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Livres - Page 381

  • Compliquer pour régner ?...

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier un essai de Jacques Bichot intitulé Le Labyrinthe - Compliquer pour régner. Professeur d'économie à l'université de Lyon, Jacques Bichot est spécialiste des questions monétaires et financières et des politiques sociales.

     

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    " Le projet actuel d'un « choc de simplification » témoigne d’une prise de conscience des effets délétères de la complexité inutile engendrée par les pouvoirs publics. Le Président G. Pompidou, avait été encore plus incisif : « cessez d’emmerder les Français », aurait-il dit à ses ministres trop enclins à multiplier lois et décrets.
    Pourtant la complication ne cesse de croître : pour une réglementation supprimée ou allégée, deux sont créées ou renforcées ; le pouvoir semble inévitablement sécréter de la complication. Pourquoi cela ? Est-ce une fatalité ? Labyrinthe apporte des réponses à ces questions qui ont pour enjeu notre qualité de vie, notre compétitivité et notre liberté.
    La lecture de Labyrinthe permet de prendre connaissance d’une quantité de dérives politiques ou commerciales qui génèrent de véritables casse-têtes. Elle permet surtout de comprendre pourquoi ces dérives se produisent, et comment il serait possible de les éviter, d’entreprendre plutôt de grandes réformes simplificatrices. Labyrinthe apporte un regard neuf sur le fonctionnement de nos pouvoirs publics et le comportement d’entreprises ou de particuliers qui nous compliquent la vie. Dans le mythe grec, Thésée est sorti vainqueur du labyrinthe, symbole de la dictature appuyée sur la complication, et a doté Athènes de la première législation démocratique. À nous autres descendants de l’humanisme hellène, il n’est pas interdit de suivre la voie qu’il a tracée. "

    Au sommaire :

    Introduction

    Chapitre introductif. Le Labyrinthe de Dédale et Minos

    Chapitre 1. Compliquer pour exercer le pouvoir

    Chapitre 2. Le labyrinthe normatif

    Chapitre 3. Les causes de l’inflation normative

    Chapitre 4. L’intégrisme juridique

    Chapitre 5. Le labyrinthe fiscal (ménages)

    Chapitre 6. Le labyrinthe fiscal (entreprises)

    Chapitre 7. Le labyrinthe de la Sécurité sociale

    Chapitre 8. Le labyrinthe des retraites

    Chapitre 9. Le labyrinthe européen

    Chapitre 10. Le labyrinthe financier

    Chapitre 11. Le labyrinthe de la vie quotidienne : particuliers, sociétés et syndicats

    Conclusion. Simplifier pour servir

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  • Drieu la Rochelle face à son œuvre...

    Les éditions Infolio viennent de publier un essai de Frédéric Saenen intitulé Drieu la Rochelle face à son œuvre. Critique littéraire, Frédéric Saenen a déjà publié un Dictionnaire du pamphlet (Infolio, 2010).

     

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    " En 2012, Pierre Drieu la Rochelle (1893-1945) faisait son entrée dans la Bibliothèque de la Pléiade. Le chantre de Doriot, l’ami d’Otto Abetz, le fasciste, le collabo, l’antisémite, se retrouvait dans le panthéon des Belles Lettres, entre Dostoïevski et Dumas. Sept décennies après son suicide, l’heure a sonné de tenter le bilan d’une œuvre dont la valeur littéraire est toujours occultée par les choix idéologiques de son signataire. Pourquoi lire Drieu aujourd’hui, comment approcher cet auteur qui paraît si loin des repères et des codes actuels, quelle est sa place au sein des Lettres françaises du XXe siècle ? Tels sont les buts de cet ouvrage : interroger dans sa globalité la légende de ce personnage complexe, affronter le mentir-vrai qu’il s’est attaché à pratiquer, aussi bien dans ses romans que dans ses essais. Il est temps d’appréhender sans complaisance suspecte ni mauvaise foi cet écrivain de sang et d’encre, de rêve et d’action. "

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  • Le Populisme américain au cinéma de DW Griffith à Clint Eastwood...

    Les éditions LettMotif viennent de publier un essai de David da Silva intitulé Le populisme américain au cinéma de D.W. Griffith à Clint Eastwood. Journaliste, David da Silva prépare actuellement une thèse sur le populisme américain.

     

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    " L'objectif de cet ouvrage est de présenter la pensée populiste dans la culture américaine. Si on estime son apparition dès la guerre d'indépendance des colons britanniques d'Amérique du Nord contre la Grande-Bretagne de 1775 à 1783, le populisme américain a surtout connu son heure de gloire avec The People's Party en 1892. De fait, ce parti populiste a cristallisé la colère des fermiers américains (dont des Afro-américains) très endettés de la fin du XIXe siècle. Ce mouvement agraire était très attaché aux idéaux pionniers et se méfiait du développement économique et du salariat (qu'il jugeait incompatible avec la liberté et la démocratie). Les Populistes défendaient l'égalité des chances, une libre entreprise tempérée par le Common Sense (le bon sens) et un pouvoir détenu par des hommes vertueux. De plus, ils soutenaient également toute forme d'opposition à la haute-finance, aux machines politiques centralisées, au fédéralisme omniprésent, à l'intellectualisme citadin. Les héros des Populistes se nomment Thomas Jefferson, Andrew Jackson et Abraham Lincoln. Ce dernier incarne, en plus de l'humanisme, la possibilité pour l'homme ordinaire de devenir Président des États-Unis. /// L'idéologie populiste apparaît dans les premiers films américains. D'abord chez D.W. Griffith ou King Vidor avant de connaître son heure de gloire avec les films de John Ford, Frank Capra ou Leo McCarey dans les années trente. Après son déclin lors des années cinquante, le populisme hollywoodien va renaître dans les années soixante-dix avec des personnalités comme Clint Eastwood, Sam Peckinpah ou Michael Winner. Les années quatre-vingt vont prolonger ce retour avec le double mandat de Ronald Reagan. Oliver Stone, Sylvester Stallone ou encore John Carpenter ont continué à propager un message très proche de la tradition populiste américaine, avec notamment la mise en valeur de l'homme de la rue face à la corruption et la trahison des élites. Nous verrons donc si, de D.W. Griffith à Clint Eastwood, la fonction du héros populiste est de diviser ou d'unir le peuple américain ? "

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  • Davaï !... Du lac Baïkal aux plages de Ko Chang...

    Les éditions des Paraiges viennent de publier Davaï !  - Du lac Baïkal aux plages de Ko Chang, un récit de voyage de Patrick Wagner, préfacé par Alain Paucard. Passionné de littérature, Patrick Wagner dirige la revue Livr'arbitres...

     

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    " Fascinante Asie ! Éternelle génitrice des religions et des empires. Asie guerrière des hauts plateaux d'où les cavaliers descendaient sur l'Europe. J'ai fait un rêve. Traverser les grandes steppes mongoles, rejoindre l'Empire du Milieu et aboutir en Indochine pour y remonter le fleuve Mékong et suivre la route mandarine. Rêve éveillé, sous le galop de Michel Strogoff à la rencontre du baron Ungern Sternberg. De Jules Verne à Hugo Pratt, en compagnie de soldats de l'imaginaire, Francis Garnier, Pierre Loti ou André Malraux. Je ne sais où cela me mènera, mais il me faut lever l'ancre, me mettre à la proue du bateau de la vie et ouvrir les yeux. Rejoindre le rêve, la fiction par l'action. Vivre à livre ouvert.
    Tels mes aînés dans ce bout du monde, marchant un temps sur les pas de mon compatriote Jean de Pange, je deviendrai pour mes hôtes un long nez, caractéristique de l'Occidental au royaume des visages plats.
    Au gré du vent, l'âme légère et le cœur joyeux, ces pérégrinations m'entraîneront hors des sentiers battus de ma Moselle natale, pays parcouru jadis sac au dos par monts et par vaux. Il était temps pour moi d'aller voir comment le monde était fait ailleurs.
    Alors, Davaï, en route ! "

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  • Le paganisme grec en dictionnaire...

    « Du fait de la rupture du christianisme, le monde païen a été repoussé loin de notre horizon historique. Aussi est-il heureux qu'un Dictionnaire du paganisme grec nous soit aujourd’hui proposé par Reynal Sorel. L’ouvrage est d’autant plus novateur qu’il cherche à retrouver les notions et les débats essentiels d’un monde grec qui n’a jamais séparé, comme le feront les chrétiens, la sphère religieuse de la sphère politique, ou encore l’administration du sacré et celle de la cité. » Jean-François Mattéi

     

    Les éditions des Belles Lettres viennent de publier, sous la direction de Reynald Sorel, un Dictionnaire du paganisme grec. L'ouvrage, qui est préfacé par Jean-François Mattéi, comporte 121 entrées : de Abandon des dieux à Virginité en passant par Démesure, Héros, Néant ou Sang...

     

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    " Si les Grecs eurent une seule sagesse, ce fut celle de ne rien entendre aux sirènes du prosélytisme. C'est la grandeur de ce qui sera plus tard appelé, sans trop le comprendre, « paganisme ».
    Les Grecs ont toujours une leçon d’actualité à transmettre.
    Le message fut donné à une humanité qui s’effrayait de sa condition: l’inconnaissance. La logique du syllogisme commence alors à fonctionner:
    pour qu’il y ait inconnaissance, il faut des maîtres pour ne pas divulguer un enseignement. Et si ces maîtres sont des dieux alors la boucle se contracte en une sorte de croyance.
    Ce dictionnaire propose un dépassement du cadre « religion grecque » pour s’ouvrir sur les notions que les Hellènes ont échafaudées dans leur relation incertaine au sacré. En s’intéressant au « paganisme », il prend autant acte de l’absence du mot « religion » dans le vocabulaire grec classique que de la seule certitude des Grecs: l’inconnaissance des mortels.
    Le paganisme grec est au croisement de deux attitudes complémentaires: l’une mentale, l’autre gestuelle. Les Anciens avaient la certitude d’être plongés dans l’inconnaissance du sacré: pas de Révélation, pas de credo (selon nos critères monothéistes). Et pourtant, les dieux semblent être une évidence pour eux. Alors, ils ménageront leur inconnaissance en une double administration solidement fermée: celle du sacré absolument inséparable de celle de la cité.
    Chaque article de ce dictionnaire, préfacé par Jean-François Mattéi, ouvre sur la double question de savoir en quel sens on peut parler d’une religion grecque et comment nos anciens Hellènes eurent ce que nous appelons des croyances. "

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  • Céline's Big Band...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier Céline's Big Band - D'un lecteur l'autre, un ouvrage collectif, dirigé par Emeric Cian-Grangé qui regroupe des témoignages originaux de lecteurs de Céline, connus ou inconnus, riches ou pauvres , de droite ou de gauche, artistes, employés, étudiants ou médecins...

     

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    " « Connus ou inconnus, et avec toute leur diversité, ils sont ici, à égalité, des lecteurs qui cherchent à dire ce que Céline a été pour eux lors de cette rencontre, et, pour presque tous, le reste de leur vie : non pas un écrivain pour écrivains, comme il en a périodiquement existé dans la littérature française, mais un écrivain qui, tout novateur qu’il est, et par là demandant parfois d’abord à son lecteur un effort d’adaptation, est capable de toucher quiconque, pourvu qu’il s’agisse d’un amateur de littérature. » Henri Godard, extrait de la préface de Céline's Big Band.

    À qui appartient Céline ? Qui sont ses lecteurs ? Pour qui écrivait-il ? Céline's Big Band n'a pas la prétention de répondre à ces questions. Ne défendant aucune thèse, n'obéissant à aucune exigence scientifique, il se propose de faire découvrir ce que l'œuvre célinienne peut susciter, procurer, dévoiler, provoquer, éveiller, déclencher, révéler, dénuder chez un lecteur sensible à la « petite musique » de l'auteur de Voyage au bout de la nuit. Céline écrivait pour être lu mais ne savait pas toujours par qui. Céline's Big Band est donc une somme de témoignages singuliers, un genre de panorama kaléidoscopique introspectif. Richesse et diversité vont de pair, et c'est fort de cette vérité que l'auteur a souhaité donner à ce recueil l'aspect bigarré d'une palette de couleurs discordantes, en abolissant tout autre critère de sélection que l'intérêt porté à Céline. Les contributions, et c'est une originalité, sont classées par ordre alphabétique à l'aide de mots-clefs choisis par les rédacteurs, autant de traits d'union entre Céline et ses lecteurs. Des notices biographiques, plus ou moins nourries, enrichissent les 101 textes composant ce recueil. Autant de balises qui permettront aux plus curieux de s'informer, aux fins limiers de faire preuve de sagacité, aux cognes d'investiguer, aux affabulateurs d'extrapoler, aux grincheux d'invectiver, aux sociologues de classifier, aux inquisiteurs de condamner... bref, aux uns et aux autres d'interpréter. Chacun ne s'y reconnaîtra pas, cela va sans dire. Mais quel plaisir, n'est-ce pas, de cheminer d'un texte à l'autre, d'un lecteur l'autre, désorienté, rassuré, intrigué, chahuté, ému... brinquebalé ! Que l'on se souvienne : « Voyager, c’est bien utile, ça fait travailler l’imagination. » "

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