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Métapo infos - Page 48

  • Bernard Lugan : « La moitié de l’Afrique a vendu l’autre moitié en tant qu'esclaves ! »

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Bernard Lugan à André Bercoff pour Tocsin dans lequel il évoque l'Afrique et la politique africaine de la France.

    Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont Histoire de l'Afrique (Ellipses, 2009), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018), Esclavage, l'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2020) et dernièrement Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance (L'Afrique réelle, 2021).

    Il est également l'auteur de Nouvelles incorrectes d'une Afrique disparue (La Nouvelle Librairie, 2021), de On savait vivre aux colonies (La Nouvelle Librairie, 2023) et de Éloge du duel (La Nouvelle Librairie, 2023).

     

                                           

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  • Tout Nietzsche... ou presque !

    Les éditions Flammarion viennent de publier sous la direction de Patrick Wotling un volume (énorme !) des Œuvres complètes de Nietzsche. Une séduisante tentation pour les lecteurs passionnés du philosophe de Sils Maria...

     

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    " Nietzsche a profondément influencé l'évolution de tous les champs de la vie intellectuelle contemporaine, des sciences humaines aux arts plastiques et à la musique, en passant par la littérature. Mais il a surtout révolutionné la compréhension de la tâche philosophique elle-même, et inventé une manière nouvelle de penser, en même temps qu'un nouveau langage. En montrant que la question des valeurs est plus profonde que celle de la vérité, en dévoilant les soubassements infraconscients de la rationalité, en détectant les activités pulsionnelles qui guident nos comportements, il a révélé le conditionnement clandestin auquel obéissent les domaines, que l'on croyait autonomes et objectifs, du savoir, de la morale, de la politique. Et déchiffré de manière inédite la nature du réel. Ce volume comprend la totalité des ouvrages publiés de Nietzsche, ainsi que l'ensemble de ses textes intégralement rédigés mais non publiés de son vivant, dont certains sont inédits en français. Il constitue la seule édition française complète de ses textes philosophiques hors fragments posthumes. "
     
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  • Quand la liberté d'expression ne se partage pas...

    Nous reproduisons ci-dessous un article courageux et décapant d'Eric Delcroix, cueilli sur Polémia et consacré à la question de la liberté d'expression...

     

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    Pour ou contre l’apologie du terrorisme ?

    LFI et l’abrogation du délit d’apologie du terrorisme

    Il est toujours irritant de devoir donner raison à des gens qui justifient ordinairement notre mépris et notre rejet. Mais la raison est la raison et, surtout sur des sujets graves, il importe de ne pas céder à la passion et donc de dire ce qui est. C’est ainsi que, ici même (voyez « Marine face à la justice, la séparation des pouvoirs » – mis en ligne le 19/11), il m’a fallu convenir que Jean-Luc Mélenchon avait eu raison, quand il était député national en 2018, de s’opposer à une perquisition de ses locaux politiques en criant :

    « Je suis la République ! ».

    Aujourd’hui, tout l’établissement politique, encore pour une mauvaise raison, s’en prend de nouveau à La France insoumise (LFI), parce qu’elle voudrait abroger le délit d’apologie du terrorisme introduit tardivement dans le Code pénal (2014) en un nouvel article 421-2-5. Toutefois LFI, comme Mélenchon qui n’avait pas osé soutenir devant le Tribunal sa proclamation, demande en réalité que ce délit soit retiré du Code pénal pour être tout de même ré-inséré dans la loi de 1881 sur la liberté de la presse, plus protectrice des intérêts du justiciable. Grandes gueules à 100 %, mais demi mesure de quart de révolutionnaires…

     

    Liberté d’expression et apologie du terrorisme

    De 1881 jusqu’à 1992, l’apologie du terrorisme n’était pas réprimée. Elle a été créée en 1992, insérée dans la loi régissant la presse avant d’être transférée dans le Code pénal en 2014. Et auparavant ? Non, de 1881 à 1992 nous vivions avec un sens de la liberté d’expression qui s’est peu à peu dissoute dans les bons sentiments. Durant la guerre d’Algérie le rebelles du FLN n’étaient pas avares de crimes terroristes et pourtant le législateur français s’était refusé de créer le délit d’apologie du terrorisme.

    Les auteurs du Traité du droit de la presse [i] en 1969, Henri Blin président de chambre à la Cour de cassation, Albert Chavanne et Roland Drago, professeurs aux facultés de droit de Lyon et Paris considéraient qu’il était légitime que la loi ne réprimât que les apologies de crimes et délits de droit commun, aussi regrettaient-ils qu’y ait (déjà) été ajouté l’apologie des crimes de guerre et celle de collaboration avec l’ennemi. Ils écrivaient :

    « Le choix de ces infractions très graves ne soulève aucune difficulté à l’exception des deux dernières dont la poursuite risque de recouvrir en fait des procès politiques. (…) Malgré [l’ordre public] il semble très inopportun d’incriminer pénalement des apologies qui ne seraient pas celles de crimes et délits de droit commun. » Et de mentionner les lois peu exemplaires à cet égard du Brésil, du Nicaragua et de l’URSS [ii].

    Plutôt que de chercher simplement à remettre l’apologie du terrorisme dans la loi de 1881, la proposition de loi de LFI aurait dû avoir pour objet son abrogation pure et simple, pour revenir au statu quo ante d’avant 1992. D’autant que leur but est de pouvoir librement défendre la cause palestinienne, ce pourquoi il est impératif d’abolir une loi qui, par nature et de toute façon, impose au juge une partialité politique systémique.

    N’oublions pas que toutes les résistances en combat asymétriques ont utilisé le terrorisme, mis à part le Mahatma Gandhi.

     

    L’apologie du terrorisme des vainqueurs reste libre : « Vae victis ! »

    Maintenant, en dehors malheureusement des gens de LFI, le reste de notre classe politique soutient bec et ongles le maintien du délit d’apologie du terrorisme tel quel, alors qu’elle la pratique impunément et par système pourvu que les terroristes soient vainqueurs ou consensuellement à la mode.

    Où ces emplumés ont-ils la tête, quand ils célèbrent le 14 juillet, érigé par la République en fête nationale, alors que ce fut en 1789 une journée de lynchages lors de laquelle le vieux marquis de Launey a subi le sort de Samuel Paty (en 2020), comme Jacques de Flesselle, prévôt des marchands de Paris qui voulait empêcher le pillage des commerces, et quelques dizaines d’invalides préposés à la garde de la Bastille ?

    Quel procureur oserait poursuivre, quel juge oserait condamner les élus départementaux ou régionaux qui placent sous les vocables de Danton ou Robespierre des collèges et des lycées. Et Paris n’a-t-il pas, depuis belle lurette, sa rue Danton ?

    Inconséquences, mensonges et hypocrisies, qui permettent de porter au Panthéon un Manouchian, exécuté par les Allemands parce qu’il commettait des attentats meurtriers contre leurs soldats, attentats qui, commis en Algérie entre 1954 et 1962 contre nos propres soldats, étaient condamnés à bon droit par notre justice comme crimes terroristes, avec à la clef également la peine de mort.

    Toujours la vielle antienne des censeurs de partout et toujours, pour le bien combattre le mal : communistes gentils, Soljenitsyne méchant ; gouvernement algérien gentils, Boualem Sensal méchant !

    LFI n’ose pas, le Conseil constitutionnel n’ose pas, la Cour de cassation n’ose pas, le Conseil d’État n’ose pas, la Cour européenne des droits de l’homme n’ose pas…

    Osez sacrebleu : vive la Liberté !

    Éric Delcroix (Polémia, 28 novembre 2024)

     

    Notes :

    [i] Dit Code Barbier, Librairie technique, 1969,
    [ii] Idem, § 308.

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  • Le Hussard remonte le temps...

    Un nouveau Hussard est arrivé chez Auda Isarn, sous la plume, cette fois-ci, de Francis Bergeron, avec une aventure intitulée Le Hussard remonte le temps

    Ancien directeur du quotidien Présent, auteur de biographies de Henri Béraud, Paul Chack ou Léon Daudet, dans la collection « Qui suis-je ? » aux éditions Pardès,  Francis Bergeron s’est aussi fait connaître avec Le Clan des Bordesoule, une série de romans d'aventures pour la jeunesse.

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    " Un jour froid de novembre, Julien Ardant a délaissé un instant ses grands papiers et ses manuscrits précieux pour lire quelques pages d’À l’épreuve du temps de Jacques Benoist-Méchin. Las, une visiteuse pousse la porte des Décombres et interrompt cette lecture de qualité pour lui exposer une affaire pressante. Installée au château berrichon de « La Petite Roche », son association, le Super Catholique, subit les mauvais agissements du chatelain voisin qui n’est autre que le président de l’Assemblée nationale, le docteur Beauchêne.

    Un ennemi plutôt coriace qui va obliger Ardant à endosser de nouveau les habits du Hussard, flanqué de ses acolytes habituels, le Lansquenet et sa sœur Alice. Une enquête qui va aussi le ramener dans le Berry de son enfance, et ranimer le fantôme de Sophie, son épouse assassinée le 14 novembre 2015 par des terroristes islamistes. "

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  • Michel Geoffroy : "Le monde veut se moderniser sans s'occidentaliser"...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Michel Geoffroy à Régis Le Sommier pour Omerta, dans lequel il évoque la place qu’occupe actuellement l’Europe en Occident et son américanisation mortifère.

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, ainsi que plusieurs essais, dont La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021), Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023) et, dernièrement Occident go home ! - Plaidoyer pour une Europe libre (Via Romana, 2024).

     

                                                 

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  • Plus con, tu meurs !...

    Les éditions Kontre Kulture viennent de publier un nouveau livre d'Alain Soral intitulé Plus con, tu meurs ! dans lequel il renoue avec la forme des textes courts qui avaient fait le succès de Jusqu'où va-t-on descendre ? (Edition Blanche, 2002) ou de Socrate à Saint-Tropez (Edition Blanche, 2003).

    Essayiste, polémiste et pamphlétaire, fondateur du mouvement Égalité & Réconciliation, Alain Soral est notamment l'auteur de Vers la féminisation (Blanche, 1999) et de Comprendre l'empire (Blanche, 2010).

     

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    " « Ce livre a bien failli ne pas voir le jour.

    D’abord parce que de ces notes que j’accumule depuis 2021, j’hésitais à en faire un livre. Un livre dans le contexte totalitaire actuel, ce sont forcément des emmerdes…

    Ensuite, parce que la police m’ayant une nouvelle fois saisi tout mon matériel de travail : ordinateur, téléphone, clefs USB, cahiers de notes… comme elle l’avait déjà fait il y a quatre ans de l’autre côté de la frontière, je n’étais pas sûr de rien récupérer.

    Heureusement, par le miracle du cloud et mes progrès en informatique, j’ai pu ce coup-ci tout réintégrer à distance. La technologie a parfois du bon, la modernité ne peut pas avoir que des inconvénients.

    Ce qui me manquait au fond avant cette nouvelle arrestation c’est la motivation.

    Je ne suis pas de ces graphomanes qui pensent que leur caca sent bon, pour que je me remette à écrire, il faut qu’on me motive. Je remercie donc les huit policiers dûment mandatés qui par l’agacement et le sentiment d’injustice provoqués m’ont redonné l’envie.

    Quand on me cherche, on me trouve !

    Saillies, aphorismes, textes argumentés… tout n’est sans doute pas digne de passer à la postérité, mais ce livre n’en constitue pas moins une totalité qui donne bien, je crois, la température de l’époque. Une époque qui donne de plus en plus envie d’en finir avec cet Occident devenu un asile psychiatrique à ciel ouvert. » "

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