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Livres - Page 333

  • Le salut par Tolkien...

    Les éditions Avatar viennent de publier un essai de Nicolas Bonnal intitulé Le Salut par Tolkien - Eschatologie occidentale et ressourcement littéraire. Journaliste et essayiste, Nicolas Bonnal est notamment l'auteur de Tolkien, les univers d'un magicien (Les Belles Lettres, 1998) ou de plusieurs livres sur le cinéma dont Ridley Scott et le cinéma rétrofuturiste (Dualpha, 2013), Les mystères de Stanley Kubrick (Dualpha, 2014) ou Le paganisme au cinéma (Dualpha, 2015).

     

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    " Ce livre n’est pas une reprise du classique de 1998, traduit en plusieurs langues. Il se veut une vision plus décalée, plus libre et plus pessimiste aussi du monde de Tolkien, de ses aspirations, de ses ostentations et de son désespoir. Il traite ainsi des liens de Tolkien et de la tradition, de l’occident et de son eschatologie terminale. Car nous vivons la Fin des Temps la plus grotesque qui se pouvait concevoir. La profanation de la propre œuvre du maître par la culture de masse le démontre à l’envi.

    Mais Tolkien est aussi porteur d’un message de guérison, d’un message de thaumaturge et de liturgiste. Sa description de l’amour et de la nature, de la chevalerie et de l’initiation, que l’auteur relie autant au Kalevala qu’à la poésie romaine, sont autant de signaux pour mieux nous aider à affronter un monde à la dérive, et à le traverser. 

    Car il y a l’eschatologie du monde occidental d’un côté, dont Tolkien ne cesse de parler dans une correspondance réactionnaire ignorée, et le salut par une œuvre de l’autre, qui repose sur le génie poétique et l’affection cosmologique d’un esprit fabuleux. "

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  • L'art de déplaire...

    Les éditions Pierre-Guillaume de roux viennent de publier un essai de Marie Céhère intitulé Brigitte Bardot - L'art de déplaire. Jeune critique littéraire, Marie Céhère collabore à Causeur...

     

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    « Brigitte Bardot appartient à cette aristocratie de stars qui pouvait s’adonner impunément au plaisir de déplaire. Elle en fit même un art malgré elle. »  Pourquoi Brigitte Bardot dérange-t-elle autant ? Peut-être parce qu’elle refuse de se prêter aux clichés et aux raccourcis bien commodes que la presse et les fans véhiculent sur son compte. Ni icône de la libération sexuelle, ni actrice accro aux écrans et aux paillettes, celle qui fi t sensation, en 1956, à demi nue, dans Et Dieu... créa la femme, le fi lm de Roger Vadim, ignora superbement les propositions mirobolantes venues de Hollywood et mit fin à sa carrière, en 1973, sans le moindre état d’âme. Car la jeunesse et la beauté ne suffisaient pas à tout expliquer de l’énigme BB. Son corps de rêve et sa fraîcheur de femme-enfant résistèrent à toute tentative d’inventaire érotique et de récupération idéologique soufflée par Mai 68. Ses histoires d’amour, si mouvementées fussent-elles, ne tinrent jamais le langage du féminisme revanchard. Comble du comble, celle que toutes les autres femmes s’efforçaient d’imiter en tous points – vêtements, coiffure, démarche –, entama résolument sa seconde vie, les pieds dans la boue : devenue désormais porte-parole de la cause animale, Brigitte Bardot n’a jamais mâché ses mots pour dénoncer haut et fort, scandale sur scandale, quitte à casser définitivement son image. Sans doute le prince de Ligne se fût-il écrié, émerveillé, à sa vue : « Du naturel, rien que du naturel ! »

    La star si « médiatiquement incorrecte » est ici réhabilitée dans sa vérité par Marie Céhère au fil de subtils décryptages et de précieuses leçons de désir.

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  • L'intimidation contre le débat...

    « Nous jouissons en principe dans notre pays d’une entière liberté d’opinion et d’expression ; nous vivons en pratique sous un régime de liberté surveillée. Une discipline de parole très contraignante réduit le champ et le nombre des sujets ouverts à une véritable discussion. Les notions, les termes et même les faits les plus nécessaires à l’intelligence du présent sont l’objet d’une censure vétilleuse. Comment échapper à la tyrannie paralysante du politiquement correct sans tomber dans la licence improductive du politiquement incorrect ? 
     
    Le livre d’André Perrin nous libère magistralement de cette alternative démoralisante. Qu’il s’interroge sur les relations entre religion et violence, qu’il se demande si « expliquer, c’est déjà excuser », ou qu’il suive dans leurs usages légitimes et illégitimes les notions de race, d’identité ou de civilisation, il éclaire les questions qui nous pressent et nous divisent avec précision, rigueur, humour, et toujours une admirable clarté. Il montre qu’en rassemblant les faits pertinents, en prenant appui sur les suggestions contenues dans le langage usuel, en appréciant selon la raison commune les diverses opinions, qui sont autant de « vues » sur les choses, nous pouvons surmonter nos partialités et éclairer effectivement la complexité du monde politique, social et moral. Dans le désarroi et l’anxiété qui nous assaillent, il est cette chose rare, un livre encourageant. » Pierre Manent

     

    Les éditions du Toucan viennent de publier dans leur collection L'Artilleur un essai d'André Perrin intitulé Scènes de la vie intellectuelle en France - L'intimidation contre le débat et préfacé par Jean-Claude Michéa. André Perrin est professeur de philosophie.

     

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    " Professeur de philosophie, André Perrin constate que dans les débats qui occupent la scène médiatique contemporaine en France, le souci élémentaire de chercher à savoir si les assertions des intervenants sont simplement vraies ou fausses est régulièrement bafoué.
    Bafoué de deux façons : en amont en cherchant d’abord à connaître les « raisons » qui ont pu pousser la personne à émettre ces propositions, et en aval en cherchant à disqualifier une thèse en la rapportant aux conséquences néfastes qu’elle est supposée devoir engendrer (en disant cela, vous faîtes le jeu d’untel ou untel). Quelques-uns des sujets de « non-débats » abordés dans ce livre :

    -La réception du livre de Sylvain Gouguenheim Aristote au Mont-Saint-Michel (Seuil, 2008)

    -La « théorie du genre »

    -Toutes les civilisations se valent-elles ?

    -Le terrorisme est-il l’arme des pauvres ?

    -Expliquer, est-ce un peu « excuser » ? "

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  • Gauche et droite...

    Les éditions Chronique viennent de publier dans leur nouvelle collection Le tour de la question, Gauche/Droite, un ouvrage double signé conjointement par Eric Branca et Michel Marmin. Ancien journaliste à Valeurs Actuelles, Eric Branca est notamment l'auteur d'Histoire secrète de la droite et de 3000 ans d'idées politiques. Quant à Michel Marmin, plume de la revue Eléments depuis les origines, on lui doit comme critique cinématographique  notamment des ouvrages sur Raoul Walsch (Dualpha, 2003) et Fritz Lang (Pardès 2005).

     

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    " Un ouvrage sur l’histoire de la gauche c’est bien, mais un ouvrage sur l’histoire de la gauche et de la droite, c’est encore mieux : l’idée de cette collection réside dans le parallélisme inhérent à certains sujets.

    Difficile, en effet, d’imaginer que la gauche puisse exister sans son opposé, la droite ! Plus encore, c’est en réponse à l’image que lui renvoie la droite qu’elle se construit et qu’elle évolue, et inversement. "

     

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  • Le cinéma ne se rend pas !...

    Les éditions Alexipharmaque viennent de publier Ciné-méta-graphiques - Le cinéma ne se rend pas II, un recueil de textes de Ludovic Maubreuil. Chroniqueur pour le cinéma dans la revue Éléments et responsable du blog Cinématique, Ludovic Maubreuil est déjà l'auteur, chez le même éditeur, d'un essai intitulé Le cinéma ne se rend pas ainsi que de deux tomes d'un Bréviaire de cinéphilie dissidente.

     

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    " Qu’il s’agisse d’études trans­ver­sales au­tour de thé­ma­tiques ci­b­lées (1è­re ­par­tie), d’ar­ticles po­lé­m­iques liés à l’ac­tua­li­té (2ème par­tie), d’ana­lyses mé­t­a­po­li­tiques d’œuvres po­pu­laires ou mé­c­on­nues (3è­m­e ­par­tie), ces textes tentent de cé­l­é­b­rer le ci­né­ma qui ne s’en laisse pas comp­ter, qui ne prend pas ses spec­ta­teurs pour des es­t­hètes do­ciles et des con­som­ma­teurs sou­mis. Ac­ca­b­lé de lieux com­muns re­peints à neuf, d’idées reçues éri­gées en règles d’or, de formes vides fas­ci­nantes, le ci­né­ma post­mo­derne ap­pa­raît sem­b­lable à la Gar­de Im­pé­ria­le ­cer­née par les troupes an­g­laises de Wel­ling­ton : tout comme elle, se­lon le mot du Gé­né­ral Mi­c­hel at­t­ri­bué à Cam­b­ronne, il est en train de mou­rir ; tout comme elle ce­pen­dant, il ne se rend pas. Sous les atours les plus dé­s­or­don­nés du style, la ri­gueur d’une re­p­ré­s­en­ta­tion ou la jus­tesse d’un rap­port d’images, ré­duisent en­core à néant le chaos des signes. Sous la nov­langue et les mots d’ordre, un lan­gage ré­siste."

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  • Quand le monde s'est fait nombre...

    Les éditions Stock viennent de publier un nouvel essai d'Olivier Rey intitulé Quand le monde s'est fait nombre. Mathématicien et philosophe, chercheur au CNRS et enseignant en faculté, Olivier Rey est notamment l'auteur de Une folle solitude - Le fantasme de l'homme auto-construit (Seuil, 2006) et de Une question de taille (Stock, 2014), deux essais consacrés à la question du progrès et de la technique dans nos sociétés.

     

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    " La statistique est aujourd’hui un fait social total : elle règne sur la société, régente les institutions et domine la politique. Un vêtement de courbes, d’indices, de graphiques, de taux recouvre l’ensemble de la vie. L’éducation disparaît derrière les enquêtes PISA, l’université derrière le classement de Shanghai, les chômeurs derrière la courbe du chômage… La statistique devait refléter l’état du monde, le monde est devenu un reflet de la statistique. "

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