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Livres - Page 194

  • Zeus transformateur...

    Les éditions Bayard viennent de publier le texte d'une conférence de Pierre Judet de la Combe intitulée Zeus transformateur. Helléniste et directeur d'études au CNRS et à l'EHESS, Pierre Judet de la Combe est l'auteur de nombreuses traductions du théâtre grec. On lui doit également une traduction récente de l'Iliade publié dans le volume Tout Homère.

     

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    " Comment devenir loup, ou fleur, ou cygne, tempête, feu, eau, ou pierre ? Les déesses et les dieux de l'Antiquité le peuvent sans peine et savent aussi obliger les humains à changer de forme. Zeus, le grand dieu souverain, est le maître de ces transformations. Il en joue comme il veut. Qu'est-ce que cela dit de nous- mêmes, de notre condition ? Avons-nous ces pouvoirs, ou n'est-ce que du rêve ? Poésie, jeux, films et science se posent ces questions. Pierre Judet de la Combe, qui est déjà venu au sujet d'Achille et d'Ulysse, revient pour nous parler de métamorphoses. "

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  • De Gaulle et les communistes...

    Les éditions Perrin viennent de rééditer dans une version enrichie l'essai d'Henri-Christian Giraud intitulé De Gaulle et les communistes. Journaliste, ancien directeur adjoint de la rédaction du Figaro Magazine, il a publié plusieurs études historiques, dont, en particulier, Une histoire de la révolution hongroise (Rocher, 2006).

     

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    " Ce livre révèle l'un des secrets les mieux conservés du général de Gaulle : son alliance avec Staline en juillet 1941 et l'appui sans faille, mais non sans contrepartie, accordé par le tsar rouge à la France libre tout au long de la guerre.
    Alliance qui a permis une relation privilégiée à partir de novembre 1942 entre de Gaulle et le Parti communiste français. Alliance qui a rebattu les cartes sur la question de l'ouverture du second front, le découpage des frontières polonaises, l'ampleur de l'épuration et les orientations du gouvernement français d'après guerre. Alliance qu'ignoraient aussi bien Churchill que Roosevelt, Pétain que Giraud, mais aussi l'entourage proche de l'homme du 18 Juin qui s'était fait une règle de " progresser par les couverts ". Quels en furent les raisons, les conditions et les buts ? Quels en furent les péripéties et les principaux acteurs ? Quelles en furent, surtout, les conséquences tant politiques que stratégiques ?
    Résultat de minutieuses recherches, ce récit vivant est fondé sur une documentation considérable provenant à la fois des archives du ministère français des Affaires étrangères et des archives soviétiques publiées à Moscou depuis 1983.
    Un document capital, qui remet en question des vérités que l'on croyait acquises depuis soixante-quinze ans. "

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  • Liquidation...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai de Frédéric Rouvillois intitulé Liquidation - Emmanuel Macron et le saint-simonisme. Professeur de droit public à l’université Paris-Descartes, Frédéric Rouvillois est l'auteur de plusieurs ouvrages d'histoire des idées comme Histoire de la politesse (2006), Histoire du snobisme (2008),  tous deux disponibles en format de poche dans la collection Champs Flammarion, L’invention du progrès (CNRS éditions, 2010) et Être (ou ne pas être) républicain (Cerf, 2015). Il a également dirigé avec Olivier Dard et Christophe Boutin, le Dictionnaire du conservatisme (Cerf, 2017) et le Dictionnaire des populismes (Cerf, 2019). Enfin, il a publié récemment un roman, Les fidèles (Pierre-Guillaume de roux, 2020).

     

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    " Au XIXe siècle, le saint-simonisme invente la société libérale et individualiste du bonheur régie par l'élite. Depuis 2017, Emmanuel Macron en a fait son programme. Du coup, tout s'éclaire de ses intentions, de ses actions et de ses échecs. Un pamphlet où la pensée le dispute à la formule.

    Quasi inconnu des Français deux ans avant d'être élu à la présidence de la République, Emmanuel Macron ne vient pourtant pas de nulle part. Il se rattache clairement à un courant progressiste remontant au xixe siècle, le saint-simonisme, qui, à l'époque, promouvait la résorption du politique dans l'économie, l'attribution du pouvoir aux experts et aux scientifiques, le dépassement des cadres traditionnels et la fusion des identités par l'abolition des frontières, l'intégration européenne et la globalisation financière.
    Ce lien étroit avec le saint-simonisme éclaire les choix politiques de l'actuel Président de la République. Plongeant dans le passé pour mieux décrire notre avenir, Frédéric Rouvillois dévoile ainsi le sens caché du macronisme : sa volonté de liquider les réalités anciennes afin de leur substituer, sur tous les plans, un " nouveau monde " fluide, ouvert, sans identités ni barrières, afin que rien ne vienne gêner le mouvement perpétuel des individus et des biens qu'exige la mondialisation.
    Voici, amplifié par la gestion erratique de la pandémie qui a frappé la planète et dérouté la France, un dernier inventaire avant liquidation. "

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  • Nederland, un roman de Guillaume Faye...

    Daniel Conversano vient d'éditer un roman posthume de Guillaume Faye intitulé Nederland. Figure de la Nouvelle Droite dans les années 70-80, auteur d'essais importants, servis par un style étincelant, comme Le système à tuer les peuples (Copernic, 1981) ou L'Occident comme déclin (Le Labyrinthe, 1984), Guillaume Faye, après dix années d'errance dans les milieux de la radio et du show-business, est revenu au combat idéologique en 1998 avec L'archéofuturisme (L'Æncre, 1998) puis La Colonisation de l'Europe : discours vrai sur l'immigration et l'Islam (L'Æncre, 2000), notamment. Il est décédé le 6 mars 2019.

    Le livre est disponible sur le site Univers Conversano.

     

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    " Bartholomé est obsédé par cette nana. Tous les jours, il la regarde dans l’immeuble d’en face avec des jumelles. Qu’est-ce qu’elle est bonne… Elle ne sait pas qu’il la regarde, mais il la regarde. Il la désire. Il l’aime.
    Mais cette nana se fait baiser par un autre mec. Putain, c’est insupportable ! Les Dieux sont en colère mais ne font rien pour l’aider. Ils attendent que Bartholomé se comporte comme un homme. Il DOIT buter ce sale fils de pute, il n’a pas le choix.
    Cette ordure qui lui vole sa vie, c’est Nederland. Alors Nederland doit mourir. NEDERLAND – DOIT – MOU – RIR !
    Le truc, c’est que Nederland… c’est le président des Etats-Unis.
    Et ça, Bartholomé ne le sait pas encore.

    Vous connaissiez le Guillaume Faye essayiste et pamphlétaire, mais connaissez-vous le romancier ? À travers cette oeuvre posthume, découvrez l’univers ténébreux et satyrique de feu Faye, le plus rock’n roll des idéologues de la droite européenne.
    Suspens, humour noir, sexe, méli-mélo politique, futurisme pop, décadence sublimée, tout y est.
    Le talent de Faye survit à sa mort. Nederland est là pour le prouver. "

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  • Ernst Jünger et Carl Schmitt, cinquante ans de correspondance...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux en association avec les éditions Krisis viennent de publier un volume intitulé Ernst Jünger, Carl Schmitt - Correspondance 1930-1983 qui regroupe les lettres que se sont échangées ces deux figures centrales de la Révolution conservatrice pendant plus d'un demi-siècle. Le volume est traduit en français par un spécialiste de Jünger, François Poncet, préfacé par Julien Hervier et postfacé et commenté par Helmuth Kiesel, responsable de l'édition allemande.

    En librairie le 7 octobre, ce volume est d'ores et déjà disponible à la Nouvelle Librairie et sur le site de la revue Éléments.

     

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    " ll s’agit d’une publication exceptionnelle, dans la mesure où elle réunit sous une même couverture deux célèbres auteurs allemands qui comptent parmi les plus connus du public français.

    Ernst Jünger, avec ses témoignages poignants sur les combats de la Première Guerre mondiale (Orages d’acier, La guerre, notre mère), a commencé à se faire connaître en France dès les années 1930. Francophile et francophone (il était l’un des auteurs préférés de François Mitterrand), ses ouvrages ultérieurs, depuis Sur les falaises de marbre jusqu’à Eumeswil, pour ne rien dire de ses Journaux (Soixante-dix s’efface), publiés chez Gallimard, l’ont ensuite imposé comme l’un des plus grands écrivains du siècle dernier.

    Le juriste Carl Schmitt, auteur plus controversée, dont la pensée a été introduite en France après la guerre par Raymond Aron et Julien Freund, est lui aussi connu dans le monde entier, grâce notamment à son célèbre essai sur La notion de politique, à sa Théologie politique, sa Théorie du partisan, etc. Depuis sa mort, plus de 600 livres lui ont à ce jour été consacrés.

    Jünger et Schmitt se sont connus tout à fait à la fin des années 1920. Ils ont alors entamé une correspondance suivie, restée jusqu’ici totalement inédite en France, qui s’est poursuivie jusqu’en 1983, deux ans avant la mort de Carl Schmitt. Ernst Jünger est quant à lui décédé en 1998, à l’âge canonique de 102 ans !

    Entamée sous la République de Weimar, poursuivie sous le IIIe Reich, puis après la fondation de la République fédérale allemande, la correspondance entre les deux auteurs porte bien entendu sur leur vies personnelles, mais aussi sur la politique, la littérature et l’actualité, apportant ainsi une foule d’informations et de renseignements inédits qui projettent sur leur temps et sur leurs œuvres respectives un éclairage souvent décisif.

    L’une des périodes les plus intéressantes et évidemment celle de l’Occupation, époque à laquelle Ernst Jünger était, comme on le sait, en poste à l’état-major allemand à Paris, tandis que Carl Schmitt, après s’être brièvement rallié au régime nazi (de 1933 à 1936), vivait à Berlin dans une sorte d’exil intérieur. La confrontation de leurs opinions, tout comme l’évocation de leur rencontre dans la capitale parisienne en 1941, apportent beaucoup à l’histoire politique contemporaine, et même à l’histoire tout court. "

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  • Leur avant-guerre...

    Les éditions Pardès viennent de rééditer le livre de Robert Brasillach intitulé Notre avant-guerre. Écrivain et journaliste à l'Action française et Je suis partout, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, Les sept couleurs et Comme le temps passe, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche) ou un Corneille, a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution..

     

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    " « On n’a pas coutume d’écrire ses Mémoires à trente ans », déclare Robert Brasillach dans son propos liminaire à Notre avant-guerre. Mais, lorsque l’on mourra cinq ans plus tard…

    Rédigé pendant ses loisirs forcés des premiers mois sur la ligne Maginot – entre septembre 1939 et mai 1940 – Notre avant-guerre est, en reprenant des mots qu’il emploiera pour Le Voleur d’étincelles, « un album d’images» d’avant la Deuxième Guerre mondiale; il s’attache à la richesse et à la variété du Paris des années 1920 et 1930. Apparaissent dans le panorama nombre de personnalités, artistiques, littéraires et politiques, bien connues, ainsi que d’autres, qui le sont moins. Les événements majeurs sont commentés par un fin observateur, lucide, qui sait relever le trait saillant des choses. Il s’agit de l’histoire sociale, politique, voire spirituelle, d’un temps, qui pour révolu qu’il soit, n’en paraît pas moins bien proche de notre époque, temps fertile en talents de toutes sortes, en idées et en crises. Ces mémoires constituent encore une source d’informations incomparable et incontournable pour ces temps critiques de l’histoire de la France, pour cette période qui n’a pas fini de peser son poids de conséquences sur celle actuelle.

    L’auteur raconte ses écoles (le lycée Louis-le-Grand et École normale supérieure des années 1920), son entrée dans le monde journalistique, son engage ment politique (surtout à partir du 6 février 1934), ses voyages – en Belgique, en Italie, en Allemagne et en Espagne – sur un mode pénétré de nostalgie pour ce qui est perçu comme voué à disparaître. Il admet volontiers que ce fut un monde troublé, mais dans lequel lui et sa génération ont vécu ce qu’il appelle « notre jeunesse » selon « les biens ples plus précieux de l’âge : la fantaisie, l’ironie, la bohème, l’insouciance du lendemain». Toutes ces «images» d’avant-guerre sont évoquées dans une prose lyrique, quasi poétique, qui ne manquera pas d’enchanter le lecteur d’aujourd’hui. "

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