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Livres - Page 193

  • Révolution conservatrice et ligues de la jeunesse en Allemagne...

    Les Amis de la Culture européenne viennent de rééditer une étude d'Alain Thiémé intitulée La Jeunesse bündisch en Allemagne. L'étude est centrée sur la revue "Die Kommenden" ("Ceux qui viennent"), une revue des ligues de jeunesse, dirigée de 1930 à 1931 par Ernst Jünger.

     

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    " Début 1930, été 1931 : brève et intense période qui voit se former le premier cabinet « présidentiel » Brüning, l’adoption du plan Young, le succès du parti national-socialiste aux élections du 14 septembre et les diverses tentatives gouvernementales pour essayer de résoudre la terrible crise économique. Telle est la période pendant laquelle Ernst Jünger et Werner Lass prennent la direction de la revue « Die Kommenden », qui est l’objet de cette étude.

    Die Kommenden est le journal commun à l’ensemble de la jeunesse dite « bündisch », c’est-à-dire à l’ensemble des ligues qui constituent la nouvelle forme du mouvement de jeunesse née après la première guerre mondiale. La jeunesse « bündisch » est, sans aucun doute dans cet entre-deux-guerres, la partie la plus turbulente et la plus novatrice du mouvement de jeunesse. Héritière du mouvement des « Wandervögel » (« Oiseaux migrateurs ») dont elle reprend la protestation contre la pensée bourgeoise et la volonté de retour à la nature, elle est profondément marquée par la récente expérience du front et des tranchées qu’ont vécus ses aînés.

    Animée par ces deux expériences fondamentales, la jeunesse « bündisch » aspire à un véritable renouvellement spirituel, politique et social de la « nation allemande ». C’est la raison pour laquelle elle vise, par ses activités culturelles et sportives à former une nouvelle élite, et elle salue, selon les mots de Friedrich Georg Jünger, « ceux qui viennent (die Kommenden), en qui doit se lier une plus grande profondeur à la vieille dureté ! La marche est en cours… » "

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  • La géographie, reine des batailles...

    Les éditions Perrin viennent de publier un essai de Philippe Boulanger intitulé La géographie, reine des batailles. Géographe, professeur à l'institut français de géopolitique, Philippe Boulanger a publié , notamment, La Géographie militaire française 1871-1939 (Economica, 2002),  Géopolitique des médias, Acteurs, rivalités et conflits (Armand Colin, 2014) et Géographie militaire et géostratégie (Armand Colin, 2015).

     

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    " « La géographie, ça sert, d'abord, à faire la guerre » (Yves Lacoste).

    La géographie a toujours été une préoccupation des princes et des stratèges. La connaissance de l'environnement physique, des itinéraires, des ressources, des cités fortifiées, des populations à administrer, notamment, est en effet un des fondements des conquêtes et de la gouvernance territoriale : c'est chose entendue depuis l'Antiquité – Sun Tzu, en particulier, y consacre de longs développements dans L'Art de la guerre et Jules César, dans La Guerre des Gaules, atteste de l'exploitation tactique du terrain dans la manœuvre. Il a fallu cependant attendre le XIXe siècle pour rationaliser les éléments de connaissances géographiques en Europe et assister à la naissance d'une géographie purement militaire : elle devient, parmi d'autres, un moyen de lutter contre l'occupation de territoires par les armées napoléoniennes.
    Engagements militaires sur plusieurs théâtres d'opérations, sécurisation du territoire national face à la menace terroriste, bouleversements géopolitiques et géostratégiques régionaux, cartographies des infections, des virus et des bactéries, gestion des catastrophes naturelles, appui à la connaissance des zones à reconstruire, connaissance des cultures locales... Aujourd'hui au cœur de la révolution numérique et cartographique, et forte de nouveaux outils de haute technologie – comme les satellites de navigation permettant la géolocalisation en temps réel –, la géographie militaire connaît de profondes mutations.
    Philippe Boulanger analyse ces changements avec maestria et nous guide dans ces territoires peu connus de l'historien, revenant sur l'invention de cette géographie spécifique, sur ses liens avec les opérations militaires et sur son avenir. "

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  • Promenade en Terre du Milieu...

    Les éditions Ynnis viennent de publier un ouvrage dirigé par Yannick Chazareng et intitulé Hommage à J.R.R. Tolkien - Promenade en Terre du Milieu. Spécialiste de l’œuvre de l'auteur du Seigneur des Anneaux, Yannick Chazareng est un contributeur du site Tolkiendil.

     

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    " Le Seigneur des Anneaux, Le Hobbit, Le Silmarillion, et tant d’autres épopées que vous allez découvrir…

    John Ronald Reuel Tolkien est un auteur mondialement connu pour avoir créé un univers entier dans sa cultissime saga d’aventures Le Seigneur des Anneaux, suite du Hobbit. Les romans on été adaptés avec succès au cinéma par Peter Jackson dans les années 2000, et continuent de se décliner, de se raconter. Mais la Terre du Milieu est vaste, et encore mal connue. Ce mook présente de nombreux articles thématiques, enrichis d’entretiens et de témoignages experts. Nous vous proposons d’en savoir (beaucoup) plus, au-delà des lieux communs et des clichés, sur l’œuvre et l’influence de J. R. R. Tolkien, dans la culture et l’art bien sûr, mais aussi dans la sociologie, l’histoire et les sciences.

    Bonne promenade en Terre du Milieu. "

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  • L'affolement du monde...

    Les éditions Tallandier viennent de rééditer en collection de poche un essai récent de Thomas Gomart intitulé L'affolement du monde - 10 enjeux géopolitiques. L'ouvrage est très riche, équilibré et agréable à lire. Et on notera que dans son chapitre consacré à la lutte pour le contrôle des espaces, l'auteur fait largement référence à Carl Schmitt !

    Historien et directeur de l'Institut français des relations internationales, Thomas Gomart est membre des comités de rédaction de Politique étrangère, de la Revue des deux mondes et d'Etudes.

     

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    " Plus rien ne régule la bonne marche de la planète : rupture d'accords, alliances fragilisées, affaiblissement des démocraties, basculement géoéconomique vers l'Asie, menaces nationalistes et écologiques... le monde est-il devenu incontrôlable ? Avec son double regard d'historien et de spécialiste des relations internationales, Thomas Gomart souligne la mutation inédite des rapports de force ― ascension de la Chine, unilatéralisme des États-Unis, fragmentation de l'Europe, retour de la Russie ― et des sujets transversaux comme l'énergie et le climat, les transformations de la guerre, le cyber ou la pression démographique et migratoire. Avec une grande clarté, il invite les Européens à un exercice de lucidité sur un monde de moins en moins à leur image. "

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  • Le Capitán Alonso de Contreras...

    Les éditions Viviane Hamy viennent de rééditer les Mémoires du Capitán Alonso de Contreras, avec une préface d'Ernst Jünger. Alonso de Contreras (1582-1633) a mené la vie aventureuse et guerrière d'un capitaine de l'Ordre de Malte au début du XVIIe siècle.

     

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    " « Je naquis en la noble ville de Madrid le 6 janvier 1582. Je fus baptisé en la paroisse de San Miguel ; mes parrain et marraine furent Alonso de Roa et Maria de Roa, frère et soeur de ma mère. Mes parents se nommaient Gabriel Guillén et Juana de Roa et Contreras. Je voulus prendre le nom de ma mère lorsque j'allai servir le Roi, étant enfant, et quand je m'aperçus de l'erreur que j'avais commise, je ne la pus réparer parce que dans mes états de services il y avait "Contreras". J'ai vécu jusques aujourd'hui et suis connu sous ce nom, et nonobstant qu'au baptême on m'ait appelé Alonso de Guillén, moi, je m'appelle Alonso de Contreras. » Les Mémoires du capitan Alonso de Contreras, découverts à la fin du XIXe, sont un splendide et captivant récit d'aventures, vécues sur terre et sur mer par un capitaine de l'ordre de Malte au début du XVIIe siècle. Il nous raconte la guerre des galères en Méditerranée, les abordages entre les galions espagnols et les corsaires anglais, sans oublier les expéditions sous le soleil des côtes barbaresques. Alonso de Contreras a séduit, de son vivant, Lope de Vega qui lui dédia sa pièce Le Roi sans royaume.

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  • Hugo Chavez, un nationaliste-révolutionnaire sud-américain ?...

    Les éditions Jeanne viennent de publier un livre de Vincent Lapierre intitulé Hugo Chavez - Biographie & discours, avec une préface de Jean Lassalle. Journaliste, fondateur du Média pour tous, Vincent Lapierre vient de lancer les éditions Jeanne et prévoit déjà de publier plusieurs titres au cours de l'année 2020.

     

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    " Né en 1954 dans un petit village au pied de la cordillère des Andes, Hugo Chávez est le second fils d’une famille de sept enfants. Élevé en grande partie par sa grand-mère, Mama Rosa, qui confectionnait des friandises que le petit Huguito allait vendre dans les rues après l’école, il rêve de devenir joueur de baseball. Mais très vite, touché par la misère qu’il voyait autour de lui et pris d’amour pour son peuple, il s’intéresse à la politique, et en particulier aux écrits de Simon Bolivar, le Libérateur, et à l’âge de dix-sept ans rejoint l’armée vénézuélienne.

    Patriote, catholique, ayant comme modèle la figure d’un Christ à la fois empli de compassion pour les plus faibles et en colère contre les fourbes et les persécuteurs, il défend un socialisme au service de l’humain. Arrivé au pouvoir, il reste près du peuple, l’écoute et lui parle, met en place une série de programmes sociaux au cœur même des quartiers et des villages. Alimentation, éducation, médecins : les revenus du pétrole affluent pour tenter d’arracher les plus humbles à la pauvreté. Et malgré des trahisons et une opposition qui ne cessera de tenter de le renverser, il restera près de quinze ans le Commandante, figure de proue des peuples opprimés, en lutte contre l’emprise des multinationales et des intérêts américains, en Amérique latine, mais aussi bien au-delà.

    L’auteur, avec une écriture vivante, enthousiaste, mais aussi sans concession lorsqu’il s’agit d’analyser les erreurs qu’a pu faire Hugo Chávez, retrace ici le parcours d’un homme qui voulait que chacun puisse s’accomplir, libéré de la malnutrition et de l’illettrisme, mais aussi des « valeurs inoculées par le capitalisme » : refus des frontières, des racines, de toute transcendance, désintégration de la famille et des patries, menant à l’individualisme du consommateur docile, « sans espérance, sans défense face au système de gouvernance globale dont ils parachèvent la construction. "

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