Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livres - Page 199

  • L'Iran au prisme de son passé...

    Les éditions Balland viennent de publier un essai historique de Thomas Flichy de la Neuville intitulé Histoire de la puissance persane - L'Iran au prisme de son passé. Agrégé d'histoire, diplômé de l'Institut National des Langues et Civilisations orientales, docteur en droit, Thomas Flichy de La Neuville, qui a été professeur à l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr et intervient dans de nombreuses universités étrangères, a notamment publié 2030 - Le monde que la CIA n'imagine pas (Bernard Giovanageli, 2015) et Les loups sont de retour (TerraMare, 2017).

     

    Flichy de la Neuville_Histoire de la puissance persane.jpg

    " Quel est le moteur de la puissance persane sur la longue durée ? Le plateau iranien se présente comme un espace géographique aux contraintes naturelles suffisamment exigeantes pour que la vie ne puisse s'y développer que de façon circonscrite. Des îlots de culture originaux, favorisés par l'isolement relatif, ont pu naître dans cet espace très particulier. L'Iran s'est ainsi doté d'une puissance imaginative, spirituelle et militaire. Il lui était toutefois impossible de rayonner sur le Moyen-Orient en restant confiné sur le territoire isolé qu'il occupe. Sa puissance régionale ne devint effective qu'à la condition que le cerveau imaginatif persan, sis sur le haut plateau, prenne possession du ventre babylonien, nombril de la puissance agricole puis maritime. Lorsque ce couplage du cerveau et du ventre devenait effectif, l'Iran pouvait aller s'emparer d'un moteur secondaire situé sur la côte méditerranéenne. Celui-ci associait les riches provinces de Syrie et d'Égypte, siège d'une agriculture florissante et portes sur une autre mer. À l'inverse, lorsque les pôles iranien, babylonien et syrien étaient dissociés, la puissance créatrice persane se détournait du champ politique pour se tourner vers la science ou la poésie. Dans le contexte actuel au Moyen-Orient ce livre a l'avantage de donner des clefs de lecture enracinées dans l'histoire longue. "

     

     

     

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Libres réflexions sur la peine de mort...

    Les éditions Desclées de Brouwer ont publié voilà quelques semaines un essai de Jean-Louis Harouel intitulé Libres réflexions sur la peine de mort. Agrégé de droit, professeur émérite de l'Université Panthéon-Assas, Jean-Louis Harouel a, notamment, publié Les droits de l'homme contre le peuple (Desclée de Brouwer, 2016).

     

    Harouel_Libres réflexions sur la peine de mort.jpg

    " On présente aujourd'hui l'abolition de la peine de mort comme un progrès majeur de civilisation. En est-il vraiment ainsi ? S'inscrivant en faux contre la vulgate ambiante, Jean-Louis Harouel propose une autre lecture, iconoclaste et originale.
    Il montre que, contrairement aux apparences - et à ce que bien des gens croient sincèrement -, la phobie de la peine de mort qui caractérise aujourd'hui l'Europe occidentale ne procède pas du Tu ne tueras pas de la Bible, mais est un des effets d'une religion séculière ayant pris le relais du communisme comme projet universel de salut terrestre : ce que l'auteur appelle « la religion des droits de l'homme ». Or celle-ci est la continuatrice de vieilles hérésies oubliées qui manifestaient une grande désinvolture à l'égard de la vie des innocents, tout en professant un amour préférentiel envers les criminels, considérés comme d'innocentes victimes.
    Là se trouve la source de l'humanitarisme anti-pénal qui a fait triompher l'abolition de la peine de mort, laquelle, même très peu appliquée, constituait la clé de voûte d'un système pénal fondé sur l'idée de responsabilité. Au lieu de quoi, la suppression de la peine capitale a frayé la voie à une perversion de la justice - l'imposture de la perpétuité de vingt ans ! - au profit des criminels et au détriment de la sécurité des innocents. "

     

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Les volontaires du Roi...

    Les éditions Balland viennent de rééditer un roman de Bernard  Lugan et d'Arnaud de Lagrange intitulé Les volontaires du Roi. L'historien et le journaliste ont également à leur actif un autre excellent roman, Le safari du Kaiser, qui se déroule celui-là en Afrique orientale allemande pendant le premier conflit mondial.

     

    Lugan-Lagrange_Les volontaires du Roi.jpg

    " 1789-1794, bien décidé à « torcher les félons », Septime de Saint-Mayeul, héritier spirituel du Connétable de Bourbon, entre en guerre contre la Révolution et ses partisans.

    Sans illusion sur les destinées politiques du pays, conscient de vivre un crépuscule, avec quelques compagnons aussi déterminés que lui, il mène sa “petite guerre” au cri de “Vive le Roi quand même !”, qui pourrait être un “Vive le Roi pourtant”.

    Septime de Saint-Mayeul sait en effet que le royaume de France ne sera plus ce qu’il fût. La chaîne étant brisée, plus jamais un Roi ne guérira les écrouelles…

    À travers la vie de ce personnage haut en couleur dont la devise “Plutôt le sang de mon ennemi sur mon sabre que mon sang sur le sien” sert de programme, le lecteur traversera un demi-siècle d’histoire tumultueuse qui le mènera des hautes futaies de la forêt de Tronçais aux intrigues de Versailles ; de l’épopée de la Nouvelle-France aux fracas de la Révolution et des gloires de l’Empire aux déceptions de la Restauration. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Libres d'obéir...

    Les éditions Gallimard viennent de publier un essai de Johann Chapoutot intitulé Libres d'obéir - Le management du nazisme à aujourd'hui. Historien, spécialiste de l'Allemagne, Johann Chapoutot est l'auteur de plusieurs ouvrages importants sur le national-socialisme dont Le national-socialisme et l'antiquité (Puf, 2008), La loi du sang (Gallimard, 2015) et La Révolution culturelle nazie (Gallimard, 2017).

     

    Chapoutot_Libres d'obéir.jpg

    " Reinhard Höhn (1904-2000) est l'archétype de l'intellectuel technocrate au service du IIIe Reich. Juriste, il se distingue par la radicalité de ses réflexions sur la progressive disparition de l'Etat au profit de la "communauté" définie par la race et son "espace vital" . Brillant fonctionnaire de la SS - il termine la guerre comme Oberführer (général) -, il nourrit la réflexion nazie sur l'adaptation des institutions au Grand Reich à venir - quelles structures et quelles réformes ? Revenu à la vie civile, il crée bientôt à Bad Harzburg un institut de formation au management qui accueille au fil des décennies l'élite économique et patronale de la République fédérale : quelque 600 000 cadres issus des principales sociétés allemandes, sans compter 100 000 inscrits en formation à distance, y ont appris, grâce à ses séminaires et à ses nombreux manuels à succès, la gestion des hommes. Ou plus exactement l'organisation hiérarchique du travail par définition d'objectifs, le producteur, pour y parvenir, demeurant libre de choisir les moyens à appliquer. Ce qui fut très exactement la politique du Reich pour se réarmer, affamer les populations slaves des territoires de l'Est, exterminer les Juifs. Passé les années 1980, d'autres modèles prendront la relève (le japonais, par exemple, moins hiérarchisé). Mais le nazisme aura été un grand moment managérial et une des matrices du management moderne. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Pour une boussole métapolitique...

    Les éditions de la Forêt viennent de publier un court essai de Jean-Patrick Arteault intitulé Pour une boussole métapolitique. Jean-Patrick Arteault collabore à la revue Terre & Peuple Magazine.

     

    Arteault_Pour une boussole métapolitique.jpeg

    " En ces temps d’incertitude et de doute généralisés, Jean-Patrick Arteault propose aux Albo-Européens que nous sommes une boussole pour ces « missionnaires de la Gentilité » qu’il nous propose d’être, ayant pour vocation de tracer une route pour l’avenir de leurs frères de sang. La clé, c’est ce qu’il appelle le Triangle de la Puissance : puissance de l’Esprit, puissance de la Force, puissance de la Richesse. Trois axes indispensables pour combattre efficacement le Système oligarchique occidental en place. Par les formules percutantes qu’il utilise, l’auteur incite son lecteur à descendre en lui-même pour se poser les bonnes questions : celles qui conditionnent notre avenir et même, tout bonnement, notre survie. "

    Lien permanent Catégories : Livres 1 commentaire Pin it!
  • Communisme, un siècle de tragédies et de complicités...

    Les éditions du Toucan publient dans leur collection L'Artilleur un essai de Bruno Riondel intitulé L'effroyable vérité - Communisme, un siècle de tragédies et de complicités. Docteur en Histoire des relations internationales et professeur au lycée Louis-le-Grand de Paris, Bruno Riondel est l'auteur de Considérations inconvenantes sur l'école, l'islam et l'histoire de France (Toucan, 2015) et de  Cet étrange Monsieur Monnet (Toucan, 2017).

     

    Riondel_L'effroyable vérité.jpg

    " Le communisme n’a jamais été un idéal de progrès et ses crimes monstrueux ne furent pas le fruit d’une malencontreuse dérive. Telle est la démonstration que fait ici Bruno Riondel, un siècle après la naissance de l’Internationale léniniste.

    Détruire la superstructure culturelle traditionnelle des sociétés par l’élimination de millions de personnes a toujours été le préalable obligé à la mise en œuvre des révolutions marxistes-léninistes. Partout, celles-ci permirent à des minorités violentes d’exercer une emprise totale sur des populations terrorisées. En remontant à ses sources idéologiques et en disséquant ses principales réalisations, Bruno Riondel a tenté de démontrer que le communisme avait prémédité chacun de ses actes, jusques et y compris le crime de masse.

    Il montre également que le combat communiste se déroula toujours à un double niveau, exotérique, à destination des masses, et ésotérique, pour les initiés, les partis communistes du monde entier ayant eu, à l’instar du PCF, une double structure : le parti engagé que chacun connaissait, et sa face cachée, contrôlée en sous-main par les hommes de l’Internationale soviétique. Pour déstabiliser les sociétés de l’intérieur, le communisme instrumentalisa les luttes sociales, utilisant le relativisme moral et le mensonge tactique, avec la complicité de nombreux intellectuels fascinés par sa force ou simplement opportunistes.

    L’auteur estime que de nos jours le communisme n’est pas mort, ses réseaux, dissimulés sous le masque du progressisme étant encore à l’œuvre dans des secteurs entiers de la société. Pour le débusquer malgré ses habits neufs, il est nécessaire d’en avoir compris les fondements et le fonctionnement, ceux-là même qui ont conduit à la mort des dizaines de millions d’innocents, sacrifiés sur l’autel de la révolution prétendue prolétarienne. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!