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Métapo infos - Page 1645

  • Des petites fleurs rouges devant les yeux...

    Sous le titre Des petites fleurs rouges devant les yeux, les éditions de la Table ronde, publient dans leur collection de poche, La petite vermillon, un recueil de nouvelles de Frédéric H. Fajardie, judicieusement sélectionnées par Jérôme Leroy et Sébastien Lapaque. Mort en 2008, l'auteur de La nuit des chats bottés, mais aussi de Jeunes femmes rouges toujours plus belles ou d'Un homme en harmonie, peut légitimement être considéré comme un des maîtres du néo-polar français avec Manchette ou A.D.G.

     

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    "«Frédéric H. Fajardie fait de la nouvelle noire une technique de braconnage sur d'autres terres que celles du polar : autobiographie, écrit de combat, Polaroid historique, réalisme magique, fantaisie surréaliste, utopie politique. Puisque nous cherchons à définir sa place exacte dans l'histoire littéraire du XXe siècle, force est de constater que les trente-trois nouvelles que nous présentons ici le placent très haut. Fajardie, c'est beaucoup plus que Fajardie.»

    Les écrivains Sébastien Lapaque et Jérôme Leroy revendiquent avec éclat l'influence que le maître du néo-polar, disparu en 2008, a exercée sur eux. Aussi, leur anthologie, réunissant des fictions courtes représentatives de toutes les périodes de Frédéric H. Fajardie et de tous les genres qu'il a abordés, constitue-t-elle une forme d'hommage."


     

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  • Ben Laden... L'enfumage continuerait-il ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un excellent point de vue de Jean-Paul Baquiast, cueilli sur le site d'Europe solidaire, à propos de l'opération d'élimination de Ben Laden (?) par les forces spéciales américaines...

     

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    Ben Laden... L'enfumage continuerait-il ?
    On ne peut que trouver suspecte la vague de pro-américanisme et d'atlantisme qui se déploie en Europe à la suite de l'annonce par Barack Obama de la mort de Ben Laden. Il semble que les Européens n'attendaient que ce prétexte pour redonner à l'Amérique toute leur confiance comme leader du monde dit occidental.
    Le récit traditionnel (narrative) quasi-hollywoodien auquel nous sommes habitués depuis la seconde guerre mondiale peut ainsi reprendre toute son efficacité. Finis les doutes sur l'affaissement de la puissance américaine, sur l'incapacité personnelle de Barack Obama à se comporter en grand leader global. Les sacro-saintes forces spéciales américaines, face auxquelles aucun lieu au monde ne peut se prétendre hors de portée, ont enfin abattu celui qui avait défié l'Empire.

    Peu importe que ce défi ait duré plus de dix ans, ait entraîné trois guerres censées faire disparaître la « terreur » qu'il inspirait, peu importe que Ben Laden (ou un personnage portant son nom) ait vécu assez tranquillement près d'Islamabad, à Abbottabad, ville située à une cinquantaine de km de Rawalpindi, le centre de l'establishment militaire Pakistanais, avec inévitablement la complicité du Pakistan, bien plus préoccupante au plan géostratégique que les attentats qu'auraient pu encore provoquer Ben Laden. L'Amérique telle Zorro est revenue, nous sommes tous de nouveau des Américains. Laissons donc ce grand chef de guerre qu'est Obama continuer à mener sa guerre en Afghanistan (en y engluant les Européens), face à un Karzai et à un gouvernement pakistanais ne voyant que des avantages à la poursuite de cet engluement occidental.

    Les risques terroristes qui menacent les Européens ne diminueront pas d'un cran avec la mort de Ben Laden. Ces risques sont indiscutables, mais tout à fait dans la norme, si l'on peut dire. Aujourd'hui les tentatives de destruction par l'intérieur sont quasiment systèmiques. Toute organisation un tant soit peu ordonnée génère en son sein ou à ses frontières des agents quasi viraux s'attachant à l'empêcher de fonctionner. A une toute autre échelle on le voit tous les jours en constatant les agressions subies par les utilisateurs du web ne songeant qu'à utiliser tranquillement les ressources du réseau. Mais dans ce cas, les utilisateurs du web ne peuvent attendre de défense que des anti-virus qu'ils mettront eux-mêmes au point. Il serait très imprudent qu'ils s'en remettent à l'aide des services de lutte contre le cyber-terrorisme proposés par la CIA ou la National Security Agency.

    Or face aux nouveaux risques, qu'ils soient terroristes, financiers, économiques, environnementaux , les Européens plus que jamais n'ont de secours à attendre que d'eux-mêmes, de leurs investissements, de leur travail. Moins que jamais, l'Amérique ne pourra se positionner vis-à-vis d'eux en leader du monde libre. Il est urgent que les Européens s'en rendent compte car, après la « guerre contre la terreur », progressivement tombée en désuétude, l'Amérique est en train de s'inventer de nouveaux ennemis pour tenter de fédérer autour de ses intérêts les pays tentés de se détacher d'un Empire en voie d'affaiblissement sur de nombreux fronts.

    C'est le cas notamment de la supposée menace représentée par l' « arrogance chinoise » contre laquelle, par exemple, Washington voudrait bien mobiliser l'Inde, sans succès jusqu'ici – comme elle tente de le faire avec l'Europe. Or que ce soit dans le cas des relations avec la Chine comme dans celui des relations avec la Russie, une Europe qui serait unie et solidaire n'aurait pas besoin de l'Amérique ni pour la représenter ni pour la défendre

    Avoir dans des conditions d'ailleurs plus qu'étranges réussi à supprimer le pantin Ben Laden ne devrait donner aux Américains, que ce soit au plan diplomatique ou économique, aucun droit à prétendre reprendre un leadership mondial. C'est à nous de nous organiser et de nous renforcer.

    On notera, petit événement mais significatif, que le même jour où l'on annonce la mort de Ben Laden, quelques Européens il est vrai encore bien isolés viennent de proposer la mise en place d'un Réseau européen de réflexion géopolitique , dont les premiers pas peuvent être suivis sur un blog dédié (voir l'adresse en note ). Ses promoteurs espèrent y rencontrer prochainement les habitués de ce site.

    Jean-Paul Baquiast (Europe solidaire, 2 mai 2011)

     
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  • Télés, bagnoles et autres prothèses du sujet moderne...

    Les éditions érès viennent de publier dans leur collection Humus-philo, dirigée par Dany-Robert Dufour, un essai de Jean-Jacques Delfour, intitulé Télé, bagnoles et autres prothèses du sujet moderne. L'auteur, ancien élève de l'Ecole Normale supérieure, est professeur de philosophie et tient un blog, Philiosophie du visible, qui mérite d'être visité.

     

     

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    "Deux grandes machineries modernes suppléent aujourd'hui notre pouvoir être défaillant : les télévisions (la télé, l'internet, le téléphone et la myriade de technopodes récents) et la « bagnole ». Ces deux technologies et les pratiques qui les accompagnent ont modifié l'existence contemporaine à une profondeur difficile à estimer : elles font l'objet d'un discours tour à tour dépréciatif, laudatif, manichéen ou dépourvu de charpente analytique.

    Or, ces objets technologiques influencent les conditions sociales de la vision et du mouvement corporel, la connaissance, l'action et l'affectivité. Ils génèrent des expériences de microtyrannies disséminées et discrètes. La subjectivité, que la grande fable de la modernité décrit comme une puissance de penser et d'agir souveraine, librement appuyée sur ses facultés propres, est en réalité arrimée corps et âme à ces machineries dont il importe de décrire les effets psychopolitiques à travers des analyses détaillées et corrosives.

    La symbiose affective, sensorielle, intellectuelle avec les télévisions et les bagnoles tend à produire une toxicomanie technologique plus répandue que les addictions chimiques. Une nouvelle humanité émerge, caractérisée par un déchaînement pulsionnel, un amour de la surexcitation et un désir de tyrannie. Bienvenue dans le nouveau monde télé-bagnolique !"

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  • Maurizio Serra au Cercle Cosaque !...

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    "L'été est précoce, et la clémence du climat nous enjoint à quitter nos méridiennes pour arpenter les rues un bon livre dans une main, une canne-épée dans l'autre.
    Olivier Maulin et Romaric Sangars ont donc le plaisir de vous convier au prochain Cercle Cosaque qui se tiendra le jeudi 5 mai, toujours chez Barak (29, rue Sambre et Meuse, 75010), pour rencontrer Maurizio Serra, le génial biographe de Malraux, Aragon, Drieu la Rochelle, Marinetti et Malaparte, afin d'évoquer avec lui les rapports qu'entretiennent la Littérature et l'Action.
    Venez nombreux !"


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  • La guerre civile à l'horizon de l'Europe ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un article du magazine Flash, cueilli sur le site Mecanopolis, signé par Clovis Casadue, et consacré aux prévisions d'aggravation de la crise en Europe...

     

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    Pendant les révolutions et les catastrophes, la crise continue !

    Les révolutions arabes et la catastrophe nucléaire de Fukushima ont détourné notre attention de la crise des Etats européens depuis le début de l’année. Pourtant la situation continue de se détériorer. Malgré des réformes drastiques, le Portugal est tombé sous la tutelle du Fonds Européen de Stabilité Financière et du FMI. En Espagne, la situation économique se détériore tous les jours un peu plus et la plupart des analystes s’attendent à ce que le pays se retrouve en situation de cession de paiement au plus tard d’ici l’automne prochain.

    Malgré l’aide du Fonds Européen et du FMI octroyée en juin dernier, la Grèce est loin de retrouver un équilibrer budgétaire. Dans la salve de rapports qui ont ponctués les réunions organisées par le FMI et le G20 à Washington le week-end dernier (1), l’un d’entre eux pointe gravement du doigt Athènes. Le document évoque même une possible restructuration de la dette grecque. En clair, cela veut dire que le pays est à nouveau très proche du défaut de paiement. Un scénario catastrophe pour les banques qui détiennent les obligations d’Etat de la Grèce, en premier lieu l’Allemagne et la France. Deux solutions sont possibles pour éviter le pire : durcir les conditions du plan d’aide et mettre encore davantage à contribution la population grecque par de nouvelles mesures d’austérité, au risque de provoquer une crise sociale majeure, ou remettre de l’argent au pot par une rallonge du Fonds Européen et du FMI. Pour l’heure, Athènes, en présentant ce lundi d’autres mesures d’économies, telles que de nouvelles coupes budgétaires, a choisi la première solution.

    Dévaluation de l’euro

    Selon une note confidentielle publiée le 15 février dernier dans une publication allemande (2) plusieurs hauts responsables de l’UE auraient recommandé à leurs proches collaborateurs de transformer une part de leurs économies en métaux précieux. Le fait que des responsables de l’UE se préoccupent des investissements et de la prévoyance de leurs subordonnés est plutôt rare. Mais le document de l’UE explique la raison pour laquelle le vice-président fit une exception. Citation : « Nous nous attendons à une forte poussée d’inflation pour 2011, à une augmentation des taux d’intérêts directeurs et à un renchérissement massif des principales matières premières. Nous devons nous attendre à de nouvelles ondes de chocs sur les marchés financiers et l’euro va être pris dans une spirale de dévaluation. » Sur la plan de la crise sociale, le document est encore plus alarmant : « La conjonction dans les pays membres d’un chômage accru et d’un démontage de l’Etat social renforcera les dangers de violences. A moyen terme, nous devrons réduire la sécurité sociale à son minimum, même si cela devait provoquer des révoltes et de la violence

    De la nécessité de faire diversion

    Comme l’autorité de l’Etat ne peut en aucun cas être contestée, pas plus que le pouvoir – intimement lié – de l’oligarchie financière, il est donc nécessaire de trouver le moyen de faire diversion afin de catalyser la colère du peuple. L’islamophobie, qui ne cesse de croitre depuis plusieurs années et qui est en passe d’être renforcée grâce à la vague d’immigration venue des pays d’Afrique du Nord, peut être encore attisée afin de détourner les populations des réels problèmes de notre société. C’est ce qu’indique un rapport secret de la CIA publié le mois dernier (3). Et quand un document prétendument confidentiel de cette agence de renseignement devient public, c’est qu’il a pour but d’être utilisé à des fins de propagande. Ce rapport prétend mettre en garde contre « la possibilité de guerres civiles dans certaines parties de l’UE. » Selon le texte « 70% des délinquants incarcérés en Espagne et en France sont d’origine musulmane. L’Europe, avec son taux important d’immigrés, est considérée comme faible et proche du déclin. Le risque de troubles augmente d’année en année.» La CIA voit également dans les graves émeutes de jeunes de ces dernières années en France, au Danemark, en Suède, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne des « signes avant-coureurs » des guerres civiles à venir. « La raison en est le manque de volonté de s’intégrer d’une partie des immigrés qui créent des zones de non-droit par la force des armes alors que l’on désarme systématiquement la population. » indique encore le document, avant de conclure que cette situation va renforcer « l’apparition de mouvements nationalistes en Europe qui entraîneront, dans les années 2012 à 2016, des tensions ethniques et religieuses dans tous les Etats d’Europe et l’expulsion des musulmans. »

    Choc des civilisations

    La théorie du choc des civilisations n’est qu’un grossier mensonge. Mais il convient maintenant de lui donner une réalité, ce à quoi travaillent les officines de propagande et d’actions clandestines – ainsi que les laquais politiques qui sont à leurs ordres – de sorte à créer une déstabilisation psychologique des populations propre à manipuler l’imaginaire collectif. Les crises successives que nous traversons depuis 2008 ne servent en réalité qu’à restructurer l’économie mondialisée pour permettre la mise en place d’une société 20/80, à savoir celle dans laquelle le travail de 20 % de la population mondiale sera suffisant pour soutenir la totalité de l’appareil économique de la planète ; les 80 % restant étant superflus et destinés à disparaître. Les guerres civiles en cours d’élaboration et les autres catastrophes qui ne tarderont plus à s’abattre sur nos existences ne seront créées et utilisées que pour atteindre cet objectif.

    Néanmoins, ce monde cataclysmique que l’on veut nous imposer n’est en rien une fatalité. Comme nous l’avons indiqué à plusieurs reprises, nous devons nous garder d’oublier ce fait d’expérience que l’action de quelques individus, ou de groupes humains très restreints, peut, avec un peu de chance, de rigueur, de volonté, avoir des conséquences incalculables sur les évènements en cours.

    Clovis Casadue (Flash, 21 avril 2011)

    Notes :

    1. Les 16 et 17 avril 2011

    2. Vertrauliche Mitteilungen du 15 février 2011

    3. Inter Nachrichten n° 387, mars 2011, et Zeit-Fragen du 4 avril 2011

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  • Baron rouge et Cigogne blanche !...

    Les éditions Presses de la Cité viennent de publier le dernier ouvrage de Patrick de Gmeline, intitulé Baron rouge et Cigogne blanche. L'auteur, auteurs de nombreux récits d'histoire militaire de qualité, y dresse le portrait des deux As du combat aérien pendant  la première guerre mondiale, l'Allemand Manfred von Richthofen (80 victoires) et le Français René Fonck (75 victoires)... Deux belles figures de l'héroïsme européen, un aristocrate et un fils du peuple...

     

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    "Le Baron Rouge, la Cigogne blanche. Les deux plus grands As ? les As des As ? de l’aviation de la Première Guerre mondiale. L’Allemand, le Français. L’aristocrate prussien, le fils d’un ouvrier forestier. Richthofen tué au combat en 1918, Fonck disparu en 1953. Le Baron Rouge encore célèbre dans le monde entier : films, livres, mémoriaux, cérémonies. René Fonck presque totalement oublié. Tout les oppose, tout les rapproche. Ce livre les fait revivre au quotidien. Avec leur personnalité, leurs idées, leurs stratégies, leurs combats, leur environnement humain, familial et guerrier, leur vie quotidienne, privée et publique. Pour Manfred von Richthofen, cette double biographie est une nouvelle approche car parallèle à celle de son alter ego français. Pour René Fonck, c’est la réparation d’une injustice, celle de l’ombre et de l’oubli."

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