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Métapo infos - Page 642

  • Il faut construire une économie d’opposition !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Guillaume Travers, cueilli sur Breizh info et consacré au besoin d'une économie communautaire qui reflète notre identité. Professeur d'économie en école de commerce, Guillaume Travers collabore à la revue Éléments.

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    Guillaume Travers : « Il faut construire une économie d’opposition»

    Breizh-info : Tout d’abord, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs en quelques mots ?

    Guillaume Travers : Je collabore à la revue Éléments et j’enseigne l’économie en école de commerce. J’écris principalement sur des sujets économiques mais je peux aussi toucher aux sciences sociales, sociologie, etc.

    Lors du colloque « Regards croisés sur notre identité », votre exposé portait sur l’argent-roi et la tradition. Vous avez notamment distingué l’économie moderne, fondée sur l’individualisme et l’utilitarisme, de l’économie traditionnelle médiévale, et insisté sur le fait qu’il avait fallu créer cette économie moderne, créer le marché. Or aujourd’hui on a communément l’impression que notre façon de faire est naturelle et a toujours existé. Pourriez-vous revenir sur ce côté « artificiel » de l’économie moderne et situer son apparition dans le temps ?

    L’économie traditionnelle était extrêmement localisée et toujours subordonnée à des objectifs collectifs, qu’ils soient politiques, communautaires, etc. (on raisonnait par exemple en termes d’intérêt pour le village, pour une corporation…)

    Pour créer le grand marché, il a fallu détruire toutes les institutions sur lesquelles étaient construites l’économie. Donc détruire les corporations et abolir les très nombreuses frontières qui existaient au sein même du royaume. Cela avait commencé avant la Révolution française, mais a culminé aux temps de la Révolution.

    Avant, beaucoup d’échanges échappaient à l’économie monétaire, on était plus dans une logique de don et de contre-don. Mais à un moment, il y a eu une volonté de casser ces systèmes d’échanges traditionnels pour mieux les taxer. Cela s’est effectué selon un double intérêt, celui du roi de France et celui de la classe bourgeoise, qui se sont en quelque sorte alliés contre les intérêts des provinces, de toutes ces multiples petites patries locales qui étaient bien plus autonomes. Le but était de créer de grands marchés.

    Lors du colloque, vous avez cité l’opposition de la figure du marchand à celle du héros telle que l’avait développée l’économiste allemand Werner Sombart au début du XXe siècle. Pourriez-vous en redonner les grandes lignes ?

    Le marchand et le héros obéissent à deux types d’éthique complètement distincts. Ils suivent deux buts différents dans la vie. Selon Werner Sombart, le marchand se demande toujours ce qu’il peut prendre et compte en termes monétaires. Il s’inscrit dans une hiérarchie quantitative en visant l’accumulation des richesses. Le héros au contraire cherche à donner ; il ne raisonne pas en termes monétaires mais obéit à des valeurs. Il s’inscrit dans une hiérarchie qualitative (au sommet de laquelle se trouve par exemple le courage, la générosité, etc.). On retrouve cette distinction chez Péguy notamment, dans son essai L’Argent [NDLR : paru en 1913].

    Entre le marchand et le héros, où situeriez-vous aujourd’hui la figure de l’entrepreneur ?

    Le point le plus essentiel est de savoir si la personne agit pour son propre intérêt ou pour un intérêt plus large (pour une communauté, en un sens politique…) Un entrepreneur peut très bien s’inscrire dans chacune de ces deux dimensions. Il peut se positionner en héros ou en marchand. Pour construire une cathédrale par exemple, il fallait le financement de nombreux bourgeois entrepreneurs. Au-delà d’une simple accumulation de richesses, ceux-ci visaient un but collectif.

    Il est vrai que dans certains milieux de pensée, notamment de droite, le monde de l’argent peut facilement être perçu comme condamnable…

    Un de mes combats est précisément de faire passer l’idée que la construction de notre civilisation a nécessité énormément d’argent. Que l’on pense à la construction des cathédrales, des villes, des châteaux, au mécénat des artistes et au financement de leurs œuvres d’art picturales, musicales, etc. À partir du moment où l’argent sert une cause noble, c’est un bon instrument. Alors que l’argent accumulé pour lui-même n’a aucun intérêt civilisationnel.

    Tout dépend des intérêts que l’on poursuit, individuels ou communautaires. Et cela relève de choix concrets et quotidiens. Nous pouvons tous, chaque jour, au travail ou selon nos activités militantes ou associatives, agir en marchand ou en héros.

    D’où vient selon vous ce dégoût de l’argent ?

    L’origine de ce dégoût est assez complexe et se découpe probablement en trois phases. Tout d’abord, dans toutes les mythologies indo-européennes, les objectifs religieux ou politiques sont toujours supérieurs aux objectifs économiques. C’est la fameuse trifonctionnalité indo-européenne, où le sage se range dans la première fonction, le guerrier courageux dans la seconde et le producteur dans la troisième. Le producteur a donc pu être perçu comme inférieur. En réalité, ces trois fonctions restent absolument complémentaires, elles ne s’excluent pas l’une l’autre. Le producteur n’est pas écrasé par les deux premières fonctions, il y est simplement subordonné.

    Deuxièmement, le christianisme a véhiculé une image du riche qui aurait plus difficilement accès au ciel que le pauvre. La vanité de l’accumulation de richesses sur terre en découle et une dévalorisation du monde terrestre a pu en être interprétée. Pour autant, il n’est pas évident que cela implique de négliger l’argent mais c’est une interprétation possible et qui a facilement été faite.

    Troisièmement, entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe, il y a un moment historique où l’argent est devenu tout. Il a littéralement tout remplacé. Des auteurs tels que Péguy, Bernanos, Barrès, Céline ont été tellement écœurés par cette avidité à vouloir prendre possession de tout et à ériger l’argent au-dessus de toute valeur ou de tout bien, qu’ils ont basculé dans un profond rejet de l’argent. Peut-être était-il excessif. Toujours est-il qu’il a influencé les générations suivantes. Dans son essai L’Argent, Péguy constate par exemple qu’en 1870, le combattant était la figure emblématique de la société. Alors que 40 ans plus tard, il a été remplacé par le bourgeois. On peut comprendre cette réaction de rejet très fort, d’ordre quasi esthétique, face à la laideur de cette nouvelle hiérarchie qui érige au sommet l’accumulation de richesses au détriment de tant de valeurs nobles. Mais ce rejet a été tellement radical qu’on a perdu au passage la vision complémentaire, utile, de l’argent.

    Ne peut-on pas dire aujourd’hui que le politique est soumis à une logique économique, qu’il a évacué la recherche du bien commun, et se contente de répondre aux intérêts des minorités, des lobbys ?

    C’est un point tout à fait juste. Aujourd’hui, quand le politique prend une décision, il se demande si cela est bon pour tel ou tel groupe d’individus. Pour répondre au bien commun, encore faudrait-il avoir défini la communauté qui serait concernée. Or selon le paradigme actuel, individualiste et utilitariste, quasiment tout est subordonné à l’individu.

    Est-ce que le monde économique n’exerce pas aujourd’hui plus d’impact que le monde politique sur nos sociétés modernes ? Notamment quand on voit que les GAFA, en maîtrisant de plus en plus la diffusion de l’information, pourraient être en mesure de maîtriser l’information elle-même et donc notre vision du monde ? Pour être capable de contrer de telles logiques, ne faut-il pas chercher à investir le plus possible le champ économique et entrepreneurial ?

    Oui, j’en suis persuadé. Aujourd’hui, la domination est avant tout économique. Donc si on est en guerre contre le système, le domaine économique fait partie de nos armes. Écrire des livres et faire des conférences, c’est nécessaire, mais ça ne suffit pas. Il faut des moyens pour mener un combat d’idées.

    Par ailleurs, notre identité se définit par des valeurs, mais 99 % de notre vie, c’est du quotidien, c’est une manière de travailler, de consommer, de vivre, et cela est aujourd’hui en péril. Il faut construire une économie d’opposition à l’économie actuelle, une économie communautaire, qui reflète notre identité. C’est une priorité et même une question de survie. La création d’une telle économie communautaire nécessite des entrepreneurs, des gens qui œuvrent dans le concret. Les jeunes générations en particulier ne doivent pas hésiter à créer des entreprises qui soient au service de la communauté.

    Guillaume Travers, propos recueillis par Sylvie Lainé (Breizh infos, 9 novembre 2019)

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  • La Revue d'Histoire Européenne arrive !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous le premier numéro de la Revue d'Histoire Européenne qui vient de faire son apparition dans les kiosques. Trimestrielle, cette revue abondamment illustrée et à la maquette aérée, dirigée par Laurent Berrafato, vient combler le vide laissé par la disparition de la Nouvelle Revue d'Histoire. Chaque trimestre le lecteur retrouvera un dossier de fond, des articles variés, des rubriques régulières : actualités, interview, expositions, mémoire des lieux, portrait, histoire politique, cinéma, l’autopsie d’une bataille, l’histoire dans l’art,… Une initiative à soutenir !

    Il est possible de se procurer la revue en ligne sur le site de la Librairie du collectionneur.

     

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    Au sommaire :

    TRIBUNE
    Philippe Conrad : Notre combat pour l'Histoire

    L'HISTOIRE EN ACTUALITÉ

    EXPOSITION
    « Les canons de l'élégance » au musée de l'Armée

    MÉMOIRE DES LIEUX
    Delphes : le nombril du monde

    ENTRETIEN
    Michel Fauquier, Aux sources de l'Europe

    PORTRAIT
    Mickael Gorbatchev : adulé en Occident, détesté en Russie

    DOSSIER
    Berlin 1961-1989 : le mur de la honte

    AL ANDALUS
    Le mythe du "vivre ensemble" dans l'Espagne musulmane

    QUAND LE LYS TERRASSAIT LA ROSE
    Sept cents ans de victoires françaises sur l’Angleterre

    LES TONDUES DE LA LIBÉRATION
    Ou la réapropriation du corps des femmes

    HISTOIRE POLITIQUE
    Le CNIP : la pépinière de la Ve République

    AUTOPSIE D'UNE BATAILLE
    10 août 1557 : la bataille de Saint-Quentin

    UN TABLEAU, UNE HISTOIRE
    « La traversée des Alpes » : à propos d’un tableau de Théodore Lévigne (1848-1912)

    L'HISTOIRE AU CINEMA
    Allemagne de l'Est : 6 films pour un Mur

    L'ABOMINABLE HISTOIRE DE FRANCE

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  • Libération et la mosquée...

    Nous reproduisons ci-dessous l'analyse d'un numéro du quotidien Libération, celui du lendemain de l'attaque de la mosquée de Bayonne par un homme âgé de 84 ans, par l'Observatoire du journalisme. Éclairant...

     

     

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    Libération et la mosquée : chronique d’une journée hors sol

    Quotidien du Français libéral libertaire moyen, Libération ne surprend plus. L’actuel devenir du journal, de plus en plus décalé de la réalité, de plus en plus hors sol, ne peut qu’interroger sur ce qui est pensé dans les milieux auquel il s’adresse. C’était le cas le mercredi 30 octobre 2019.

    Dans la masse de l’actualité de ce mercredi 30 octobre 2019 (le Brexit, le Chili, l’Ethiopie, la Libye, le nucléaire, les retraites, l’Iran…), Libération choisit à juste titre de faire sa Une sur l’attaque menée contre une mosquée à Bayonne par un individu de 84 ans vite identifié. Vu la manière dont l’islam s’est imposé quotidiennement dans le débat public, voile aidant, le choix est judicieux. On imagine l’information jouissive du côté de Libé : à la « pointe » de la lutte contre « l’islamophobie », depuis des quartiers parisiens où l’on ne croise guère de femmes voilées, Libération ne cesse de répéter que « discriminer » les femmes qui choisiraient de porter le voile musulman serait un facteur de danger pour la société française, ce que l’islam ne serait pas. Bayonne tombe à pic.

    Ce ton est aussi celui du quotidien en ce mercredi 30 octobre.

    Une seconde « actualité », la dernière page du journal consacrée au « retour sur scène » de l’actrice porno Nikita Bellucci, entièrement dévoilée (« à découvert »), venant ponctuer le numéro du quotidien, montrant combien Joffrin et ses collègues sont hors sol.

    La Une

    Sobre. En rouge, « attaque de Bayonne » (attaque, attentat, attaque… la discussion a sans doute été serrée au sein de la rédaction). En gros caractères noirs : « Climat de haine ». En petit caractère noirs : « L’attaque d’une mosquée par un retraité d’extrême droite survient au milieu d’un débat national tendu et souvent dirigé contre les musulmans ».

    L’angle de l’analyse est donné : l’attaque contre cette mosquée serait directement liée au climat de haine alimenté par une « extrême droite » (qu’est-ce ?, demande-t-on sans cesse à des médias convenus qui semblent penser que définir l’extrême droite est en France une évidence) visant les musulmans à travers sa critique du port du voile. Les noms ne sont pas indiqués en Une mais chacun en reconnaîtra de nombreux, sur un spectre plutôt large - ce que le dessin de Plantu dans Le Monde daté du même jour montrait en moins de traits (un homme parlant au micro, un musulman dans une bulle de bande dessinée ; l’homme de la bulle, ensuite, pris pour cible).

    L’éditorial de Joffrin ou la rhétorique uniformisée

    Laurent Joffrin dit toujours la même chose au sujet de l’islam en France : il n’y a pas de souci avec la religion musulmane mais uniquement avec les « islamophobes », « xénophobes » etc, autrement dit tout ce qu’il appelle « l’extrême droite », c’est-à-dire dans son logiciel « la droite ». Car tout ce qui n’est pas de gauche, c’est le Mal. Laurent Joffrin pourrait aller voir le film Alice et le Maire et écouter attentivement le dernier discours écrit par Alice pour le maire Patrice Lucchini. Il apprendrait alors beaucoup sur la responsabilité de l’idéologie politique à laquelle il appartient dans la situation catastrophique actuelle.

    Complotistes assassins !

    Que dit l’éditorialiste en ce 30 octobre, sous le titre « fantasme », lendemain d’attaque de mosquée ? « Cette fois, le complotisme a failli tuer ». Un complotisme « le plus souvent associé aux idéologies extrémistes, de droite notamment ». Le lecteur ne peut être qu’étonné : Laurent Joffrin ignore-t-il réellement à quel point les musulmans vivant en France sont imprégnés de complotisme, y compris par exemple au sujet de la seconde guerre mondiale ? Il y a dans l’univers de pensée quotidien des quartiers musulmans en France tout ce que Joffrin dénonce sous le vocable d’extrême droite mais Joffrin ne le sait pas. Il voyage peu, ou alors très loin de la France. Pire : ce complotisme forcément d’extrême droite se généraliserait. Pourquoi ? Mais… « Il faut bien le dire, le RN de Marine Le Pen n’échappe pas à cette maladie de l’esprit ». Une sorte de… sida mental, quelque chose de cet ordre ? Ce parti politique serait, selon Joffrin, responsable du « climat de haine » car il « sous-entendrait » que l’immigrationisme serait « organisé » en sous-main et « volontairement ». L’éditorialiste Joffrin voit des complots partout.

    Complot ? Vous avez dit complot ?

    Il n’y a pas de complot : Angela Merkel le disait clairement et ouvertement en 2015, l’Europe doit accueillir plusieurs millions de migrants car sa population vieillit. Et Macron renchérissait à ce propos il y a un an. Pas de complot imaginé par le RN, sinon dans l’imaginaire complotiste anti-droite de Joffrin, mais des faits : les gouvernements de l’UE veulent une politique migratoire permettant, de leur point de vue, de rajeunir la population du continent.

    Mais ce n’est pas la question pour Joffrin. Il n’y a qu’une question : celle de la responsabilité de toute violence liée à l’islam imputée au RN et « à une partie des polémistes d’extrême droite qui parlent de grand remplacement ». C’est cela, pense Joffrin, qui a conduit Breivik à perpétrer son massacre en Suède, tout comme à l’attaque de Bayonne ou à l’attentat meurtrier de Nouvelle-Zélande. Et tout cela vient des thèses de l’écrivain Renaud Camus. Le monde « non complotiste » de Joffrin est simple comme un monde vu par un complotiste : une seule réalité (cachée), celle de « l’islamophobie », avec une seule cause agissante. Et surtout, là est le fondement du complotisme : cette réalité est celle que ne voient que des élus (comme Joffrin, pour qui ceux qui lisent Camus sont des « esprits faibles »).

    Joffrin n’a oublié qu’un élément dans son éditorial : la religion musulmane a tué plus de 260 personnes en France depuis 2015. Et plusieurs centaines de milliers dans le monde. Zemmour, Camus, le RN et autres sont-ils vraiment la cause de cela ?

    Joffrin partout, islamisme nulle part !

    Les pages « événements » de Libération, ouvertes par l’édito de Joffrin, se prolongent par deux articles :

    • Une relation des faits de Bayonne vus par une journaliste du quotidien, avec comme titre : « Bayonne. Le racisme tue ». Le texte relate les événements, insistant sur le parcours de l’agresseur, son ancienne appartenance au RN, son goût pour Zemmour, son passé militaire puis de membre de l’éducation nationale et ses ennuis psychiatriques.
    • Le deuxième article est signé du « spécialiste » de « l’extrême droite » au sein de Libération, Dominique Albertini. Il est titré : « Padamalgam, nouveau refrain du RN », avec comme accroche : « Géné par le passé frontiste du suspect de l’attaque de Bayonne, candidat en 2015 aux cantonales, le parti appelle à refuser tout amalgame. Sans craindre les contradictions ». « Pas d’amalgame », c’est l’expression qui est dans toutes les bouches médiatiques dès qu’un problème surgit au sujet de l’islam ou de l’immigration (c’est pour cela que les médias parlent de « jeunes » quand il y a des incivilités ou des agressions alors qu’elles sont massivement le produit de jeunes issus de l’immigration, tout comme le trafic de drogues aux abords des lycées). Libération en fait son éditorial à chaque occasion. Du coup, le quotidien est gêné : il lui faut expliquer qu’amalgamer le suspect de l’attaque avec le RN, les discours de Zemmour, les écrits de Camus, les magazines ouvertement non libéraux libertaires, les sites d’analyse comme l’OJIM, ne serait pas un amalgame. La démonstration est à la peine, sauf à être à l’avance convaincu.

    Nikita est là

    Libération ne voit donc pas de problème avec l’islam en France, sauf pour les « esprits faibles » (plus de 70 % des Français tout de même selon le sondage IFOP/JDD paru le dimanche 27 octobre 2019 - l’observateur ne peut que se demander quelle idéologie depuis longtemps dominante peut être à l’origine de tant de faiblesse collective d’esprit). La rédaction ne voit pas plus l’incongruité qu’il y a à publier une Une sur l’attaque de Bayonne et à refermer le journal sur le corps nu de l’actrice porno Nikita Bellucci qui a « décidé de reprendre sa carrière » et qui explique pourquoi sur une pleine page, avec force détails sur ses expériences.

    Laurent Joffrin pense-t-il sérieusement que dans une France à venir où la religion musulmane, modérée à ses yeux, dominerait, une telle page serait encore publiable ? Si la réponse est oui, alors en effet Libération se regarde le nombril.

    Observatoire du journalisme (OJIM, 5 novembre 2019)

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (47)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Selon une étude du cabinet Odaxa pour Aviva Assurance, BFM et Challenges publiée le 3 octobre « pour préserver l’environnement, les Français sont même devenus des adeptes de la décroissance (54% contre 45%) plutôt que d’une croissance verte » (un oxymore). Pour les sondés « il faut changer fondamentalement notre mode de vie, nos déplacements et réduire drastiquement notre consommation ». Pour douteux que soient les résultats de ce sondage ils expriment une radicale divergence d’appréciation entre la majorité de la population et le personnel politique à propos de la décroissance. Tous les politiques en effet rejettent cette idée de décroissance qu’ils jugent « régressive » (contraire au progrès) « erronée », « dangereuse », « irresponsable » etc… Un véritable pilonnage ! Nouvelle illustration du divorce toujours plus accusé entre les aspirations du peuple et l’agenda des « élites ». Mais la majorité de la population fait preuve elle même d’une radicale contradiction. En effet si la majeure partie est partisane de réduire drastiquement la consommation elle désapprouve en même temps toute mesure qui porterait atteinte à son pouvoir d’achat. Toujours le syndrome Nimby (not in my back Yard) propre à toute société où domine l’individualisme de marché qui nie dans les faits la notion de bien commun comme l’expliquait parfaitement Jacques Ellul dans Le système technicien. Autant dire que cette affaire ne se règlera pas avant que nous n'entrions dans le mur des réalités de la physique comme l’explique 

    Jean-Marc Jancovici ici en conférence à AgroParis Tech le 24 septembre 2019, sur le thème « Energie et climat : quelles interactions avec l’agriculture ». Jancovici est polytechnicien et professeur à l’école des mines. Il dirige, entre autres, le cabinet Carbone 4. La première référence renvoie à sa conférence entière (deux heures vingt huit !). Il y aborde en spécialiste les grands thèmes de l’énergie et du changement climatique. La deuxième référence est un extrait percutant de la première :
     
     
    Conférence de Tristan Storme (université de Nantes) tenue en mars 2019 sur la distinction ami-ennemi comme critère du politique dans l’oeuvre de Carl Schmitt. Le conférencier définit ce penseur comme le plus cohérent des critiques du libéralisme. Bonne synthèse de la question :
     
     
    Du fait de sa soumission aux intérêts de la frange la plus radicale de l’islam, La France Insoumise est passée de vie à trépas. C’est ce dont rend compte le marxien Denis Collin sur son blog justement intitulé La Sociale. Il montre que « lider maximo » (Jean-Luc Mélenchon), comme d'autres chapelles de gauche, a sombré (souvent par clientélisme) dans un Gloubi-boulga idéologique où le peuple ne parvient plus à se reconnaitre. Tous les partisans de cette « bouillie théorique » défileront le 10 novembre avec les frères musulmans derrière le slogan « Halte à l’islamophobie » dont chacun sait qu’il n’est que le maquillage bien pensant des adeptes de l’islamisme politique (première référence).
    Dans une tribune de Figaro vox Laurent Bouvet se livre à une critique décapante de ces mêmes islamo-gauchistes pris dans les mailles du filet de la lutte contre l’islamophobie (deuxième référence).
    Enfin, l’OJIM publie un article sur le quotidien Libération du 30 octobre 2019 où s'illustre encore une fois l’aveuglement du système médiatique de propagande et les obsessions hors-sol de ses protagonistes (troisième référence) :
     
     
     
     
    L’alarmisme informé de Laurent Obertone au micro de Sud-Radio. Auteur du livre best seller Guérilla : le temps des barbares, Obertone développe une vision sans nulle doute réaliste de la France d’aujourd’hui. Dans son apocalypse ne prédomine pas une guerre civile opposant deux camps séparés par leur culture respective mais bien au contraire la guerre hobbesienne de tous contre tous, Bellum omnium contra omnes :
     
     
    Le cosmopolite Bernard Henri Lévy face au réalisme froid et national d’un Éric Zemmour sur Cnews. Zemmour possède un avantage immense sur BHL car, lui, cite des philosophes ayant vraiment existé à la différence de l’affabulateur qui lui sert de faire valoir. Débat intéressant pour la performance de Zemmour :
     
     
    Dans un autre débat sur Cnews Éric Zemmour est opposé à François-Bernard Huyghe sur le populisme. Ce face à face décevra les amateurs de punchline puisque les deux intervenants sont d’accord sur l’essentiel. François-Bernard Huyghe doit publier prochainement L’art de la guerre idéologique aux éditions du Cerf :
     
     
    Qui sont les détracteurs de Zemmour sur Cnews ? Un article de Causeur signé Martin Pimentel qui procède à une analyse typologique des anti-Zemmour. On y retrouve les habituels croisés de la « cage aux phobes » et de « l’envie du pénal », les tristes sires qui se sont toujours trompés sur leur diagnostic mais continuent à faire la pluie et le beau temps dans les médias de grand chemin. On voudrait respirer un peu… :
     
     
    La « censure médiatisée » de Zemmour n’est-elle qu’un argument de vente spectaculaire ? Une tribune interessante publiée par le site Philitt relativise le sort de Z le maudit qui insiste sur cette vérité incontournable : le temps passé dans les médias à s’écharper sur la place des idées de Zemmour à la télévision est autant de temps que la télévision ne consacre pas à discuter de ses idées s’épargnant ainsi le risque de les voir validées ou contredites :
     
     
    Dans une tribune du Figaro Mathieu Bock-Côté proclame que contrairement à ce qu’induit l’anthropologie libérale  « Toute les populations ne sont pas interchangeables » :
     
     
    Françoise Monestier rend compte sur le site Polémia du colloque organisé conjointement par la revue Éléments et Academia Christiana sur les regards croisés de catholiques et d’agnostiques concernant l’identité de l’Europe :
     
     
    Isabelle Lainé rend également compte du contenu de ce colloque pour Breizh-info, en deux épisodes :
     
     
     
    Gilles de Beaupte enseignant à l’Institut catholique de Paris était présent au colloque Éléments/Académia Christiana. Il s'y est exprimé sur le thème                 « Nietzsche et le christianisme » en retournant les habituelles critiques des bigots sur le philosophe au marteau, ennemi implacable du christianisme. En montrant que le syntagme nietzschéen « Dieu est mort » avait permis d’épurer un christianisme fait non pour les pharisiens mais pour les forts, ceux qui n’éprouvent aucun ressentiment. Une conception héroïque de la foi et du tragique dont on cherchera vainement les adeptes dans l'Église d’aujourd'hui :
     
     
    Florian Philippot plus frexiter que jamais s’exprimait sur TVL le samedi 26 octobre au micro d’Élise Blaise à propos d’un brexit qui n’en finit plus de s’éterniser : 
     
     
    Un demi-siècle de défaites et de renoncements, tel est le bilan accablant de la droite française selon François Bousquet. « Sans courage, nous sommes morts à échéance 2050 », martèle-t-il. Comment les partisans du maintien de l’identité française peuvent-ils l’emporter ? La réponse se trouve dans l’éthique héroïque que le livre de Bousquet s’emploie à redécouvrir après des décennies de disparition. Le « système » est vermoulu, ses bases sont de plus en plus fragiles et il ne repose que sur la terreur qu’il a su inspirer aux millions d’individus qui constituent ce conglomérat de populations désunis que certains, contre l’évidence, persistent à nommer le peuple français. Quel est le risque encouru par les idées dissidentes ? Se rétracter sur elles mêmes selon François Bousquet : « l’entre soi n’est jamais bon ». Que faire ? Pénétrer les médias de grand chemin ? À ce titre il souligne le principal danger de toute stratégie d’entrisme : on commence par avoir la stratégie de ses idée et on finit par épouser les idées de sa stratégie. La dissidence s’est laissée enfermer dans une spirale du silence qui équivaut à une mort sociale et politique. Pour lutter contre cette apathie il faut redevenir visible. 
    « Cherchons la lumière, quittons nos catacombes, fuyons les arrières salles. Nos vies ne sont pas menacées, la protection de leur intégrité physique ne nécessite pas une clandestinité qui conforterait le zèle prophylactique de notre adversaire, il est vain d’espérer quoi que ce soit ; nous ne sortirons pas de cette condition spectrale qui nous condamne à mener des existences souterraines, parallèles, fuyantes, exilés en notre propre pays, ombre parmi les ombres ». Et pour cela, il faut faire notre coming out, refuser le rôle de paria que l’oligarchie nous attribue, s’afficher tels que nous sommes sans craindre l’hystérie des ligues de vertu qui ne sont que le masque avantageux de l’ennemi. Courage ! manuel de guérilla culturelle, Édition de La Nouvelle Librairie.
     
     
    François Bousquet sous les cameras de Sputnik où il est  interrogé par Édouard Chanot. Selon Bousquet nous avons perdu sur tous les tableaux, il convient donc de repartir à zéro, sur de nouvelles bases en désertant cette névrose d’échec qui nous poursuit. Contrairement aux prétentieux de « droite » qui s’imaginent avoir gagné la guerre culturelle et croient le vrai pouvoir à portée de main, Bousquet fait un bilan sans appel. Mais il n’est nullement pessimiste pour autant. Belle démonstration : 
     
     
    Le site Boulevard Voltaire à la rencontre de François Bousquet pour un entretien dans les locaux de La Nouvelle Librairie sur son dernier ouvrage :
     
     
    Une bonne critique du livre de François Bousquet Courage ! Manuel de guérilla culturelle par Aristide Leucate. Il voit dans ce livre un manifeste, prolongement et complément idéal du testament spirituel de Dominique Venner, Un samouraï d’occident. Le Bréviaire des insoumis paru en 2013 chez Pierre-Guillaume de Roux. 
     
     
    L’émission de Thomas Hennetier sur l’antenne de Radio Courtoisie était ce mois-ci consacrée au livre de François Bousquet Courage. Manuel de guérilla culturelle. Il ébauche à grands traits une généalogie du courage dont il trouve les origines dès l’aube de la littérature européenne (Homère). Riche entretien émaillé de références littéraires :
     
     
    Alain de Benoist au festival Libropolis (Italie, octobre 2019) s’exprime sur l’anthropologie libérale et procède à une critique implacable de son concept de liberté qui avance en même temps que la marchandisation de tout l’existant, d’où l’inconsistance tragique des conservateurs libéraux qui ne peuvent se résoudre à considérer que la défense des valeurs traditionnelles ne peut se marier avec une idéologie (révolutionnaire selon Marx) qui ne cesse de détruire les valeurs qu’ils entendent conserver  :
     
     
    David L’Épée lit un extrait du dernier ouvrage d’Alain de Benoist Contre le libéralisme, la société n’est pas un marché (édition du Rocher, 2019) dans lequel il éclaire les relations de dépendance qu’entretiennent depuis plusieurs siècles le marché capitaliste et l’État-nation. Un rappel historique bienvenu pour sortir de la double illusion étatiste ou tout-marché :
     
     
    Pour Alain de Benoist Salvini, adulé par les foules italiennes, est un mauvais stratège. Il s’en explique sur Boulevard Voltaire :
     
     
    Michel Onfray dans une de ses dernières lettres hebdomadaires cuisine aux petits oignons Jean-Louis Bourlanges vrp de la non-Europe c’est à dire de l’Europe maastrichtienne, une Europe libérale-libertaire, immigrationniste, qui tourne le dos à la démocratie et qui pour ces raisons est en train de sortir de l’histoire. Il en profite également pour pour dire tout le bien qu’il pense des chaînes de radio et de télévision du service public :
     
     
    Michel Onfray encore qui fustige dans sa dernière missive, Convergence des luttes barbares, les macrono-mélenchonistes pour leur silence sur la lèpre qui s’abat sur la France. Il y prend notamment le parti de La Nouvelle Librairie vandalisée à deux reprises par ceux qui se prétendent antifa tout en en adoptant les  
    méthodes de terreur. « Ceux qui, à gauche, crient au loup fasciste ont bien raison, mais ils ont surtout tort de croire que la meute vit à droite : c’est chez eux que se trouve la tanière dans laquelle se reproduisent les petits… Que le fascisme menace, c’est un fait : mais il n’est pas là où ses amis et ses idiots utiles disent qu’il se trouve » écrit-il en conclusion :
     
     
    Dans Le Samedi Politique, émission d’Élise Blaise sur TV-L, on s’efforçait de comprendre le dessous des cartes permettant de rendre compte de la situation en Syrie après le retrait des troupes américaines, l’intervention turque puis les accords entre Poutine et Recep Tayyip Erdogan. Richard Labévière, rédacteur en chef du site ProcheetMoyen-Orient.ch décrypte avec réalisme ce capharnaüm, secondé par le colonel Alain Corvez, consultant en stratégie internationale :
     
     
    Article de Richard Labévière sur le site Proche & Moyen-Orient. Il y examine l’histoire des régions kurdes de Syrie depuis le mandat français et en vient à relativiser le Rojava, zone fétiche de la presse occidentale. Pour lui le PYD qui administrait il y a quelques jours encore le Rojava est comparable à l’UCK du Kosovo, une mafia maquillée par les Américains en valeureux résistants nationalistes albanais :
     
     
    Alain Finkielkraut invité de la matinale de Sud-radio. Il y exprime ses opinions (modérées) sur le voile, le PMA et la GPA, sur les pseudo « réactionnaires » et la censure, la criminalisation de la nostalgie. En bref il faut défendre « le droit des Français à la continuité historique » et prendre des mesures face à «l’islamisation de la France ».
     
     
    Alain Finkielkraut recevait le 26 octobre dans son émission Répliques de France-culture sur les enjeux de la bioéthique Sylviane Agacinski, philosophe libérale mais opposée à la société de marché et pour cette raison hostile à la PMA et à la GPA. Figure également au sommaire de l’émission Frédéric Worms. Le point de vue de Worms, membre de la commission de bioéthique, est celui de l’approbation comme toujours, pourrait-on dire, chez ceux qui appartiennent à cette commission. Les points de vue de Finkielkraut et d’Agacinski, plus prospectif, sont également les plus intéressants : 
     
     
    Au micro de France Inter la journaliste Sonia Devillers dresse une liste noire des mal pensants qu’il convient de faire taire. Réaction de l’OJIM :
     
     
    Une explication simple mais radicale des raisons qui animent, ou devraient animer, les identitaires européens dans leur combat pour le droit des populations locales à persévérer dans leur être. À l’heure des grandes migrations, non plus d’individus isolés mais de peuples entiers, il faut effectivement choisir entre l’identité et le remplacement. Court article de Nicolas Faure sur le site de la Fondation Polémia :
     
     
    Dans un article du site d’Éléments Jean-Michel Vivien salue le retour des Indo-Européens sur la scène universitaire française après une trop longue éclipse  due à de sombres machinations idéologiques. On retiendra notamment le nom de l’archéologue Jean-Paul Demoule qui a largement contribué pour d’obscures raisons à démonétiser cette discipline. Malheureusement il s'agit d'un non-linguiste doublé d’un non-généticien, les deux domaines majeurs qui permettent d’appréhender le phénomène indo-européen dans toute sa complexité. Dans un brève recension des dates marquantes de cette renaissance Vivien note la parution en mars 2019 du superbe numéro de Nouvelle Ecole consacré à « La paléogénétique des indo-Européens » dossier complet basé sur la synthèse de plusieurs dizaines d’études récentes émanant des plus prestigieuses universités du monde occidental:
     
     
    Tomislav Sunic est un intellectuel croate de grande culture, ancien professeur de sciences politiques aux États Unis où l’avait conduit son anticommunisme à l’époque titiste, devenu ensuite diplomate au service de l’État croate indépendant. Il développe avec mesure une théorie comparée du « système » et du « régime » montrant que si le régime a changé dans la plupart des ex-pays de l’Europe de l’est il n’en fut pas de même du système resté globalement le même après la chute du mur. Le recyclage a permis à la gauche divine et à ses valeurs de se maintenir à peu près partout au pouvoir servie par l'idéologie propagée par l’Union européenne. Ce premier entretien s’inscrit dans une série de 5 qui doivent célébrer la chute du communisme il y a trente ans. À voir sur TVL :
     
     
    Sylvain Tesson auteur panthéiste à contre-courant du progrès et de la laideur moderne récompensé par le prix Renaudot pour son dernier livre La panthère des neiges. À ce propos on lira avec attention les très justes réflexions de Pascal Mottura parues sur le site de l’Inactuelle, Revue d’un monde qui vient. Le site, très riche, est animé par Thibault Isabel :
     
     
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  • Feu sur la désinformation... (254)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, dans son nouveau format, un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Sur la très institutionnelle chaîne Public Sénat, un drôle d’intervieweur interroge les sénateurs… en mode racaille !
    • 2 : Émeutes à Chanteloup, les médias incapables de parler d’immigration
      Nouvelles émeutes urbaines dans plusieurs villes de France dont Chanteloup-les-Vignes où le chapiteau d’un cirque dédié aux enfants de la commune a brûlé.
      La situation s’envenime mais les médias rechignent encore à évoquer clairement le profil des racailles.
    • 3 : Revue de presse
      L’émission de Zemmour en différé et Yassine Belattar, l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron, en plein discours islamiste virulent. Voilà deux sujets qui seront notamment traités dans la revue de presse de la semaine.
    • 4 : Quotas : les médias veulent toujours plus d’immigration
      De nombreux médias ont pris position quant au projet de quotas migratoires proposé par Emmanuel Macron. Et, sans surprise, beaucoup ont défendu l’accueil des immigrés.
    • 5 : Coup de chapeau
      Alors qu’une manifestation lunaire avait lieu contre Eric Zemmour la semaine dernière et qu’une nouvelle manifestation très critiquée contre l’islamophobie doit avoir lieu dans quelques jours, il y a d’autres rassemblement plus utiles auxquels participer dans les jours à venir !

     

                                         

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  • Tribun du peuple...

    Les éditions Müller viennent de publier le deuxième tome des mémoires de Jean-Marie Le Pen sous le titre Tribun du peuple. Après l'itinéraire de l'homme Le Pen, tracé dans Fils du peuple (Müller, 2018), arrive l'ascension, dans le bruit et la fureur, du chef de parti. La lecture de ces pages fait ressurgir dans nos mémoires ces trente années de vie politique de notre pays, dont il a été, sans doute, l'acteur le plus marquant...

     

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    " « Dans le premier tome de mes mémoires, les Français ont découvert un jeune Breton fier de sa famille, de sa petite patrie la Trinité, de sa grande patrie, la France. Un fils de la nation désolé de voir celle-ci blessée, rapetissée par la seconde guerre mondiale et la fin de l’Empire, qui n’aura pu, malgré son engagement, empêcher des responsables politiques en poste de l’enfoncer dans la décadence.
    Le deuxième tome raconte la construction d’un mouvement indépendant qui tente de relever la France, l’aventure exaltante du Front national, si généralement et si bassement calomnié. Quarante ans d’histoire de France, de lutte implacable. Une vie personnelle et familiale parfois difficile. Et puis la suite. La transmission qui ne coule pas de source. Les attaques de plus en plus vives contre la nation. Le mondialisme totalitaire, l’ouragan de l’invasion, l’écologisme maître de la pensée unique.
    Et la nation trahie. La droite et la gauche piétinant leurs valeurs respectives. Le peuple français abandonné par les collaborateurs du déclin, Giscard, Mitterrand, Chirac, puis par leurs minuscules épigones d’aujourd’hui.
    J’ai échoué à prendre le pouvoir, mais j’aurai fait ce qu’il fallait faire, vu ce qu’il fallait voir, dit ce qu’il fallait dire. À temps. J’aurai été le tribun d’un peuple martyrisé.
    Advienne maintenant que pourra. L’heure vient où il faut regarder plus haut que la terre, en espérant pourtant que notre civilisation, notre lignée, trouveront le moyen de survivre. Vive la France quand même ! » Jean-Marie Le Pen "

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