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Métapo infos - Page 421

  • La fin d'un monde...

    Les éditions Albin Michel viennent de publier une étude historique, culturelle et politique de Patrick Buisson intitulée La fin d'un monde et qui doit être le premier tome d'une œuvre plus vaste dans laquelle il veut se pencher sur cinquante années de déclin de la France.

    Politologue et historien, Patrick Buisson est notamment l'auteur d'une étude historique originale et éclairante, 1940-1945, années érotiques (Albin Michel, 2008), et d'un essai politique important, La cause du peuple (Perrin, 2016).

     

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    " « C'était mieux avant. » Avec la pandémie, l'unanimité de ce thème qui paraissait jusqu'alors marqué d'une nostalgie stérile revient avec insistance.
    Mais de quel « avant » parlons-nous ? Celui de la société de consommation triomphante des années 1960-1975 ou de la société chrétienne millénaire qui l'a précédée ?
    Dans une plongée vertigineuse vers notre passé récent, Patrick Buisson nous entraîne des coulisses du concile Vatican II aux assemblées générales des « Gouines rouges », de la piété teintée de paganisme des pardons bretons aux bistrots sans femmes des cités ouvrières, du stade à l'alcôve. De ce cheminement inattendu et fascinant, nul ne sort intact.
    Tout change en effet au cours de ces « quinze piteuses » qui voient la destruction méthodique de l'art de vivre et de la culture populaire, la remise en cause du monde vertical de l'autorité et l'effondrement des vieilles croyances.
    La petite-bourgeoisie éduquée, soucieuse de se démarquer du moule dans lequel elle avait été formée a imposé l'hégémonie du progressisme.
    Au fil de ce texte remarquablement documenté et écrit, dérangeant mais profondément argumenté, Patrick Buisson nous confronte à nos contradictions. Avec La fin d'un monde, il nous éclaire sur ces passions françaises dont il s'est fait le décrypteur et nous donne le grand livre contemporain des objecteurs de modernité.  "

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  • Pourquoi la gauche s’effondre ?...

    Dans Cette année-là, l'équipe de la revue Éléments, autour de Patrick Lusinchi,  nous fait découvrir sur TV Libertés des revues, des livres, des chansons, des films, des évènements, des personnages qui ont marqué la société française en bien ou en mal et qui marquent encore notre présent. Un rendez-vous classé par année, sous le signe d’un retour sur notre passé, avec ce qu'il faut de passion et d'impertinence... Et on retrouve sur le plateau Pascal Eysseric, directeur de la rédaction, François Bousquet, rédacteur en chef, Olivier François et Rémi Soulié...

    Au sommaire ce mois-ci :

    en s'appuyant sur le numéro d'Éléments de 2016 consacré à la crise des migrants et sur celui de la revue Front populaire de 2021 consacré à l'immigration, c'est l'occasion de s’interroger sur la façon dont la crise migratoire et la question de l’islam ont scindé la gauche en deux camps apparemment irréconciliables : les indigénistes et les universalistes....

     

                                              

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  • Ce qui est arrivé à Wounded Knee...

    Les éditions Flammarion publient cette semaine une enquête historique de Laurent Olivier intitulée Ce qui est arrivé à Wounded Knee - L'enquête interdite sur le dernier massacre des Indiens. Historien et archéologue, conservateur en chef du patrimoine au musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, Laurent Olivier est notamment l'auteur de Le pays des Celtes - Mémoires de la Gaule (Seuil, 2018).

     

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    " Ce qui est arrivé à Wounded Knee, le 29 décembre 1890, dans le Dakota du Sud aux États-Unis, est l’une des pages les plus sombres de l’histoire américaine : l’apogée d’une escalade mortelle qui a commencé quelques jours plus tôt et voit la mort des derniers grands chefs indiens Sitting Bull et Big Foot, avec leurs tribus, au total 300 personnes dont des femmes et des enfants tués à bout portant lors d’une bavure militaire d’une ampleur inouïe.
    À cette date, l’Empire sioux n’est déjà plus que l’ombre de lui-même, soumis à une rééducation accélérée pour convertir son peuple à l’American way of life. Mais, à Wounded Knee, la violence des actes est relayée par les survivants indiens et des témoins du drame. En vain. Dans un simulacre de jugement qui se tiendra à huis clos, les officiers prétendront avoir réagi à un guet-apens tendu par des Indiens fanatisés. 130 ans plus tard, dans une enquête totalement inédite, l’archéologue Laurent Olivier confronte les faits et apporte les preuves qui manquaient encore à l’établissement complet de la vérité. "

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  • La tentation du chaos ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré au choix que pourrait faire Emmanuel Macron de la fuite en avant pour échapper à une possible défaite...  

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020) et tout dernièrement Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

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    Emmanuel Macron. Face à l’impopularité, la tentation du chaos ?

    Napoléon affirmait que « la nation française est la plus facile à gouverner quand on ne la prend pas à rebours… Elle distingue à l’instant même ceux qui travaillent pour elle ou contre elle [1] ». L’impopularité d’Emmanuel Macron et de son gouvernement le confirme.

    Selon le dernier sondage BVA pour RTL et Orange réalisé les 21 et 22 avril 2021, 61 % des personnes interrogées excluent désormais de voter pour Emmanuel Macron au premier tour de l’élection présidentielle de 2022 s’il se représente, une majorité d’entre elles le considérant comme « un mauvais président ».
    Un autre sondage réalisé par Redfield & Wilton Strategies révèle un résultat pire encore : seulement 16 % des répondants déclarent qu’ils voteraient pour Emmanuel Macron lors de la prochaine élection présidentielle.

    Une continuité dans la défiance

    Certes les élections ne se réduisent pas aux sondages.
    Mais il faut néanmoins les prendre en considération quand ils confirment la plupart des enquêtes d’opinion depuis 2018 : globalement deux Français sur trois – voire trois sur quatre selon les questions posées –, manifestent leur désapprobation de la politique conduite voire de la personnalité même du président de la République.

    En d’autres termes, l’impopularité d’Emmanuel Macron ne fait que se confirmer depuis 2018. Et le président n’a pas réussi en quatre années de pleins pouvoirs à créer une dynamique électorale en sa faveur : en réalité le « parti » présidentiel, minuscule et aphone, n’a pas gagné une seule élection nationale !

    Une certaine idée de la déconstruction

    Une telle continuité dans la défiance augure mal de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron en 2022, voire de sa simple candidature.
    D’autant que le locataire de l’Élysée continue obstinément de narguer les Français par ses déclarations à l’emporte-pièce : la dernière en date, une interview en anglais à CBS, où, sous prétexte de revenir sur son passé colonial, notre pays devrait « déconstruire son histoire ».

    Homme du Système, Emmanuel Macron n’a que mépris pour la France et le peuple français qu’il ne connaît pas et qu’il perçoit avant tout comme un obstacle à la mise en œuvre de l’agenda dont l’oligarchie l’a chargé.
    De Gaulle affirmait se faire une certaine idée de la France ; Emmanuel se fait, lui, une certaine idée de la déconstruction de la France, la nuance est de taille.

    Comme Biden ?

    Comme Joe Biden aux États-Unis, Emmanuel Macron mise sur les « minorités » et l’action conjuguée du patronat, de l’extrême gauche, des médias et des GAFAM pour l’emporter en 2022. Et bien sûr aussi sur l’éparpillement des autres candidatures, notamment à droite. Et peut-être aussi sur quelques manipulations électorales.
    Malheureusement, une telle stratégie, de plus en plus visible, ne donne pas forcément le résultat attendu.

    D’abord, nos concitoyens ressentent de plus en plus le parti pris officiel en faveur des immigrants, des musulmans, des minorités ou des racailles comme une insupportable injustice.
    Ensuite, plus la macronie fait du sociétal, de la déconstruction, ou de l’immigration, plus elle augmente l’insécurité culturelle de la population et plus elle suscite l’inquiétude et le mécontentement.
    Ce que la macronie gagne en répondant aux lubies des minorités activistes, elle le perd en révoltant la majorité de la population.

    L’homme du passif

    En outre, à la différence de Joe Biden, Emmanuel Macron incarne un bilan, un passif particulièrement lourd.
    En particulier dans le domaine de la sécurité des biens et des personnes, qui se dégrade à une vitesse vertigineuse en France. Or il s’agit d’une question essentielle au pacte civil : un État incapable d’assurer l’ordre et la paix civile devient tout simplement un état illégitime.

    Sur le plan économique et social, Macron présente un bilan tout aussi mauvais : notre pays devient la lanterne rouge de l’Union européenne, accumulant les mauvais résultats, de plus en plus à la traîne derrière l’Allemagne.

    La gestion de l’épidémie de Covid n’a pas non plus convaincu nos concitoyens.

    La présidence Macron se caractérise enfin par un catastrophique bilan liberticide : état d’urgence intégré dans le droit commun, prolongation permanente de l’état d’urgence sanitaire, censure de l’information sous prétexte de lutter contre les fake news, opposition parlementaire muselée, renforcement des pouvoirs de police, répression féroce du mouvement des Gilets jaunes, accord passé avec les GAFA et YouTube pour censurer les dissidents, conservation générale des données de connexion en contravention avec le droit européen [2], harcèlement judiciaire des opposants, attaques contre la liberté d’association et la liberté d’enseignement sous prétexte de lutter contre l’islamisme, etc.

    La France porte un masque obligatoire depuis 2020, une France bâillonnée donc : quel symbole de la macronie !

    Impasse Macron

    À un an de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron se trouve donc dans une impasse.

    Il a épuisé son capital politique et usé sa parole : le « en même temps » a perdu toute crédibilité. La « majorité » LREM à l’Assemblée nationale fond lentement mais sûrement. Le Premier ministre fait rire les Français.

    Un discours présidentiel désormais inaudible tant il s’écarte de la réalité française ; comme lorsque le président affirme sans rire : « Je me bats pour un droit à la vie paisible [3] », dans un pays en proie aux violences et aux agressions quotidiennes !

    Moi ou le chaos ?

    Emmanuel Macron ne peut espérer une réélection que si un événement extraordinaire le plaçait dans la position du recours, dans un pays en proie au chaos. Ou lui permettait de suspendre les élections…
    Une nouvelle et opportune pandémie ? Un conflit en Ukraine ? Un attentat particulièrement meurtrier ? Des émeutes ethniques entre les deux tours de la présidentielle ? Une catastrophe financière mondiale ?
    D’une certaine façon, le chaos qui s’installe en France du fait de l’action et surtout de l’inaction gouvernementale n’entre-t-il pas aussi dans une telle stratégie ?

    Cependant Emmanuel Macron a tellement entamé sa crédibilité et son capital de confiance qu’il devient chaque jour plus improbable qu’il apparaisse comme un recours français.

    Le tour de passe-passe macronien, ouvert en 2017 par le coup d’État des médias et du parquet national financier, ne pourra pas durer éternellement.

    En 2022, il faudra bien que l’oligarchie lui trouve un remplaçant ou que le peuple français retrouve sa liberté et sa fierté et referme la parenthèse Macron.

    Michel Geoffroy (Polémia, 30 avril 2021)

     

    Notes :

    [1] Cité par Thierry Lentz, Pour Napoléon, Perrin, 2021, page 75.

    [2] Autorisée par le Conseil d’État dans sa décision du 21 avril 2021 malgré la décision contraire de la Cour de justice de l’Union européenne.

    [3] Interview au Figaro du 18 avril 2020.

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  • Cahiers noirs, suite...

    Les éditions Gallimard viennent de publier un nouveau volume des  Cahiers noirs (1939-1941) de Martin Heidegger. Si la méditation philosophique constitue le cœur de ces cahiers, le lecteur y trouvera aussi de nombreuses réflexions prenant l'actualité politique ou intellectuelle pour point de départ. On notera que Jünger et son œuvre sont cités à plusieurs reprises et font l'objet de critiques acerbes, qui tranchent avec le ton policé des échanges épistolaires d'après-guerre entre les deux hommes (cf. Ernst Jünger / Martin Heidegger - Correspondance 1949-1975 (Christian Bourgois, 2010))...

     

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    " Ce troisième volume des Réflexions regroupe les Cahiers XII à XV dont la rédaction court de 1939 à 1941. Comme les précédents, il témoigne de l'approfondissement décisif que connaît la pensée de Heidegger dans les années 1930 : non à la manière d'un "journal philosophique" écrit en contrepoint de l’œuvre, mais plutôt d'un espace de travail et d'écriture où s'exerce ce qu'il nomme quelques années plus tard "un regard au cœur de ce qui est" . S'y répondent les différents chemins explorés par cette pensée, toujours à nouveau repris d'un pas qui change librement de rythme et d'allure : la préparation d'un autre commencement dont l'enjeu est une métamorphose de l'être humain dans son rapport essentiel à l'être ; la remémoration du premier commencement grec où s'est initialement exposé ce rapport ; enfin, la méditation de l'histoire de ce premier commencement, histoire dont l'achèvement dessine le visage de notre époque, celui d'un monde soumis au déchaînement uniforme de la puissance. Au moment où les événements prennent en Europe un tour terriblement dramatique - le déclenchement de la guerre, le pacte germano-soviétique, l'attaque allemande en Russie -, les Réflexions consignées dans ces quatre Cahiers font face à cet inquiétant visage du monde, avec angoisse mais sans aucune déploration stérile, attentives avant tout à entendre, en retrait du vacarme public, "le bruit et la germination du temps" dont parlait Ossip Mandelstam. "

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  • Merde aux médiocres !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une intervention de Julien Rochedy dans laquelle il évoque la polémique autour de la commémoration du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte...

    Publiciste et essayiste, Julien Rochedy est une figure montante de la mouvance conservatrice et identitaire. Il vient de publier un essai intitulé Nietzsche l'actuel.

     

                                           

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