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Métapo infos - Page 50

  • La victoire de Donald Trump va-t-elle contraindre les Européens à renforcer leur union ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Patricia Lalonde, cueilli sur Geopragma et consacré à la position diplomatique difficile des Européens vis-à-vis de la guerre en Ukraine avec le prochain retour au pouvoir de Donald Trump. Patricia Lalonde est vice-présidente de Geopragma.

     

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    Guerre en Ukraine : la victoire de Donald Trump va-t-elle contraindre les Européens à renforcer leur union ?

    Alors que les pays des BRICS et ceux qui y postulent, viennent d’afficher leur unité pour faire face à l’unilatéralisme des Etats-Unis et de l’Europe, lors du sommet de Kazan, l’incontestable et large victoire de Donald Trump peut-elle à nouveau redessiner le paysage géopolitique mondial ?

    La plupart des pays présents à Kazan se sont réjouis publiquement des résultats de l’élection américaine ; seule la Chine a montré un certain scepticisme.

    Donald Trump a promis de mettre fin aux guerres sans fin des Américains, à commencer par l’Ukraine et le Moyen Orient.

    L’Europe, qui a adoubé les Etats-Unis en s’impliquant fortement dans cette guerre, ne risque-t-elle pas d’être la seule et principale victime de ce changement de situation ?

    C’est en tout cas ce qu’ont laissé présager les déclarations des élites européennes, en continuant à refuser tout plan de paix avec la Russie qui laisserait à celle-ci les territoires acquis, c’est-à-dire ceux qui avaient déjà fait l’objet de négociations à Istanbul en mars 2022, négociations qui furent refusées par Boris Johnson, sur ordre des Américains.

    Plus de 800.000 morts et le double de blessés plus tard, l’Europe souhaite-t-elle continuer la guerre ? Mais cette fois ci, seule, puisque l’allié américain, sous Donald Trump, pourrait cesser toute aide militaire ou financière à l’Ukraine.

    Comme l’a avoué lui-même Thierry Breton, le mot « PAIX » est devenu un gros mot dans les couloirs de Bruxelles et une véritable défaite de Poutine, l’unique solution.

    Mark Rutte, le tout nouveau Secrétaire général de l’OTAN, s’est officiellement prononcé pour la poursuite de la guerre « nous devons renouveler notre engagement et poursuivre la guerre et nous devons faire plus que simplement maintenir l’Ukraine dans le combat … »  Boris Johnson prédit même que Londres pourrait envoyer des troupes si Kiev tombait…

    Et « last but not least » Joe Biden a offert un cadeau de départ aux Ukrainiens : l’autorisation d’utiliser les missiles à longue distance sur le territoire russe, ignorant au passage le nouvel ajustement russe de leur doctrine nucléaire…

    Les « va-t-en-guerre » déstabilisés par l’élection de Donald Trump, vont-ils prendre le risque de mettre l’Europe en première ligne ?

    Les pays européens sont divisés : la Hongrie de Victor Orban ou encore l’Italie de Meloni ont déjà condamné cette décision… Ils ont le contact direct avec Donald Trump et désirent entamer des négociations de paix ; Olaf Sholtz, il vient de donner un coup de pieds dans la fourmilière après avoir rendu publique sa conversation avec Vladimir Poutine et avoir osé parler de plan de paix.

    Emmanuel Macron tout comme le Premier ministre anglais, Keir Starmer, persiste dans le déni de réalité ; il n’accepte pas la défaite de l’Ukraine et multiplie les déclarations va-t-en-guerre, allant même jusqu’à soutenir son prédécesseur qui envisageait l’envoi de troupes !

    Mais la donne vient de changer depuis la décision de Joe Biden d’autoriser le lancement de missiles ATACMS américains sur le territoire russe, ce qui fut immédiatement suivi d’effet.

    La réponse russe ne s’est pas fait attendre :  l’ envoi d’un missile balistique hypersonique russe à portée intermédiaire sur le territoire ukrainien, sans charge nucléaire, suivi de la menace de frapper les pays de l’OTAN qui auraient permis à l’Ukraine d’utiliser leurs missiles à longue portée dans le territoire russe, semblent  faire prendre conscience aux Européens comme aux Américains de la dangerosité de la situation, pendant les deux mois qui nous séparent de la prise de pouvoir de Donald Trump.

    Selon le Washington Post, une rencontre entre le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte et Donald Trump à Mar-a-Lago  devrait être programmée et selon la publication néerlandaise De Telegraaf, elle aurait même déjà eu lieu, pour discuter de la stratégie de négociations de paix avec l’Ukraine, signe que Trump prendra en mains les négociations avec l’Ukraine avant l’échéance du 20 Janvier ; il vient d’ailleurs de nommer  Richard Grenell, qui s’est toujours opposé à l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan, pour mener ces négociations.

    La fin de la guerre en Ukraine souhaitée par Donald Trump va-t-elle contraindre les Européens à plus d’unité et ainsi éviter l’isolement que des négociations directes entre Poutine et Trump pourraient malheureusement imposer ?

    Patricia Lalonde (Geopragma, 25 novembre 2024)

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  • Trois lettres aux surréalistes...

    Les éditions Gallimard viennent de publier un recueil de trois articles de Pierre Drieu la Rochelle sous le titre Trois lettres aux surréalistes.

    Né en 1893, combattant de la première guerre mondiale, Pierre Drieu la Rochelle devient rapidement un des principaux écrivains de sa génération. Rallié au fascisme dès 1934, il fait le choix de la Collaboration en 1940, en vue de la construction d'une Europe nouvelle, et se suicide en mars 1945. Il est notamment l'auteur de La comédie de Charleroi et de Gilles.

    Sur la vie et l’œuvre de Pierre Drieu la Rochelle, on pourra lire avec profit Pierre Drieu la Rochelle - Le rêve ou l'action (La Nouvelle Librairie/Institut Iliade, 2024) de Jeremy Baneton.

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    " En août 1925, moins d'un an après la parution du Manifeste du Surréalisme, Pierre Drieu la Rochelle publie "La Véritable erreur des surréalistes" dans La Nouvelle revue française. C'est la première des trois lettres ouvertes que Drieu adresse au groupe d'avant-garde dont il est le témoin attentif depuis 1916, et sa rencontre décisive avec Louis Aragon. En sa compagnie, le futur auteur de Gilles et du Feu follet participe à l'aventure Dada à Paris, à celle de la revue Littérature, et à la naissance du surréalisme. Ses Trois lettres aux surréalistes révèlent qu'il a failli tout miser sur le mouvement d'André Breton, au cœur de ses "Années folles" qui furent des années de crise. Mais vingt ans avant son suicide, une première déception l'attendait : la "petite bande" qui avait pris une position littéraire radicale préparait son ralliement au communisme. En 1927, les faits lui ayant donné raison, Drieu compose deux autres lettres magistrales pour sa revue polémique, Les Derniers jours. Entre argumentation et méditation, pamphlet et supplication, les Trois lettres établissent, pour la première fois, les préoccupations qui seront au coeur de son oeuvre et de sa vie : la question de la solitude et de l'amitié, celle de la pensée et de l'action. Elles affirment la véritable quête idéaliste de Pierre Drieu la Rochelle, celle d'une esthétique littéraire permettant "d'agir à fond" dans son époque. Une quête qui s'affrontera aux dilemmes de l'Histoire. "

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  • Conversation avec Richard Millet...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une conversation de l'animateur du site Voyages en récits avec Richard Millet.

    Romancier, essayiste et polémiste, Richard Millet est l'auteur, notamment, de La confession négative (Gallimard, 2009), d'Arguments d'un désespoir contemporain (Hermann, 2011), de Fatigue du sens (Pierre-Guillaume de Roux, 2011), de Langue fantôme (Pierre-Guillaume de Roux, 2012), de Tuer (Léo Scheer, 2015), de Français langue morte (Les Provinciales, 2020), de Paris bas-ventre - Le RER comme principe évacuateur du peuple français (La Nouvelle Librairie, 2021) ou de  Nouveaux lieux communs - Exégèse, exorcisme (La Nouvelle Librairie, 2024). Un recueil de ses écrits de combat a également été publié sous le titre de Chronique de la guerre civile en France (La Nouvelle Librairie, 2022).

     

                                               

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  • Apologie de la salope !...

    Après leur Apologie du méchant, les éditions Auda Isarn publient une Apologie de la salope, avec des nouvelles de Pierric Guittaut, Claude Marion, Pierre Gillieth, Denice Dildo, Bruno Favrit et Philippe Randa !

     

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    " En ces temps inclusifs obligatoires, Auda Isarn se devait de porter sa pierre à l’édifice intersectionnel.

    Pierric Guittaut, Claude Marion, Pierre Gillieth, Denice Dildo, Bruno Favrit et Philippe Randa célèbrent dans ces six nouvelles la Salope avec un grand S, la vénéneuse femme fatale qui nous fascine et qui hante le film noir, le péplum et l’art depuis la nuit des temps.

    Une salope protéiforme qui, ici, se décline en tueuse (Sapho gang), en artiste bobo branchouille (Backflip au-dessus du chaos) ou en journaliste échaudée (La Salope écarlate). Nous avons droit aussi à un peu d’anticipation dans un futur proche encore plus cauchemardesque que notre présent (Salope-alpha) ou, à l’inverse, une nouvelle qui remonte le temps et pastiche La Petite Maison dans la prairie dans un épisode pour une fois pas emmerdant ! (Nelly chérie) Sans oublier une célèbre écologiste iconique transfigurée ici en œuvre d’art.

    Comme le chantait Julien Clerc, salopes, on vous aime ! "

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  • Pillage organisé et tiers-mondisation...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir cueilli sur Breizh-Info, et consacré à la faillite d'un état gangrené par la médiocrité et la corruption, qui trahit les citoyens français...

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    Pillage organisé et tiers-mondisation : où disparaît l’argent que nous prend tous les jours la République française ?

    La coupe est pleine. L’annonce du déremboursement partiel des médicaments et l’augmentation du reste à charge en médecine sonne comme une gifle à un peuple déjà pressuré par un système fiscal hors de contrôle. Où va l’argent ? Où passent les milliards d’euros siphonnés chaque année par un État obèse et dysfonctionnel ? Taxes, impôts, charges sociales, prélèvements divers : les Français se tuent à la tâche pour alimenter un monstre bureaucratique qui ne remplit même plus ses missions essentielles. Ce système, gangrené par la médiocrité et la corruption, trahit ses citoyens chaque jour davantage.

    Une machine fiscale vorace, mais inefficace

    Les Français, champions du monde des prélèvements obligatoires, sont étouffés par un matraquage fiscal incessant. Chaque euro gagné par un salarié, un entrepreneur ou un artisan est amputé d’une part scandaleuse pour alimenter un État qui, en retour, offre des services publics de plus en plus dégradés. Hôpitaux en ruine, urgences saturées ou « régulées », maternités fermées : c’est un paysage de tiers-mondisation que le gouvernement impose à un pays autrefois leader en matière de santé et d’éducation. Et pendant ce temps, on assiste, impuissants, à l’effondrement de l’école, à la montée en flèche de l’insécurité et à l’explosion des inégalités territoriales.

    Où est passé l’argent collecté sur le dos des travailleurs et des entrepreneurs ? L’État dilapide ces fonds dans des politiques aussi inutiles que dispendieuses, refusant d’assumer ses responsabilités dans la gestion des deniers publics. Les « responsables » politiques de ce fiasco ne sont jamais inquiétés. Pourquoi ceux qui ont contracté des dettes abyssales depuis des décennies ne sont-ils pas en prison pour haute trahison ? Ces énarques de salon, protégés par leur immunité et leur arrogance bureaucratique, continueront d’échapper à toute poursuite pendant que la population paye leurs erreurs au prix fort.

    Une République du « pire » : entre libéralisme sauvage et soviétisation bureaucratique

    La République française offre désormais à ses citoyens le pire des deux mondes : un libéralisme sauvage pour les plus faibles et une bureaucratie soviétique pour tous les autres. Les travailleurs et les classes moyennes doivent composer avec des services publics qui s’effondrent, tandis que l’élite politico-administrative reste grassement rémunérée pour son incompétence. Derrière chaque fermeture de service hospitalier, chaque régulation des urgences, chaque école qui se délite, se cache une armée de technocrates bien à l’abri dans leurs bureaux, obsédés par leurs tableaux Excel et leurs réformes sans vision.

    Le plus révoltant ? Personne n’est jamais responsable. Jamais coupable. Le système entier repose sur une dilution de l’autorité et une déresponsabilisation systémique. Comme en Union Soviétique, on ne trouve jamais de visage derrière l’échec, seulement des excuses bureaucratiques et des rapports interminables.

    Les autorités françaises trahissent leur mission première : protéger leur peuple. Elles s’effacent devant des priorités idéologiques absurdes, tout en abdiquant leurs devoirs régaliens. Où sont les investissements dans nos hôpitaux ? Pourquoi les maternités ferment-elles alors que l’immigration continue d’être financée sans limite ? Pourquoi un système déjà au bord de l’implosion se permet-il de verser des milliards pour accueillir des populations supplémentaires, sans demander leur avis aux Français ?

    La tiers-mondisation de la France s’accélère sous nos yeux. Nos enfants héritent d’un avenir sinistre : une école au rabais, des conditions de vie de plus en plus précaires, et, pour seule consolation, des antidépresseurs ou des stupéfiants pour fuir une réalité insoutenable. Le tout, dans une société où règnent l’insécurité et l’éclatement communautaire. Il n’est plus question de solidarité nationale : c’est chacun pour soi dans un système qui divise au lieu de fédérer.

    Le réveil ou l’effondrement

    Face à cette situation, deux voies s’ouvrent à nous : l’acceptation de la décadence ou la révolte. La population ne tolérera pas éternellement d’être méprisée et pillée. Si l’État refuse de remplir ses obligations fondamentales – sécurité, santé, éducation –, il est inévitable que les citoyens prennent leur destin en main. La fracture entre le peuple et ses élites devient un gouffre. La révolte gronde.

    Pour éviter un effondrement total, il faut agir immédiatement. Nettoyer les écuries d’Augias. Réformer en profondeur un système qui n’a plus de sens. Réduire drastiquement les postes parasites et les bureaucraties inutiles. Mettre fin aux subventions folles à l’immigration et aux politiques inefficaces. Favoriser les entrepreneurs, les travailleurs, et cesser de récompenser les comportements de rente. Cela signifie une révolution économique, sanitaire, sociale et sécuritaire. Maintenant.

    Nous devons reconstruire un État décentralisé, au service de ses citoyens, avec une gestion rigoureuse des fonds publics et des priorités claires. Il est temps de réinvestir dans la santé, d’assurer une éducation de qualité et de rétablir la sécurité sur tout le territoire. Cela implique également de restaurer un projet commun pour la nation, une vision claire et fédératrice, loin des divisions communautaristes imposées par un multiculturalisme hors de contrôle.

    La Bretagne, la France méritent mieux que ce spectacle lamentable. Mais elle ne s’en sortira que si elle retrouve le courage de faire des choix. Les Français doivent reprendre le contrôle de leur destin. Et cela commence par une remise à plat totale de ce système à bout de souffle. Plus qu’un appel à la réforme, c’est un cri de survie. Le changement radical, la rupture, ou l’abîme. Choisissons vite.

    Julien Dir (Breizh-Info, 20 novembre 2024)

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  • La fin de l'ordre occidental ?...

    Les éditions Perspectives libres viennent de publier un essai de Jacques Sapir intitulé La fin de l'ordre occidental ?.

    Économiste hétérodoxe, directeur d’études à l’EHESS, expert de l’économie russe, Jacques Sapir a publié de nombreux essais comme La fin de l'euro-libéralisme (Seuil, 2006), La démondialisation (Seuil, 2011) ou Souveraineté - Démocratie - Laïcité (Michalon, 2016).

     

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    " L’ordre financier international, issu de l’après-guerre est à l’aube de changements sans précédents. L’arrivée de nouveaux acteurs, de nouveaux intérêts et de nouvelles logiques fait trembler l’édifice des institutions financières internationales. Ces changements doivent être pensés, compris et préparés sauf à entrer dans une logique d’affrontement et de sécession entre « l’Occident » et le « grand sud », préjudiciable pour tous. "

     

     

     

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