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  • 90 ans de Voyage...

    A l'occasion du 90ème anniversaire de la publication du Voyage au bout de la nuit, les éditions de la Nouvelle Librairie publient dans leur collection "Du côté de Céline" un ouvrage collectif, sous la direction d'Emeric Cian-Grangé, intitulé 90 ans de Voyage - Céline et nous.

    Passionné de Céline, Émeric Cian-Grangé a publié Céline's big band (Pierre-Guillaume de Roux, 2015) et D'un lecteur l'autre (Krisis, 2019) et dirige la collection "Du côté de Céline".

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    " « Qu’importe mon livre ? Ce n’est pas de la littérature. C’est de la vie, la vie telle qu’elle se présente. La misère humaine me bouleverse, qu’elle soit physique ou morale. Elle a toujours existé. D’accord. Mais dans le temps on l’offrait à un Dieu, n’importe lequel. Aujourd’hui, dans le monde, il y a des millions de miséreux et leur détresse ne va plus nulle part. Notre époque, d’ailleurs, est une époque de misère, sans art, c’est pitoyable. L’homme est nu, dépouillé de tout, même de sa foi en lui. C’est ça mon livre... » Louis-Ferdinand Céline. Nous fêtons cette année les quatre-vingt-dix ans de Voyage au bout de la nuit, ce « livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire ». L’occasion pour Émeric Cian-Grangé et ses invités de revenir sur la genèse et la réception de cette « manière de symphonie littéraire émotive », autant de manifestations symptomatiques de l’extraordinaire vitalité de ce roman phare qui, universel et révolutionnaire, continue d’interpeller les lecteurs
    du XXIe siècle. « Il suffit de fermer les yeux. C’est de l’autre côté de la vie. » "

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  • « Les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire » : un slogan mensongé !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Yves Le Gallou cueilli sur Polémia et consacré au démontage d'une allégation fréquemment entendue dans la bouche des représentants du lobby immigrationniste concernant les emplois que viendraient occuper les immigrés.

    Ancien haut-fonctionnaire et homme politique, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013),  Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016), Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation (Via Romana, 2018), Manuel de lutte contre la diabolisation (La Nouvelle Librairie, 2020) et  La société de propagande - Manuel de résistance au goulag mental (La Nouvelle Librairie, 2022).

     

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    « Les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire » : slogan éculé et mensonger

    « Les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire. » Tel est le pont aux ânes des immigrationnistes. Une affirmation constamment répétée depuis un demi-siècle (!) qui mérite un sérieux décryptage. Réfutation en 7 points.

    Un mensonge total

    1– Remarquons d’abord que cet argument s’inscrit dans une stricte logique économique. À supposer qu’il soit vrai (nous démontrerons que ce n’est pas le cas), il devrait être mis en balance avec d’autres facteurs et d’abord avec les conséquences nuisibles de l’immigration en termes d’identité, d’éducation, de sécurité ou encore de budget.

    2– Observons ensuite que les étrangers déjà présents en France ont un taux de chômage plus élevé que la moyenne nationale (18 % pour les étrangers venus d’Afrique contre 7 % pour les Français).

    Il en va de même pour les descendants d’immigrés non européens dont le taux de chômage cinq ans après l’entrée dans la vie active est deux fois plus élevé que celui d’un Français de souche (voir Immigration la catastrophe, que faire, page 46).
    Quitte à garder le slogan « Les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire », il serait donc plus juste de l’adapter et d’affirmer « les nouveaux immigrés font le travail que les Français et surtout les immigrés plus anciens et les descendants d’immigrés ne veulent pas faire. »

    3– En fait, la réalité est la suivante : l’entrée de nouveaux immigrés, même réguliers et surtout clandestins, fausse le marché du travail.
    L’arrivée d’une main d’œuvre précaire, au départ peu exigeante et souvent clandestine, biaise la concurrence et tire les salaires à la baisse. Ce qui décourage les anciens résidents en France de prendre ces emplois.
    Ceci vaut notamment dans les secteurs de l’hôtellerie/restauration, du bâtiment et des travaux publics, du contrôle et de la sécurité ainsi que des services à la personne.

    4– Nuançons toutefois ce propos. Cette fuite des Français de certains métiers concerne bien davantage les grandes villes que la France périphérique. Cela s’explique par les surcoûts immobiliers dans les grandes métropoles et le fait que les classes populaires de souche ont été refoulées très loin des centres villes. Ainsi le profil du personnel hospitalier et des soignants en EHPAD n’est pas le même en province et dans les grandes métropoles. Et ce alors même que dans les grands ensembles à forte population immigrée l’aide sociale et les trafics assurent souvent des revenus substantiels.

    5– Ceci étant, le recours à une main d’œuvre étrangère – clandestine ou non – n’est pas une fatalité. Bien au contraire il apparaît que les employeurs n’ont pas toujours le libre choix de l’embauche. SOS Racisme a réalisé un test sur les recherches en personnels des entreprises de bâtiment et des travaux publics et déplore que 45 % d’entre elles (45 %, ce n’est pas rien !) auraient aimé pouvoir discriminer à l’embauche selon l’origine en excluant les candidats de type non européen. Preuve s’il en est que l’africanisation de ces métiers n’est pas inéluctable.

    Les particuliers cherchant des aides ménagères ou à domicile se heurtent à la même difficulté d’orientation de leur recrutement. Une difficulté contournée par le personnel offrant ses services et précisant parfois « Français » ou « Dame portugaise ».

    6– L’argument selon lequel « les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire » est encore plus faux pour les métiers du contrôle et de la sécurité. Il y a encore 20 à 30 ans, beaucoup de jeunes Français de souche ayant poursuivi des études modestes trouvaient des débouchés comme agents de sécurité. L’idéologie « anti raciste » les a progressivement exclus de ces métiers. Pour une raison simple: en cas de conflit entre un agent de sécurité et une personne contrôlée et refoulée c’est la règle du « deux poids, deux mesures » qui s’applique :

    • l’agent de sécurité européen en conflit avec un Africain ou un Maghrébin sera souvent présumé « raciste » par les médias et les juges.

    • a contrario, c’est le quidam européen en contentieux avec un agent de sécurité africain ou maghrébin qui risquera d’être présumé « raciste ».

    Pour les employeurs, le choix est donc vite fait ! Sans parler du fait que recruter les membres d’une bande de racaille peut servir de police d’assurance…

    Dans ce secteur, il est particulièrement faux de dire qu’on ne trouve pas de Français de souche pour travailler puisqu’ils sont exclus de fait de l’accès à l’emploi !

    7– Ajoutons que les politiques publiques ont pu créer des pénuries artificielles de main d’œuvre : on pense en particulier à la médecine et à la chirurgie dentaire.
    Difficile d’affirmer que personne ne veut être médecin hospitalier ou dentiste, mais le numerus clausus organisé par les gouvernements successifs a créé des pénuries artificielles.

    Recréer une dynamique du travail français

    Voilà qui permet d’affirmer que recréer une dynamique du travail français est possible par un ensemble de mesures :

    • une dissuasion réelle du travail clandestin par un strict contrôle aux frontières et la fermeture administrative des entreprises employant des clandestins ;

    • l’abrogation de la loi Pleven pour rendre aux employeurs le libre choix de leur personnel et recréer un marché d’emploi pour les autochtones ;

    • et ce dans le cadre de la préférence nationale rétablie dans la Constitution ;

    • la révision du code des marchés publics pour y imposer la préférence nationale à l’emploi et la traque des sous-traitants indélicats.

    Cet ensemble des mesures produira mécaniquement une réévaluation de ces métiers (hôtellerie, restauration, sécurité, aides ménagères, aides à la personne, bâtiments/travaux publics) par l’amélioration des conditions et des relations de travail comme par la hausse mécanique des salaires par le jeu de l’offre et de la demande. D’autant que la diminution des coûts sociaux et médicaux du fardeau de l’immigration devrait permettre une baisse des charges sociales.

    Enfin les parcours scolaires devraient accompagner ce mouvement en revalorisant les métiers manuels et de force. Par une réhabilitation de l’apprentissage, de l’enseignement professionnel et de l’exercice physique.

    Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 3 novembre 2022)

     

     

     

     

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  • La guerre des monnaies...

    Le nouveau numéro de la revue Conflits (n°42, novembre - décembre 2022), dirigée par Jean-Baptiste Noé, vient de sortir en kiosque. Le dossier central est consacré à la guerre des monnaies entre les États-Unis et la Chine.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    ÉDITORIAL

    Pensée simple, monde complexe, par Jean-Baptiste Noé

    CHRONIQUES

    LE GRAND ENTRETIEN

    « La culture stratégique de nos élites est navrante ». Entretien avec le général Jean-Marie Faugère.

    IDÉES

    La transition de puissance au XXIe siècle et son implication sur la contestation de l'ordre juridique international : vers un retour de l'ordre westphalien, par Matthieu Grandpierron et Eric Pomès

    PORTRAIT

    Général Lloyd Austin, serviteur discret du Pentagone, par Hadrien Desuin

    ENJEUX

    GRANDE STRATÉGIE

    Guerre en Ukraine : le retour de l'artillerie, par Frédéric Jordan

    HISTOIRE BATAILLE

    Dobropolje (14-15 septembre 1918). La théorie des dominos, par Pierre Royer

    GÉOPOLITIQUE ET ENTREPRISE

    RIEN QUE LA TERRE

    GUERRE ET CULTURE

    CHEMINS DE FRANCE

    CARTE MAÎTRESSE

    LIVRE

    ART ET GÉOPOLITIQUE

     

    DOSSIER

    Dollar

    Guerre des monnaies, guerre des empires, par Jean-Baptiste Noé

    Billet vert et métal jaune : les piliers de la puissance américaine, par Arnaud manas

    Le long combat de Jacques Rueff contre John Maynard Keynes, par Samuel Cregg

    Dollar / renminbi : la guerre des monnaies, par Louis-Vincent Gave

    Bitcoin : le roi est nu, par Laurent Gayard

    La désintégration des monnaies implique la disparition de nos libertés, par Charles Gave

    Effets de réseau et démondialisation, par Charles Gave

    Money, money, money, le dollar œuvre d'art, par Martin Capistran

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  • Criminalité : mensonge et trahison du pouvoir...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous Le samedi politique de TV Libertés, diffusé le 29 octobre 2022 et présenté par Élise Blaise, qui recevait Xavier Raufer, pour revenir sur les mensonges et l’incurie du pouvoir en place face à la montée de la violence et de la criminalité...

    Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a publié ces dernières années Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014) et, tout récemment, Le crime mondialisé (Cerf, 2019).

     

                                             

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  • L’Algérie française, le combat pour l’honneur...

    Les éditions Synthèse viennent de publier dans leur collection des Cahiers d'histoire du nationalisme un dossier de Philippe Randa intitulé L'Algérie française - Le combat pour l'honneur. Philippe Randa est journaliste, écrivain, historien et éditeur.

     

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    " Longtemps nommée « événements d’Algérie » ou encore « Opérations de maintien de l’ordre en Algérie » pour en minorer la gravité et les conséquences, cette véritable guerre civile dura officiellement du 1er novembre 1954 au 5 juillet 19622 ; il fallut attendre le 18 octobre 1999 pour que l’appellation « guerre d’Algérie » soit officiellement adoptée en France.

    Événements, opérations, guerre, comme l’on voudra, mais surtout drame effroyable qui brisa tant de destinés, frappa si cruellement des familles, fit naître rancœurs, frustrations et haines d’un bord ou de l’autre, autant des engagés volontaires que des appelés du contingent, qu’ils aient été catholiques, musulmans, combattants des Willayas ou de l’Organisation Armée Secrète.

    Puis, en final de « ces événements », « ces opérations », « cette guerre», il y a le drame des Pieds-noirs et l’injustice faite aux harkis qui donne souvent lieu, soixante ans après, à une monstrueuse et intolérable désinformation.

    Aussi nous a-t-il semblé important, sinon juste, de privilégier, dans ce Cahier d’histoire du nationalisme, les témoignages d’acteurs de cette cause de l’Algérie française que des historiens ayant désormais « pignons à l’Élysée », Benjamin Stora en tête, s’efforcent de présenter de façon si caricaturale, si injuste et trop souvent si… erronée !

    Ce Cahier d’histoire du nationalisme n’est évidemment pas exhaustif sur l’Algérie française ; il n’a d’autre ambition, à travers les témoignages rappelés ou mis en exergue d’acteurs (Jean Bourdier, Jean-Pierre Brun, Jean-Claude Giraud, Philippe Chiaverini, Camille Marie Gallic, Christian de la Mazière, Robert Saucourt, Pierre Dimech), à travers les  portraits de quelques grandes figures de l’OAS (Pierre Chateau-Jobert, Roger Degueldre, Serge Jeanneret, Raoul Salan, Jean Bastien-Thiry, Pierre Sergent), ou encore avec les réflexions et observations d’historiens, journalistes ou écrivains, (Philippe Aziz, Francis Bergeron, Richard Dessens, Philippe de Parseval, Jean-Claude Rolinat, Alain Sanders, Michel Vial… que de donner une autre vision, une autre approche, une autre sensibilité à la réalité d’une histoire qui n’a été que trop politisée…

    Ce numéro des Cahier d’histoire du nationalisme est dédié à tous ceux qui ont œuvré ou œuvrent toujours pour rétablir les vérités, que ce soit par leur engagement, leur fidélité, leur passion restée intacte pour leur terre natale, leur colères contre les mensonges, les impostures, les forfaitures et toutes les « degaullaiseries » qui n’ont de cesse, depuis les accords d’Évian le 18 mars 1962, de répandre mensonges et calomnies sur les 132 années de colonisation française et les sept années et cinq mois de guerre civile. "

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  • Quand les services secrets turcs investissent l’Europe...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Guillaume Perrier à Tigrane Yégavian pour évoquer l'implantation des réseaux islamo-nationalistes turcs en Europe. Guillaume Perrier vient de publier avec Laure Marchand une enquête sur le sujet intitulée Les loups aiment la brume - Enquête sur les opérations clandestines de la Turquie en Europe (Grasset, 2022).

     

    " Guillaume Perrier et Laure Marchand ont enquêté plusieurs années sur les opérations menées par les services secrets turcs en Europe. De Berlin à Bruxelles, d’Istanbul à Paris, il en ressort une action intense menée au service d’Erdogan. Enquête sur le MIT, ces loups redoutables qui aiment la brume.

    Ancien correspondant du Monde à Istanbul de 2004 à 2014, journaliste au Point et fin connaisseur de la Turquie, Guillaume Perrier cosigne avec Laure Marchand une enquête passionnante consacrée à l’activité des services secrets turcs en Europe occidentale et dans notre pays.

    Dans ce podcast, il s’entretient avec Tigrane Yégavian sur la nature des services secrets turcs, le tout puissant MIT et son mode opératoire en Europe occidentale. Il nous montre comment le territoire européen dans son ensemble apparaît comme un terrain d’action privilégié du président Erdogan qui peut s’appuyer sur ses militants, mais aussi des réseaux islamistes et ultranationalistes, les « Loups gris » et des groupes politico-criminels prêts à monter au front pour défendre la mère-patrie."

     

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