc. Tous fils de France.

    On ne leur demandait pas de faire la guerre – ou seulement de ne faire rien que la guerre –, mais aussi de construire. Ils s’y donnèrent corps et âme. Sans jamais être vraiment soutenus par la métropole. Ils se sont battus. Et bien battus. Alors leur histoire. Pour témoigner qu’ils ne sont pas tombés « pour des prunes ». "

     

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  • Survivre à la pensée unique...

    Les éditions Krisis viennent de publier Survivre à la pensée unique, un recueil des entretiens d'Alain de Benoist avec Nicolas Gauthier autour de l'actualité, principalement publiés sur le site Boulevard Voltaire, au cours des trois dernières années. Philosophe et essayiste, Alain de Benoist dirige les revues Nouvelle Ecole et Krisis et anime l'émission Les idées à l'endroit sur TV Libertés. Journaliste, Nicolas Gauthier est chroniqueur sur le site Boulevard Voltaire, fondé par Robert Ménard et Dominique Jamet.

     

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    " Il y a deux manières de s’intéresser à l’actualité. La première consiste à y trouver matière à bavardages et considérations superficielles. L’homme moderne, disait Hegel, lit les journaux comme celui d’autrefois faisait sa prière du matin. Il sait, ou plutôt il se doute bien, que les journalistes sont pour la plupart des esprits pressés, qui n’ont que des connaissances de surface et sont de surcroît éminemment sensibles à ce qu’il convient de dire ou de ne pas dire. Mais finalement, c’est comme une drogue : « Qu’est-ce qui s’est passé aujourd’hui ? » Sentiment que, si l’on n’est pas au courant, on n’est plus rien.  L’autre manière cherche à scruter l’actualité pour y rechercher des points de repère et des signes annonciateurs. Un homme politique fait une déclaration. Qu’est-ce que ses propos révèlent de l’idéologie, consciente ou sous-jacente, à laquelle il se réfère ? Quel est le sens intellectuel profond de tel ou tel débat de société ? Que veulent dire exactement les mots qui reviennent le plus souvent dans le discours public ? Quelle interprétation idéologique, phénoménologique, voire philosophique, peut-on donner de certains faits d’actualité ?

    Il ne s’agit pas tant de s’intéresser à l’actualité pour elle-même que de se demander systématiquement à quoi elle renvoie, de la remettre en perspective du point de vue de l’histoire des idées, de chercher au-delà de l’anecdote la dimension de profondeur ou la tendance de fond. Bref, de chercher à cerner ce qui est véritablement significatif. Telle est la façon de faire qui a présidé à ces entretiens avec Nicolas Gauthier, tous parus dans le journal Flash et sur le site Boulevard Voltaire. "

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  • L'Afrique en crise va-t-elle se retrouver dans nos banlieues ?...

    " De nombreux jeunes Sahéliens vont être tentés par l’émigration. Comme ils retrouveront au bord du golfe de Guinée et en Afrique du Nord les problèmes d’explosion démographique et de sous-emploi qui les ont poussés à partir, nombre d’entre eux devraient pousser tout naturellement plus loin, jusqu’en Europe. Et là, gare à la vague! Quand on voit l’émoi provoqué par la déstabilisation de la Libye et de la Syrie, deux pays qui totalisent moins de 30 millions d’habitants, on a de la peine à imaginer les réactions que pourrait provoquer la décomposition du coeur du Sahel francophone, une région qui compte près de 70 millions d’habitants aujourd’hui et en aura quelque 200 millions en 2050. Cela n’est pas pour ces toutes prochaines années. Mais les évolutions démographiques vont devenir dramatiques dans 8 à 15 ans." Serge Michaïlof (Le Temps, 22 octobre 2015)

    Les éditions Fayard viennent de publier un essai de Serge Michailof intitulé Africanistan. Chercheur à l'IRIS, Serge Michailof a été directeur des opérations de l’Agence française de développement (AFD) et a exercé des fonctions de directeur à la Banque mondiale.

     

     

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    " En 2050, l’Afrique sera plus peuplée que la Chine, mais les jeunes en âge de travailler y seront trois fois plus nombreux et les emplois manqueront encore plus cruellement qu’aujourd’hui. Or le chômage massif de jeunes à demi scolarisés constitue l’une des principales explications de l’effondrement dramatique de l’Afghanistan, la Syrie ou l’Irak.
    Le Sahel francophone est une zone d’immense fragilité, dont les caractéristiques rappellent l’Afghanistan. Nous ne voulons voir que l’Afrique en progrès, celle qui offre de nouveaux marchés et regorge de matières premières. Mais l’Afrique en crise existe toujours et se comporte comme un cancer, envoyant ses métastases dans les pays voisins, et jusqu’en Europe. Bien naïf celui qui croira que la charité et les interventions militaires suffiront à éteindre l’incendie qui couve dans ces zones déshéritées.
    Nous ne pourrons rester longtemps indifférents : pour ne pas être nous aussi victimes de ces métastases, tentons de comprendre la réalité, et réfléchissons à ce qui peut encore être envisagé pour endiguer le feu et éviter que l’Afrique en crise n’arrive dans nos banlieues. "

     

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