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Métapo infos - Page 73

  • Philippe Muray : ultima necat...

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier les deux derniers tomes du journal intime de Philippe Muray, Ultima necat, qui recouvrent les années allant de 1994 à 1997.

    Essayiste et romancier, Philippe Muray s'est fait connaître par ses analyses mordantes de la comédie contemporaine. Il est notamment l'auteur d'Après l'Histoire (Les Belles Lettres, 1999 et 2000), d'Exorcismes spirituels (Les Belles Lettres, 1997,1998, 2002 et 2005) ou de Festivus festivus (Fayard, 2005), essais dans lesquels il décrit l'homo festivus, successeur de l'homo sapiens et habitant de l'Empire du Bien...

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    " La société c’est quoi ? C’est tout sauf moi, ça tombe sous le sens, et je ne parviendrai jamais à trouver de meilleure définition. "

    Philippe Muray, 7 avril 1995

     

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  • Fin du monde : quelle réponse politique ?...

    Le 8 février 2024, Pierre Bergerault recevait, sur TV libertés, Gaël Brustier pour évoquer avec lui la réalité de notre monde déboussolé. Politologue et essayiste, Gaël Brustier est notamment l'auteur de Le Mai 68 conservateur (Cerf, 2014), de À demain Gramsci (Cerf, 2015), de Le Désordre idéologique (Cerf, 2017) et dernièrement de Les analphabètes au pouvoir (Cerf, 2024).

     

                                              

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  • La république des copains...

    Les éditions Via Romana viennent de publier La république des copains, un nouveau recueil de chroniques d'Olivier Maulin, écrites au cours des années 2012-2016.

    Anar de droite, tendance Rabelais, critique littéraire à Valeurs actuelles, alsacien et roi de Montmartre, Olivier Maulin est l'auteur de romans truculents et païens, comme En attendant le roi du monde, Les évangiles du lac et Petit monarque et catacombes, récemment réédités par La Nouvelle Librairie, ou Les Lumières du ciel (Balland, 2011),  Le Bocage à la nage (Balland, 2013), Gueule de bois (Denoël, 2014) La fête est finie (Denoël, 2016) et dernièrement Le temps des loups (Le Cherche Midi, 2022). Il a également publié un recueil d'articles polémiques revigorant, Le populisme ou la mort (Via Romana, 2019).

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    " Après Le Populisme ou la mort, ce deuxième recueil de chroniques d’Olivier Maulin continue l’exploration de la société française avec la même verve, tantôt caustique, tantôt ironique, et le même humour qui le caractérisent. Élections présidentielles de 2012, retour des socialistes au pouvoir, succès électoraux du Front national, Manif pour tous, recomposition du paysage politique, alliance « UMPS » aux origines de la Macronie, attentats, ensauvagement du pays, corruption, écologie, montée en puissance de l’idéologie LGBT, retour de la question raciale, crise migratoire de l’été 2015, perte de la souveraineté française : rien n’échappe à son observation d’historien du temps présent et à son analyse en direct d’une société dont les institutions ne sont manifestement plus capables d’éviter le délitement généralisé, prélude à l’effondrement.
       Mais le chroniqueur sait aussi se montrer plus léger et partager ses enthousiasmes. Sur le ton de la conversation, il nous parle alors d’Arnold Van Gennep et du folklore français, nous offrant un tableau du pays, de ses cauchemars et de ses rêves. Des chroniques de combat pour savoir ce que nous voulons défendre. "

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  • Le gauchisme, c’est la gangrène !…

    Nous reproduisons ci-dessous un "coupe de gueule" de Julien Dir, cueilli sur Breizh-Info et consacré au gauchisme et à ses œuvres...

     

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    Le gauchisme, c’est la gangrène… !

    Le gauchisme, c’est la gangrène, on l’élimine, ou on en crève ! J’ai décidé de piquer et de modifier un vieux slogan antifasciste pour débuter cette tribune. Je suis excédé. Excédé par ces gauchistes de mes deux qui viennent, jusque dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, nous expliquer ce que nous devrions penser, lire, visionner.

    Je suis excédé de voir la tête d’un Louis Boyard, député élu il faut le rappeler, par une petite minorité d’électeurs de sa circonscription (comme la plupart des députés de l’Assemblée nationale actuelle), venir donner des leçons d’éthique et de probité à la terre entière, lui qui a dealé de la drogue et qui l’a avoué publiquement, lui qui n’a de cesse de provoquer, d’éructer, mais aussi de prendre la défense de certaines causes douteuses.

    Je suis excédé de voir un Vincent Bolloré se justifier, devant une commission d’enquête, devant les injonctions de véritables commissaires politiques, bavant leur haine et vomissant leur idéologie, profitant eux aussi d’avoir été élus par une petite minorité, pour faire la pluie et le beau temps dans ce pays. Se justifier, c’est déjà s’excuser. Ces députés n’auraient mérité qu’un bras d’honneur. Un crachat. Et alors, vous allez faire quoi ? Jeter tous les opposants politiques en prison ? Mais je pensais que l’univers carcéral n’était pas sain ? Que la prison devait être abolie même ? Ah non, ce n’est que pour les autres ?

    Je suis excédé de lire chaque matin des quotidiens dits « mainstream » qui se prétendent « neutres » mais qui font quotidiennement l’apologie de la destruction de notre société européenne. Ici la défense d’un migrant (alors que la mobilisation a rassemblé 10 personnes grand max dont 20 collectifs), là une mise en avant d’une association « qui vient en aide aux migrants », là encore « une enquête sur les méchants catholiques traditionnalistes », entre deux plaidoyers ou deux crottes de nez pour les opposants à Emmanuel Macron. Vous avez le droit d’exister, mais ne vous prétendez pas neutres. Et surtout, cessez de demander des subventions, de l’argent public. Ou acceptez que tout le monde puisse en toucher. Et pas seulement vos lignes éditoriales.

    Je suis excédé de voir des « représentants syndicaux » gauchistes venir expliquer à la télévision (devant des journalistes compatissants et presque complices) que c’est super de bloquer une faculté à 20, et de faire suer des centaines d’étudiants, y compris en menaçant et en frappant ceux qui ne voudraient pas se plier aux oukases. Ces mêmes représentants syndicaux qui hurlent à la « descente fasciste » quand quelques étudiants décident de réouvrir une faculté par la force, pour étudier et travailler. D’un côté, il y aurait la violence légitime gauchiste, de l’autre, la terrible menace fasciste, néo-nazie. Et la presse qui colporte ça à grands coups de Une, d’enquêtes, et de manipulations idéologiques dont seuls les gauchistes ont le secret.

    Je suis excédé de voir ces gens venir nous parler de liberté, d’égalité, de fraternité, alors qu’il n y a pas plus haineux, pas plus méchant, pas plus cynique, par plus pervers, pas plus hypocrite, pas plus lâche, pas plus égoïste, qu’un gauchiste. Ils passent leur temps à attaquer, à baver, à vouloir interdire, censurer, réprimer. Et dès qu’ils trouvent une réponse en face d’eux, verbale comme physique, ils pleurent, déposent plainte, appellent la terre entière à les soutenir, et se transforment en Caliméro de la politique alors qu’ils sont à l’origine précisément de ce qui leur arrive.

    Je suis excédé de voir des entreprises plier sous la pression des terroristes que sont les Sleeping Giants, et qui cherchent à tuer, économiquement, toutes les initiatives qui ne relèvent pas du gauchisme mental. Je suis excédé de voir chaque pan de nos collectivités, de nos administrations, de nos entreprises, avoir la trouille, face à n’importe quelle mobilisation gauchiste ultra minoritaire, la trouille d’être classé dans le camp des méchants. Je suis excédé d’entendre en plus ces gens là, ces lâches, ces pleutres, fantasmer une histoire, notamment au 20ème siècle, dont ils n’auraient pourtant jamais, vu leur manque de courage, été les acteurs principaux.

    Je suis excédé de voir que des racailles bénéficient de toutes les larmes et les plaintes des gauchistes, alors même qu’elles refusent d’obtempérer (et se font tirer dessus en conséquence pour ne pas mettre la vie des autres en danger), alors même qu’elles dealent, alors même qu’elles agressent. Alors que dans le même temps ces gauchistes, qui dénoncent la répression policière et les violences policières, qui appellent à une réforme de A à Z de la police, se félicitent des dissolutions, des gardes à vue, des arrestations, de la répression féroce visant des militants de droite dont le seul malheur est parfois de simplement coller une affiche, déployer une banderole ou, éventuellement, de se défendre quand leur minuscule bout de terre est sur le point d’être attaqué par la racaille en surnombre.

    Le gauchisme a totalement infusé, depuis des décennies, notre société. Il est partout, et les gens ne s’en rendent même plus compte. C’est une véritable gangrène, un cancer, qui a tué des dizaines de millions d’individus dans le monde, au 20ème siècle, et qui tuera encore si jamais un traitement radical ne lui est pas administré.

    Ces gens veulent vous empêcher de penser. Ils veulent vous empêcher de lire (oui, ils sont pour l’interdiction de certaines lectures, de certains sites). Ils veulent vous empêcher de travailler (ils dénoncent vos employeurs si jamais vous êtes considéré comme d’extrême droite). Ils veulent vous empêcher d’étudier (en bloquant vos facultés). Ils veulent vous empêcher de faire de la politique (en dissolvant vos mouvements, en interdisant vos partis). Ils veulent vous empêcher de vivre tout simplement. Ils veulent vous tuer, au sens propre, comme figuré du terme. Les gauchistes, et tous ceux qui collaborent au gauchisme mental, veulent vous liquider, moralement, économiquement, socialement, intellectuellement. Parce que vous êtes dangereux pour cette petite minorité agissante, influente, et gavée de subventions publiques, de votre argent.

    Vous êtes dangereux pour eux, car vous êtes des hommes et des femmes libres, et que vous refusez, et refuserez, de vivre ce ce que les Hongrois, les Baltes, les Polonais, ont vécu des décennies. Ce que les Français ont vécu, aussi, il y a quelques siècles, sous la Terreur.

    Alors continuez à croire en la liberté, face à l’obscurantisme gauchiste, et à dénoncer sa malignité, son anormalité. Continuez de convaincre autour de vous, continuez à faire barrage, à mobiliser pour en finir avec la passivité qui a fait que cette gangrène, que tout le monde trouve anormale a pris des proportion et un pouvoir gigantesque aujourd’hui.

    Julien Dir (Breizh-Info, 16 mars 2024)

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  • Le sport : récit des premiers temps...

    Les éditions des Presses universitaires de France viennent de publier un essai historique de Jean-Manuel Roubineau intitulé Le sport - Récit des premiers temps.

    Maître de conférences en histoire ancienne à l'université Rennes 2, Jean-Manuel Roubineau est notamment l'auteur de Milon de Crotone, ou l'invention du sport (PUF, 2016) et de A poings fermés - Une histoire de la boxe antique (PUF, 2022).

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    " « Le sport, disait George Orwell, c'est la guerre, les fusils en moins ». Reflet d'un idéal politique à la fois antagonique et pacifique, le sport permet aux hommes de se mesurer physiquement, sans chercher à s'anéantir. Ses racines plongent dans un passé lointain. C'est en Grèce ancienne que l'on voit sortir de terre les premiers gymnases et les premiers stades, s'établir un circuit de compétitions, se définir des disciplines encadrées de règles et d'interdits. La concurrence et l'excellence y sont érigées en valeurs cardinales. La figure de l'athlète, avatar du citoyen-soldat, s'impose dans le paysage social durant plus d'un millénaire. Les champions, qu'ils soient coureurs, lutteurs ou pentathloniens, font la fierté de leur communauté d'origine : célébrés dans des poèmes, statufiés, ils sont couverts de privilèges et immortalisés dans la mémoire collective. Mais, objets d'une immense ferveur populaire, ils n'en sont que plus attaqués par les savants, philosophes ou médecins, qui fustigent leur inutilité supposée et les dangers de leur mode de vie.  C'est à une histoire de ce premier sport, éloigné dans le temps mais souvent si proche de nos pratiques contemporaines, que ce livre invite. "

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  • Jacques Hogard : « Macron et l'OTAN ont "des muscles en papier" »

    Pour son émission sur TV Libertés, Chocs  du monde, Edouard Chanot reçoit Jacques Hogard pour évoquer avec lui les échecs du soutien occidental à l'Ukraine.

    Ancien officier de Légion, au prestigieux 2ème REP, Jacques Hogard a servi au Kosovo, au sein du Commandement des opérations spéciales (COS), et est désormais expert en intelligence stratégique. Il vient de publier La guerre en Ukraine - Regard critique sur les causes d’une tragédie (Hugo Doc, 2024).

     

                                             

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