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Métapo infos - Page 1399

  • Gagner une guerre aujourd'hui ?...

    Nous vous signalons la parution aux éditions economica d'un ouvrage collectif, dirigé par le colonel Stéphane Chalmin et intitulé Gagner une guerre aujourd'hui ?. On trouvera dans ce livre des textes d'officiers comme le général Vincent Desportes ou le colonel Michel Goya mais aussi d'auteurs comme Alain de Benoist, Dominique Venner, Jacques Sapir, Jean-Sylvestre Montgrenier ou Bernard Wicht, notamment. A lire, donc !

     

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    " Le monde contemporain est marqué par un paradoxe majeur. Les affrontements armés s’y multiplient mais, parallèlement, l’emploi de la force militaire ne produit le plus souvent que des résultats ambigus, loin des objectifs que se fixaient les différentes parties.

    Les difficultés rencontrées par les armées occidentales sur les différents théâtres où elles ont été engagées depuis la fin de la deuxième guerre mondiale posent ainsi une question claire : est-il encore possible aujourd’hui, pour elles, de gagner une guerre ?

    L’utilisation de l’outil militaire par les États dans la conduite de leur politique extérieure demeure nécessaire et légitime. Mais quels objectifs peut-on rechercher, quelles sont les conditions du recours à la force, à quelles contraintes va-t-on faire face, assiste-t-on à un déclin de la puissance militaire occidentale, comment « réussir » nos guerres ?

    Autant de questions fondamentales auxquelles les meilleurs spécialistes apportent leurs réponses complémentaires dans cet ouvrage qui éclaire d’un jour nouveau une problématique centrale du monde d’aujourd’hui."

    Au sommaire :

    Introduction générale

    L’impuissance de la puissance militaire, préambule du Général Vincent Desportes

    Les forces morales, Alain de Benoist

    La France peut-elle encore gagner une guerre ?, Colonel Michel Goya

     
    La nature des opérations a profondément changé

    La place des guerres urbaines, Antonin Tisseron

    La place du droit dans les guerres, Michel Deyra

    Les limites de l’approche globale en Afghanistan, Olivier Hubac

     
    Un environnement bouleversé

    Les défis d’un monde polycentrique et déséquilibré. De l’Europe à l’Occident, Jean-Sylvestre Mongrenier

    La société civile et la guerre, Jean-Jacques Roche

    De la guerre à l’intervention, de la victoire au succès, Christophe Wasinski

     
    Une légitimité remise en question

    L’avenir de la guerre et des armées, Dominique Venner

    Le Front moral de la guerre, Louis Gautier

    Armée et démocratie : le réquisit d’une raison éthique consolidée, Cynthia Fleury

    Le « déni de la mort » dans les sociétés modernes occidentales et ses conséquences sur la vision de la guerre, Frédéric Coste

     
    Les acteurs doivent s’adapter pour obtenir la victoire

    Gagner par l’artefact ? Le rôle de la technique dans la victoire, Joseph Henrotin

    Agir militairement en Afrique, GCA Jean-Paul Thonier

    La régénération des nations. Schwitzer werden - la voie suisse – Swissbollah, Bernard Wicht

    L’introuvable patrie, Raymond Boudon

    La force des démocraties, Élie Baranets

    Les démocraties savent-elles encore gagner les guerres ?, Jacques Sapir
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  • Jean-Yves Le Gallou à propos de "La tyrannie médiatique"...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la présentation par Jean-Yves Le Gallou de son nouveau livre, La tyrannie médiatique, qui paraît cette semaine aux éditions Via Romana.

    La tyrannie médiatique de Jean-Yves Le Gallou peut être commandé dès maintenant aux éditions VIA ROMANA, 5 rue du Maréchal-Joffre – 78000 Versailles – 06 87 53 96 45, ou à Polémia 60 ter rue Jean-Jacques-Rousseau – 92500 Rueil-Malmaison, 01 47 49 74 16, au prix de 23 euros, franco de port.

     


    Jean-Yves Le Gallou : "La Tyrannie Médiatique" par MrPierreLegrand

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  • La vie marchandise...

    Les éditions La Tengo viennent de publier La vie marchandise, un essai de Bernard Floris et Marin Ledun. Bernard Floris est sociologue du travail et Marin ledun est romancier.

     

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    "De Paris à New York, de Tokyo à Sydney : partout les mêmes marques, les mêmes modes, les mêmes fast-foods ou les mêmes hypermarchés. Toujours plus de produits, avec une durée de vie toujours moindre. Luxe, hard-discount, low-cost, tout le monde doit pouvoir participer à la grande braderie. Et se croire toujours gagnant ! Le client est roi, non ? 

    Depuis une cinquantaine d’années, le marketing, bras armé des firmes multinationales, s’est constitué en véritable machine à fabriquer des consommateurs en série. Il a organisé l’invasion de nos vies par les marchandises. Individualisation, uniformisation, insatisfaction, gaspillage, dépolitisation et destruction écologique sont les conséquences de ce tout-marketing. 

    Dans ce livre manifeste contre la tyrannie du marketing, Bernard Floris et Marin Ledun déconstruisent les techniques d’une industrie planétaire qui exploite nos pulsions et manipule nos désirs depuis notre plus jeune âge. Ils racontent ici l’histoire et les coulisses de cette fabrique qui nous conduit, malgré nous et avec notre consentement, à adopter la culture de la consommation et le mode de vie « marchandisé ». Mais sommes-nous réellement des marchandises ?
    "

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  • L'euro, l'idiot du village planétaire...

    Vous pouvez regarder ci-dessous la chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 5 février 2013,  dans laquelle il nous livre son point de vue sur la surévaluation de l'euro...

     


    "La Chronique d'Eric Zemmour" : l'euro, l'idiot... par rtl-fr

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  • Les snipers de la semaine... (57)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Causeur, Patrick Mandon dézingue Ockrent, Kouchner et Lang, ces vieux imposteurs qui occupent toujours le paysage médiatique...

    Ockrent / Kouchner : le couple des années 80 revient

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    - sur Boulevard Voltaire, Nicolas Gauthier lâche une rafale, à titre d'épitaphe, sur le cercueil d'un "héros" américain...

    USA : et deux fous de Dieu en moins !

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  • La criminalité a explosé !...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien avec Laurent Obertone, cueilli sur le site de Causeur et consacré à son livre La France Orange mécanique (Ring, 2013).

     

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    La criminaité a explosé

    Entretien avec Laurent Obertone


    Votre essai s’appuie sur des chiffres différents de ceux du ministère de l’Intérieur. En quoi sont-ils plus fiables que les statistiques officielles ?

    En France, toutes les 24 heures, on compte 13 000 vols, 2 000 agressions et 200 viols. Ces chiffres sont ceux de l’Office national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), institut public qui réalise depuis plusieurs années des enquêtes de victimisation auprès de 17 000 personnes. Ces enquêtes jugées fiables par les criminologues (et désormais par Manuel Valls) recensent 12 millions de crimes et délits, soit trois fois plus que les chiffres avancés par le ministère de l’Intérieur, basés uniquement sur les plaintes, et sujets à quantité de manipulations. L’enquête de l’ONDRP y échappe, et échappe donc aux indécentes petites querelles politiciennes autour d’oscillations infimes d’un taux de criminalité qui a explosé depuis les années 60, et qu’aucune politique n’a su ou voulu contenir.

    Vous semblez nourrir une très mauvaise opinion des médias français. Sont-ils vraiment tous aveugles et angéliques face à l’insécurité ?

    L’immense majorité des journalistes (94% selon une enquête de Marianne) et des étudiants en journalisme (jusqu’à 100% d’entre eux dans certaines écoles) se revendiquent de la gauche et de l’extrême gauche. Ils ont un logiciel idéologique dans la tête, qui n’est pas compatible avec le devoir d’informer. Par réflexe, ils nient la réalité, l’édulcorent, la minimisent, éventuellement méprisent, culpabilisent ou insultent ceux qui osent la montrer du doigt. Entre grands médias, c’est une compétition à celui qui ira le plus loin dans l’excuse et la compréhension du criminel. Les gens le savent, donc ils ne lisent plus cette presse-là, qui est maintenue en vie par des subventions publiques plus ou moins déguisées, pour donner l’illusion qu’une information indépendante existe encore et que notre démocratie se porte bien. Tout ça est un théâtre et même, hélas, une tragédie.

    Mais la presse parle de votre livre…

    Une certaine presse. Valeurs actuelles, Atlantico, Éric Brunet, Éric Zemmour… La plupart des grands médias se taisent, et nous font parfois savoir, comme La Croix ou Le Parisien, qu’ils le font pour des raisons idéologiques. Or des milliers de victimes témoignent que l’insécurité n’est pas une idéologie.

    En pointant le multiculturalisme comme source de la délinquance, ne redoutez-vous pas de radicaliser certaines personnes, soit vers l’extrême droite soit vers un fanatisme de type salafiste ?

    L’hétérogénéité d’une nation est non seulement un facteur de criminalité, mais aussi un facteur d’incivisme, de précarité, d’effondrement du “capital social”, comme l’a démontré le célèbre sociologue – de gauche – Robert Putnam, duquel je parle longuement dans La France orange mécaniqueC’est un constat : les pays hétérogènes sont plus violents que les pays homogènes. Il n’est pas question de réécrire cette réalité sous prétexte qu’elle pousserait des gens à se radicaliser. Aujourd’hui, dans notre pays, des milliers de criminels radicaux agressent, violent et tuent d’honnêtes gens sans que ça n’intéresse personne. Ceux qui fuient cette réalité en brandissant le fantasme de l’extrême droite se font les complices de ces criminels. Mais ils n’ont plus le choix : leur idéologie est boiteuse, et ce fantasme de l’extrême droite est leur seule béquille.

    Quid de la dérive islamiste ?

    Je note que cette radicalisation est consubstantielle aux populations musulmanes installées en Europe. Elle est un accélérateur identitaire de la tribalisation de certaines communautés.

    À vous lire, certains délinquants sont parfaitement de bonne foi lorsqu’ils pensent ne transgresser aucun interdit en commettant des délits ou des viols…

    En effet. Leur morale est celle de leur groupe, hiérarchisé selon des règles qui ne sont pas les nôtres. C’est une loi anthropologique : tuer un membre de son groupe est interdit, tuer un étranger est admis, parfois encouragé. En témoigne le soutien sans faille des “proches” de “jeunes” interpellés par la police, quoi qu’ils aient fait.

    Vous expliquez que, contrairement à une idée bien ancrée, la délinquance et la criminalité ne sont pas liées à des facteurs économiques. Mais peut-on sérieusement comparer des départements ruraux, certes classés parmi les plus pauvres et des zones hyper urbanisées comme le 93?

    Je constate que les villes aux populations homogènes, qui comportent leur lot d’habitants pauvres, sont très peu criminelles. Le Paris du début  du XXe siècle ou même du XIXe était particulièrement pauvre et surpeuplé. Pourtant, il était beaucoup moins violent qu’il ne l’est depuis les années 60. La ville ne fait pas le criminel, disons qu’elle lui sert de refuge. Ce qui fait le criminel, c’est la sous-adaptation culturelle, la tribalisation du pays, le laxisme judiciaire, la morale de l’excuse.

    D’où vient la quasi-impunité que vous dénoncez ? De la police ou de la justice?

    Entre la paperasse, la politique du chiffre, la barbarie de la rue, les consignes pour ne pas “provoquer”, le mépris médiatique, la colère populaire, les policiers, désabusés, font ce qu’ils peuvent, avec courage et efficacité. En revanche, la justice ne suit plus depuis longtemps. 53 000 places de prison, 67 000 détenus. 82 000 peines non exécutées chaque année, faute de place. Construire des prisons ? “Ça coûte cher”, nous explique-t-on sans trembler du côté du syndicat de la magistrature. Pas un seul gouvernement n’a eu le courage de mettre au pas son administration pour construire des prisons. Pourquoi ? Parce que construire des prisons serait reconnaître l’explosion de la criminalité depuis l’ordonnance de 1945 et la généralisation du laxisme judiciaire. Idéologiquement, les progressistes ne peuvent pas admettre l’échec de leurs utopies. Ils préfèrent couler à la barre du navire. Ce qu’ils décident n’a rien à voir avec la réalité empirique, ce sont des “avancées” morales sur lesquelles personne ne doit jamais revenir. C’est un comportement suicidaire.

    Ce n’est donc pas de la responsabilité de Christiane Taubira, l’actuelle Garde des Sceaux ?

    Taubira est autant responsable de la situation que ses prédécesseurs, elle a l’immense mérite de passer pour ce qu’elle est.

    Plus que le niveau de sécurité, n’est-ce pas notre seuil de tolérance face à la criminalité et à la délinquance qui a fléchi au cours des dernières décennies ?

    Si les médias tentaient d’amplifier ce phénomène, ils commenceraient sans doute par ne plus parler de “sentiment”, de “jeunes”, ou “d’incivilités”. Dans La France orange mécanique, je montre que la criminalité française était insignifiante des années 1830 aux années 1950. Dans tous les pays d’Europe, la criminalité a explosé à partir des années 1950, avec la mondialisation, l’immigration et la fin de la justice strictement punitive. Ce n’est pas une fatalité : les pays qui ont abandonné le laxisme judiciaire, comme les États-Unis, ont obtenu d’excellents résultats en matière de lutte contre la criminalité. Aujourd’hui, la criminalité des États-Unis est proportionnellement inférieure à celle de la France.

    Votre constat est effrayant, mais quelles solutions préconisez-vous ?

    Aucune, ce n’est pas mon rôle. Je suis un témoin, je pose un constat. Constat de faillite judiciaire, de faillite du multiculturalisme, de faillite de la morale progressiste. Avant de s’attaquer à la réalité, il faut cesser de l’ignorer. C’est tout le thème de mon livre;

    Laurent Obertone, propos recueillis par Sophie Flamand (Causeur, 8 février 2013)

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