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  • Les snipers de la semaine... (244)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Idiocratie, des Idiots dézinguent le sinistre Darmanin à propos de l'assassinat de la jeune Lola...

    Idiocratie, phase terminale !

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    - sur Hashtable, H16 rafale les politiciens bobos qui se préparent à exclure un peu plus les Français modestes des centres villes...

    ZFE : des sanctions automatiques et un objectif crapuleux

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  • Feu sur la désinformation... (394)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Notre image de la semaine est celle des violents affrontements entre les forces de l’ordre et des militants d’ultra-gauche samedi à Sainte-Soline.
    • 2 - Darmanin et sa réforme
      Nous jetterons par ailleurs un coup d’œil à la propagande médiatique abondant dans le sens de la nouvelle réforme de Dussopt et Darmanin : accorder plus de titres de séjour aux clandestins travaillant dans des “métiers en tension”.
    • 3 - Revue de presse
      Dans notre revue de presse : le dérapage de Gérard Majax, 20 minutes et ses “djihadistes modérés”, une amnistie pour la propagande covid, une grand-mère devenue raciste à cause de BFM TV, un dîner de L. Wauquiez à 150000 euros d’argent public ou encore une manipulation d’article.
    • 4 - Twitter, les Censeurs en PLS
      Enfin, notre cerise sur le gateau sera la polémique sur le rachat de Twitter par Elon Musk. Des licenciements à la pelle, un retour de Trump sur le réseau, du satanisme et bien d’autres choses, ne manquez surtout pas ce dossier étoffé.

     

                                           

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  • La tentation fasciste des républicains irlandais (1938-1961)...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier une étude de Sylvain Roussillon intitulée La tentation fasciste des républicains irlandais (1938-1961). Président d'un établissement privé d'enseignement universitaire, Sylvain Roussillon est déjà l'auteur de plusieurs livres, dont Les Brigades internationales de Franco (Via Romana, 2012) et Les fascismes russes (1922-1945) - Vie et mort d'une mouvance en exil (Ars Magna, 2022).

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    " Tragique, héroïque, romantique, la lutte des nationalistes irlandais a suscité en France et dans le monde bien des soutiens et des adhésions. Portée par le cinéma ou la musique, cette cause nationale et révolutionnaire, dirigée contre la perfide Albion, est en effet de nature à susciter bien des enthousiasmes.

    Mais, à y regarder de plus près, une fois enlevée la cagoule des paramilitaires, la réalité de ce nationalisme irlandais apparaît bien plus clivante que ne le laisse supposer la légende romanesque. Ses références idéologiques sont bien davantage Marx et Guevara que Barrès, Maurras ou Peron, ses modèles politiques se nomment Mandela ou Castro, ses alliés sont à rechercher du côté de l’ETA, du PKK et des factions les plus marxistes de l’OLP. Certaines prises de position récentes des dirigeants du Sinn Fein, flirtent avec un wokisme qui n’a rien à envier aux pires dérives de la gauche américaine.

    Cette cause irlandaise n’a décidément plus rien à voir, aujourd’hui, avec un nationalisme enraciné, identitaire, social, attaché à une souveraineté politique et culturelle.

    Mais cela n’a pas toujours été le cas. Il fut un temps où les combattants irlandais de l’IRA recherchaient des alliances, pas uniquement tactiques, du côté de l’Allemagne, et où les plus radicaux de la lutte nationale lorgnaient vers Mussolini, Salazar et Franco à la recherche d’une Irlande unifiée, catholique, corporative et fasciste.

    C’est ce pan de 20 années d’une histoire oubliée que cette brochure se propose de vous faire découvrir. "

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  • Guerre en Ukraine : l'irrésistible basculement du monde...

    Le 31 octobre 2022, Olivier Pichon, avec Pierre Bergerault, recevait sur TV libertés, dans l'émission Politique & Eco, Jacques Sapir, pour évoquer le basculement du monde provoqué par la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales prises contre la Russie.

    Économiste hétérodoxe, directeur d’études à l’EHESS, expert de l’économie russe, Jacques Sapir a publié de nombreux essais comme La fin de l'euro-libéralisme (Seuil, 2006), La démondialisation (Seuil, 2011) ou Souveraineté - Démocratie - Laïcité (Michalon, 2016).

     

                                                

    " Nous assistons, en dépit des apparences, à l’affaiblissement continu des États-Unis et de leurs alliés. Ce processus prend la forme d’une "désoccidentalisation" du monde qui va de pair avec la démondialisation, avec l’émergence des BRICS et de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS). Mais il faut aussi comparer la part dans le PIB mondial (calculé en parité de pouvoir d’achat) du G-7 et celle des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Aujourd’hui, ce groupe de pays, qui est en passe de s’élargir avec de nouveaux candidats comme l’Algérie, l’Argentine, le Nigeria, le Kenya, l’Indonésie et la Turquie, apparaît comme un bloc refusant les sanctions décidées par les États-Unis et l’UE. Il est donc clair que le processus de démondialisation est aujourd’hui engagé de manière irréversible. Dans ce contexte, quelle est la taille réelle de l’économie de la Russie ? Par la méthode de la parité de pouvoir d’achat, l’économie russe devient alors à peu près équivalente à celle de l’Allemagne. Et compte tenu de la dépendance, que ce soit celle de l’UE ou plus globalement des marchés mondiaux, aux exportations russes, l’impact sur le reste du monde des sanctions sera quant à lui très fort. C’est l’une des formes les plus évidentes de "l’effet boomerang". Enfin, le rouble s’est apprécié d’environ un tiers et les pays des BRICS réfléchissent sur la constitution d’un fonds monétaire qui leur est propre. Le gel des avoirs de la Banque centrale de Russie a eu pour conséquence d’inquiéter les autres membres du FMI qui songent sérieusement à le quitter pour ne pas tomber sous le coup des mêmes mesures : effet boomerang toujours et encore. "

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  • L'esprit français contre le wokisme...

    Docteur en philosophie, Bérénice Levet est déjà l'auteur de plusieurs ouvrages, dont La théorie du genre ou La vie rêvée des anges (Grasset, 2014), Le crépuscule des idoles progressistes (Stock, 2017), Libérons-nous du féminisme (L'Observatoire, 2018) et L'écologie ou l'ivresse de la table rase (L'Observatoire, 2022).

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    " Vous êtes las d’entendre parler à tout-va d’identités, de diversités, de minorités ? Leurs sommations, leurs bûchers, leurs revanches victimaires vous impatientent ? Ce livre est pour vous.

    Il ne s’agit pas ici de dresser un nouvel état des lieux des avancées du wokisme, prête-nom des idéologies diversitaires, en France. Ces ouvrages existent. Ils sont nécessaires et précieux. Mais à quoi bon, objecte Bérénice Levet, multiplier les enquêtes, alerter sur l’extension du domaine des revendications identitaires, si nous n’avons rien de substantiel à leur opposer ? Réalité cruelle peut-être, mais criante : ânonner le catéchisme républicain ou faire tintinnabuler la clochette de l’identité nationale, ces voies empruntées jusqu’ici se sont révélées bien impuissantes à endiguer la déferlante wokiste. 

    La philosophe se propose donc de prendre à bras-le-corps le défi qui nous est lancé. Pourquoi (et au nom de quoi) devons-nous refuser d’entrer dans Eschyle ou Colette comme dans Gauguin ou Balthus, Rameau ou Bizet, par le prisme féministe, lgbtiste ou racialiste ? Pourquoi devons-nous refuser de déboulonner les statues de Voltaire ou de Colbert comme de les escorter de cartels dits pédagogiques ? En quoi les black, gender, cultural studies sont une régression et non une avancée ? Une perte et non un gain ?

    Haut les cœurs !, nous enjoint Bérénice Levet. Si, de tous les pays attaqués par le wokisme, il ne devait en rester qu’un, que la France soit celui-là. Ayons le courage de la dissidence civilisationnelle ! "

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  • Le canular, nouvelle arme de guerre ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Héléna Perroud cueilli sur Geopragma et consacré à l'utilisation du canular comme arme. Russophone, agrégée d'allemand, ancienne directrice de l'Institut Français de Saint-Petersbourg et ancienne collaboratrice de Jacques Chirac à l'Elysée, Héléna Perroud a publié un essai intitulé Un Russe nommé Poutine (Le Rocher, 2018).

     

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    Le président Macron, piégé en 2019 par un canular de Vovan et Lexus

     

    Le canular, nouvelle arme de guerre

    Dans le conflit qui se joue sur le sol ukrainien il est toujours aussi difficile, huit mois après le début de « l’opération militaire spéciale » décidée par la Russie le 24 février dernier, de distinguer les informations fausses des informations justes qui sont véhiculées par les media ou les réseaux sociaux et qui contribuent à forger l’opinion publique dans les deux camps.

    Les exemples d’informations partielles, déformées ou carrément fausses, sont pléthores. On peut citer un reportage récent sur BFM, le 19 octobre, de la journaliste Anne-Laure Banse, opportunément interrompue par un problème technique lorsqu’elle dit que les Ukrainiens bombardent à Kherson des infrastructures civiles comme des hôpitaux. On peut citer le journal télévisé de 20h sur France 2 le 10 août dernier qui présentait, sur un ton particulièrement angoissant, comme un « missile russe tombé à quelques mètres de la centrale nucléaire de Zaporijia » ce qui était en réalité une inoffensive cheminée. Après plusieurs jours de flottement, la chaîne publique a présenté un message d’excuse et d’explication. A la télévision russe, où le reportage français avait été abondamment commenté, on expliquait que les images avaient été fournies par un agence américaine…

    Si on quitte le champ audiovisuel national, la désinformation ou le manque d’information sont  bien sûr présents aussi.

    Ainsi côté russe, le porte-parole du ministère de la défense Igor Konachenkov, qui rend compte quasi quotidiennement des opérations militaires menées par l’armée russe, détaille méthodiquement la destruction des véhicules, chars, avions ukrainiens et les pertes humaines de l’armée de Kiev ; il est extrêmement discret sur les pertes humaines russes alors que les enjeux démographiques ont toujours été au premier plan de la politique menée par le Kremlin depuis l’accession de Vladimir Poutine au poste de président. La faiblesse démographique de la Russie est sans doute le talon d’Achille principal du pays. Même si une politique très énergique est menée depuis 2007 pour encourager la natalité et prolonger l’espérance de vie, la Russie continue de perdre des habitants, conséquence mécanique des deux saignées de « la grande guerre patriotique » et ses 27 millions de morts et de la crise profonde des années 90 qui a fortement fait chuter la natalité. Le taux de fécondité s’est relevé par rapport au début des années 2000 : de 1,16 en 2000 il est monté à 1,76 en 2017 pour redescendre ensuite et ce chiffre est maintenant un objectif à atteindre pour 2030. Mais le seuil d’accroissement naturel d’une population est au-delà de 2,1 enfants par femme et la Russie en est encore loin. L’espérance de vie a certes augmenté également depuis 2000 mais reste très en-deçà des 80 ans, qui est l’objectif à atteindre d’ici 2030 et qui est la norme depuis longtemps pour la plupart des pays occidentaux. L’immigration vers la Russie, qui était une source d’accroissement importante de la population, est aussi en chute. Les prévisions moyennes de Rosstat font état d’une chute globale de la population russe de l’ordre d’un demi million d’habitants d’ici 2030. Dans ce contexte, la perte de jeunes gens pleins d’avenir du fait du conflit armé prend évidemment une ampleur particulière. Cet élément a participé sans aucun doute à la sidération et à l’incompréhension qui a pu se faire jour dans l’opinion publique russe au début du conflit, tant la contradiction était flagrante entre les ravages démographiques liés à la guerre et la ligne suivie par le Kremlin depuis des années, les nombreuses déclarations du président disant qu’il était comptable de chacun dans le décompte de la population russe. Autre élément relevé ces derniers mois, plus léger ; sur les réseaux sociaux russes a pu apparaître, au moment où les entreprises occidentales commençaient à quitter la Russie courant mars, l’information selon laquelle le groupe LVMH soutenait l’opération militaire spéciale en éditant des bijoux qui reprennent les lettres V et Z, lettres qui sont devenues les « marqueurs » de l’opération côté russe. Une recherche rapide montre que les bijoux en question, s’ils existent bel et bien, sont très antérieurs au 24 février 2022… Plus grave, on se souvient des nombreuses déclarations de la commissaire aux droits de l’homme ukrainienne, Ludmila Denissova, sur les supposés viols commis par l’armée russe sur les civils ukrainiens – hommes, femmes et enfants. Peu de media occidentaux ont fait écho à sa démission forcée le 31 mai, à la demande du Parlement ukrainien, pour insuffisance de preuve de ses déclarations et tout simplement mensonge.

    Cette femme, parmi d’autres personnalités ukrainiennes, a été la cible d’une arme de guerre nouvelle apparue dans ce conflit, à laquelle les Russes donnent le nom anglo-saxon de  « prank ». Si elle ne tue pas, elle couvre de ridicule la personne ciblée et permet surtout des aveux destinés au grand public qui révèlent le double discours de certains et éclairent l’actualité d’un jour tout à fait nouveau.

    Vovan et Leksus sont des noms qui ne diront rien à la grande majorité du public francophone. Et pourtant ces deux noms enflamment la toile russe depuis des mois et sont même devenus les figures de proue de RuTube, le YouTube russe, leur chaîne YouTube ayant été censurée. S’ils exercent leur « art » depuis des années, depuis le début du conflit en Ukraine leur activité a pris un tour particulier et ils enchaînent les entretiens à sensation avec des personnalités de premier – ou de second –  plan qui ont part au conflit.

    Leur dernier « show » est leur dialogue le 18 octobre avec Sergueï Pashynski, ancien député de la Rada qui a la haute main sur les entreprises de défense ukrainiennes. Cet entretien en russe de 27 minutes, sous-titré en anglais, (traduit depuis en français et en espagnol au moins), réunit le responsable ukrainien et l’ancien ambassadeur américain en Russie Mc Faul sous les traits duquel les « prankers » Vovan et Leksus se sont glissés. Il est beaucoup plus instructif de consulter cet entretien plutôt que de le commenter. Il y est ouvertement question de corruption, de soumission aux Américains, du retour impossible pour l’Ukraine aux frontières d’avant le 24 février… Le lecteur curieux le trouvera sans peine, de même que beaucoup d’autres « canulars » imaginés par ces deux trentenaires, de leur vrai nom Vladimir Kouznetsov et Alexeï Stoliarov qui se sont illustrés entre autres en piégeant récemment le ministre britannique de la défense, l’ancien président George Bush, les maires de Berlin Madrid ou Vienne ou des personnalités culturelles comme JK Rowling, Stephen King, David Lynch se faisant passer tour à tour pour Zelensky ou le maire de Kiev Klitchko auprès des personnalités occidentales (et même Poutine auprès d’Elton John, mais c’était il y a quelques années). Auprès des responsables ukrainiens qu’ils piègent ces derniers mois leur identité préférée est celle de l’ancien ambassadeur américain Michael Mc Faul, en poste à Moscou de 2012 à 2014, soutien important d’Alexeï Navalny qu’il n’avait pas hésité à comparer à Gandhi, Mandela ou Havel.

    Les médias officiels russes donnent une large place aux productions de Vovan et Leksus, les diffusant parfois au principal journal télévisé du soir (Programme « Vremia » de la première chaîne), des universités les invitent pour des master-classes. En mai dernier ils avaient fait sensation dans le cadre d’un grand marathon éducatif organisé par les autorités russes pour les jeunes – « Nouveaux horizons » – totalisant plus de 120 millions de vues. Ils avaient intitulé leur intervention : « Le prank intellectuel : nouvelles méthodes pour capter des informations exclusives – théorie et pratique » et avaient illustré leur propos par leur entretien avec George Bush, qui leur avait fait des aveux compromettants.

    A l’approche des célébrations du 11 novembre, on peut avoir une pensée pour Clemenceau à qui on prête ce bon mot : « On ne ment jamais autant qu’avant les élections, pendant la guerre et après la chasse. » A l’ère du numérique, certaines méthodes pour traquer les mensonges sont redoutables. Interrogés par des universitaires russes, Vovan et Leksus estiment que, même si leur approche enfreint les codes éthiques du journalisme puisqu’ils usurpent des identités, leur objectif reste journalistique, dans un contexte de défiance généralisée à l’égard des media. Ils essaient, disent-ils, de traiter de questions sérieuses par des méthodes originales. L’avenir dira quelle influence ces méthodes auront sur la diffusion de l’information et si le « prank-journalisme » s’imposera comme un nouveau courant. Ils reconnaissent que leur éthique à eux est le patriotisme. Et il faut toujours avoir à l’esprit que le mot de patrie s’écrit en russe avec une majuscule, le mot d’Etat avec une minuscule.

    Héléna Perroud (Geopragma, 31 octobre 2022)

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