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Livres - Page 337

  • Éloge du polythéisme...

    Les éditions des Belles Lettres viennent de publier un court essai de Maurizio Bettini intitulé Éloge du polythéisme - Ce que peuvent nous apprendre les religions antiques. L'auteur enseigne la philologie classique à l'université de Sienne, où il a fondé le Centre « Anthropologie et Monde antique ». On pourra lire avec profit l'entretien qu'il a donné au site La vie des classiques à l'occasion de la parution de cet essai.

     

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    " Deux mille ans de monothéisme nous ont habitués à croire que Dieu ne pouvait être qu'unique, exclusif, vrai. En revanche, les polythéismes antiques envisageaient la possibilité de faire correspondre entre eux dieux et déesses provenant de différentes cultures (l'Artémis grecque et la Diane romaine, l’Égyptienne Isis et la Grecque Déméter), ou même d'accueillir des divinités étrangères dans leur propre panthéon. Cette disposition à l'ouverture a fait que le monde antique, même s'il a connu les conflits, voire les carnages, est resté étranger à la violence de nature religieuse qui a, au contraire, ensanglanté les cultures monothéistes et continue de le faire. Serait-il possible aujourd'hui de puiser aux ressources du polythéisme pour rendre plus faciles et sereines les relations entre les différentes religions ? Si l'on part du principe que les dieux sont nombreux, il n'est plus nécessaire d'affirmer que ceux des autres sont de faux dieux ou des démons... On peut dès lors se demander si l'adoption de certains cadres mentaux propres au polythéisme ne contribuerait pas à réduire, au sein de nos sociétés, le taux de conflictualité entre les diverses religions monothéistes et entre leurs subdivisions internes. "

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  • Comment l'argent a ruiné la démocratie américaine...

    Les éditions Fayard viennent de publier une enquête de Guillaume Debré intitulée Washington - Comment l'argent a ruiné la démocratie américaine. Grand Reporter, Guillaume Debré a passé seize années aux États-Unis.

     

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    " Trois milliards de dollars. Tel est désormais le prix pour s’asseoir dans le bureau ovale. C’est en tout cas la somme que les candidats à l’élection présidentielle américaine vont dépenser cette année pour conquérir la Maison-Blanche.
    En 2016, Hillary Clinton aura passé plus de temps à séduire des multimillionnaires pour qu’ils financent sa campagne qu’à rencontrer les électeurs. De son côté, Donald Trump a tout bonnement sorti son propre chéquier pour tenter de se faire élire.
    L’argent est devenu tellement déterminant qu’à la Chambre des représentants ou au Sénat, tous les élus sont engagés dans une course effrénée aux dollars. Parce qu’il existe une règle cardinale aux États-Unis : le candidat qui dépense le plus remporte l’élection.
    Mais d’où vient cet argent ? Qu’espèrent en retour les « généreux donateurs » ? Qu’en est-il des conflits d’intérêt que cette situation engendre ?
    La démocratie américaine est-elle à vendre ? "

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  • Fureurs islamistes et défaite de la paix...

    Les Presses universitaires de France viennent de publier un court essai de Gabriel Martinez-Gros intitulé Fascination du djihad - Fureurs islamistes et défaite de la paix. Universitaire, spécialiste de l'histoire de l'Islam médiéval, Gabriel Martinez-Gros est notamment l'auteur de Brève histoire des empires (Seuil, 2014).

     

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    " Nous protégeons les animaux, Daesh égorge des hommes. On pourrait en conclure que nous vivons sur des planètes différentes… Il n’en est rien. La violence de l’État Islamique se nourrit de notre désarmement, elle est l’envers des progrès pacifiants de la civilisation. Le djihadisme incarne la puissance d’une idéologie religieuse qui nous méprise et nous insulte. C’est là notre vraie blessure : l’histoire est peut-être en train de changer de camp, à notre détriment. Notre pacification sourcilleuse abandonne au djihadisme l’immense fascination de la violence collective. "

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  • By Jove !... Les voilà tous réunis...

    Les éditions Blake et Mortimer viennent de rééditer en un volume l'ensemble des épisodes de la série Blake et Mortimer, écrits et dessinés par Edgar P. Jacobs, le grand maître, avec Hergé, de la ligne claire... Une bonne occasion pour se replonger dans les aventures de nos deux héros et de leur meilleur ennemi, le colonel Olrik !...

     

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    " Symbole mythique de la bande dessinée, Blake et Mortimer est aujourd'hui considérée comme un chef-d'oeuvre du 9e art. La série met en scène le professeur Philip Mortimer, expert en physique nucléaire, inséparable du capitaine Francis Blake, son plus fidèle ami. Créés en 1946, dans le premier numéro de l'édition belge du journal Tintin, ensemble ils vivront de périlleuses aventures, alliant enquêtes policières, voyages archéologiques aux quatre coins du monde, découvertes scientifiques et autres complots fomentés par leur éternel ennemi, le colonel Olrik. Retrouvez dans cette intégrale les douze albums de Blake et Mortimer réalisés par Edgar P. Jacobs. "

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  • Méditations du haut des cimes...

    Les éditions du lore viennent de rééditer Méditations du haut des cimes, un recueil de textes de Julius Evola consacrés à l'expérience de la montagne. Figure de proue du traditionalisme révolutionnaire, Julius Evola, qui a écrit notamment des essais essentiels comme Révolte contre le monde moderne (1934) ou Chevaucher le tigre (1961), fut également un alpiniste accompli, avant d'être grièvement blessé dans un bombardement et de finir sa vie dans un fauteuil roulant. Ses cendres seront déposées dans un crevasse du Mont Rose, sur la frontière suisse, par un de ses disciples.

     

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    " Eminent métaphysicien de l’Ecole de la Tradition , fin connaisseur des doctrines ésotériques d’Orient et d’Occident, doctrinaire politique aussi radical qu’inclassable, le penseur italien Julius Evola (1898-1974) fut également un alpiniste singulier.

    Dans ce recueil d’articles, il nous livre ses méditations sur le symbolisme de la montagne, sur « l’art des neiges », et surtout sur sa pratique, à savoir la conquête du sommet, là où règne le démon des cimes.

    Toujours considérée, par l’humanité traditionnelle, comme un lieu réservé uniquement aux héros et aux initiés, la montagne apparaît aujourd’hui comme une des rares voies - voire une des seules en Occident - offerte à l’homme pour une réalisation spirituelle authentique et intégrale.

    En tant qu’action pure et libre, en tant que guerre sainte totale, l’ascension permet la « renaissance de quelque chose de transcendant » qui peut mener jusqu’à l’éveil, jusqu’à la grande libération qui est l’objet de toute vie véritable.

    Cette traduction de Bruno Cariou comprend 5 articles inédits par rapport à la première traduction française de 1986. "

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  • Le sacrifice des paysans...

    Les éditions L'échappée publient cette semaine un essai de Pierre Bitoun et Yves Dupont intitulé Le sacrifice des paysans - Une catastrophe sociale et anthropologique. Les deux auteurs sont chercheurs à l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) dans le domaine de l'histoire et de l'économie du monde rural...

     

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    " Pourquoi les sociétés modernes ont-elles décidé de sacrifier les paysans ? Qui est responsable de ce processus qui semble irréversible ? Pour tenter de répondre à ces questions fondamentales, ce livre montre comment, depuis des décennies, en France comme ailleurs, le productivisme s’est étendu à l’ensemble des activités humaines. Avec pour conséquences : déracinement et marchandisation, exploitation du travail et des ressources naturelles, artificialisation et numérisation de la vie. L’époque est aujourd’hui aux fermes-usines et aux usines que l’on ferme ou délocalise, tandis que dominent, partout, finance et technoscience.
    Le sacrifice des paysans est l’un des éléments du processus global de transformation sociale dont il faut, au préalable, comprendre les causes. Ainsi, les auteurs analysent le mouvement historique au sein duquel s’est déployé le projet productiviste au cours des 70 dernières années, des « Trente Glorieuses aux Quarante Honteuses ». Puis ils expliquent comment le long travail d’« ensauvagement des paysans » a mené à la destruction des sociétés paysannes et des cultures rurales.
    De ce véritable ethnocide, qui a empêché l’alternative au capitalisme dont une partie des paysans était porteuse, nous n’avons pas fini, tous, de payer le prix. "

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