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Livres - Page 193

  • Vikings !...

    Les éditions Pardès viennent de rééditer Vikings, une monographie de Bernard Marillier dans la collection B.A.-BA. Historien, décédé en 2013, Bernard Marillier a publé de nombreux ouvrages consacré à la mythologie et à la tradition.

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    " Vikings ! La simple évocation de ce nom terrifia des siècles durant les peuples d’Europe. Il est vrai que les « hommes du Nord » firent une entrée fracassante sur la scène de l’Histoire: le 8 juin 793, selon la chronique, des guerriers venus de Scandinavie saccagèrent le sanctuaire de Lindisfarne, situé sur la côte sud-est de l’Écosse.De cette date et de ce lieu précis, les historiens ont fixé, arbitrairement, le commencement de l’ère viking. Dès lors, une véritable « folie expéditionnaire » s’empara des Nordmans qui, des brumes glacées du Septentrion jusqu’aux mers chaudes du Sud, vont écrire l’une des aventures les plus fabuleuses de l’humanité.

    Portés par leurs snakkars et armés de la hache et du bouclier rond, les Vikings norvégiens, suédois et danois colonisèrent l’Allemagne du Nord, l’Angleterre, l’Islande, l’Irlande et l’Écosse.Ils explorèrent le Groenland, les côtes d’Amérique du Nord et du Sud, et les côtes africaines.Ils créèrent des royaumes, tels la Normandie et la première principauté russe.Ils marquèrent Byzance de leur empreinte.Porteurs d’une civilisation supérieure à celle de leurs contemporains, les Vikings furent des guerriers et des marins intrépides, tout autant que de délicats poètes et artisans, ainsi que des marchands rusés et avisés.

    Dans ce B.A.-BA Vikings, l’auteur nous invite à découvrir le véritable visage du Viking, débarrassé de sa légende noire comme de sa légende rose, et à nous plonger dans ce que fut son univers maritime, guerrier, spirituel, politique, culturel et économique; univers marqué, certes, par la rudesse, mais, aussi et surtout, par un héroïsme sans faille, un honneur sans compromission et un esprit d’aventure sans peur. "

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  • La guerre est une ruse...

    Les éditions Gallimard viennent de rééditer dans la collection folio un polar d'espionnage de Frédéric Paulin intitulé La guerre est une ruse, qui est le premier tome d'une trilogie consacrée au terrorisme islamique. Ancien professeur d'histoire, Frédéric Paulin est journaliste indépendant.

     

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    " Algérie, 1992. Après l'annulation des élections remportées par le Front islamique du salut, une poignée de généraux, les « janviéristes », ont pris le pouvoir. L'état d'urgence est déclaré, les islamistes pourchassés ont pris les armes. Le pays sombre dans une violence sans précédent...

    Tedj Benlazar, agent de la DGSE, suit de près les agissements du tout-puissant Département du renseignement militaire, le sinistre DRS qui tire toutes sortes de ficelles dans l'ombre. Alors qu'il assiste à l'interrogatoire musclé d'un terroriste, Tedj apprend l'existence de camps de concentration où les islamistes seraient parqués dans des conditions inhumaines. En fouinant plus avant, il met au jour des liens contre-nature entre le DRS et les combattants du GIA. Quel jeu jouent donc les services secrets avec les terroristes ? Les massacres quotidiens sont-ils l'oeuvre des uns ou des autres ? Ou d'une instrumentalisation diabolique des seconds par les premiers ?

    Benlazar acquiert la certitude que les généraux sont prêts à tout pour se maintenir au pouvoir. Et la dernière phase de leur plan va commencer : exporter le chaos par-delà la Méditerranée, pour forcer la France à soutenir leur croisade anti-terroriste. Tedj parviendra-t-il à réunir assez de preuves pour convaincre sa hiérarchie avant que l'horreur ne s'invite à Paris ?

    Avec ce premier tome, Frédéric Paulin plonge le lecteur au cœur de la décennie noire qui ravagea l'Algérie et préfigura une nouvelle ère de terreur inaugurée par les attentats du 11 septembre. "

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  • Jean Giono dans les Cahiers de L'Herne...

    Les éditions de L'Herne viennent de consacrer le nouveau volume de leurs Cahiers à Giono. L'ouvrage est dirigé par Agnès Castiglione et Mireille Sacotte. Indispensable pour tous les admirateurs du grand Provençal, auteur de Regain et du Hussard sur le toit...

     

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    " L’œuvre variée de Jean Giono en fait l’une des plus importantes du xxe siècle. Le Cahier de L’Herne permet de réévaluer l’image de ce grand écrivain, encore trop souvent encombrée de clichés, et de célébrer l’oeuvre du très grand poète.

    C’est sur « les grands chemins » de Jean Giono que ce volume convie ses lecteurs en faisant dialoguer les textes et les documents de tous ordres : carnets de travail, brouillons, manuscrits, photographies privées et officielles, peintures, correspondances, dédicaces et textes inédits (« Une rêverie de Marceau », lettres à Gide, Dabit, Poulaille ou Henri Pollès, lettres de Saint-Pol Roux). Ainsi aux textes rares et méconnus de Giono (poèmes, premières proses, préface, scénario, « caractère », etc.) révélant son sens de l’humour et du fantastique, succèdent les études des meilleurs spécialistes de l’oeuvre gionienne (études sur l’espace ; sur le jeu infini des sensations ; sur l’aventure romanesque, celle des passions, celle de l’écriture dans ses implications autobiographiques, ses perspectives piranésiennes et ses formes multiples, celles du conteur, celles du diariste ; sur l’immense culture enfin de Giono, lecteur des moralistes, de Monluc ou de Machiavel).

    Des écrivains contemporains (Lionel Bourg, Belinda Cannone, René Frégni, Sylvie Germain, Gilles Lapouge, Marie-Hélène Lafon, Richard Millet, Pierre Michon, Catherine Soullard et Éric Vuillard) viennent également célèbrer le pouvoir fécondant d’une voix et d’une écriture dont l’invention, dans la langue et les formes, n’en finit pas de surprendre. "

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  • Socrate et Confucius...

    Les éditions Armand Colin viennent de publier un essai de Christophe Bardyn intitulé Socrate et Confucius - Introduction comparée aux philosophies chinoises et occidentales. Agrégé et docteur en philosophie, Christophe Bardyn est l'auteur de Montaigne la splendeur de la liberté (Flammarion, 2015) et de Philosopher avec les oeuvres littéraires (Armand Colin, 2016).

     

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    " Il semble entendu de nos jours que la pensée chinoise est radicalement différente de la philosophie occidentale. Il est même proposé à cette dernière de s’appuyer sur ce décalage pour mettre en cause l’évidence de ses principes et apprendre à s’orienter autrement dans la réalité. On se réfère habituellement pour cela au taoïsme (très critique à l’égard des conventions) plutôt qu’au confucianisme (toujours suspect de moralisme), malgré l’importance primordiale de Confucius aux yeux des penseurs chinois eux-mêmes. L’intention de cet essai est d’établir des rapprochements entre la tradition de pensée issue de Confucius et la philosophie occidentale d’origine grecque, principalement la philosophie socratique. "

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  • Révolution conservatrice et ligues de la jeunesse en Allemagne...

    Les Amis de la Culture européenne viennent de rééditer une étude d'Alain Thiémé intitulée La Jeunesse bündisch en Allemagne. L'étude est centrée sur la revue "Die Kommenden" ("Ceux qui viennent"), une revue des ligues de jeunesse, dirigée de 1930 à 1931 par Ernst Jünger.

     

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    " Début 1930, été 1931 : brève et intense période qui voit se former le premier cabinet « présidentiel » Brüning, l’adoption du plan Young, le succès du parti national-socialiste aux élections du 14 septembre et les diverses tentatives gouvernementales pour essayer de résoudre la terrible crise économique. Telle est la période pendant laquelle Ernst Jünger et Werner Lass prennent la direction de la revue « Die Kommenden », qui est l’objet de cette étude.

    Die Kommenden est le journal commun à l’ensemble de la jeunesse dite « bündisch », c’est-à-dire à l’ensemble des ligues qui constituent la nouvelle forme du mouvement de jeunesse née après la première guerre mondiale. La jeunesse « bündisch » est, sans aucun doute dans cet entre-deux-guerres, la partie la plus turbulente et la plus novatrice du mouvement de jeunesse. Héritière du mouvement des « Wandervögel » (« Oiseaux migrateurs ») dont elle reprend la protestation contre la pensée bourgeoise et la volonté de retour à la nature, elle est profondément marquée par la récente expérience du front et des tranchées qu’ont vécus ses aînés.

    Animée par ces deux expériences fondamentales, la jeunesse « bündisch » aspire à un véritable renouvellement spirituel, politique et social de la « nation allemande ». C’est la raison pour laquelle elle vise, par ses activités culturelles et sportives à former une nouvelle élite, et elle salue, selon les mots de Friedrich Georg Jünger, « ceux qui viennent (die Kommenden), en qui doit se lier une plus grande profondeur à la vieille dureté ! La marche est en cours… » "

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  • La géographie, reine des batailles...

    Les éditions Perrin viennent de publier un essai de Philippe Boulanger intitulé La géographie, reine des batailles. Géographe, professeur à l'institut français de géopolitique, Philippe Boulanger a publié , notamment, La Géographie militaire française 1871-1939 (Economica, 2002),  Géopolitique des médias, Acteurs, rivalités et conflits (Armand Colin, 2014) et Géographie militaire et géostratégie (Armand Colin, 2015).

     

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    " « La géographie, ça sert, d'abord, à faire la guerre » (Yves Lacoste).

    La géographie a toujours été une préoccupation des princes et des stratèges. La connaissance de l'environnement physique, des itinéraires, des ressources, des cités fortifiées, des populations à administrer, notamment, est en effet un des fondements des conquêtes et de la gouvernance territoriale : c'est chose entendue depuis l'Antiquité – Sun Tzu, en particulier, y consacre de longs développements dans L'Art de la guerre et Jules César, dans La Guerre des Gaules, atteste de l'exploitation tactique du terrain dans la manœuvre. Il a fallu cependant attendre le XIXe siècle pour rationaliser les éléments de connaissances géographiques en Europe et assister à la naissance d'une géographie purement militaire : elle devient, parmi d'autres, un moyen de lutter contre l'occupation de territoires par les armées napoléoniennes.
    Engagements militaires sur plusieurs théâtres d'opérations, sécurisation du territoire national face à la menace terroriste, bouleversements géopolitiques et géostratégiques régionaux, cartographies des infections, des virus et des bactéries, gestion des catastrophes naturelles, appui à la connaissance des zones à reconstruire, connaissance des cultures locales... Aujourd'hui au cœur de la révolution numérique et cartographique, et forte de nouveaux outils de haute technologie – comme les satellites de navigation permettant la géolocalisation en temps réel –, la géographie militaire connaît de profondes mutations.
    Philippe Boulanger analyse ces changements avec maestria et nous guide dans ces territoires peu connus de l'historien, revenant sur l'invention de cette géographie spécifique, sur ses liens avec les opérations militaires et sur son avenir. "

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