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Métapo infos - Page 1644

  • Les Français apatrides sur leur propre terre ?...

    Les accusations de racisme lancées par les inquisiteurs de Mediapart à l'encontre des instances nationales du football nous donnent l'occasion de reproduire cette mise au point percutante de Malika Sorel, publiée sur son blog. Malika Sorel vient de publier aux éditions Mille et une nuits un essai intitulé Immigration, intégration : le langage de vérité.

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    Les Français apatrides sur leur propre terre, celle de leurs ancêtres

    L’inquisition a frappé, par la voix de Mediapart. La ministre Chantal Jouanno a donc fait rouler la tête du directeur technique, qui n’aura même pas eu droit à un procès, fût-il stalinien. Laurent Blanc, lui, verra peut-être sa tête sauvée car, dixit Chantal Jouanno : « Pour le connaître, il prône plutôt le métissage ». Il faudra que le soviet suprême nous dise un jour ce que « métissage » signifie exactement.

    Il est aujourd’hui important de se remémorer le comportement inqualifiable de certains joueurs de l’équipe de France de football lors de la dernière coupe du monde. Les langues s’étaient alors déliées pour porter à la connaissance du grand public l’absence totale de cohésion, le regroupement selon l’ethnie d’origine, la dictature exercée par certains joueurs pour lesquels on était allé jusqu’à imposer un certain nombre de contraintes à l’ensemble de l’équipe, y compris d’ordre alimentaire et sanitaire (douches séparées). Se souvient-on encore du préjudice énorme que cette « équipe » avait alors fait subir à la France en salissant son image devant les téléspectateurs du monde entier ?

    Au micro de RTL, Christophe Dugarry révèle que le soir de 1998 où la France vient d’être sacrée championne du monde, alors que les joueurs prennent des photos dans les vestiaires, Lilian Thuram lance un : « allez les blacks, venez on va faire une photo tous ensemble ! » Imaginez que c’eût été un joueur blanc qui ait lancé « allez les blancs, venez on va faire une photo tous ensemble ! »… Alors, c’était donc ça, la France black-blanc-beur de Jacques Chirac ?

    Un problème notable existe aussi du fait du comportement de joueurs dotés d’une double nationalité. Le Monde : « Lors de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, neuf footballeurs français ont joué la compétition avec une autre équipe que les Bleus, alors qu’ils avaient porté le maillot de l’équipe de France en sélection de jeunes. Ces “binationaux” sont nés et ont grandi dans l’Hexagone, mais ont choisi de jouer pour le pays d’origine de leurs parents. »

    La gauche comme la droite pratiquent depuis fort longtemps la discrimination positive au profit des personnes d’origine étrangère. J’en avais longuement parlé dans Le puzzle de l’intégration. Le critère ethnique est même mentionné en toutes lettres dans la Charte de la diversité instituée en octobre 2004 par Jean-Pierre Raffarin, alors Premier ministre.[1] Engagement n°3 de la Charte de la diversité : “Nous [les entreprises signataires] nous engageons à chercher à refléter la diversité de la société française et notamment sa diversité culturelle et ETHNIQUE dans notre effectif, aux différents niveaux de qualification.”

    La Charte de la diversité incite, dans les faits, les entreprises à favoriser le recrutement de ceux qui ne sont pas d’origine européenne. Cela se transforme en discrimination négative vis-à-vis des Français de souche européenne.

    Voici un extrait d’Immigration-intégration : le langage de vérité.

    « Sur le terrain, la pratique de la discrimination positive se transforme, de manière très concrète, en discrimination négative envers les Français de souche européenne : “L’Oréal fait de la discrimination positive et l’assume […], déclare le directeur général du groupe Jean-Paul Agon. Aujourd’hui, lorsque nous rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chances d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche.[2]” Ces propos discriminatoires à l’égard des Français de souche ont été tenus par le dirigeant d’un groupe qui emploie 12 000 personnes en France. Autre illustration : “À compétences égales, eh bien désolée, on choisira la femme ou on choisira la personne venant d’autre chose que le mâle blanc pour être clair.[3]” Ces propos discriminatoires à l’égard des hommes blancs ont été tenus par Anne Lauvergeon, patronne d’un groupe français qui emploie 50 000 personnes. Imaginons que de tels propos aient été tenus à l’encontre d’autres couleurs que la couleur blanche ; toutes les associations de France et de Navarre auraient rué dans les brancards. Là, il ne s’est rien passé. Comment expliquer, par ailleurs, que de tels propos et attitudes n’aient pas été sanctionnés par la loi ? Parce que le racisme est devenu, comme je l’ai précédemment évoqué, un concept à géométrie variable, qui ignore superbement les comportements qui frappent les Français de souche européenne. Le 14 mai 2009, le ministre de l’Immigration félicitait le groupe L’Oréal pour sa politique de recrutement et le gratifiait du “label diversité” [4]…
    […]
    Par exemple, le racisme dirigé contre les Français de souche européenne ne semble guère les émouvoir. Leur indignation est sélective. Eux qui font feu de tout bois, se gardent bien de s’interroger sur cette tendance aujourd’hui à l’œuvre sur le sol français : “Entre le 1er janvier et le 30 septembre 2010, 485 cimetières et lieux de culte ont été dégradés : 410 l’ont été au préjudice de sites chrétiens, dont 179 cimetières et 231 lieux de culte.[5]” Autrement dit, 85 % des dégradations de lieux de culte ont visé en 2010 des sites chrétiens ! Les Français ont-ils le sentiment que cette information a été relayée par les médias, ou que leurs représentants politiques ont témoigné la moindre compassion, à défaut d’indignation ? Le comportement de ces censeurs porte de surcroît atteinte au vrai combat contre le racisme, car, mettait en garde Claude Lévi-Strauss, “en banalisant la notion de racisme, en l’appliquant à tort et à travers, on la vide de son contenu, et on risque d’aboutir au résultat inverse de celui qu’on recherche.[6]”
     »

    Si vous y réfléchissez bien, nous ne sommes plus du tout en France dans une politique de méritocratie républicaine, mais dans une politique clairement fondée sur un critère de préférence extra-nationale. Et comme l’avait très bien relevé notre ami Jugurta, les Français d’origine extra-européenne qui ont réussi leur intégration et se sont assimilés subissent le même sort que les Français de souche européenne.

    Voici ce que déclarait Nicolas Sarkozy le 26 octobre 2005, en tant que Ministre de l’Intérieur, dans une conférence-débat sur le thème Un défi républicain : la discrimination positive à la française, le ministère de l’Intérieur s’engage : « La première fois, Ministre de l’Intérieur, où j’ai réuni les préfets, j’ai demandé à mes collaborateurs : “Y-a-t-il quelque chose qui vous choque ?” Ils m’ont répondu : “Rien du tout. Tout est normal.” Ben moi y’a quelque chose qui me choquait. Parmi les préfets, il n’y avait que des Christophe. Enfin, des Pierre, des Louis, des Jean et c’est amusant, et parmi les préfets ils étaient tous de la même couleur. Je vous laisse la deviner. »

    Encore un extrait d’Immigration-intégration : le langage de vérité : « Les Français se sentent aujourd’hui apatrides sur leur propre terre, celle de leurs ancêtres. Pour qu’ils reprennent confiance en eux et en l’avenir de la France, il est urgent qu’ils se réapproprient le droit élémentaire qui leur a été confisqué – celui d’exprimer et d’assumer ce que “Français” signifie dans leur tête, leur cœur, leur âme et surtout leur inconscient collectif ».

    Malika Sorel (Le blog de Malika Sorel, 4 mai 2011)

     

    [1] La Charte de la diversité en entreprise a été instituée en octobre 2004 (Jean-Pierre Raffarin). Elle comprend actuellement 3076 entreprises signataires, dont la liste peut être consultée ici

    [2] Jean-Paul Agon, « L’Oréal fait de la discrimination positive et l’assume », propos recueillis par Nathalie Brafman et Stéphane Lauer, Le Monde, 13 juillet 2007.

    [3] Propos tenus par Anne Lauvergeon lors du Women’s Forum à Deauville, Journal de France 2, 16 octobre 2009.

    [4] La création de ce label « diversité » a été annoncée par le Président de la République dans son discours à l’École polytechnique sur l’égalité des chances. Ce label a été créé par décret le 17 décembre 2008.

    [5] Lettre adressée par Brice Hortefeux, Ministre de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des Collectivités territoriales à Thomas Hammarberg, commissaire aux Droits de l’homme au Conseil de l’Europe, rendue publique le 2 novembre 2010.

    [6] Claude Lévi-Strauss, Didier Éribon, De près et de loin, Odile Jacob, 1988.

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  • L'Europe face au défi de l'immigration...

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    Le communiqué de Romain Lecap pour l'émission du samedi 7 mai 2011 sur radio Courtoisie :

    Chers amis, 

    Samedi midi vous êtes pris!
    En première partie de ce nouveau Libre Journal, nous aborderons le sujet de l'Europe face au défi de l'immigration. Nous évoquerons notamment les situations françaises et italiennes et les réactions parfois surprenantes des dirigeants de ces pays.
    En seconde partie d'émission, nous recevrons Louise Demory qui nous présentera le nouveau Webzine politiquement incorrect, Belle & Rebelle.
    En fin d'émission, les chroniques de Pascal Lassalle et du reste de l'équipe.

    Bonne écoute à tous.

    Romain Lecap

    Pour écouter Radio Courtoisie :
    Paris 95,6 MHz   Caen 100,6 MHz   Chartres 104,5 MHz
    Cherbourg 87,8 MHz   Le Havre 101,1 MHz   Le Mans 98,8 MHz ;
    Pour toute la France, en clair, sur les bouquets satellite Canalsat (canal 179 ou 496) et TNTSAT
    pour le monde entier sur www.radiocourtoisie.fr.
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  • Vive le populisme !...

    Le nouveau numéro du Choc du mois (n°42, mai 2011), est disponible en kiosque. On pourra lire un premier dossier consacré à la "planète gay", comprenant, notamment, un entretien avec Dominique Fernandez et un autre avec Renaud Camus. Un deuxième dossier est consacré à la mue populiste du Front national de Marine Le Pen, avec, notamment, une analyse du politologue Christophe Boutin. Et on trouvera aussi un entretien avec Alain Soral ainsi qu'un entretien avec Michel Guenaire pour son livre Les deux libéralismes (Perrin, 2011)... Et comme toujours, les rubriques "Monde", "Société" et "Culture"...

    Bonne lecture !

     

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    Au sommaire :

    Le bloc-notes de François-Laurent Balssa

    Monde
    Printemps arabe
    La campagne de Lybie de Sarko le Petit
    Le régime de Moubarak devait tomber, il est tombé

    Anti-impérialisme
    Comprendre l’Empire : Entretien avec Alain Soral

    Voyage dans la planète gay
    Tu seras homo, mon fils
    Le look fashion te branche ?
    L’autre promotion canapé
    Quand les homos basculent à droite, très à droite
    Quelques questions à Renaud Camus
    Mariage gay, bonjour tristesse
    Sur l’homosexualité et la fin des Temps
    L’âge d’or de la littérature homosexuelle
    Entretien avec Dominique Fernandez

     

    Société
    L’extrême droite est morte ? Vive le populisme !
    Super Marine
    Les deux hémisphères du cerveau populiste français
    Le populisme face à la haine du peuple : Entretien avec Christophe Boutin
    Le virage à gauche du Front National
    Oskar, Slobodan et les minarets
    Chronique : Simone veille
    Reportage : Facteur dans le 9-3, c’est un apostolat
    Un libéral en guerre contre le néo-libéralisme - Entretien avec Michel Guénaire
    Les dessous de la « grève du zèle » des magistrats
    Le Siècle : des hommes d’influence
    Je suis bi et je t’emmerde : Binationaux une espèce mutante
    L’étrange défaite : De mai 1940 au 11 septembre 2001

    Culture
    Exposition
    Sous l’égide de Mars : Total design
    Littérature
    Les vies de Malaparte
    En hommage à Jaime Semprun
    Le plouc était philosophe…
    Réédition
    Le conseiller sans prince
    Littérature
    Béru, reviens !
    Cinéma
    Tous les soleils
    BD
    Solide
    Au bon goût d’avant
    DVD
    Messagères des dieux
    Cochonneries industrielles

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  • Quand le crime paie...

    Nous reproduisons ci-dessous un texte d'Hervé Juvin, publié sur son site Regards sur le Renversement du monde et consacré aux agissements criminels de la finance internationale...

     

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    Quand le crime paie

    Le monde de la banque et de la finance va-t-il s’émouvoir des accusations que, dans son dernier livre, John Le Carré porte sur elle ? En bref, et comme le résumait fort bien « le Monde des Livres » ( 6 avril 2011), l’argent de la drogue, des trafics et des mafias aurait sauvé les banques de la faillite en 2008, et plus généralement, en échange de quelles compensations, aurait servi à renflouer un système financier faisant eau de toutes parts. L’accusation n’est pas seulement romanesque. D’abord parce que les livres de John Le Carré ont toujours traduit un solide rapport au réel. Ensuite, parce que ce n’est pas la première fois que les maîtres du jour auraient considéré que l’argent n’a pas d’odeur, surtout quand il s’agit de survivre, eux, leur pouvoir et leurs gains. Surtout, parce qu’elle rejoint l’idée commune ; l’argent, il faut bien le trouver quelque part.

    C’est là précisément qu’il faut arrêter la comparaison, et cesser la spéculation romanesque. S’il est bien possible en effet que tel ou tel établissement ait été tenté de fermer les yeux sur la provenance de fonds qui lui étaient confiés, ou encore d’accueillir favorablement à son capital des actionnaires troubles, ou simplement inconnus, le système lui n’a aucun besoin d’accepter des capitaux, puisqu’il peut les créer. Les crédits font les dépôts. Les promesses de payer valent paiement. Paradoxe ? Non, réalité stratégique à l’œuvre, sachant que la capacité à promettre n’est fonction, en définitive, que de la puissance. C’est en particulier le tour de force des politiques dites de « quantitative easing », consistant, pour les Etats-Unis, à utiliser le privilège exorbitant d’émettre des dollars à un coût pratiquement nul ; 600 milliards de dollars de liquidités ont ainsi été émises par la Federal Reserve depuis l’automne 2010 ( voir l’article de l’Agefi actifs, 14-20 avril 2011) pour l’achat de treasuries, ce qui équivaut à un enrichissement sans cause des établissements bancaires et financiers américains, pour un montant que les mafias auraient du mal à concurrencer ! La Banque centrale européenne n’est pas à l’écart d’une démarche dont l’autre version consiste à accepter de racheter aux banques qui les présentent à ses guichets des papiers financiers de valeur incertaine, à leur valeur d’émission ; peu importe si le marché des investisseurs évalue à 80, à 60 ou à rien ce qui a été émis à 100, la Banque centrale rachète le papier à 100 ! Voilà une autre manière d’émettre de la fausse monnaie, et d’obtenir par un jeu d’écriture une autre forme de création de richesse, équivalent ici à un crédit gratuit, pour des montants supérieurs à tout ce que l’argent sale pourrait apporter dans les comptes des banques.

    Voilà pourquoi il n’y a guère besoin de l’argent du crime pour que la bulle financière se regonfle et que les acteurs des marchés financiers retrouvent leur superbe. Les techniques de refinancement permettent assez bien de faire disparaître la réalité des prix, comme la titrisation avait merveilleusement permis de faire disparaître la réalité des risques. Voilà aussi pourquoi, à l’évidence, les affaires monétaires et financières sont devenues des affaires stratégiques, de la plus haute importance pour la conduite des Nations, la confiance des individus et l’autonomie des peuples. Car ce n’est pas parce qu’elle n’a pas eu besoin de l’argent de la drogue et des mafias que la banque et la finance ne posent pas des questions de sécurité collective, de paix, et de sûreté. Les émeutes de la faim l’ont dit dès 2007 et commencent à le répéter ; la volatilité des prix tue. La paupérisation accélérée d’une partie de cette « classe moyenne » européenne qui croyait que les engagements étaient faits pour être tenus, va le dire bientôt ; la rupture du pacte social imposée par les marchés se paie. Et la réduction de la démocratie à l’accessoire – votez, nous nous occupons de ce qui compte vraiment ! – elle aussi se paiera, se paie déjà, dans les urnes et dans les rues. C’est que les peuples d’Europe ne sont pas dupes ; rarement un si petit nombre d’hommes aura autant nui à un si grand nombre, rarement une telle impunité aura été assurée à la mafia mondialiste des hedge funds, des intermédiaires financiers et des fabricants de prix de marché, rarement une telle captation publique aura été consentie à un si évident groupe de prédateurs. L’histoire l’enseigne ; quand quelqu’un prétend faire le travail de Dieu, il faut l’éliminer sans recours et sans délai. Le crime de démesure était le premier péché des Grecs. Que l’avons-nous oublié ?

    Tout regard sur les politiques des banques centrales, sur les décisions publiques de sauvetage des systèmes bancaires, sur l’organisation des marchés financiers, révèle à quel point les unes et les autres ont été les moyens d’enrichissement sans cause, d’acquisition d’actifs qui ne seront jamais payés, de détournement d’autres actifs, de destruction de la confiance et de mise sous dépendance de populations et de régions entière. Qui a dit que la finance de marché n’était pas stratégique ? Les Chinois semblent avoir bien compris ce que les Américains savaient déjà, à l’école il est vrai des Britanniques ; il est peu de gains de guerre que la finance de marché ne permette pas d’obtenir, sans la guerre. Affamer des populations ennemies ; se rendre maître des actifs stratégiques ; détruire des monnaies concurrentes ou rivales ; ruiner la foi publique, la confiance dans les engagements de long terme ; amener des systèmes sociaux à l’éclatement ; imposer la loi des investisseurs et des gérants, la loi universelle du plus fort rendement du capital investi, c’est-à-dire parachever la colonisation de la planète par la loi du capital, que le droit prépare, organise, et rend irrésistible ; drôle de paix, qui voit des situations d’appauvrissement et de déclassement, des mises sous dépendance et des ruines collectives comme seules les guerres avaient su les déterminer auparavant, tout cela au nom du développement, de la croissance et du Bien !.

    Face à ces situations, qui n’épargnent pas l’Europe, qui guettent l’Europe, l’historien rappelle que les prêts financiers non remboursés, d’Haïti à Madagascar et aux Philippines, ont été une constante raison de guerres et de colonisation. Le financier assure que rien n’a d’importance, tant que les affaires marchent. Le politique sera plus direct. Une partie de l’activité financière est à ranger parmi les activités criminelles, parce que leurs conséquences sont criminelles. Le déport magistral de richesse et de revenus vers la finance de marché est un enrichissement sans cause. Les facilités données aux établissements pour se refaire et continuer est un abus de biens publics. Les émissions de monnaie sans contrepartie sont une agression contre les autres monnaies, une OPA sur tous les actifs libellés dans ces monnaies, l’équivalent d’une agression contre les autres Nations souveraines. La volatilité des prix de la terre, des récoltes, de l’eau et de l’énergie, tue. Et les facilités de refinancement accordées par prise en pension de titres sans prix, sont une atteinte à la foi publique. Elle condamne l’avenir. Sans parler des situations de conflits d’intérêt systématiques en pareille situation, et des informations d’initiés abondamment utilisées. L’ensemble pose un tout autre problème, celui de la dérive criminelle de toute activité humaine sortie d’un territoire, d’une limite et du réel. Il suggère quatre décisions urgentes, nécessaires, vitales :

    -la suppression des opérations de marchés dérivés par compensation des positions prises ;

    -la séparation totale des opérations de dépôt-crédit et des opérations de marché, ces dernières ne disposant d’aucune garantie publique ;

    -la suppression de l’anonymat des acteurs des marchés, par les mécanismes de trustees et de nominees, aucune opération n’étant admise si l’opérateur final n’est pas identifié.

    -la renationalisation des Bourses, activité garante de la foi publique.

    Urgentes, nécessaires, exclues… N’est-ce pas le paradoxe de la situation politique actuelle, de l’affaiblissement de l’Etat et de l’épuisement des peuples, que des constats aussi aisés, des perspectives aussi graves, et un consentement aussi étendu à l’incapacité d’agir ? Et n’est-ce pas l’étonnement du présent ; la réalité dépasse la fiction ?

    Hervé Juvin, 15 avril 2011

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  • Sciences : la boîte de Pandore ?...

    Le nouveau numéro de la revue Rébellion (n°47) comporte un dossier consacré aux sciences et aux techniques et, notamment, aux nanotechnologies. On y trouvera aussi un entretien avec Alain de benoist sur la question animale et la place de l'homme dans la nature.

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    Au sommaire :

    Editorial

    Le crépuscule de l’Odyssée


    Sciences et capitalisme

    >La science en péril

    >La question de la science

    >Courte réflexion sur la science et le cas du « nanomonde »

     

    >Les Nanotechnologies : Aux frontières du réel ?

     

    Entretien

    Des animaux et des hommes, entretien avec Alain de Benoist

     

    Chronique des livres

    Des animaux et des hommes. La place de l’homme dans la nature d’Alain de Benoist

    Clelia ou le pouvoir des prêtres, de Giuseppe Garibaldi

     

     

    Disponible contre 4 euros à l'adresse :

     

    Rébellion C/O RSE

     

    BP 62124 - 31020 TOULOUSE Cedex 02 FRANCE

     

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  • Mort de Ben Laden : le point de vue de Tariq Ramadan...

    Vous pouvez visionner ci-dessous une intervention du théologien musulman Tariq Ramadan sur I télé à propos de la liquidation de Ben Laden par les forces spéciales américaines. Une analyse qui ne manque pas de pertinence...

     

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