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Métapo infos - Page 750

  • Feu sur la désinformation... (210)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : Les gilets jaunes face aux medias
      Après une mobilisation extrêmement importante, les gilets jaunes annoncent une grande manifestation à Paris ce samedi. Cette France enracinée semble intriguer et même inquiéter de nombreux journalistes. Au point de tenter de diaboliser le mouvement ?.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Dans un discours politique, Jean-Luc Mélenchon évoque la « nouvelle France », celle de l’immigration. Un aveu de la transformation de la population française auquel François Durpaire apporte un écho singulier en évoquant la chance que la Francophonie soit aujourd’hui portée par l’évolution démographique de l’Afrique.
      Pendant ce temps, Jean Lassalle enfile son gilet jaune à l’Assemblée nationale et fait le sourd aux remontrances de Richard Ferrand. Quant à la surdité de Macron face au peuple, elle est saluée sur les ondes de France Inter par Gilles Legendre, président du groupe La République en Marche à l’Assemblée Nationale..

    • 3: Les médias découvrent la France d’avant
      Avec les gilets jaunes, les journalistes parisiens découvrent la France périphérique. Cette France blanche, européenne, que certaines autorités médiatiques et politiques voudraient voir en moins grand nombre dans les médias. Mais cette France là fait de la résistance.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Des gilets jaunes interceptent des clandestins dans un camion avant de se rendre à Paris pour la grande manifestation de samedi 23. Une manifestation qui, selon Laurence Rossignol, fait de l’ombre à un rassemblement contre les violences faites aux femmes !
      Moins amusant, une promotion de Saint-Cyr a été débaptisée au nom du politiquement correct.
    • 5 : Pacte pour les migrations, débat interdit ?
      Politiquement et médiatiquement, le Pacte de l’ONU pour les migrations est âprement discuté dans de nombreux pays d’Europe. En France, le traitement médiatique semble minimal… à l’exact inverse des enjeux civilisationnels.

     

                                     

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  • Il faut vivre dangereusement...

    Les éditions Le Passeur viennent de publier un recueil de pensées de Nietzsche, rassemblées par Jean-Yves Clément, sous le titre Il faut vivre dangereusement. Jean-Yves Clément est essayiste et spécialiste de Liszt.

     

    Nietzsche_Il faut vivre dangereusement.jpg

    " Cette anthologie présente un Nietzsche à plusieurs facettes. Un Nietzsche moraliste, dans le sens où l'étaient les frappeurs de maximes du XVIIIe siècle que le philosophe appréciait tant : Chamfort, La Rochefoucauld...
    Certaines de ses pensées suggèrent ainsi une ligne de conduite : " Que votre amour de la vie soit amour de votre espoir le plus haut : et que votre espoir le plus haut soit la pensée la plus haute de la vie. " Mais également un Nietzsche psychologue qui, avant Freud et à la même époque que Dostoïevski, jette un regard aigu sur les profondeurs de l'âme humaine. Il affirme par exemple que " ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou".
    Le pourfendeur de la religion laisse ici la place à un créateur inspiré et pénétrant, sage solitaire pour notre temps. Ainsi, à travers de nombreux thèmes – l'amour, la liberté, la santé, l'art, la solitude, la pensée, la vertu –,se dégage la vision, peut-être inattendue, d'un Nietzsche spirituel. "

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  • Le moment populiste vu par Alain de Benoist...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous Le samedi politique de TV Libertés, présenté par Élise Blaise, qui recevait Alain de Benoist pour évoquer la vague populiste en Europe et dans le reste du monde. Philosophe et essayiste, éditorialiste du magazine Éléments, Alain de Benoist dirige les revues Nouvelle Ecole et Krisis. Il a publié en janvier 2017 un essai intitulé Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017).

     

                                        

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  • Histoire iconoclaste de la guerre d'Algérie...

    Les éditions Vendémiaire viennent de publier une Histoire iconoclaste de la guerre d'Algérie et de sa mémoire, de Guy Pervillé. Professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université de Toulouse et spécialiste de l'Algérie coloniale, Guy Pervillé est notamment l'auteur de Oran, 5 juillet 1962 - Leçon d'histoire sur un massacre (Vendémiaire, 2014).

     

    Pervillé_Histoire iconclaste de la guerre d'Algérie.jpg

    " La guerre d’Algérie a pris fin officiellement en mars 1962, avec les accords d’Évian qui prévoyaient, notamment, l’amnistie pour tous les combattants. Or force est de constater que, près de soixante ans plus tard, elle se poursuit, à travers des affrontements mémoriels où les historiens ont souvent été sommés de prendre parti.

    Est-il possible aujourd’hui d’écrire une histoire dépassionnée de ce douloureux processus de décolonisation, et des traces qu’il a laissées dans les mémoires collectives ? Est-il possible de ne rien céder aux récits militants, aux récits sélectifs, à la volonté de faire silence autour de certains événements, à l’emportement de la polémique, à l’intime conviction ? Est-il possible de ne pas choisir son camp quand on écrit l’histoire ?

    C’est à ces questions essentielles pour la légitimité même de la discipline que tente ici de répondre Guy Pervillé, spécialiste incontesté d’une période à laquelle il a consacré l’ensemble de ses travaux. Conduit par cette seule certitude qu’il n’y a pas de cause qui puisse prévaloir sur la recherche de la vérité. "

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  • Rubicon en vue pour Paris et Bruxelles...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Caroline Galactéros, cueilli sur Geopragma et consacré au fossé qui se creuse entre les Etats-Unis et l'Europe et à l'occasion offerte à la France d'affirmer sa souveraineté... Docteur en science politique, Caroline Galactéros est l'auteur de  Manières du monde, manières de guerre (Nuvis, 2013) et intervient régulièrement dans les médias. Elle vient de créer, avec Hervé Juvin, Geopragma qui veut être un pôle français de géopolitique réaliste.

     

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    Rubicon en vue pour Paris et Bruxelles

    On découvre qui l’on a épousé le jour du divorce… Avec l’Amérique, peut-être en sommes-nous là. Notre président s’embourbe dans un marécage qui semble dissoudre ses initiatives les plus audacieuses. Envolées les illusions d’une complicité hors normes, déçues les espérances d’une connivence puissante restaurant le prestige de l’allié français sur la scène mondiale et transformant une vassalisation de fait en dissonance constructive. L’invocation d’une « armée européenne », quelle que soit le flou de la formule et les interrogations abyssales qu’elle ouvre sur le fond, a déclenché l’ire trumpienne avant, pendant et après le Forum de Paris sur la Paix, lui-même entaché d’oublis historiques dommageables à notre influence résiduelle et sans grand effet probable sur la réalité des équilibres du monde et son éventuel apaisement.

    Pourquoi une telle fureur ? Cette « sortie » du président français a mis le doigt sur la plaie : il est juste hors de question pour l’Amérique ‒ celle de Trump comme celle de tous ses prédécesseurs ‒ que l’Europe ose jamais s’affranchir de sa tutelle stratégique et se prenne à rêver de compter par elle-même sur la carte du monde autrement que comme un appendice docile de l’imperium de notre Grand Allié. Le vouloir supposerait en effet, pour atteindre la masse critique, de souhaiter rapprocher enfin l’Union européenne de la Russie, ne serait-ce que sur le plan sécuritaire. Inadmissible pour Washington. Il y est presque plus impensable encore que l’Allemagne se rapproche de Moscou, un cauchemar outre Atlantique. La dépendance allemande envers le gaz russe doit d’ailleurs cesser et le gaz américain s’y substituer. Dès cet été, l’opposition tonitruante et insultante pour Berlin du président Trump au projet Nord Stream 2 en a témoigné sans équivoque.

    L’Europe politique est donc plus que jamais en morceaux. Ce n’est la faute ni de la Russie ni de l’Amérique. C’est la nôtre, même si Moscou comme Washington y trouvent leur compte, et si l’Alliance atlantique creuse joyeusement les lignes de failles internes de notre Union chaque jour plus désunie, par des invites à consentir à notre dépendance sécuritaire et à notre rançonnement collectif via l’achat d’armement américains et des manœuvres militaires pharaoniques nourrissant les craintes folles de certains membres (Baltes ou Polonais). Les scenarii apocalyptiques de l’OTAN mettent en scène une menace russe de grande échelle face à un ennemi hybride et maléfique qui aurait carrément décidé une invasion des abords les plus vulnérables de l’Alliance. La « guerre froide » fait pâle figure à côté de ces délires otanesques. Moscou a bien d’autres préoccupations et projets qu’une telle lubie. La stratégie russe est défensive, ce qui ne veut pas dire insignifiante, naïve ou dénuée d’opportunisme et d’ambition. Cette « puissance pauvre » mais toujours globale n’a pas renoncé à compter, en Eurasie comme en Afrique, et déploie tous azimuts une diplomatie redoutable de subtilité et d’efficacité, car pragmatique, sans idéologie ni dogmatisme.

    Pour Paris donc, après la dernière volée de bois vert reçue à distance, le Rubicon est en vue. Mais pour le franchir, les mots et les images martiales ne suffiront pas. S’ils ne sont pas adossés aux actes, ils creuseront même notre discrédit moral et politique qui n’a pas besoin de cela. Il suffit d’observer la différence de traitement et de réactions occidentales entre les affaires Skripal et Kashoggi pour comprendre que la messe est dite quant aux préoccupations et intérêts véritables de nos États dits modernes et moraux dans leur conception du monde.

    Comment laver un tel discrédit, comment faire oublier ce cynisme au petit pied qui nous fait mépriser de tous côtés et, plus encore, va à l’encontre de nos intérêts au Moyen-Orient comme à l’échelle globale ?

    Dieu merci, le tragique de la marche du monde offre toujours des occasions de rattraper les bévues, même lourdes. Il y a toujours quelque chose d’important ou d’utile à faire pour préserver l’honneur de la France. En l’espèce, il s’agit d’honorer sa signature apposée au bas du JCPOA de 2015, plus connu comme l’accord nucléaire iranien, qui devait permettre le contrôle des ambitions nucléaires de l’Iran contre le retour de ce grand pays dans le concert des nations et le relèvement de son économie. La sortie unilatérale des États-Unis de l’accord, les sanctions économiques renforcées, les tentatives de déstabilisation politique du régime qui affaiblissement très dangereusement le président Rouhani, la diabolisation croissante de la République islamique rendent vital le maintien de la promesse des autres signataires européens de l’Accord de s’y tenir et d’y maintenir Téhéran, qui jusqu’à présent en respecte scrupuleusement les clauses mais dont la patience s’émousse.

    Le mécanisme européen, promis depuis des mois à l’Iran, notamment par Paris, et devant permettre aux pays membres de l’UE de commercer avec lui sans l’imprimatur washingtonien n’est toujours pas actif. « Pas mûr… », dit-on… La France a pourtant le pouvoir et encore l’influence de pousser à sa mise en œuvre effective rapide. Qu’attendons-nous ? Ce test grandeur nature de notre autonomie de décision par rapport à Washington serait décisif aux yeux de Téhéran mais aussi du reste du monde. Ce serait une démonstration de notre détermination à sauver un multilatéralisme mis à mal sur tous les fronts, depuis deux ans, par les États-Unis. Plus concrètement encore, il en va de la sécurité de l’Europe et du monde. Si l’Iran, en effet, était conduit par notre abandon à se dire légitimement délié de ses obligations au terme de l’Accord, la reprise de ses activités nucléaires deviendrait difficilement évitable (ne serait-ce que pour des raisons politiques internes). Celle-ci pourrait être portée par la venue d’un nouveau leadership extrémiste, dont les outrances verbales ouvriraient la voie à une réaction/provocation militaire américaine ou israélienne. Les conséquences sécuritaires d’une telle séquence ne seraient pas, dès lors, circonscrites à l’Iran mais très rapidement régionales voire mondiales. L’Europe aurait fait la preuve ultime de son insignifiance stratégique et le paierait cher à tous points de vue.

    La crise du monde est une crise de confiance, une crise du respect, une crise de la souveraineté. Notre Histoire comme nos institutions nous donnent plus qu’à d’autres, sans doute, la possibilité mais aussi le devoir de nous affirmer comme un rempart contre ce dangereux ensauvagement.

    Caroline Galactéros (Geopragma, 19 novembre 2018)

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  • Fin du monde ou fin d'un monde ?...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°175, décembre 2018 - janvier 2019) est en kiosque !

    A côté du dossier consacré à la collapsologie, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, des entretiens, notamment avec Stephan Carbonnaux, Jérôme Fourquet et Jérôme Sainte-Marie, les chroniques de Xavier Eman, d'Hervé Juvin, d'Olivier François, de Ludovic Maubreuil, de Fabien Niezgoda, de Laurent Schang, d'Yves Christen et de Slobodan Despot et l'anti-manuel de philosophie de Jean-François Gautier...

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

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    Éditorial           

    Mauvaise conscience, par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien

    Stephan Carbonnaux. Pour une école de la diplomatie écologique à la française, propos recueillis par Pascal Esseyric

    Cartouches

    Le regard d’Olivier François : Un diable à visage mesquin

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Le carnet géopolitique d’Hervé Juvin : Utile, respecté, entendu, ou  le retour du politique

    Un peuple et son roi : trop grande révolution , par Ludovic Maubreuil

    Un miracle grec, par Armand Grabois

    Champs de bataille : Solférino. une bataille, deux villages, trois couronnes, par Laurent Schang

    Arto Paasilinna, un fieffé païen, par Anne-Laure Blanc

    Jérémiades, par Pascal Esseyric

    Bestiaires : L'instinct maternel, ce n'est pas du caca. Quoique..., par Yves Christen

    Sciences

    Le combat des idées

    Pourquoi Mélenchon bute sur la question migratoire, l'analyse de Jérôme Fourquet et Jérôme Sainte-Marie

    Populisme : Jean-Claude Michéa persiste et signe, par Thomas Hennetier

    Sahra Wagenknecht, la gauche allemande au défi de l’immigration, par Benedikt Kaiser

    Aux sources de l'Iliade avec Philippe Conrad, propos recueillis par Pascal Esseyric

    En son pays, en sa race. Bâtir, habiter, penser en poète avec Rémi Soulié, par François Bousquet

    Races et antiracismes, critique d'un discours schizophrène, par Alain de Benoist

    Universités sous influence, par Guillaume Travers

    Contre l'éternel retour de Lyssenko, par Pascal Esseyric

    Une histoire mouvementée du rock identitaire français, par Xavier Eman

    La sociologie du hardeur de Lounès Darbois, pour ou contre ?, par Xavier Eman et David L’Épée

    Anarcho-primitivistes fin-de-siècle : les naturiens contre le progrès, par Olivier François

    Relire Walter Scott, un héros de l’Europe romantique, par Fabien Niezgoda

    Saint-Exupéry, le voltigeur foudroyé, par Christophe A. Maxime

    La maison rouge de Malaparte, par Laurent Schang

    Dossier

    Collapsologie

    La fin du monde, une histoire sans fin : impolitique de la catastrophe, par François Bousquet

    Apocalypse now : Quelle alternative à l’économie du désastre ?, par Jean de Juganville

    Déclin de l’Occident : les 100 ans du maître-ouvrage de Spengler, par David Engels

    Halte à la croissance ! L’étrange destin du rapport Meadows, par Eric Maulin

    Là où finissent les étoiles : Isaac Asimov et l’effondrement de la galaxie, par Fabien Niezgoda

    Paul Virilio, guetteur d’apocalypse : l’accélération du monde, par Pierre Le Vigan

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    De l'importance de soigner sa barbe, par Slobodan Despot

    Philo : Éprouver l'injustice, est-ce nécessaire pour savoir ce qui est juste ?, par Jean-François Gautier

    L’esprit des lieux : La Hütte de Todtnauberg, par Rémi Soulié

    C’était dans Éléments : Jean Anouilh contre la télévision

    Éphémérides

     

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