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Métapo infos - Page 451

  • La revue de presse d'un esprit libre... (50)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Aussi radicales peuvent-elles être, les propositions de Bruno Mégret sont sans doute les seules qui puissent répondre aux défis que nous affrontons, mais qui osera renverser les tables de la loi ? :

    https://www.polemia.com/la-proposition-choc-de-bruno-megret-un-etat-dexception-pour-sauver-la-france/

     
    Analyse des populismes par Ahmet Insel, sociologue franco-turc qui participa dès l’origine aux travaux du Mauss (mouvement Anti-Utilitariste dans les Sciences Sociales) : 
     
     
    Un débat intéressant entre deux complices. Éric Zemmour et Michel Onfray échangent leurs arguments à propos de la controverse sur jacobinisme et girondisme, quelle leçon tirer des écrits de Tocqueville, le pape a-t-il laisser choir l’Europe de ses préoccupations ? La réponse à cette dernière question est oui pour chacun d’entre eux qui ne se privent pas d’étriller le pontife François. Pour les deux débatteurs on ne tient plus notre  territoire et nous sommes devenus des proies. Une conviction commune : nous allons droit vers la guerre civile etc… Mais ce qui peut éventuellement deranger dans les propos d’Éric Zemmour c’est sa propension à croire que la France ne fut grande que lorsqu’elle manifestait son impérialisme en s’annexant Hambourg et Milan. Ces aventures finirent en désastre pour la « grande nation », infligeant à son hubris une mémorable leçon qui de toutes évidences n’a pas été retenue par tous :
     
     
    Jean-Marc Jancovici reçu par Pascal Boniface, président de l’IFRI, sur les multiples enjeux de la question climatique. 25 minutes passionnantes:
     
     
    Christophe Guilluy vient de faire paraitre un nouveau livre, Le temps des gens ordinaires (éditions Flammarion). Interrogé à ce propos par la rédaction de Marianne il développe une excellente analyse éclairée par Georges Orwell et Jean-Claude Michéa. Il ne croit plus à l’Union Européenne, ensemble technocratique aux procédures lentes qui ne sait 
    pas répondre aux urgences, comme le démontre sa politique désastreuse en matière de vaccins anti-covid et qui, de plus, poursuit sans coup férir son agenda néo-libéral. Elle se néantise, emportée par la logorrhée de ses abstractions sociétales. Plus fondamentalement il pense que les « gens ordinaires » (une majorité de la population, plus proche du réel 
    par ses activités) ont gagné la bataille idéologique en entrant dans le champ culturel dont ils étaient absents jusqu’à ces dernières années. Mais la lutte, plus coriace, des représentations est loin d’être achevée, nous dit-il : 
     
     
    Portrait d’Andréa Kotarac. Kotarac s’exprime durant 80 minutes sur son parcours politique de la France Insoumise au Rassemblement National. De ses ancêtres serbo-croates jusqu’à sa collaboration avec Hervé Juvin il s’explique longuement dans une série qu’il inaugure pour la revue Éléments. Dans ses commentaires il y a de nombreux points communs avec les réflexions de Christophe Guilluy (ci-dessus). Une convergence des luttes est-elle possible ? :
     
     
    Alain Juillet, ancien directeur du renseignement de la DGSE et spécialiste en intelligence économique s’exprime sur la géopolitique des vaccins qui a montré le fiasco de l’Union Européenne et de la France en particulier. L’obsession pour les grands laboratoires pharmaceutiques de faire gagner le plus d’argent possible à leurs actionnaires explique les délocalisations de leur appareil productif et le quasi-abandon de leur recherche. La patrie de Pasteur en est ainsi réduite à quémander fébrilement  des doses de vaccins qu’elle n’a ni conçus ni même négociés, léguant le pouvoir commercial aux instances bruxelloises cornaquées par l’Allemagne. Alain Juillet dresse un panorama plutôt sombre d’un avenir dessinant une nette séparation entre pays résilients car souverains et nations qui acceptent leur impuissance au nom d’un libéralisme mondialisé :
     
     
    Dans un livre qui vient de paraitre intitulé Pour répondre aux « Décoloniaux » aux Islamo-gauchistes et aux Terroristes de la RepentanceBernard Lugan utilise la manière forte et assène au gourdin quelques vérités bénéfiques que les esprits arthritiques happés par l’épidémie de nouillerie politiquement correct n’entendront pas sans pousser de hauts cris d’effroi. Ici son entretien avec Breizh-info :
     
     
    Bernard Lugan récidive; cette fois sur un tout autre sujet : le rôle de l’armée française au Mali. Il explique que conseillés par l’université française qui ne veut pas entendre parler d’ethnies en Afrique nos dirigeants se trompent sur les trois guerres que nous menons la bas. Il propose dans un souci de réalisme de changer notre fusil d’épaule et de contraindre le gouvernement malien à reconnaitre au moins une large autonomie aux Touaregs du nord pour s’occuper de nos véritables ennemis, l’Etat islamique qui prospère dans la région des trois frontières. Excellent exposé : 
     
     
    Fusillade dans le Colorado (10 morts). L’événement a été repris par toute la presse nationale à la suite du fake news de l’Agence France Presse qui signalait que le responsable de cette tuerie était un « blanc ». Sauf que dans la réalité le blanc s’appelle Ahmad Al-Issa et qu’il est syrien. Depuis les médias se taisent. Le démenti, comme d’habitude viendra trop tard et n’occupera qu’une faible partie de l’info. Sans doute ne faisait-il plus la une par crainte que des esprits mal intentionnés ne pratiquent l'amalgame ! 
    L’année dernière en revanche le meurtre a Charlottesville d’une seule personne par un « suprémaciste blanc » avait déclenché des tonnes de commentaires et d’éditoriaux dans les médias occidentaux. Peut-on parler du deux poids deux mesures d’un antiracisme devenu fou ? :
     
     
    Ci-dessous un texte approprié à cette même tuerie. Il est signé de Jonathan Sturel et insiste sur la névrose qui s’est emparée de nombreux blancs américains :
    " La tuerie de Boulder est pleine d'enseignements.
    Quelques recherches sur ce fameux comté de Boulder dans le Colorado, où dix Blancs viennent d'être massacrés par un syrien anti-Trump et pro-Daesh. Le comté en question est un repère de bourgeois démocrates : le prix de l'immobilier y est très supérieur à la moyenne américaine et c'est politiquement un bastion démocrate. D'ailleurs, ils ont récemment voté pour Biden à... 77%.
    Sur le site officiel du comté, on fait la promotion de l'inclusivité, de l'antiracisme, de l'esprit woke : il y a même une politique de promotion et d'augmentation de la visibilité des LGBT. Boulder, c'est Paris : des bourgeois blancs qui votent comme des gauchistes pour des équipes qui promeuvent ensuite les trans et les migrants.
    Et puis paf, la tuile : un syrien anti-Trump vient rappeler à Boulder que la vie n'est pas un épisode de South Park. L'ironie, c'est que le tueur partageait avec ses victimes le même rejet de Trump. Peut-être qu'ils se sont croisés au dépouillement et ont fêté ensemble la défaite du grand méchant Blond. D'une certaine manière, cette tuerie c'est un règlement de compte familial.
    Et bien entendu, ces fous dirigeront le débat sur la question des armes, jamais sur celle de l'affaissement des défenses occidentales, du migrantisme, du multiculturalisme et de la guerre discrète que livrent au monde occidental les armées révoltées d'un tiers-monde chauffé à blanc par le discours pousse-au-crime des gauchistes fous."
    Jonathan Sturel
     
    L’OJIM traite également de cette affaire exemplaire et de son narratif sous un titre d’une grande limpidité : « Les médias de grand chemin mentent ». Vraiment surprenant ! De nombreux médias ont usé par le passé de fables diverses selon leur engagement politique ou économique. Ce qui caractérise le monde médiatique d’aujourd'hui c’est son 
    uniformité dans la désinformation qui s’opère toujours au nom du camp du Bien. Ce qui autorise à parler d’un « parti des médias » qui s’emploie à manipuler l’opinion publique et entraine par la même une défiance grandissante vis à vis de ce qui s’y raconte. La perte en chiffre d’affaire générée par cette duperie doit alors être compensée par des aides gouvernementales qui s’accroissent chaque année :
     
     
    D’où le succès des chaînes d’information alternatives dont l’audience est en progrès constant comme le montre cet autre article de l’OJIM :
     
     
    Le journaliste Pierre Plottu est une icône de l’antifascisme militant et un spécialiste de l’architecture des fausses fenêtres. Non content de poursuivre des fantômes, il en invente presque chaque jour de nouveaux mais omet d’en mentionner d’autres bien réels ceux là. Portrait de cet authentique semeur de haine par l’OJIM :
     
     
    Marion Maréchal invitée de Frédéric Taddeï sur RT France sur le thème « de la politique à la métapolitique » a développé intelligemment durant une heure les raisons de son engagement. Il en ressort le portrait d’une jeune femme plus complexe que ne le laisse penser sa réduction à l’étiquette « identitaire-libérale » à laquelle on a trop tendance à la réduire :
     
     
    Dans l’émission Répliques du 20 mars 2021 Alain Finkielkaut recevait Eugénie Bastié et Jean Birnbaum. Ce dernier y déclare « …cette ambiance de pré-guerre civile où tout esprit critique est rabattu sur de la malveillance, de l’attaque, de l’agressivité, et je pense qu’en partie il y a de la peur, de la peur presque physique, on sent bien que quelque chose de très dur se déploie à l’échelle du monde, on sent bien que ça va barder. J’aime cette formule de Bernanos, écrivain chrétien : « Notre monde est prêt pour toutes sortes de cruautés ». Singulière affirmation de la part du responsable idées du Monde. Le thème de l’émission pose la question « Y a-t-il place pour le nuance dans la France aujourd’hui ? » Et serait-on tentés de s’interroger : y a-t-il place pour la moindre tentative de débat, c’est à dire de controverse civilisée ? :
     
     
    Dans une lettre ouverte à Jean-Michel Blanquer Jean-Paul Brighelli lui notifie qu’il serait temps d’interdire l’UNEF au prétexte qu’elle organise des réunions dont elle interdit la présence aux non-racisés, c’est à dire aux blancs. Cela fait effectivement désordre dans une République qui non contente de ne pas reconnaitre l’existence de races poursuit de ses flèches toute parole ou action supposée « raciste ». Dans la même missive Brighelli reconnait, un peu présomptueusement, que le syndicat étudiant ne représente rien, sinon sa propre personne. Dans ces conditions à quoi bon l’interdire ? Sans doute suffirait-il de lui couper les vivres qu’il continue de recevoir en abondance de diverses institutions qui se prétendent républicaines. Brighelli plus sérieusement constate que l’UNEF est devenue une annexe du Parti des Indigènes de la République dont il propose également l’interdiction. Tout à sa logique républicaine il ne semble pas s’apercevoir que toutes ces sensibilités sont justement nées des lois de cette République manipulées par le Conseil d’État et autres juridictions, à commencer par la loi Pleven de 1972, qui ont donné à des associations, elles aussi dépendantes de l’aide publique et qu’il faudrait assécher, la possibilité d’arnaquer légalement les opposants raisonnables à une immigration devenue sacro-sainte en même temps qu’elle devenait pléthorique. L’interdiction faite aux autochtones de la contester n’est elle pas scandaleuse ? N’est-il pas révoltant de convertir en délit de simples opinions et d’encourager leur poursuite par de véritables chasse aux sorcières ? N’est-ce pas une privatisation de l’esprit public au bénéfice de quelques-uns ? Non à l’interdiction de l’UNEF mais non également à celle de Génération Identitaire, telle serait une véritable législation « libérale ». Nous en sommes loin :
     
     
    Yves Thréard éditorialiste au Figaro sur l’évolution du discours de l’UNEF, la couveuse du parti socialiste où se sont formés la plupart de ses dirigeants :
     
     
    Information. L’excellent site de l’OJIM migre son site outre-atlantique de manière à se protéger des attaques liberticides : 
     
     
    Réponse goguenarde de Poutine, grand seigneur, à Biden après que celui-ci l’a traité de « tueur », une pratique sidérante et digne d’un psychopathe dans le cadre des relations internationales. Quitte à décevoir l’ensemble du monde politico-médiatique français posons nous la question de savoir quelle est le résultat de cette véritable provocation de la nouvelle administration US sinon d'avoir poussé un peu plus la Russie et la Chine dans les bras l’une de l'autre :
     
     
    Selon le général Vincent Desportes « plus le parapluie américain est une chimère, plus les Européens s’y accrochent ». Cette déploration trouve sa logique dans le fait que les Américains qui décident des grandes orientations de l’Alliance Atlantique ont choisi comme au temps de la guerre froide un ennemi prioritaire : la Russie. Une Europe totalement vassalisée, véritable caniche des intérêts américains suit sans se poser la moindre question. Bonne analyse d’Alain de Benoist :
     
     
    Le Cercle de Réflexion Interarmées répond à l’OTAN et s’étonne de la désignation de la Russie comme ennemi principal :
     
     
    Il se trouve que justement le dernier numéro d’I-Media s’attache longuement au dirigeant en titre de l’Empire, Joe Biden le trébucheur. Jean-Yves Le Gallou et Nicolas Faure le décrivent à juste titre comme pratiquement sénile. Mais l’on sait bien que ce n’est pas lui qui dirige les États Unis d’Amérique (et la diplomatie géo-stratégique des États européens, hélas) :
     
     
    Roland Pietrini réalise une bonne synthèse sur la chimère que poursuit Macron au risque de brader notre industrie de défense. Ici la chimère a nom « Europe de la défense » projet sans cesse déjouée par une Allemagne qui a irrémédiablement choisi d’être serve de l’OTAN et donc des États Unis :
     
     
    Y a-t-il un nomos du beau ? Réponse par Jure Georges Vujic :
     
     
    Remarquable mise au point généalogique de la folie « woke » et décoloniale par le sociologue Philippe d’Iribarne. Selon lui elle doit tout à l’occident et à l’évolution de sa pensée dominante grosse de dérives inattendues :
    " Que nous réserve l’avenir ? On peut douter que cet affrontement idéologique soit moins pérenne que celui qui s’est noué autour du rêve communiste.
    Un retour au réel impliquerait que ce qui relève d’une fausse science soit scruté avec la même rigueur que celle qui est déployée quand il s’agit d’impostures scientifiques au service d’intérêts privés. Mais cette rigueur ne paraît pas pour demain. Et qui est prêt à admettre que la folie « woke » est un enfant monstrueux de promesses radicales propres à l’Occident, promesses impossibles à tenir à l’échelle d’une ou deux générations et qui méritent d’être reconsidérées avec plus de réalisme ? "
     
     
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  • Feu sur la désinformation... (325)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      L’image de la semaine est une caricature à propos de la subvention d’une mosquée radicale par la mairie de Strasbourg. Une caricature qui n’a pas été retenue par le média régional Les Dernières Nouvelles d’Alsace !
    • 2 : Audrey Pulvar : la haine des blancs au programme
      Dans un entretien accordé à BFM, Audrey Pulvar a annoncé que les Blancs devaient se taire s’ils assistaient à des réunions réservées aux extra-européens. Des propos de l’ancienne journaliste qui en disent long sur la dérive idéologique anti-blanche de la gauche.
    • 3 : Revue de presse
    • 4 : Covid-19 : catastrophisme et confinement
      Depuis plusieurs jours, une pression médiatique énorme était mise sur l’opinion publique avec la multiplication de propos catastrophistes. Emmanuel Macron a finalement annoncé une extension d’un confinement « allégé » à toute la France. Le « en même temps » macronien pour satisfaire tout le monde et personne à la fois ?

     

                            

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  • Vive l'Empereur et mort aux cons !...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°189, avril 2021 - mai 2021) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré à l'Empereur, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec les spécialistes de l'immigration, Jean-Yves Le Gallou et Patrick Stefanini, le philosophe Denis Collin, l'historien Jean-François Thull, le romancier Patrice Jean, les cinéphiles Thomas Morales et Nicolas Gauthier, l'économiste  Jérôme Maucourant, le spécialiste de Napoléon Thierry Lentz et le grand reporter Jean-Louis Tremblais, ainsi que les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli et de Slobodan Despot.

     

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    Au sommaire :

    Éditorial
    Commun, Commune. Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien
    Immigration : « Nous avons perdu le contrôle » Patrick Stefanini-Jean-Yves Le Gallou. Propos recueillis par Thomas Hennetier

    Cartouches
    Jacques Ellul contre l’idéologie anti-européenne. Le regard d’Olivier François

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Cinéma : Jean Rollin, la beauté du poète. Par Nicolas Gautier

    Carnet géopolitique : L’Occident en folie. Par Hervé Juvin

    Champs de bataille : « bonnes guerres » ou « mauvaises guerres ». Par Laurent Schang

    L’Inoccidable. Par Bruno Lafourcade

    Économie. Par Guillaume Travers

    Bestiaire : le rat-taupe contre la pensée unique. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées
    L’épidémie transgenre. Par François Bousquet

    Les Viking queer studies, la déferlante venue du Nord. Par Éric Garnier

    Entretien avec Denis Collin : les 150 ans de la Commune de Paris. Propos recueillis par Alain de Benoist

    Benjamin Olivennes ou l’art contemporain de ne rien dire. Par Alix Marmin

    L’inflation, antidote au mal de dette : qui paiera la note… ou pas ? Par Guillaume Travers

    Gaspard Kœnig : nous n’irons pas au paradis néolibéral en avion. Propos recueillis par Iseult Prullé-Rousseau

    Les royaumes de Pierre-Guillaume de Roux. Par Olivier François

    In memoriam Pierre-Guillaume de Roux. Par Françoise Bonardel, François Bousquet, Christopher Gérard, Rémi Soulié, Alain de Benoist

    Entretien avec Jean-François Thull : la Lorraine face à la France. Propos recueillis par Laurent Schang

    Dans la peau de Patrice Jean. Par Bruno Lafourcade

    Les vérités de Patrice Jean. Propos recueillis par Bruno Lafourcade

    Thomas Morales et Nicolas Gauthier : la nostalgie du cinéma foutraque et ensoleillé. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    Entretien avec Jérôme Maucourant : dans la peau de Karl Polanyi. Par Alix Marmin

    Nicolás Gómez Dávila, penseur de l’antimodernité. Par Christopher Gérard

    Dossier
    Vive l’Empereur !

    « Toujours lui ! Lui partout ! » Napoléon est en nous. Par Pascal Eysseric

    Thierry Lentz : « On n’a pas à s’excuser de commémorer Napoléon ». Propos recueillis par Fabien Niezgoda

    Jean-Louis Tremblais : Napoléon à Sainte-Hélène, le premier confiné de l’histoire. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    Napoléon, héros de l’infinie galaxie des altermondes. Par Aloïs Canut

    Vive l’Empereur et mort aux cons ! Par Éric Zemmour, Laurent Schang, Xavier Eman et Fabien Niezgoda

    Panorama
    L’œil de Slobodan Despot

    Reconquête : Téléphonie immobile, téléphonie mobile. Par Slobodan Despot

    Un païen dans l’Église : Le langage des oiseaux à Langogne.  Par Bernard Rio

    C’était dans Éléments : Napoléon, le gentilhomme et le révolutionnaire. Par Dominique Venner

    Éphémérides

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  • L’identité civilisationnelle de l’Europe est-elle « judéo-chrétienne » ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un texte important d'Henri Levavasseur cueilli sur le site de l'Institut Iliade et consacré l’identité civilisationnelle de l’Europe. L'auteur est docteur en histoire et linguiste.

     

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    L’identité civilisationnelle de l’Europe est-elle « judéo-chrétienne » ?

    À l’heure où l’action de réseaux d’influence islamistes, alimentée sur notre sol par des décennies d’immigration massive, se conjugue à une formidable montée du « terrorisme intellectuel » pratiqué par les militants « déconstructivistes » (« cancel culture », antiracisme racialiste, féminisme « ultra », etc.), la pérennité de l’identité ethnique et culturelle des peuples européens se trouve gravement menacée. Toutefois, des voix courageuses s’élèvent, de plus en plus nombreuses, pour appeler à la défense de notre identité civilisationnelle, que de nombreux écrivains, penseurs ou polémistes qualifient alors volontiers de « judéo-chrétienne ».

     

    Est-il cependant exact et pertinent de définir ainsi la civilisation européenne ? Cette dernière doit-elle être essentiellement conçue comme d’origine « judéo-chrétienne » ?

    Nous ne le pensons pas, pour deux raisons principales, l’une tenant à l’histoire des peuples européens, l’autre à l’histoire des religions.

    Il convient en effet de rappeler, tout d’abord, que les racines de la civilisation européenne sont antérieures au christianisme.

    Les langues parlées aujourd’hui par les peuples européens (langues romanes, germaniques, celtiques, slaves, baltes et langue grecque moderne) appartiennent en leur immense majorité (à l’exception du basque, du hongrois, du finnois et de l’estonien) à la famille des langues « indo-européennes », ce qui signifie qu’elles sont quasiment toutes issues d’une langue mère commune, vieille de plus de 5 000 ans. Or, dans la mesure où la langue structure la pensée, cet héritage constitue un pan essentiel de notre civilisation.

    En outre, aucune migration ou colonisation d’origine extérieure à l’ensemble indo-européen n’a été suffisamment massive – parmi celles qui ont touché certaines régions d’Europe depuis ces cinq derniers millénaires – pour bouleverser radicalement la composition de la population européenne à l’échelle du continent (à l’exception des vagues migratoires de ces dernières décennies, qui constituent un phénomène sans précédent dans la longue histoire de l’Europe, précisément depuis l’époque de la diffusion des langues indo-européennes). Ce constat est aujourd’hui confirmé sans équivoque par les résultats des études paléogénétiques les plus récentes. La plupart des Européens ne sont donc pas seulement les locuteurs d’une langue indo-européenne (comme le sont également les populations afro-américaines qui communiquent en anglais), mais aussi les descendants de lignées ancestrales « indo-européennes », autochtones depuis des millénaires.

    Les peuples d’Europe ont atteint un stade avancé de civilisation, dès l’âge du bronze, il y a plus de trois mille cinq cents ans.

    En ce qui concerne le développement des sciences et des arts, mais aussi dans le domaine des grands principes d’organisation sociale et politique, l’Europe est par ailleurs l’héritière de la pensée grecque et du modèle romain, qui sont également antérieurs au christianisme.

    Les sites de Stonehenge, du Parthénon ou du forum romain ont été érigés bien avant la conversion de l’Empire romain au christianisme. Ils sont les témoignages tangibles de l’antiquité de notre civilisation.

    Il ne s’agit pas pour autant de méconnaître l’importance des influences extérieures, notamment orientales, qui se sont exercées sur la civilisation européenne à différents stades de son histoire : aucune civilisation ne se développe sans contact avec ses voisines, avec lesquelles elle entretient tour à tour des rapports conflictuels ou pacifiques, ce qui conduit nécessairement à un jeu permanent d’influences mutuelles. Pour autant, la civilisation européenne est bien distincte de celles qui l’entourent ; elle possède son identité propre, et les influences qu’elle a reçues ou transmises au fil des siècles ne doivent pas conduire à ignorer la spécificité de cette identité.

    À ce titre, le christianisme n’appartient pas aux « racines » de l’Europe, mais constitue bel et bien une « greffe » qui a naturellement modifié la croissance de l’arbre sur laquelle elle s’est implantée à un stade déjà avancé de son développement plurimillénaire.

    Ici encore, le constat ne vise pas à remettre en cause l’importance de l’apport chrétien au sein de notre civilisation. Celle-ci serait sans doute fort différente de ce qu’elle est devenue (pour le meilleur ou le pire, nul ne le peut le dire), si cette « greffe » ne s’était pas produite. Vibrer au souvenir de nos lointains aïeux devant le spectacle des ruines de Stonehenge ou du Parthénon n’empêche nullement d’éprouver le même type d’émotion sous les voûtes de la cathédrale de Chartres. Admirer Homère ou Aristote n’implique pas de renoncer à apprécier saint Thomas d’Aquin ou Pascal. Ajoutons (ce qui ne va malheureusement plus de soi en cette époque d’effondrement civilisationnel où nous subissons les injonctions des « terroristes intellectuels » inspirés par les délires d’outre-Atlantique) que l’on peut admirer un penseur sans nécessairement en partager toutes les analyses. Rappelons même cette évidence : reconnaître que les « racines » de la civilisation européenne sont plus anciennes que le christianisme n’interdit pas d’être soi-même chrétien, et ne remet pas en cause la validité des dogmes catholiques pour tous ceux qui y adhèrent. Il s’agit d’un constat qui s’inscrit dans l’ordre de l’analyse historique, et non dans celui de la foi ou de la religion : il s’agit de reconnaître que la civilisation européenne est DEVENUE chrétienne, c’est-à-dire que son destin historique ne saurait être dissocié de l’apport chrétien, tout en admettant que les premiers développements de cette civilisation, qui constituent notre héritage le plus lointain, sont antérieurs à l’arrivée du christianisme en Europe. À rebours, il ne faut pas non plus oublier que le christianisme a beaucoup reçu de l’Europe, en s’implantant sur son sol : il suffit pour s’en convaincre de mesurer l’importance des emprunts à la pensée grecque, aux modes d’organisation « romains » (dans ses variantes « occidentales » et « orientales »), ainsi qu’aux traditions locales en manière de « piété populaire » depuis les premiers siècles de l’Église jusqu’à nos jours – aussi bien chez les catholiques et les protestants que chez les orthodoxes.

    La seconde raison pour laquelle l’identité civilisationnelle de l’Europe ne peut être qualifiée de « judéo-chrétienne » repose sur un autre constat, celui du refus du message chrétien par le judaïsme post-christique.

    Ce n’est pas faire insulte au judaïsme que de rappeler qu’il s’est développé à partir du début de notre ère en opposition avec le christianisme, dont il rejette les dogmes ou les articles de foi pour de nombreuses raisons, sur la validité desquelles l’historien n’a d’ailleurs pas à se prononcer.

    Cela ne signifie naturellement pas que les rapports entre les fidèles des deux religions ont été toujours conflictuels au fil des siècles, ni que les chrétiens n’ont pas poursuivi un dialogue intellectuel souvent fécond avec les représentants du judaïsme (comme cela a d’ailleurs été également le cas avec certaines élites musulmanes, sans que l’on éprouve le besoin de parler d’islamo-christianisme).

    Nul ne niera que de nombreux Juifs aient contribué de manière éminente au développement de la civilisation européenne, que ce soit dans les domaines artistiques, scientifiques ou économiques. Pour autant, cela ne fait pas du judaïsme en tant que tel, en particulier dans sa version « post-christique », une source première de notre civilisation. Le fait que le monothéisme chrétien se soit développé à partir de racines juives n’implique pas qu’il faille nécessairement parler de « judéo-christianisme » : viendrait-il à l’esprit de nos contemporains d’évoquer l’existence d’un « judéo-islamisme » ? L’islam est pourtant, à bien des titres, beaucoup plus proche du judaïsme que ne l’est demeuré le christianisme depuis son implantation en Europe. Le monothéisme musulman procède assez directement de l’inspiration du monothéisme juif, alors que le christianisme s’est écarté sur de nombreux points essentiels de ses racines juives, en particulier avec l’idée d’incarnation : l’image du Christ, « vrai Dieu et vrai homme », est tout aussi impensable pour le judaïsme que pour l’islam. On rappellera au passage que les historiens des religions ont parfois émis l’hypothèse d’une influence exercée sur le premier judaïsme par la civilisation iranienne ancienne, d’origine indo-européenne, qui a connu elle-même une évolution « monothéiste » précoce avec le zoroastrisme : les choses ne sont donc pas simples dans ce domaine.

    Si le judaïsme a exercé une influence certaine sur la civilisation occidentale à plusieurs reprises au cours de son histoire (notamment au moment du renouveau des études hébraïques dans le sillage de l’humanisme de la Renaissance), on notera que les communautés juives installées en Europe ont elles-mêmes été largement imprégnées de culture européenne, ce qui les a dotées d’une identité distincte de celles des communautés demeurées hors d’Europe.

    Le judaïsme et l’islam se distinguent cependant sur un point fondamental dans leur rapport avec l’Europe chrétienne, dans la mesure où l’islam n’a quasiment jamais cessé, depuis sa première phase d’expansion, de représenter une menace militaire et civilisationnelle pour le monde chrétien, qu’il s’agisse de l’Empire byzantin ou de l’Occident médiéval. Rappelons que la conquête de l’Espagne par les Maures est bien antérieure aux premières croisades, et que l’Empire ottoman a occupé une partie significative de l’Europe balkanique dès avant la chute de Constantinople.

    Rien de comparable ne s’est assurément produit dans le contexte des rapports entre les différentes communautés juives et l’Europe chrétienne.

    Pour autant, l’emploi de la notion de « judéo-christianisme » nous semble procéder d’un raccourci contestable, impropre à définir l’essence de notre civilisation, qu’il convient tout simplement de qualifier d’européenne, sans lui accoler d’autres qualificatifs réducteurs.

    Le judaïsme n’a pas joué un rôle suffisamment décisif et direct sur l’identité de l’Europe pour que nous puissions définir cette dernière à partir de références religieuses, ethniques ou civilisationnelles finalement distinctes de ses propres racines. Cela ne signifie naturellement pas que les communautés juives installées depuis des siècles en Europe ne soient pas devenues parfaitement européennes. Il convient simplement de ne pas inverser le rapport d’influence et d’antériorité historique en qualifiant notre civilisation de « judéo-chrétienne », ce qui procède d’une double confusion intellectuelle. Il serait à tout prendre plus conforme à la réalité historique d’évoquer la notion d’helléno-christianisme, compte tenu des emprunts majeurs réalisés par la théologie chrétienne à la tradition philosophique grecque, même si le latin s’est naturellement imposé comme la langue de l’Église dans l’Occident chrétien.

    Par ailleurs, rappeler que l’Europe a entretenu dès l’origine des rapports conflictuels avec le monde musulman n’implique pas de considérer exclusivement l’islam sous ce rapport : les impératifs géopolitiques peuvent naturellement amener des nations européennes à traiter en alliées avec des puissances appartenant à la sphère civilisationnelle musulmane, qui ne présente d’ailleurs guère d’unité, que ce soit sur le plan religieux, linguistique, ethnique ou politique. Ce constat n’implique évidemment pas de reconnaître l’islam comme une composante de notre civilisation, en dépit de la présence de nombreux musulmans sur le sol européen (présence, dans la plupart des cas, récente à l’échelle de l’histoire). Si l’on peut parfaitement être musulman et ressortissant d’un pays européen, cela ne peut conduire en aucune manière à considérer la France comme un « pays musulman » (contrairement aux propos effarants récemment tenus par un ambassadeur de France dans un pays nordique, à la suite des débats sur le « séparatisme musulman » suscités par les attentats islamistes commis dans notre pays).

    Il est évident que les vagues migratoires massives en provenance de « terres d’islam », qui ont pénétré sur le sol européen depuis un demi-siècle avec la complicité plus ou moins active des élites politiques, économiques, intellectuelles, médiatiques et même religieuses, placent l’Europe devant la menace d’une modification radicale de son identité ethnique et culturelle. Il n’est pas certain qu’il soit possible de réduire la fracture provoquée par cinquante ans de trahisons et d’impérities en recourant à une définition biaisée des origines de notre civilisation.

    Contrairement aux admonestations des thuriféraires de l’intégration « républicaine », cette fracture ne correspond pas à un risque à venir, qui procéderait du repli « identitaire » de certains Européens. Cette fracture s’est DÉJÀ produite, et elle est le résultat de cinquante années de folle politique migratoire. Est-ce à dire que cette fracture nous place dans une situation irrémédiable ? Conviendrait-il, comme certains nous y incitent, d’en nier la portée dans l’espoir d’en limiter les conséquences ?

    L’Institut Iliade propose une autre voie : celle qui consiste à inviter les Européens non seulement à retrouver la mémoire de leur passé, mais surtout à se réapproprier pour l’avenir les vertus qui ont permis à leur génie civilisationnel de se déployer, il y a plus de cinq mille ans.

    L’aventure n’est pas terminée, mais l’heure est décisive ; elle requiert la plus grande lucidité. Ne nous payons plus de mots et renonçons aux facilités de langage qui nous égarent. Le concept de « civilisation judéo-chrétienne » est vide de sens lorsqu’il s’agit de définir l’identité collective de nos peuples. Osons promouvoir, incarner et défendre la CIVILISATION EUROPÉENNE, dont les origines ont été merveilleusement mises en lumière par les travaux de Georges Dumézil et Émile Benveniste [1].

    Henri Levavasseur (Institut Iliade, mars 2021)

     

    Note :

    [1] Rappelons, à l’intention des censeurs « vigilants » à qui cette information pourrait avoir échappé, que le linguiste Émile Benveniste, auteur d’une magistrale étude sur le « Vocabulaire des institutions indo-européennes » (Paris, Les Editions de Minuit, 1969), est né à Alep en 1902, de deux parents instituteurs de l’Alliance Israélite. Naturalisé français en 1924, ce grand savant honora sa patrie d’adoption par la qualité de ses travaux. Si cet exemple éminent démontre qu’il est possible à quelques individus d’exception de DEVENIR européen, il ne nous conduit pas pour autant à penser que l’identité civilisationnelle de l’Europe se réduit à la caricature d’un grand melting pot.

     

     

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  • Julius Evola – Mircea Eliade : un bilan culturel...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier Julius Evola – Mircea Eliade : un bilan culturel, un ouvrage regroupant une part de la correspondance entre les deux auteurs traditionalistes, avec une présentation de Claudio Mutti, le philologue italien, directeur de la revue Eurasia.

    Julius Evola – Mircea Eliade, un bilan culturel.jpg

     

    " De 1930 à 1963, Mircea Eliade et Julius Evola échangèrent une correspondance plus ou moins fournie selon les années. De celle-ci, vingt-quatre lettres ont survécu. Présentées ici par Claudio Mutti, elles nous apprennent beaucoup de choses sur Mircea Eliade et il faut bien dire qu’elles ne plaident guère pour lui puisque l’homme, très soucieux de sa carrière universitaire, oublie son passé et se tait sur ceux qui l’ont inspiré tels Evola et Guénon. Ces lettres nous apprennent de même bien des choses sur Julius Evola, sur son désir fugace de se rendre en Inde, sur sa volonté de faire connaître l’œuvre d’Eliade aux Italiens et la sienne aux Français, sur sa mansuétude face aux bassesses de son correspondant. "

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  • Un Insoumis vraiment insoumis...

    La revue Eléments crée un nouveau rendez-vous bimestriel intitulé « Les portraits d’Éléments ». Ces portraits, au format vidéo, ont pour but de poursuivre le débat d’idées et de donner la parole à des personnalités de talent que l’on entend peu ou pas dans les médias centraux. Le premier invité est Andréa Kotarac, un cadre politique de sensibilité populiste et localiste, passé de La France insoumise au Rassemblement national.

     

                                               

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