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  • Penser ce qui nous arrive avec Hannah Arendt...

    Les éditions de L'Observatoire viennent de publier un essai de Bérénice Levet intitulé Penser ce qui nous arrive avec Hannah Arendt.

    Docteur en philosophie, Bérénice Levet est déjà l'auteur de plusieurs ouvrages, dont La théorie du genre ou La vie rêvée des anges (Grasset, 2014), Le crépuscule des idoles progressistes (Stock, 2017), Libérons-nous du féminisme (L'Observatoire, 2018), L'écologie ou l'ivresse de la table rase (L'Observatoire, 2022) et Le courage de la dissidence (L'Observatoire, 2022).

     

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    " « Crise de l’autorité, crise de l’école et de l’éducation, crise du travail, exhortations morales en lieu et place de la conscience politique, guerre contre le passé, l’histoire, la langue, “un homme moderne qui a perdu le monde pour le moi” : ouvrez un livre d’Hannah Arendt et vous aurez le sentiment que l’encre y est à peine sèche.

    Arendt jette les lumières les plus vives, les plus crues, les plus cruelles aussi, sur les maux qui nous assaillent. Mais notre philosophe fait mieux encore que nous éclairer : elle ne nous laisse pas sans ressources face à l’ensemble de ces crises. Elle nous dote d’une philosophie qui nous permet d’avancer d’un pas assuré en ce monde, de ne pas vaciller à tous les vents.

    Alors, Hannah Arendt, un penseur pour notre temps ? Assurément. Mais nullement de notre temps. Et en aucune façon pour des lecteurs qui demanderaient à une œuvre de renchérir sur leurs certitudes, de prendre soin de leur confort moral et intellectuel. C’est toute la fécondité et la saveur de sa pensée que de venir inquiéter les évidences du présent, de désaccorder toutes les clochettes pavloviennes qui nous tiennent lieu de pensée.

    J’ai moi-même, tôt, contracté cette dette à l’endroit d’Arendt. Fasse que celle-ci soit contagieuse et que le lecteur y puise à son tour de substantielles nourritures ! »  Bérénice Levet "

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  • Alain Juillet : "Nous sommes sous influence américaine permanente"...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Alain Juillet à Régis Le Sommier pour Omerta, dans lequel il évoque l'influence américaine sur la France.

    Alain Juillet a été Haut responsable chargé de l’intelligence économique auprès des premiers ministres de 2003 à 2009 (Jean-Pierre Raffarin, Dominique de Villepin et François Fillon), après avoir été, notamment, officier au service Action du SDECE, cadre dirigeant dans plusieurs entreprises du secteur privé et directeur du renseignement à la DGSE.

     

                                              

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  • Pour un réveil des autochtones !...

    Les éditions Hétairie viennent de publier le nouvel essai de Rodolphe Cart intitulé  Faire légion - Pour un réveil des autochtones. Tenant d'un nationalisme populaire et identitaire, Rodolphe Cart, qui, après avoir réussi des études juridiques, a exercé la profession de charpentier, est déjà l'auteur de deux essais, Georges Sorel, le révolutionnaire conservateur (La Nouvelle Librairie, 2023) et Feu sur la Droite nationale ! (La Nouvelle Librairie, 2023).

     

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    " L’Occident va mal. L’Europe va mal. La France, surtout, va très mal. Que faire dans cette situation ? Cet essai propose, pour nous en sortir, un mythe mobilisateur aux traditions anciennes mais aux déclinaisons potentiellement nouvelles : « le mythe légionnaire » aboutissant, demain, sur un « État Légionnaire » qui pourrait sauver à la fois notre pays et ses autochtones, aujourd’hui en grave danger. Ressuscitant et redéfinissant un nationalisme français exigeant, passionné, social, antilibéral, souverainiste, identitaire et populaire, Rodolphe Cart participe intensément de ces jeunes générations ayant rompu avec les idéaux et les mensonges de la gauche progressiste, bourgeoise et mondialiste.

    Quand la cité est sur le point de s’effondrer, c’est à la légion qu’on fait appel. Et pas n’importe laquelle : Celle qu’on doit former.

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  • Chestertonologie...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Hubert Darbon, cueilli sur le site de L'Incorrect et consacré à l'écrivain G. K. Chesterton. Traducteur de Chesterton, Hubert Darbon est également l'éditeur d’un recueil d’aphorismes, Le Monde selon Chesterton (Artège, 2021). 

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    Chestertonologie

    1) Des paradoxes qui éclairent…

    G. K. Chesterton est surnommé l’Apôtre du bon sens tout autant que le Prince du paradoxe, ce qui n’est en rien paradoxal : il est de bon sens de penser par paradoxes. Le paradoxe – le retournement du lieu commun, l’apparente impossibilité logique – est le plus sûr moyen d’atteindre et de saisir la vérité. Le monde dans lequel nous vivons est le Paradis originel, mais la Chute, en nous cillant, nous a interdit de le voir. Il faut donc choisir un angle nouveau, se faire « athlètes oculaires » pour réapprendre à voir les choses telles qu’elles sont vraiment : les arbres, d’étranges structures qui tombent ; les taupinières, des montagnes ; les nuages, des collines ; les étoiles, des fleurs ; les hommes, des mouches rampant au plafond au-dessus de l’espace, « suspendus à la grâce de Dieu ». Le paradoxe chestertonien n’est pas un simple effet de manche ou une coquetterie d’écrivain : c’est une méthode d’appréhension du monde.

    2) Rire pour être sérieux…

    À propos de l’écrivain Joseph McCabe qui lui reprochait de trop user d’humour dans des livres sérieux, Chesterton écrivit : « M. McCabe pense que je suis seulement drôle, et jamais sérieux, parce qu’il pense que drôle est le contraire de sérieux. Drôle est le contraire de pas drôle et de rien d’autre. » La légèreté, la loufoquerie, la bouffonnerie ont toujours leur place, même lorsqu’il s’agit d’apologétique, de politique ou de critique, car le monde est cette chose étrange qui porte en soi « une secrète trahison » : il échappe toujours à l’esprit rationnel lorsque celui-ci est à deux doigts de l’attraper. Il est donc possible, mais mieux encore sain, souhaitable et moral d’être drôle lorsque l’on traite de choses graves. « Seul d’entre les animaux, l’homme est secoué par cette folie magnifique qu’on appelle le rire, comme s’il avait attrapé du regard quelque secret dans la forme même de l’univers, ignoré de l’univers lui-même. »

    3) Ni de droite, ni de gauche…

    « Trop de capitalisme ne signifie pas trop de capitalistes, mais trop peu. » Cet aphorisme a contribué à confondre bien des esprits sur le positionnement politique de Chesterton. On ne sait trop s’il faut le ranger à gauche ou à droite – une typologie qui, de toute façon, n’aurait pas signifié grand-chose pour lui. Pourfendeur du capitalisme (« ce qui existe quand une classe de capitalistes, grossièrement reconnaissable et relativement petite, concentre entre ses mains une telle quantité de capital qu’elle a besoin d’être servie, contre salaire, par une très large majorité des citoyens »), il ne l’était pas moins du socialisme (« une chose évidente à défendre pour le riche oisif (…), qui se dit humaniste, mais qui est aussi froide que toutes les autres abstractions »). Il pouvait moquer les progressistes (ceux qui veulent continuer à faire des erreurs) et, dans la même phrase, les conservateurs (ceux qui veulent empêcher que les erreurs soient corrigées). Sa ligne, le distributisme, se veut une « troisième voie » : large répartition des moyens de production (entreprises, outils, terre), localisme, subsidiarité, démocratie – une société en manière de patchwork, peuplée de yeomen, hommes libres et propriétaires.

    4) D’hier pour aujourd’hui et demain…

    S’il fut une voix très identifiable et même influente dans le paysage politique de l’Angleterre du début du XXe siècle (il lutta, par patriotisme, contre l’impérialisme, s’opposa à la guerre des Boers, et combattit, entre autres choses, l’eugénisme, les magnats corrompus et le scientisme), il fut avant toutes choses un écrivain (poète, commentateur, romancier, biographe, critique littéraire), et c’est là son héritage le plus riche et le plus précieux. Moins que ses postures mêmes, parfois difficiles à transposer dans nos propres remous, c’est son style qu’il faut s’approprier : apprendre à penser non ce qu’il pensait, mais comme il pensait. Apprendre à regarder toute chose comme si on la découvrait, à rire au milieu des grands malheurs de l’homme, à crier une juste colère, à écrire des épopées religieuses, à louer l’esprit courtois et chevaleresque, à remettre le monde à l’endroit en le mettant sens dessus dessous.

    5) Voir l’au-delà dans l’ici-bas…

    Toute l’œuvre de Chesterton est, dans un sens, une longue, sinueuse et parfois labyrinthique entreprise apologétique. Le message de l’Homme éternel, son chef-d’œuvre, est le suivant : puisque le plan de Dieu a embrassé l’humanité entière depuis la nuit des temps et que Dieu lui-même s’est fait homme, tout est apologétique, toute chose en ce monde peut être l’occasion de deviner son Créateur. Celui qui s’est exercé à voir et à regarder avec l’œil de l’artiste peut percer le voile et découvrir les plus grandes et les plus hautes vérités dans les choses les plus ordinaires et les plus modestes. Or, rien n’est plus propre à vous entraîner à cette habitude que le christianisme, la religion des trois vertus paradoxales (la foi, croire quand il n’y a plus rien à croire ; l’espérance, espérer quand tout est désespéré ; la charité, pardonner l’impardonnable). Pour prendre une autre image chère à Chesterton, le christianisme – et plus précisément le catholicisme – est la seule clé assez complexe pour ouvrir la serrure complexe du monde.

    Hubert Darbon (Site de L'Incorrect, 13 septembre 2024)

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  • Le Saint Empire romain germanique...

    Les éditions Passés composés viennent de publier un ouvrage de Barbara Stollberg-Rilinger intitulé Le Saint Empire romain germanique. Historienne allemande, Barbara Stollberg-Rilinger a occupé la chaire d’histoire moderne à l’université de Münster.

     

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    " Le Saint Empire romain germanique, structure politique qui s’est progressivement développée au cours du Moyen Âge et qui a duré 1 000 ans, reste méconnu en raison de sa complexité. Cette association de membres très différents, couvrant un territoire trois fois plus important que l’Allemagne actuelle, placés sous l’autorité de l’empereur et comptant des souverains ecclésiastiques et laïcs, des princes, des comtes, des chevaliers et des villes, est pourtant au cœur de l’histoire de l’Europe moderne. Vers 1500, le Saint Empire s’est en effet doté de structures institutionnelles solides permettant de gouverner malgré les terribles épreuves provoquées par les affrontements religieux puis la guerre de Trente Ans. Ces institutions communes ne succomberont que sous la pression de ses membres les plus puissants, en particulier le Brandebourg-Prusse et l’Autriche. C’est ce que démontre Barbara Stollberg-Rilinger dans cette remarquable synthèse proposant enfin une introduction claire et accessible à l’histoire du Saint Empire de la nation allemande. "

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  • Souverainisme ? Européisme ? David Engels propose l'hespérialisme !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par David Engels à Liselotte Dutreuil pour Ligne Droite , la matinale de Radio Courtoisie, diffusée le 12 septembre 2024, dans lequel il évoque sa vision de l'avenir de l'Europe.

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de trois essais traduits en français, Le Déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? Vivre avec le déclin de l'Europe (Blauwe Tijger, 2019) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                               

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