Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Que les jeunes Européens se lèvent !...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier le Manifeste de l'Institut Iliade

    À l’heure ou la civilisation européenne subit des attaques sans précédent, l’Institut Iliade appelle au sursaut en formulant une doctrine claire, une vision du monde fondée sur nos enracinements concrets et charnels : nos ancrages biologiques et familiaux, nos communautés politiques, notre civilisation. Le manifeste de l’Institut Iliade est aussi un bréviaire appelant au réveil, à la prise de conscience communautaire, à la reconquête de tous les bastions en déshérence, et à la renaissance de notre civilisation.

     

    Iliade_Manifeste.jpg

    " L’Europe est au bord du gouffre : submergée démographiquement, livrée piteusement à ceux qui veulent effacer son histoire, sa culture.

    En ce moment historique, une génération de jeunes Européens se lève : ceux qui rejoignent l’Institut Iliade. Quelle est leur vision du monde ? À quelles actions appellent-ils ? Ce manifeste est à la fois un condensé doctrinal et un bréviaire pratique à mettre entre toutes les mains. Car chacun peut rejoindre le combat pour notre identité et la permanence de notre civilisation.

    À chacun de se montrer fidèle à ses devoirs envers les siens. Après les mots, les actes. "

                        

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La fin de l'africanisme...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous sur TV Libertés la quatrième partie des conversations de Paul-Marie Coûteaux avec Bernard Lugan, dans laquelle celui-ci évoque les études africaine au sein de l'université française.

    Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont Histoire de l'Afrique (Ellipses, 2009), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018), Esclavage, l'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2020) et dernièrement Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance (L'Afrique réelle, 2021).

    Il est également l'auteur de deux romans avec Arnaud de Lagrange, Le safari du Kaiser (La Table ronde, 1987) et Les volontaires du Roi (réédition : Balland, 2020), ainsi que d'un récit satirique, Le Banquet des Soudards (La Nouvelle Librairie, 2020) et d'un recueil de nouvelles, Nouvelles incorrectes d'une Afrique disparue (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

                                            

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Escale en Bretagne...

    Le trente-cinquième numéro de la revue Livr'arbitres, dirigée par Patrick Wagner et Xavier Eman, est en vente, avec un dossier consacré à la Bretagne pour poursuivre le tour de France littéraire entamée avec le numéro précédent...

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

    Livr'arbitres 35.png

     

    Au sommaire de ce numéro :

    Éditorial

    Plaisirs solittéraires

    Coups de cœur

    Miloš Tsernianski

    Paul Fortune

    Xavier Eman

    Nouveauté

    Portrait

    Emmanuel Berl

    Michel de Saint-Pierre

    Dossier

    Bretagne

    Correspondance

    Cinéphilie

    Biographie

    Georges Valois

    In Memoriam

    Bernard Baritaud

    Essais

    Richard Millet

    Histoire panorama

    Auberges de jeunesse

    Max Jacob

    Réédition

    Abel Bonnard

    Sacha Guitry

    Robert Brasillach

    Science-fiction

    Julia von Lucadou

    Polar

    Thierry Marignac

    Lilja Sigurdardottir

    Nadine Monfils

    Michel Bouvier

    Littérature jeunesse

    Michael Morpugo

    Alain Damasio

    Gottfried Keller

    Bande dessinée

    Carrefour de la poésie

    Drôle d'époque

    Carte postale

    Vagabondage

     

     

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • Quand le pronom “iel” touche à la constitution symbolique de l'être humain...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Robert Redeker cueilli sur Figaro Vox et consacré à l'introduction dans le dictionnaire Robert du pronom sans genre "iel".

    Philosophe, Robert Redeker est notamment l'auteur de nombreux essais dont Egobody (Fayard, 2010), Le soldat impossible (Pierre-Guillaume de Roux, 2014), Le progrès ? Point final. (Ovadia, 2015), L'école fantôme (Desclée de Brouwer, 2016), L'éclipse de la mort (Desclée de Brouwer, 2017), Les Sentinelles d'humanité (Desclée de Brouwer, 2020) ou dernièrement Réseaux sociaux : la guerre des Léviathan (Rocher, 2021).

    Robert_Iel.jpg

    Robert Redeker: «Le pronom “iel” touche à la constitution symbolique de l'être humain»

    Ainsi, en plus d'«il» et «elle», la langue française s'enrichit, selon le dictionnaire Le Robert, d'un nouveau pronom, «iel». C'est d'un seul coup d'un seul, d'un coup de baguette magique, que la langue française s'augmente de ce mot, que presque personne n'a encore entendu prononcer. C'est donc par une sorte de putsch qu'il s'introduit dans un ouvrage de référence, arrachant son officialisation au sein de la langue française. Par ce coup de force, il passe de la quasi-inexistence à une visibilité surexposée. Que nul ne s'y méprenne : l'affaire du pronom «iel» n'est en rien une simple affaire de mots.

    Écoliers et professeurs, citoyens, écrivains, l'oublient souvent : un dictionnaire est un ouvrage politique. Ou mieux : un pouvoir spirituel qui déclenche des effets temporels. Bifide s'avère la politique du dictionnaire : instituante, ou subversive. Elle est instituante quand elle s'exerce du côté du pouvoir en place, pour réglementer la langue, unifier les imaginaires à partir de cette réglementation, elle est subversive quand elle s'exerce depuis les contre-pouvoirs, les aspirants au pouvoir, qui désirent s'emparer de la langue pour lui imposer de nouvelles façons de dire, de voir le monde et de se mouvoir en lui. Comme toute la galaxie du wokisme, les lobbyistes du «iel» se rangent dans ces contre-pouvoirs, aussi rompus à la subversion qu'assoiffés de domination.

    L'affaire de l'officialisation de ce nouveau pronom est d'acquérir de l'influence politique et anthropologique sur la réalité extérieure au langage. Sur la réalité humaine. Depuis Richelieu, le dictionnaire est toujours une instance de légitimation. Richelieu a pensé l'Académie française, chargée de confectionner le dictionnaire, comme un dispositif politique. Prétendant refléter la réalité, le dictionnaire vise au contraire à la modeler. L'installation de «iel» dans les pronoms autorisés se propose de permettre à une réalité sexuelle incroyablement minoritaire, quasiment inexistante, de bouleverser la réalité telle qu'elle est ordinairement perçue.

    Apparemment, les lexicographes tombés sous le charme du wokisme LGBT souhaitent enrichir la langue française, lui ajouter quelque chose. Apporter un joyau nouveau au trésor de la langue française. Si ce n'était que cela, cette modification resterait anodine. L'on pourrait la réputer sympathique. En réalité, les promoteurs du «iel» désirent subvertir la logique de notre langue en la déstabilisant en son point le plus décisif, celui du dualisme des sexes. Il s'agit pour eux de s'attaquer à la pierre de touche, la clef de voûte, de la langue française, cet édifice semblable à une cathédrale ou à un château, cet édifice patrimonial, afin de provoquer l'effondrement de la logique humaine – le partage de la réalité selon les deux sexes – qu'elle soutient. En particulier : le parler selon les sexes. Le parler selon les deux sexes. La parler selon la dualité sexuelle.

    Jusqu'à l'édition 2022 du Robert, les pronoms personnels demeuraient partagés en respectant la biologie. La logique grammaticale croisait la logique biologique. Ces pronoms articulaient un rapport étroit entre la biologie, la grammaire, le social, et le symbolique. Ils rivaient ensemble les trois niveaux de l'être : le biologique, le social, et le psychologique. Clouer au rivet n'est pas la même chose que refléter. Rien n'est plus évident : les forces qui poussent à la légitimation du pronom iel, qui est tombé de la dernière pluie, n'ont de cesse que de briser l'ordre biologique de l'humain, de casser le rivetage entre les ordres biologiques, psychiques, symboliques, et sociaux. Le militantisme à l'œuvre dans ce putsch lexical aspire à étendre la substitution du genre au sexe, déjà bien avancée, à amplifier la débiologisation de la réalité humaine dans sa détermination par le sexe.

    Déclinaison du sujet, un pronom personnel n'est aucunement un mot comme les autres. Il est un mode d'existence de l'être humain. La réalité et le langage sont, dans ce type de pronom, profondément en fusion. Quand je dis «je», ce pronom n'est pas qu'un mot – il est : moi. Il est Inséparable de la réalité que je suis. Il ne reflète pas cette réalité, il la porte. Il est le vêtement de cette réalité qui la porte dans le monde, aux yeux des autres. Sans ce pronom, «je», je n'appréhenderais pas la réalité que je suis. D'une certaine façon cette réalité n'existerait pas. Ce que nous affirmons de «je» est aussi vrai de «nous» : les groupes, les communautés, les nations, s'auto-appréhendent à partir du pronom «nous». Ainsi, toucher à la logique des pronoms, comme le fait ce putsch du «iel», la bousculer, revient à imposer des changements anthropologiques. C'est toucher à la constitution symbolique de l'être humain. C'est toucher à l'idée que l'être humain se forme de sa place dans le cosmos – ce que Pascal appelait sa dignité.

    Les partisans du pronom «iel» sont à juste titre convaincus que la langue est créatrice de réalité, humaine, symbolique, politique. À leurs yeux «Iel» sera subversif demain comme le prolétariat était révolutionnaire hier. À de multiples reprises dans son œuvre, Karl Marx suggère que le prolétariat n'existe pas comme classe en dehors de l'existence même de ce mot. La propagation du mot fera exister dans la société la chose qu'il nomme, le prolétariat comme classe révolutionnaire. La leçon marxienne a été bien retenue. Coup de force, l'entrée du «iel» - en vérité celle du wokisme dont l'idéologie LGBT n'est qu'un chapitre – dans le Robert, auquel tous les collégiens et lycéens ont à se référer comme à une bible de la langue – constitue, dans le domaine linguistique, un analogue de ce que fut la prise du Palais d'hiver par les partisans de Lénine: le début d'une reconfiguration, à partir du langage, de la réalité. Avant-garde, comme le fut le parti de Lénine, le wokisme LGBT est un néo-bolchévisme qui, à l'instar de son devancier historique, rêve de fabriquer un homme nouveau dont «iel» serait l'embryon.

    Robert Redeker (Figaro Vox, 23 novembre 2021)

     
    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Mort d'un pourri...

    Le séditions Gallimard viennent de rééditer Mort d'un pourri, de Raf Vallet, un classique de l"anarchisme de droite (cf. l'essai de Pascal Ory, L'anarchisme de droite, Grasset, 1985), adapté au cinéma par Georges Lautner et Michel Audiard, avec Alain Delon dans le rôle du personnage principal. Journaliste, Raf Vallet, de son vrai nom Jean Laborde (1918-2007), a été chroniqueur judiciaire à France-soir.

    Vallet_Mort d'un pourri.jpg

    " L'assassinat d'un promoteur immobilier et la disparition d'un précieux cahier dans lequel il notait tout un tas de petits secrets mettent le gotha politico-financier sur les dents : ceux qui craignent pour leur avenir comme ceux qui voudraient assurer le leur en mettant la main sur ce trésor.Puis, un député véreux et suspect numéro un est liquidé à son tour.La fille du promoteur et le bras droit du politicard feraient de parfaits coupables, mais ni l'un ni l'autre n'ont l'intention de servir de boucs émissaires...Ce roman, à l'humour grinçant, emblématique du polar français des années 70, a été porté à l'écran par Lautner et Audiard, et a réuni Alain Delon, Stéphane Audran et Ornella Muti. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Mondialisme : la tyrannie des élites ultralibérales...

    Le 22 novembre 2021, Pierre Bergerault recevait sur TV libertés, dans l'émission Politique & Eco, Philippe Murer, pour évoquer son dernier essai, Sortir du capitalisme du désastre (Jean-Cyrille Godefroy, 2021). Économiste, Philippe Murer est spécialiste des questions liées à la souveraineté économique, à l'environnement et à l'énergie.

     

                                               

    Lien permanent Catégories : Economie, Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!