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Livres - Page 377

  • Les FTP, du mythe à l'histoire...

    Les éditions Perrin viennent de publier un livre de Franck Liaigre intitulé Les FTP - Nouvelle histoire d'une résistance. Historien et spécialiste de l'histoire du parti communiste français, il a déjà publié, en collaboration avec Jean-Marc Berlière, Liquider les traîtres - La face cachée du PCF 1941-1943 (Robert Laffont, 2007), Ainsi finissent les salauds - Séquestrations et exécutions clandestines dans Paris libéré (Robert Laffont, 2012) et Camarades, la lutte continue ! - De la Résistance à l'espionnage communiste (Robert Laffont, 2015).

     

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    " Chargés de mener la lutte armée au nom du Parti communiste français, les Francs-tireurs et partisans (FTP), créés en avril 1942 par la direction du PCF, ont été glorifiés par une mémoire prompte à exalter leur héroïsme. De Fabien à Manouchian, de Charles Tillon à Charles Debarge, les personnages légendaires ne manquent pas ! Pourtant, aucune étude scientifique n'avait été consacrée à ces hommes, faute d'archives, disait-on. Avec ce livre, c'est chose faite : Franck Liaigre a exploité de nombreux fonds d'archives et découvert des documents inédits au cours de quinze patientes années de recherche qui permettent désormais de placer les FTP sous un jour résolument nouveau : genèse, recrutement, fonctionnement, missions et idéaux... Rien n'échappe à ses questionnements qui répondent in fine à une interrogation centrale : quel bilan tirer du combat qu'ont livré les FTP au nom de la France, de la liberté... ou de l'idéal révolutionnaire ? "

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  • Quand Ferdinand était furieux...

    Les éditions Gallimard viennent de publier les Lettres à Pierre Monnier (1948-1952) de Louis-Ferdinand Céline. Pierre Monnier est celui qui, après la guerre, a permis à l'auteur du Voyage au bout de la nuit, alors en exil au Danemark, d'être à nouveau publié en France.

     

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    " Septembre 1948 : la Providence a pour nom Pierre Monnier, caricaturiste sous le nom de Chambri, qui profite de la tournée d’un groupe folklorique auvergnat pour rencontrer Louis-Ferdinand Céline. Après dix-huit mois de prison, ce dernier vit exilé au Danemark dans une chaumière prêtée par son avocat. Menacé d’extradition, en conflit avec son éditeur Denoël, il n’a rien publié depuis Guignol’s band et enrage de voir ses livres indisponibles. Pendant ce temps, le simple «ouvrier» travaille sans relâche à Féerie pour une autre fois. De retour à Paris et bien que le milieu soit exsangue depuis l’épuration, Pierre Monnier compte mettre fin par tous les moyens à ce scandale éditorial. Céline l’encourage de ses invectives : d’abord avec Charles Frémanger (l’éditeur de Jacques Laurent et d’Antoine Blondin) la republication sous le manteau de Voyage au bout de la nuit (1949), puis la création par le novice Monnier de sa propre Maison – les Éditions Frédéric Chambriand – pour mettre en circulation Casse-pipe et Mort à crédit.
    La détestation de Céline pour les éditeurs et ses logorrhées d’homme meurtri ne l’empêchent pas d'accorder sa confiance à Pierre Monnier, qui rejoint le petit cénacle des fidèles composé de Marie Canavaggia, Jean-Gabriel Daragnès, Albert Paraz ou Marcel Aymé. L’éditeur de fortune lui sert également de courroie de transmission avec Tixier-Vignancour qui tente à Paris d’obtenir son amnistie (procès en 1950). Bien que malmené à son tour, le valeureux Monnier parvient à organiser l’arrivée de Céline chez Gallimard, qui acceptera toutes ses conditions. Une fois le non-lieu prononcé (1951), l’écrivain maudit revient discrètement en France : la saison au purgatoire est loin d’être terminée.
    Ce douzième volume de la «Série Céline» corrige, approfondit par des notes et complète par des inédits les 313 lettres (ici 325) que Pierre Monnier avait divulguées dans son récit Ferdinand furieux (L’Âge d’homme, 1979). On trouvera également en annexe des témoignages de Pierre Monnier et une précieuse documentation sur son aventure éditoriale."

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  • Décomposition française...

    Les éditions fayard viennent de publier un essai de Malika Sorel-Sutter intitulé Décomposition française - Comment en est-on arrivé là ?. Malika Sorel-Sutter est ancien membre du collège du Haut Conseil à l'Intégration et de sa mission Laïcité. Elle est notamment l'auteur d'Immigration, intégration: le langage de vérité (Mille et une nuits, 2011).

     

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    " La décomposition de la France est engagée. Cela ne fait plus de doute. C’est en observant le système administratif et le monde politique, de l’intérieur, que Malika Sorel a pris la mesure de la faillite de nos élites. L’auteur a dû faire le constat de la servilité, de l’incurie, de l’impéritie, du cynisme, mais aussi de la peur, et de son corollaire, le mépris de la liberté, de la liberté d’esprit.

    La pente est prise depuis trop longtemps, par les mêmes toujours au pouvoir, du renoncement à analyser les problèmes en profondeur, à reconnaître leurs erreurs et à reprendre les questions douloureuses, dont les conclusions se révèlent bien souvent déplaisantes…
    Nos élites de commandement savent pourtant exactement ce qu’il en est des difficultés inhérentes à l’immigration et à l’intégration, qui se posent d’une manière plus aiguë que jamais. Et c’est là la source majeure de la dépression collective dans laquelle les Français ne cessent de s’enfoncer.
    Dans ce livre très personnel, elle raconte les choix opérés, auxquels les Français n’auront pas été associés, qui ont conduit le pays à sa situation actuelle. "
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  • Au fond de la couche gazeuse...

    Les éditions Fario viennent de publier Au fond de la couche gazeuse 2011-2015, un essai sous forme de chronique, de Baudoin de Bodinat, sur l'effondrement du monde moderne. Baudoin de Bodinat est l'auteur d'un ouvrage marquant intitulé La vie sur terre (Encyclopédie des nuisances, 1996 et 1999).

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    " Comme on s’informe des mœurs et usages d’une colonie animale en observant à bonne distance ses foyers d’attroupement, ses circulations saisonnières, ses activités significatives, il est indispensable d’examiner l’état actuel de la collectivité humaine et l’esprit qui l’anime en tâchant de se projeter, autant que possible, en dehors ou au-delà de ce « Dôme » d’ondes électromagnétiques qui la retient captive (à plus de sept milliards se gênant d’être entassés là sans issue). Et tout autant d’essayer de saisir ce qui se tient comme pensées et sensations frustres derrière l’expression neurasthénique de ceux que l’Âge numérique a assujetti à ses écrans.
    Des observations, des relevés sur le motif ou encore des sondages pensifs dans ce qui subsiste d’âme ont été recueillis au cours des années 2011 à 2015 du calendrier grégorien. Quelques saisons après la publication de La Vie sur Terre donc, au cours desquelles le bruit de cataracte au loin s’est amplifié sensiblement au milieu des crues et dévastations physicochimiques, des foules déplacées au gré des pénuries et massacres, des frustrations exacerbées, des pandémies et de la peur qu’elles entretiennent sous l’œil des engins aéronautiques et des caméras de surveillance un peu partout.
    Un défaut généralisé d’attention à tout ce que l’opulence offre à ses victimes, les substances psychostimulantes et la pornographie comme exutoire, la mise à l’index de la nostalgie ou le dégoût des impressions obscures qui affleurent sous le vernis de l’excitation intensive sont devenues l’apanage de ces Nibelungen des temps de la fin, prêts à se jeter, entraînant avec eux tout l’or de la vie, dans les brasiers de la dernière techno-party mondiale où ils feront les figurants. "

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  • Être ou ne pas être républicain...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai polémique de Frédéric Rouvillois intitulé Être ou ne pas être républicain. Professeur de droit public à l’université Paris-Descartes, Frédéric Rouvillois est l'auteur de plusieurs ouvrages d'histoire des idées comme Histoire de la politesse (2006), Histoire du snobisme (2008),  tous deux disponibles en format de poche dans la collection Champs Flammarion, ou L’invention du progrès (CNRS éditions, 2010) et plus récemment, Une histoire des best-sellers (Flammarion, 2011).

     

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    " Tous républicains ! Débordés, Jean-Pierre Chevènement et Jean-Louis Debré ! A gauche, à droite, aux extrêmes, la surenchère bat son plein. Chaque jour ou presque, elle voit s'écharper Manuel Valls et François Fillon, Najat Vallaud-Belkacem et Nathalie Koscuisko-Morizet, Jean-Vincent Placé et Bruno Le Maire. Mais aussi Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Avec, au sommet, Nicolas Sarkozy qui entend rebaptiser l'UMP de cet alias pour en disputer le monopole indu qu'exerceraient, depuis l'Elysée, François Hollande et le PS. Frédéric Rouvillois interroge ici, avec profondeur de vue et sans concession de ton, cette inflation. Il retrace l'envahissement progressif de ce vocable fourre-tout au gré des crises que marquent les ascensions conjointes de l'Europe et du Front national depuis les années 1980. Il détaille les diverses utilisations de ce mot culbutis, qu'il s'agisse des programmes des partis, des politiques des gouvernements, des définitions des institutions, tout au long de la Ve République. Il montre l'indétermination de ce méli-mélo terminologique à travers les âges, sous les autres cieux et jusque dans notre propre histoire, avec l'idéalisation de la séquence radicale-socialiste sous la IIIe République. De quoi le recours effréné à ce couteau suisse multifonctions est-il le nom ? Sinon de l'impuissance générale à dire et penser la France ? Un pamphlet implacable au cœur de l'actualité politique la plus brûlante."

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  • La marche sur Rome, l'autre révolution d'octobre...

    Les éditions Galliamard viennent de publier Soudain le fascisme - La marche sur Rome, l'autre révolution d'octobre, un essai d'Emilio Gentile. Historien italien, spécialiste du fascisme, Emilio Gentile a publié de nombreux ouvrages, dont La religion fasciste (Perrin, 2002), Qu'est-ce que le fascisme ? (Gallimard, 2004) ou L'apocalypse de la modernité (Aubier, 2011).

     

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    " Il s’était rasé de près, avait dissimulé son crâne chauve sous une perruque, pris un tram et, en cette nuit du 24 au 25 octobre 1917, s’était rendu au Palais d’Hiver pour s’emparer du pouvoir. Lénine avait compris qu’il fallait saisir l’occasion favorable qui ne se représenterait pas. Cinq années plus tard presque jour pour jour, dans la soirée du 29 octobre 1922, Benito Mussolini, chauve et mal rasé, vêtu d’une chemise noire, monta dans un train, acclamé par la foule, pour se rendre à Rome et y prendre le pouvoir. Lui aussi avait pressenti qu’il fallait profiter du moment propice. Au terme d’une insurrection de deux jours qu’il avait lui-même baptisée «marche sur Rome», l’Italie n’eut pas seulement un gouvernement, mais une dictature.
    Si les historiens conviennent qu’il y eut non une révolution bolchevique, mais un coup d’État, il n’en va pas de même pour la marche sur Rome. Comment se peut-il, pour reprendre des expressions de contemporains de l’événement, qu’«un opéra-bouffe», «une kermesse maladroite», «un rassemblement sans importance d’idiots utiles» ait donné naissance à l’un des régimes les plus tragiquement antidémocratiques et impérialistes du XXe siècle? Prenant pour fil conducteur du récit la confrontation entre l’homme d’action et l’occasion à saisir, c’est-à-dire le moment où la décision humaine intervient sur les circonstances pour fixer la voie à suivre, sans aucune garantie de succès, Emilio Gentile, dans une étude radicalement nouvelle, montre à l’œuvre un parti organisé comme une milice qui conquiert le gouvernement d’une démocratie parlementaire paralysée par ses renoncements. Le but de la conquête est affiché depuis le commencement : détruire l’État libéral et la démocratie, grâce à l’indifférence et à la passivité de la majorité de la population. La dictature fasciste débuta dès la marche sur Rome, puisqu’elle était l’inexorable conséquence de la nature même du parti. "

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