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Livres - Page 197

  • La fabrique du crétin digital...

    Les éditions du Seuil ont publié cet été un essai de Michel Desmurget intitulé La fabrique du crétin digital. Docteur en neurosciences et directeur de recherches à l'INSERM, Michel Desmurget est également l'auteur de Mad in USA - Les ravages du modèle américain (Max Milo, 2008) et de TV lobotomie (Max Milo, 2012).

     

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    " La consommation du numérique sous toutes ses formes - smartphones, tablettes, télévision, etc. - par les nouvelles générations est astronomique. Dès 2 ans, les enfants des pays occidentaux cumulent chaque jour presque 3 heures d'écran. Entre 8 et 12 ans, ils passent à près de 4 h 45. Entre 13 et 18 ans, ils frôlent les 6 h 45. En cumuls annuels, ces usages représentent autour de 1 000 heures pour un élève de maternelle (soit davantage que le volume horaire d'une année scolaire), 1 700 heures pour un écolier de cours moyen (2 années scolaires) et 2 400 heures pour un lycéen du secondaire (2,5 années scolaires). Contrairement à certaines idées reçues, cette profusion d'écrans est loin d'améliorer les aptitudes de nos enfants. Bien au contraire, elle a de lourdes conséquences : sur la santé (obésité, développement cardio-vasculaire, espérance de vie réduite...), sur le comportement (agressivité, dépression, conduites à risques...) et sur les capacités intellectuelles (langage, concentration, mémorisation...). Autant d'atteintes qui affectent fortement la réussite scolaire des jeunes. « Ce que nous faisons subir à nos enfants est inexcusable. Jamais sans doute, dans l'histoire de l'humanité, une telle expérience de décérébration n'avait été conduite à aussi grande échelle », estime Michel Desmurget. Ce livre, première synthèse des études scientifiques internationales sur les effets réels des écrans, est celui d'un homme en colère. La conclusion est sans appel : attention écrans, poisons lents ! "

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  • L'homme et la machine...

    Les éditions R&N viennent de publier un essai de Nicolas Berdiaeff intitulé L'homme et la machine. Philosophe russe de la première moitié du XXe siècle, profondément marqué par Dostoïevski, Nicolas Berdiaeff a vécu en France après son expulsion de Russie en 1922 en développant sa réflexion sur la crise de la civilisation.

     

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    « La technique représente le dernier amour de l’homme qui est tout prêt, sous l’influence de cet amour, à modifier sa propre image. »

    Dans ce petit opuscule paru en 1933, Berdiaeff réfléchit à l’aide de profondes intuitions sur ce qui constitue pour lui « la plus grande révolution, voire la plus terrible de toute l’histoire humaine », l’apparition de la machine et son corolaire conceptuel qu’est la technique.

    Petite méditation profonde et originale, à la langue élégante, ce texte est l’occasion pour Berdiaeff de poser le problème de la technique sous les angles métaphysiques et sociologiques, d’affirmer que le monde moderne ne permettra pas de revenir en arrière, comme ont pu le désirer certains romantiques, et de décrire en elle une nouvelle réalité, réalité paradoxale non dépourvue de danger pour l’individu comme pour l’âme à laquelle il convient d’opposer une réponse spirituelle.

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  • D'un lecteur l'autre...

    Les édiions Krisis viennent de publier une enquête d’Émeric Cian-Grangé intitulée D'un lecteur l'autre - Louis-Ferdinand Céline à travers ses lecteurs et agrémenté d'une préface de Philippe Alméras. On devait au même auteur un recueil de témoignage de lecteurs de Céline publié sous le titre Céline's Big Band (Pierre-Guillaume de Roux, 2015).

     

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    " Émeric Cian-Grangé a adressé seize questions à une centaine de ses correspondants, pour tenter de répondre à deux problèmes: Qui était Louis-Ferdinand Céline ? Et qui sont aujourd’hui ses lecteurs ? Il a accompagné ce questionnaire de plus de trois cents citations plus ou moins connues ou oubliées, collectées au long de la vie littéraire de Céline et provenant de tous côtés, amis ou ennemis. Il les a fait alterner avec les réponses de ses correspondants dont elles soulignent la réserve, car les critiques, les écrivains ou personnages publics comme Pierre Perret ou Gérard Depardieu, les divers auteurs de ces jugements ne craignent pas les opinions tranchées.

    Certaines réactions sont attendues : ceux que Céline désigne comme des ennemis ne montrent aucune indulgence, sauf rarissimes exceptions. Cela fait ressortir l’originalité de ceux qui échappent au conditionnement sociologique : « Vous ouvrez, ça chante », dit Henri Raczymow. Les autres réactions sont plus imprévisibles et dépendent souvent des conditions et des circonstances de la découverte ou de la formation littéraire de chacun. « Un accident du tout-à-l’égout », juge Julien Gracq qui pratique une langue rigoureusement châtiée. Le jugement de Cioran qui trouve Heidegger et Céline « les plus juchés sur la langue » est sans doute le plus surprenant et le plus rafraîchissant celui de Françoise Hardy : « À l’inverse de Sartre et Camus, Céline et Proust me transcendent » ; le plus distingué, celui de Jean d’Ormesson : « Un voyou, un poète et un éboueur » ; le moins lettré, celui d’Élisabeth Badinter : « Mon attention n’est retenue que par le fond que je trouve ignoble. » L’antisémitisme n’est jamais ignoré. Philippe Sollers imagine d’en débarrasser l’auteur : « On a alors un Céline enfantin. »

    Certains jugent que sans lui quelque chose eût manqué au style. Ce palmarès aurait pu faire l’objet d’une publication à part. Il a le mérite de recueillir diverses perles dont celle-ci de Houellebecq qui juge Céline « un bon auteur un peu surfait », alors que Philippe Muray le dit « notre écrivain psychopompe » ; l’auteur du Contre Céline persiste en posant que la « célinolâtrie » est une manière de le dédouaner. Céline est un révélateur immédiat comme le papier de tournesol, il suffit de trois mots pour que la couleur apparaisse. "

    Avec les contributions de :

    Denise AEBERSOLD • Marina ALBERGHINI • David ALLIOT • Philippe ALMÉRAS • Sonia ANTON • Gilles ARLUISON • Juan ASENSIO • Stéphane BALCEROWIAK • Jean-Baptiste BARONIAN • Carlos BARROCAS • Frédéric BELLANGER • Alain de BENOIST • Ali BENZIAME • Francis BERGERON • Olivier BEUGIN • Louis-René BÉZIERS • Pierre de BONNEVILLE • Pascale BOULINEAU • Karim BOULKENAFET • Romain BOYER • Émile BRAMI • Stefano BRUNO • Pierre-Olivier CADI • Marc CADIER • Jonathan CARON • Pierre CHALMIN • Jean-Christophe CHAMOUTOU • Béatrice CHARDOT-MARSILLE • Alain CHEVALIER-BEAUMEL • Émeric CIAN-GRANGÉ • Annie CLOULAS-BROUSSEAU • Delphine COLMAN • Charles-Henry CONTAMINE • Hervé COUCHOT • Pierre COURANJOU • Emma DELAUNAY • Daniel DEMI • Arnaud DENIEUIL • Thomas DESMOND • Philippe DI MARIA • Christian DURANTE • Xavier EMMANUELLI • François FARINELLI • Rémi FERLAND • Valeria FERRETTI • Jean-Jacques FICAT • Jacqueline FINKELSTEIN-ROSSI • Henri GAGNADOUX • Bernard GASCO • François GIBAULT • Anthony GORET • Muriel GUÉRIN • Claude HAENGGLI • Pascal IFRI • Daniel JARDILLIER • Dominique JAYLES • Jacques JOSET • Alexandre JOUAN • Serge KANONY • Jacques KEROUAL • David KRAMPZ • David LABREURE • Jacques LAMBERT • Raymond LANSOY • Marc LAUDELOUT • François-Xavier LAVENNE • Jacques LÉGER • Andrea LOMBARDI • Benoit LOUCHART • Jacques MAISTRE • Michel MARMIN • Sylvain MARTIN • Éric MAZET • Jean-Louis MEIFFRET • Jean-Michel MOREAU • Julien MUCCHIELLI • Laurent NAVARRO • Hervé NICOLAS • Jean-François NIVET • Bernard PALMIERI • MariaChristina PEDRAZZINI • Romain PETER • Marc PETIT • Francesco PIGA • Michel POUSSARD • Patrice de RAMBUTEAU • Étienne RAYNAL • Philippe RÉGNIEZ • Marie-Agnes ROCH • Georges-Didier ROHRBACHER • Stanislas ROUBLEV • Frédéric SAENEN • Frédéric SAGOT • Sylvie SALAMÉ • Éric SCHLINDWEIN • Thomas SCHMIDT-GRASSEE • Pascal SIGODA • Gérard SILMO • Rémi SOULIÉ • Colette TARNAT • Jacques TERPANT • Henri THYSSENS • Marie-Cécile VALATX-BRUNETIERE • Marc VAN DONGEN • Marc VIDAL • Bernabé WESLEY

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  • Le Grand Empêchement...

    Les éditions Perspectives Libres viennent de publier un essai de Pierre Le Vigan intitulé Le Grand Empêchement. Urbaniste, collaborateur des revues Eléments, Krisis et Perspectives libres, Pierre Le Vigan a notamment publié Inventaire de la modernité avant liquidation (Avatar, 2007), Le Front du Cachalot (Dualpha, 2009), La banlieue contre la ville (La Barque d'Or, 2011), Écrire contre la modernité (La Barque d'Or, 2012), Soudain la postmodernité (La Barque d'or, 2015), Métamorphoses de la ville - De Romulus à Le Corbusier (La Barque d'Or, 2017) et dernièrement Achever le nihilisme (Sigest, 2019).

     

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    " Pourquoi le monde de toutes les licences laisse-t-il un tel dégoût de vivre à beaucoup de nos contemporains ?

    Pourquoi le monde de l’abondance est-il un monde du manque à vivre ?

    Qu’est-ce qui empêche une vie réellement humaine alors que les conditions matérielles n’ont jamais été aussi favorables ?

    C’est le « Grand Empêchement », que cet ouvrage analyse et propose de conjurer. "

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  • Tir à vue...

    Les éditions Via Romana viennent de publier un témoignage de Fiorina Lignier intitulé Tir à vue. Jeune étudiante en philosophie, Fiorina Lignier a été éborgnée par un tir de la police alors qu'elle participait en décembre dernier à une manifestation des Gilets Jaunes sur les Champs Elysées. Elle évoque dans ce livre ses convictions identitaires et sa volonté de continuer le combat.

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    " Samedi 8 décembre 2018. Paris, Champs-Élysées. Acte IV du mouvement des « Gilets jaunes ». Une barricade proche du drugstore est incendiée par des casseurs. Les forces de l’ordre, censées les réprimer, tirent une volée de grenades lacrymogènes sur des manifestants pacifiques regroupés de l’autre côté de l’avenue.
    Soudain, touchée par un des projectiles, Fiorina s’écroule, le visage en sang. Transportée en urgence, elle est opérée le soir même : fractures du nez, du visage, traumatisme crânien. Le pronostic s’avère lourd, très lourd : l’œil gauche de la jeune étudiante de 20 ans est définitivement perdu.
     Aujourd’hui, faisant preuve d’une rare énergie, Fiorina témoigne : si elle est venue d’Amiens pour manifester au côté de son fiancé, c’est tout autant pour défendre la dignité des travailleurs de la France « périphérique » que pour s’opposer au Pacte mondial sur les migrations des Nations unies qu’Emmanuel Macron s’apprêtait à signer à Marrakech.
    Face au silence des médias du système, à l’indifférence du gouvernement, à l’obstruction de la justice, la jeune étudiante en philosophie a décidé de ne pas baisser les bras. Elle livre ici une analyse sans concession des événements des derniers mois, au plus près de ce qu’elle a vécu. Courageuse et lucide, elle invite la jeunesse de France à se lever pour défendre ses valeurs. "

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  • L'art de la guerre idéologique...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai de François-Bernard Huyghe intitulé L'art de la guerre idéologique. Spécialiste de la stratégie et de la guerre de l'information, François-Bernard Huyghe enseigne à la Sorbonne et est l'auteur de nombreux essais sur le sujet, dont, récemment, La désinformation - Les armes du faux (Armand Colin, 2015), Fake news - La grande peur (VA Press, 2018) et, avec Xavier Desmaison et Damien Liccia, Dans la tête des Gilets jaunes (VA Press, 2019).

     

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    " Pourquoi les convictions des « élites » ne séduisent-elles plus les masses ? Comment une guerre idéologique, que les libéraux avaient l’habitude de remporter, a finalement basculé ? En quoi les nouvelles technologies ont-elles été les premiers outils de ce renversement ?

    Pour comprendre ce phénomène à l’œuvre, François-Bernard Huyghe part d’un constat : la gestion économique de droite alliée à des références morales de gauche se heurtent au mécontentement populaire. Ce qui ne serait rien si ce couple ne menait à l’effondrement de la crédibilité des appareils politiques, culturels et médiatiques. C’est donc une « crise de la séduction » à laquelle nous assistons. Les promoteurs de « la société ouverte » ont accumulé des erreurs qui ont non seulement conduit à leur effacement, mais ont aussi détruit un logiciel idéologique qu’il leur faudra, à terme, renouveler.

    Diagnostic lucide et sans concession, ce livre expose les moyens mis en œuvre par les deux camps idéologiques pour imposer leur hégémonie. "

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