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Métapo infos - Page 455

  • La saga des Peruzzi...

    Les éditions Globe viennent de publier Diomède, un roman d'Antonio Pennacchi, qui constitue la suite de Canal Mussolini (Liana Lévi, 2012), dans lequel l'auteur racontait les aventures de la famille Peruzzi engagée dans le colossal chantier mussolinien de l'assèchement des marais Pontins au sud de Rome.

    Écrivain populiste inclassable, passé dans sa jeunesse du néo-fascisme au maoïsme, et se réclamant désormais, l'âge venu, d'un populisme facho-communiste aussi original que sympathique, Antonio Pennacchi est l'auteur de Mammouth (Liana Lévi, 2013) et de Mon frère est fils unique (Le Dilettante, 2007), chronique de l'éducation sentimentale et politique d'un jeune italien dans les années 60, qui a été adapté au cinéma par Daniele Luchetti.

     

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    " Les Peruzzi ! La grande famille de paysans sans terre aux dix-sept enfants qui avait été embarquée par Benito Mussolini dans l'aventure du fascisme et ses chantiers spectaculaires en est à la troisième génération, et la guerre réussit l'impensable : diviser la famille, faire que des frères se battent à mort dans des camps opposés, Chemises noires, Armée royale, Résistance. Pourtant, tous veulent la même chose : libérer leur ville de Littoria, libérer leur peuple, libérer l'Italie entière ! Avec le débarquement, les marais Pontins sont dévastés, les villages pillés, les Peruzzi exilés à nouveau dans les montagnes comme des milliers de malheureux. Le cousin Diomède, lui, le rouquin bâtard, débrouillard et chanceux de 18 ans, prend la tangente et saisit sa chance. Il est au bon endroit au bon moment, dans les ruines fumantes de la Banque d'Italie d'où s'échappent les dollars. La reconstruction que tous appellent de leurs voeux, c'est lui qui va l'incarner. Devenir riche, courir partout, bâtir des villes entières, se faire appeler Big Boss par les Américains ? Oui, c'est possible, car impossible n'est pas Peruzzi ! Grâce à la verve intarissable d'Antonio Pennacchi, un demi-siècle d'histoire italienne défile à brides abattues. Et ce western familial, d'une ironie teintée de magie, donne un nom propre aux événements. La Mafia avait les Corleone, le peuple a les Peruzzi ! "

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  • Quelle énergie pour le futur ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous le nouveau numéro des Dessous de la Science, l'émission de TV Libertés consacrée aux sciences et aux techniques et présentée par Nicolas Faure et Floriane Jeannin. A côté d'une sélection commentée d'informations, vous découvrirez un débat consacré aux énergies du futur entre Philippe Murer, économiste, spécialiste des questions écologiques et auteur de  Comment réaliser la transition écologique, et Jean-Luc Salanave, ingénieur, ancien directeur des technologies d’Areva.

     

                                                  

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  • Jacques Bainville et les lois de la politique étrangère...

    Les éditions du Toucan viennent de publier dans leur collection L'Artilleur un essai de Christophe Dickès intitulé Les lois de la politique étrangère selon Jacques Bainville.  Docteur en histoire, Christophe Dickès a déjà dirigé l'édition dans la collection Bouquin de La monarchie des lettres : histoire, politique et littérature, un choix d’œuvres du journaliste et historien monarchiste.

     

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    " Dans un livre prophétique.  Les conséquences politiques de la paix, publié en 1919, Jacques Bainville annonça tout l'entre-deux-guerres  : l'avènement de Hitler, l'Anschluss, l'invasion de la Tchécoslovaquie, le pacte germano-soviétique, l'agression contre la Pologne et la nouvelle guerre européenne qui s'ensuivit. Ses analyses et ses déductions furent tout simplement exceptionnelles. Mais Bainville ne fut pas écouté et mourut en 1936, avant la catastrophe que la France n'avait pas su conjurer.
    Analyste hors-pair de la politique internationale, la diffusion de ses idées et de ses écrits allait bien au-delà de sa famille politique, l'Action française. Selon lui, la politique est régie par des lois et elle est toujours l'oeuvre des hommes. De l'expérience de ceux-ci et des grandes permanences de l'histoire, il est possible de déduire le futur et de se prémunir, par l'action, des dangers qu'il recèle.
    Christophe Dickès a consacré plus de dix ans d'études à l'oeuvre de Jacques Bainville. Il présente ici l'homme et sa pensée, dont la pertinence, appliquée aux événements de l’époque actuelle, est toujours exceptionnelle. "

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  • Relations troubles entre ONG et passeurs : les médias français détournent le regard...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de l'Observatoire du journalisme consacré au silence des médias français sur les enquêtes qui mettent au jour les liens entre ONG et les passeurs de migrants en Méditerranée...

     

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    Révélations sur les relations troubles entre ONG et passeurs : les médias français détournent le regard

    L’étau se resserre autour de certaines ONG suspectées de collaborer avec les trafiquants d’êtres humains en Libye et de faciliter l’immigration clandestine en mer Méditerranée. Les récentes révélations du journal suisse Le Temps à ce sujet, bien qu’explosives, n’intéressent visiblement pas les médias français de grand chemin, probablement trop occupés à vanter les mérites de l’immigration et de la diversité.

    L’immigration clandestine en Méditerranée : un phénomène massif passé sous silence

    Il y a encore quelques mois, l’actualité était rythmée par les annonces des arrivées incessantes de bateaux chargés de clandestins sur les côtes italiennes ou à Malte. La question de la répartition des migrants entre pays européens se posait inévitablement. Les progressistes s’empressaient de minimiser l’ampleur des flux migratoires, les populistes préconisaient quant à eux la tolérance zéro face à cette immigration incontrôlée.

    Nos dirigeants ont rapidement compris le mauvais effet que les annonces sans cesse renouvelées des répartitions de migrants entre pays européens faisait auprès de l’opinion publique, en particulier en pleine pandémie de coronavirus. Ils sont désormais beaucoup plus discrets au sujet de celles-ci, et elles échappent maintenant à toute médiatisation. Mais cela ne signifie en aucun cas que l’immigration clandestine arrivant sur les côtes européennes soit à l’arrêt, comme en témoignent les statistiques tenues par le Haut-commissariat aux réfugiés des Nations Unies.

    Depuis le début des années 2010, c’est par millions que les clandestins sont arrivés en Europe par la mer méditerranée. Et comme nous le soulignions en début d’année, la pandémie de coronavirus a à peine infléchi la tendance en 2020. Cette immigration illégale massive ne serait pas possible sans un écosystème favorisant les passages incessants de clandestins, un écosystème dont les rouages n’intéressent, à la lumière des dernières révélations, pas beaucoup les médias de grand chemin.

    Des suspicions déjà anciennes

    Les suspicions de collusion entre les passeurs et certaines Organisations Non Gouvernementales pour favoriser le transport des clandestins sur les côtes italiennes et grecques ne sont pas nouvelles. L’Observatoire du journalisme a consacré plusieurs articles à ce sujet :

    - Le 16 décembre 2016, nous faisions état du travail d’investigation de la fondation néerlandaise Gefira qui accréditait la thèse selon laquelle des ONG font passer les migrants en Europe « à une échelle industrielle » en lien étroit avec certains passeurs. Ces travaux avaient fait l’objet d’un pitoyable debunkage de Libération.

    - Le 20 décembre de la même année, nous relations une enquête menée par le Financial Times à partir d’informations de Frontex. Celle-ci aboutissait à la conclusion de l’existence de liens entre des réseaux criminels et certaines ONG dont les bateaux croisent en mer méditerranée, dans un objectif affiché de « sauvetage en mer ».

    - En juillet 2017, nous consacrions un revue de presse au rôle des ONG dans la crise des migrants. Nous relevions que le journal Le Monde avait fait état le 24 avril 2017 des déclarations d’un procureur italien affecté à Catane, dans l’est de la Sicile, Carmelo Zuccaro, affirmant « avoir « des preuves » que des navires humanitaires qui secourent des migrants en Méditerranée (sont) en contact direct avec des trafiquants d’êtres humains en Libye ».

    - En décembre 2018, l’Observatoire du journalisme reprenait un article très fouillé du site l’Antipresse sur « ce phénomène étonnant : des navires qui orchestrent, financent, organisent de massifs transferts de population ».

    La justice italienne mène l’enquête

    Dernier rebondissement en date, le journal suisse Le Temps vient de révéler les conclusions du travail d’enquête mené par un juge italien, Maurizio Agnello, accréditant l’existence d’une collusion entre certaines ONG et des passeurs. Le journal suisse Le Temps a eu accès aux 651 pages de son rapport, qui est le fruit de 3 ans de travail. Il en présente les grandes lignes dans un article du 11 mars. Celui-ci mentionne en substance :

    « Les organisations de sauvetage auraient développé des relations de proximité avec les trafiquants afin d’être avertis à l’avance des départs de bateaux transportant des migrants et d’être ainsi les premiers sur place. Les trois ONG (Save the Children, Médecins sans frontières et Jugend Rettet, NDLR) auraient agi de concert et « contourné le système de secours mis en place par les autorités italiennes ».

    Le rapport pointe la responsabilité d’une vingtaine de personnes, de nationalité italienne pour moitié, et également allemande, espagnole, française et belge. Celles-ci encourent des peines de 4 mois à 20 ans de prison. L’acte d’accusation serait sur le point d’être rédigé. D’autres faits de collusion alléguée avec les passeurs sont mentionnés dans l’article du journal suisse qui viennent alourdir les charges pesant contre les membres des 3 ONG.

    Si le Temps révèle un scoop, il n’en oublie pas pour autant, pour faire bonne mesure, de donner un coup de griffe aux policiers et à certains politiciens italiens qui n’ont de cesse de dénoncer les liens entre des ONG et des passeurs. C’est oublier un peu vite que, comme nous le relevions dans une revue de presse, les ministres de l’intérieur italien, français et allemand soulignaient, lors d’une réunion informelle organisée le 7 juillet 2017, que « les ONG doivent certes répondre à leur vocation de sauvetage en mer, mais ne pas alimenter elles-mêmes ce flux incessant »…

    D’autres accusations plus récentes

    Ces accusations ne sont les seules à l’encontre de certaines ONG dont les bateaux croisent en mer méditerranée. Le site d’information Breizh Info a consacré le 3 février 2021 un article aux déclarations du contre-amiral italien à la retraite Nicola De Felice, qui était à la tête du commandement naval italien en Sicile dans les années 2015–2018, au plus fort de la crise des migrants.

    Celui-ci affirme notamment :

    « Les navires de sauvetage de migrants ne font qu’encourager des tentatives de traversée plus dangereuses et violent toute une série de lois » Des ONG européennes « coopèrent avec les trafiquants d’êtres humains et violent le droit international en mer ».

    L’opacité du financement des ONG est également fréquemment pointée du doigt. Le site Riposte Laïque a révélé récemment les grandes lignes d’un rapport rédigé par un parlementaire allemand mettant en avant l’attribution en 2019 de près de 34 millions de subventions aux ONG de l’Open Society Foundation du milliardaire américain George Soros. 

    Black-out quasi-total en France

    Les récentes accusations de la justice italienne contre les 3 ONG n’intéressent visiblement pas les médias français, contrairement à la presse étrangère qui y a consacré plusieurs articles, notamment le journal britannique The Guardian, Arabnews, etc. Le journaliste Olivier Bault a publié sur le site d’information Remix news un article très complet à ce sujet, qui mentionne notamment d’autres poursuites engagées par le procureur de Ragusa contre l’ONG Saving Human.

    Parmi les très rares médias français à parler de cette affaire, le site Infomigrants soulignait le 4 mars, soit 7 jours avant Le Temps, une « pluie d’accusations contre les ONG d’aide aux migrants en méditerranée », suivi le 11 mars par le site de revue de presse Fdesouche, puis le 12 mars par le site du journal Front Populaire et C News le 15 mars. Depuis, à l’heure où nous écrivons ces lignes, le 16 mars, plus rien. La maison mère de l’information politiquement correcte, l’Agence France Presse, a très probablement trouvé des informations plus importantes à proposer à ses clients bien peu hardis…

    Le tropisme pro-ONG et pro-migrants des médias français de grand chemin n’est pas un nouveauté.

    En 2018, c’est dans un silence médiatique assourdissant que le média anglophone The Investigative journal mettait en lumière le financement de groupes terroristes islamiques en Afrique du nord par la traite de migrants. A l’époque comme maintenant, les médias français de grand chemin avaient traité ces informations avec dédain. Il est vrai qu’il est plus facile de recopier laborieusement des dépêches de l’AFP plutôt que de s’attirer des ennuis en évoquant les sujets qui dérangent…

    Observatoire du journalisme (OJIM, 17 mars 2021)

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  • Les snipers de la semaine... (214)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Bonnet d’Âne, Jean-Paul Brighelli propose aux bibliothécaires d'interdire la lecture de l’abominable Jules Verne...

    Pendez Jules Verne !

    Jules Verne_Cinq semaines en ballon.jpg

    - sur Figaro Vox, on apprend par Alain Desthexe, que les vigilants belges viennent de découvrir une dangereuse raciste en la personne de la chanteuse populaire Annie Cordy...

    Annie Cordy accusée de racisme: «Aucun domaine n’est épargné par la cancel culture»

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  • Feu sur la désinformation... (323)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      La cérémonie des Césars a sombré, repoussant les limites du militantisme politiquement correct et de la gêne. Une triste soirée.
    • 2 : Présidentielle : l’emprise de Macron sur les médias
      Alors que l’élection présidentielle de 2022 approche, le groupe M6-RTL est en passe d’être vendu. Parmi les acheteurs potentiels, des soutiens d’Emmanuel Macron. L’occasion d’effectuer un rappel de la mainmise de certains oligarques sur le paysage médiatique français.
    • 3 : Revue de presse
    • 4 : Covid-19 : des prévisions et des questions
      Sujet sensible s’il en est à aborder sur Youtube, la question des nombreuses incohérences récemment apparues autour du Covid-19 doivent pouvoir être étudiées. I-Média reviendra donc notamment sur la question d’un mystère dans les réanimations ainsi que sur les prévisions de l’Inserm qui demandait un confinement.

     

                                              

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