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Livres - Page 193

  • De la grande stratégie...

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier un essai de John Lewis Gaddis intitulé De la grande stratégie. Professeur d’histoire militaire et navale à l’Université de Yale, J. L. Gaddis est un des plus grands spécialistes de la Guerre froide.

     

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    " Un vers du poète grec Archiloque : « Le renard sait beaucoup de choses, mais le hérisson sait une grande chose. » Cet aphorisme, remis à l’honneur en 1951 par le philosophe britannique Isaiah Berlin dans un essai qui fit fureur, sert de point de départ à John Lewis Gaddis : menant une réflexion inédite sur la stratégie à travers toute l’histoire occidentale, le principal historien américain de la Guerre Froide réussit un tour de force.
    D’un côté : les hérissons, dont la rigueur n’a d’égale que l’obstination dont ils font preuve pour parvenir à leurs fins, en dépit de tous les obstacles. Ainsi par exemple de Napoléon pendant la campagne de Russie.
    De l’autre : les renards dont l’instinct est de s’adapter constamment à une situation toujours en train de changer.
    En dix chapitres, tous soigneusement documentés, et qui vont de la lutte entre Xerxès et Thémistocle au Ve siècle avant notre ère à celle de Roosevelt et de Staline, l’historien américain ne cesse d’approfondir une réflexion sur les raisons qui, au cours des siècles, permirent à certains stratèges – les renards – de l’emporter sur leurs adversaires.
    Nourrie par une connaissance aussi variée qu’étendue, animée par un sens de l’anecdote bienvenu, De la grande stratégie constitue une synthèse brillante de l’un des très grands historiens militaires et diplomatiques actuels. "

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  • Le temps des gens ordinaires ?...

    Les éditions Flammarion viennent de publier un essai de Christophe Guilluy intitulé Le temps des gens ordinaires. Géographe, Christophe Guilluy est l'auteur d'essais importants et très commentés, Fractures françaises (Flammarion, 2010), La France périphérique (Flammarion, 2014), Le crépuscule de la France d'en haut (Flammarion, 2016) et No society (Flammarion, 2018).

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    " A la une du New York Times habillés d'un gilet jaune, poursuivis par les journalistes britanniques à l'occasion du Brexit, fêtés comme des héros pendant la crise sanitaire, redevenus des sujets d'études pour les chercheurs, de nouvelles cibles du marketing électoral pour les partis, les gens ordinaires sont de retour. Les " classes populaires ", le " peuple ", les " petites gens " sont subitement passés de l'ombre à la lumière. Les " déplorables " sont devenus des " héros ". Cette renaissance déborde désormais des cadres du social et du politique pour atteindre le champ culturel. De Hollywood aux rayons des librairies, la culture populaire gagne du terrain. Ses valeurs traditionnelles, - l'attachement à un territoire et à la nation, la solidarité et la préservation d'un capital culturel - imprègnent tous les milieux populaires. Jack London usait d'une métaphore pour décrire la société de son temps : la cave et le rez-de-chaussée pour les plus modestes, le salon et les étages supérieurs pour les autres. Et si, aujourd'hui, plus personne ne voulait s'inviter au salon ? Sommes-nous entrés dans le temps des gens ordinaires ? "

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  • Liquidation totale !...

    Les éditions Au-delà viennent de publier un recueil de chroniques de Christian Rol intitulé Liquidation totale !, avec une préface de Maxime Brunerie. Journaliste, Christian Rol a publié, notamment, Le roman vrai d'un fasciste français (La Manufacture des livres, 2015).

     

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    " « Liquidation totale ! » est une bombe à mettre entre toutes les mains. Surtout les mains sales. Ce recueil de textes, écrit jour après jour depuis 2017, est la version outrée de notre époque, le miroir fidèle de cette décharge publique où j'ai jeté tout ce qui me passait par la tête et sortait par les yeux. Évidemment, si j'avais eu le souci de plaire à un « grand éditeur » , à un journal ou à un site ayant pignon sur le net, j'aurais dû édulcorer, biaiser ou bien encore gommer ces aspérités outrancières qui ponctuent ce journal de bord. Mais, outre que la notion de compromis, dans ce registre, n'entre pas dans mon vocabulaire, il me semble également que toute idée de « prudence » n'est plus d'actualité depuis longtemps.

    Pour autant, je ne veux pas souscrire à la fausse idée de « courage intellectuel ». Il n'est de courage que physique. Tout le reste n'est que littérature..."

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  • Macron, l'ennemi qui vous veut du bien...

    Le numéro 36 du mensuel conservateur L'Incorrect est arrivé en kiosque. On peut découvrir à l'intérieur un dossier consacré à Emmanuel Macron, des entretiens avec Pierre le Vigan, Marion Maréchal, Philippe Forget, Jean-Eric Branaa, Luc-Olivier d'Algange et Pierre Ducrozet notamment, et les rubriques habituelles "L'époque", "Politique", "Monde" "Essais", "Culture", "Envers et contre-cool" et "La fabrique du fabo"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

     

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  • Quand la Bourgogne défiait l'Europe...

    Les éditions Flammarion viennent de publier un livre de Bart van Loo intitulé Les Téméraires - Quand la Bourgogne défiait l'Europe. Flamand, Bart van Loo a d'abord enseigné le français avant de devenir écrivain et conférencier. Il partage sa vie entre la Flandre et la Bourgogne.

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    " L'histoire des ducs de Bourgogne est une véritable aventure militaire, politique et artistique, qui relève autant du conte de fées que d'un Game of Thrones. La raconter est un joli défi dont Bart Van Loo s'est emparé et qui nous entraîne sur les routes médiévales, de la Scandinavie des Burgondes à Dijon, en passant par Bruxelles, Gand, Bruges et Lille. D'une plume enjouée et érudite, Bart Van Loo fait revivre avec passion ces grands ducs téméraires et ambitieux, dont la puissance et la splendeur firent l'admiration et l'envie de toute l'Europe et surtout de Paris. A leur apogée, les ducs voyageaient de Mâcon à Amsterdam sans passer une seule frontière. Ils unifièrent d'immenses territoires, dont la partie septentrionale devint le berceau de la Belgique et des Pays-Bas. De cette époque glorieuse, il reste désormais les témoignages d'artistes de génie tels Claus Sluter, Rogier Van der Weyden ou encore Jan Van Eyck, dont les œuvres ont laissé à jamais l'empreinte de cette prestigieuse famille sur le patrimoine français. "

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  • L'Occident...

    Les éditions Dutan viennent de rééditer l'excellent roman de Marcel Clouzot intitulé L'Occident, avec une préface de Philippe Gibelin. Ce livre publié en 1969, qui était depuis longtemps quasi-introuvable, est sans doute aussi fort que Le Camp des Saints de Jean Raspail.

    Il est disponible à la commande sur le site de Francephi.

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    " Voici un roman, plutôt une fable philosophique, éditée la première fois en 1969, encore plus forte, plus dérangeante, plus révoltante que Le Camp des Saints, roman de Jean Raspail.

    L’auteur, Marcel Clouzot, frère du grand cinéaste, nous décrit une ville magnifique, ancienne, entourée de rempart censé la pro­téger de toute agression extérieure et lui assurer la paix et la tranquillité.

    Comme dans la tragédie antique, les personnages sont des archétypes représentant les grandes fonctions qui doivent structurer la société : le Préfet, incarne le pouvoir politique, le Com­mis­saire, Mon­sieur Baudru­che, représente l’ordre public. Comme son nom l’indique, il n’a plus qu’une apparence de pouvoir. M. Leponte, direc­teur de l’Usine, est la puissance économique, capitaliste, devenue folle, préoccupé seulement de la croissance pour la croissance et qui organise déjà l’ob­­so­lescence programmée de sa production.

    L’armée, n’existe plus que par un unique soldat qui bivouaque à l’extérieur des remparts car la Ville ne veut plus voir l’expression de la puissance, de la force, de son histoire qui s’est construite dans les combats.

    Et pendant ce temps-là, les rats commencent à envahir la Ville. Ils sortent des égouts et commettent des « incivilités ». Bien sûr, le politiquement correct, les médias, le pouvoir, comme aujourd’hui, prêchent le « pas d’amalgame »… "

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