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Métapo infos - Page 1397

  • Une rencontre avec Alain de Benoist...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un court entretien entre Piero San Giorgio, auteur de Survivre à l'effondrement économique (Retour aux sources, 2011) et de Rues barbares (Retour aux sources, 2013), et Alain de Benoist, à propos de deux de ses livres, Demain, la décroissance ! (E-dite, 2007) et Au bord du gouffre ( Krisis, 2011).

     

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  • Un florilège pour tous et pour personne...

    Les éditions Le passeur viennent de publier Nietzsche au jour le jour - Un florilège pour tous et pour personne. Cette anthologie a été établie par Jean-Yves Clément,  qui a soutenu une thèse de philosophie sur Nietzsche, et qui doit prochainement publier aux éditions Autrement, La raison des sortilèges,  un livre d'entretiens sur la musique avec Michel Onfray.

     

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    " Cette anthologie présente un Nietzsche à plusieurs facettes. Un Nietzsche moraliste, dans le sens où l’étaient les frappeurs de maximes du XVIIIe siècle que le philosophe appréciait tant : Chamfort, La Rochefoucauld… Certaines de ses pensées suggèrent ainsi une ligne de conduite : "Que votre amour de la vie soit amour de votre espoir le plus haut : et que votre espoir le plus haut soit la pensée la plus haute de la vie".
    Mais également un Nietzsche psychologue qui, avant Freud et à la même époque que Dostoïevski, jette un regard aigu sur les profondeurs de l’âme humaine. Il affirme par exemple que "ce n’est pas le doute, c’est la certitude qui rend fou". Le pourfendeur de la religion laisse ici la place à un créateur inspiré et pénétrant, sage solitaire pour notre temps. Ainsi, à travers de nombreux thèmes, l’amour, la liberté, la santé, l’art, la solitude, la pensée, la vertu, se dégage la vision, peut-être inattendue, d’un Nietzsche spirituel. "

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  • Étrangleurs et réactionnaires...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue mordant de Christian Combaz, cueilli sur son blog. Ecrivain, Christian Combaz a récemment publié Gens de Campagnol (Flammarion, 2012), une chronique de la France des invisibles...

     

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    Etrangleurs et réactionnaires

    Nombre d'entre nous se souviennent du temps où leurs amis les plus lâches ou les mieux intentionnés leur suggéraient de surveiller une fâcheuse tendance à la Réaction.

    Le temps où la Réaction sera elle-même assez tendance est pourtant imminent. En effet, les bêtises accumulées par les donneurs de leçons font croître la gêne et la réprobation chez leurs partisans selon une courbe tellement exponentielle que des voix commencent à s'élever sur le thème : cette cacophonie, ce manque de coordination, ces réformes superflues "vont finir par donner raison aux réactionnaires".

    Les réactionnaires, personnages honnis entre tous, pourraient donc avoir raison, mais sans que le mérite leur en revienne, puisque ce sont leurs adversaires, à en croire les commentaires, qui perdent des points dans l'opinion, et non leurs idées qui en gagnent.

    Mais le plus grave, s'ils parviennent un jour à séduire le Peuple, est qu'ils ne s'excuseront pas. C'est fini.  Tout semble indiquer que la précaution liminaire du style "Je sais que je vais passer pour réactionnaire, mais j'aimerais souligner que...", cette ultime politesse du débatteur qui mesure la vanité de ses efforts avant d'affronter la meute, cette concession permanente faite à l'esprit du temps et qui commence par "au risque de faire vieux réac ", appartiennent à une époque révolue.

    Avant d'évoquer celle qui nous attend, il n'est  pas inutile de rappeler les caractéristiques de celle que nous quittons. Depuis 1917 et singulièrement en France depuis 1968, le mot réactionnaire s'emploie pour désigner celui qui prétend échapper à la fatalité révolutionnaire. La Réaction est ce réflexe petit-bourgeois qui consiste à vouloir tordre le bras de celui qui vous étrangle. Si vous ne voulez pas rejoindre le camp des étrangleurs, si vous ne voulez pas étrangler les autres en leur nom, vous perdez vos privilèges, vos amis, votre charme. Fonctionnaire, vous végétez sans avancement. Militaire, vous êtes coiffé par un vrai démocrate. Journaliste, vous êtes voué  à la rubrique auto-moto. Ecrivain, cinéaste, vous n'avez plus de talent.  Chanteur, vous êtes interdit de plateau ou livré à quelque animateur payé trente fois le smic pour vous étrangler en direct sur Canal Plus. Ce système s'est tellement généralisé que pour surnager, les hommes politiques les moins révolutionnaires ont dû donner des gages aux étrangleurs, ont dû les nommer partout, leur laisser nombre de leviers, et se plier à leur vocabulaire.

    C'est là que nous voyons ressurgir le mot réactionnaire dans le pire contexte, celui d'une crise généralisée, où les étrangleurs continuent à patrouiller la vie sociale comme des drones,  mais en vain,  car le stratagème qui consiste à jeter l'opprobre sur les réacs ne fonctionne plus. Pendant que l'on réforme tout et n'importe quoi, le mariage, le vocabulaire, la famille, l'histoire, et pendant que les révolutionnaires créent des SCI pour échapper à l'impôt sur la fortune, le Peuple vient de se rendre compte qu'il aura mille euros par mois de retraite et quand on lui parle de Réaction, pour la première fois depuis la Guerre, il a envie d'étrangler quelqu'un.

    Christian Combaz ( Blog de Christian Combaz, 7 février 2013)

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  • Schizotopies ?...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un ouvrage de Fabio Merlini intitulé Schizotopies - Essai sur l'espace de la mobilisation. Philosophe de nationalité italienne, Fabio Merlini est déjà l'auteur de L'époque de la performance insignifiante - Réflexions sur la vie désorientée (Cerf, 2011)  dans lequel il se livre à une critique sans concession de l'idéologie contemporaine...

     

     

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    " L’espace de la mobilisation est celui d’une exposition totale. Peu importe ce que je suis en train de faire, et où je suis en train d’aller : ce qui compte, c’est que je sois toujours présent, prêt à me laisser atteindre par des requêtes, des informations et des communications. Cette disponibilité est rendue possible par les moyens de la télétechnologie : un ensemble intégré de médias tendant à éliminer l’élément de la médiation dans notre rapport au monde. Tout ce qui est utile doit pouvoir se présenter immédiatement : telle est la loi de la mobilisation que l’espace schizotopique rend effective. Toute portion de l’espace devient un lieu de convergence. 

    Dans l’espace schizotopique, ce qui s’efface, c’est le seuil. Lorsque le seuil s’évanouit, la mobilité, l’accès et l’immédiateté gagnent en efficacité. Sont alors perdus l’hésitation éduquée, la crainte et la précaution avec lesquelles on s’avance, le temps d’arrêt que l’on marque respectueusement. Ainsi, disparaît la légitimité d’une sphère en droit d’être protégée du trafic des informations, des injonctions, des sollicitations auxquelles rien ni personne ne semble aujourd’hui être en mesure d’échapper. 

    Car là où disparaît le seuil, il n’y a plus à demander : « Puis-je entrer ? » "

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  • Budget de la défense : touché, coulé ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique percutante de Jean-Michel Quatrepoint sur Xerfi Canal consacrée aux lourdes menaces qui pèsent sur le budget de la défense et aux conséquences qu'aurait le sacrifice des derniers vestiges de notre puissance militaire.

    Journaliste spécialiste des questions économiques, Jean-Michel Quatrepoint a dernièrement publié un ouvrage intitulé Mourir pour le Yuan ? Comment éviter une guerre mondiale (François Bourin, 2011).

     

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  • Une question raciale ?...

    La revue Réfléchir et agir publie dans son dernier numéro (n°43 - hiver 2013), disponible en kiosque, un dossier sur la question raciale en France...

     

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    Au sommaire du dossier :

    Les imprévus de la question raciale aux Etats-Unis

    Immigration africaine : le choc démographique et culturel

    Entretien avec Jean-Paul Gourevitch

    Montreuil sous bois ou Bamako sur Seine ?

    La Mal jaune : voyage au coeur de Belleville

    Le territoire éclaté

    Le tournant idéologique de 1983

    De la beauté du métis

    Un nouvel ordre génétique ?

    Divers scénarios possibles

    On trouvera aussi, notamment, un entretien avec l'écrivain et journaliste non-conformiste Jean-Paul Bourre, à l'occasion de la sortie de son livre Le temps du loup, et un article sur le cinéma d'Orson Welles, ainsi que de nombreuses notes de lectures et une rubrique musique...


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