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Métapo infos - Page 113

  • La guerre non conventionnelle dans l'Antiquité...

    Les éditions Nouveau Monde viennent de publier une étude d'Adrienne Mayor intitulée Feu grégeois, bombes à scorpions & cochons enflammés - La guerre non conventionnelle dans l'Antiquité.

    Adrienne Mayor est chercheuse en histoire des sciences et en lettres classiques à l’université Stanford.

     

    Mayor_Feu grégeois, bombes à scorpions & cochons enflammés.jpg

    " Miel toxique, flèches enduites de venin de serpent, plantes mortelles, catapultage de ruches, de pots d’argile remplis de scorpions vivants, cochons enflammés lâchés contre des éléphants de guerre, empoisonnement des puits, diffusion volontaire de la peste, création de nuages de poussière caustique, propulsion de flammes inextinguibles… Les armes de guerre non conventionnelles sont loin d’être des inventions modernes. Fruit d’une recherche d’une ampleur inédite, cet ouvrage nous fait découvrir la créativité sans limites des belligérants dans l’Antiquité. Les textes antiques abondent en références aux armes biologiques ou chimiques, et entre les lignes transparaissent déjà les dilemmes moraux liés à leur usage.

    Établissant des liens entre les mythes d’Hercule et de la guerre de Troie, les récits historiques d’Hérodote et de Thucydide, les traces archéologiques et les techniques contemporaines de guerre et de terrorisme, Adrienne Mayor catapulte les lecteurs dans le monde obscur et fascinant de la guerre antique. "

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  • Tolkien, une voie de résistance...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par David Engels à Ego Non dans lequel il évoque les leçons spirituelles qu’il a retirées de l'œuvre de Tolkien et le parcours qui l’a mené « du relativisme spenglérien vers un absolutisme moral fondé sur le christianisme. » 

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan après avoir été professeur à l'Université libre de Bruxelles, David Engels est l'auteur de deux essais traduits en français, Le Déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013) et Que faire ? Vivre avec le déclin de l'Europe (Blauwe Tijger, 2019). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et, dernièrement, Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                            

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  • Le Réalisme politique...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie, associées à l'Institut Iliade, viennent de publier dans leur collection Longue mémoire un court essai d'Antoine Dresse intitulé Le Réalisme politique - Principes et présupposés.

    Né à Liège, en Belgique, Antoine Dresse a suivi des études de philosophie à Bruxelles. Il anime la chaîne de philosophie politique Ego Non sur YouTube et écrit régulièrement dans la revue Éléments. Avec Clotilde Venner, il a publié À la rencontre d’un cœur rebelle - Entretiens sur Dominique Venner (La Nouvelle Librairie, 2023).

    Dresse_Le réalisme politique.jpg

    " Depuis toujours, l’homme souhaite subordonner ce qui est à ce qui devrait être, et c’est pourquoi les moralistes, les clergés, les idéalistes, les technocrates connaissent la tentation de soumettre cet « art des possibles » qu’est la politique à leurs lois. Pourtant, la politique est un éternel champ de déception pour eux, car elle ne correspond jamais à leurs attentes. Ne respectant que ses propres lois, la politique est rétive à se laisser enfermer dans les filets de l’idéal. Or, c’est de la constatation qu’il existe une hétérogénéité des fins entre morale et politique que naît le réalisme politique. Ce dernier ne constitue en rien une doctrine unifiée ni une école de pensée à proprement parler mais plutôt une sorte d’habitus, c’est-à-dire une disposition d’esprit qui vise à éclairer les règles que suit la politique. Partant des intuitions majeures de Machiavel, de Thomas Hobbes et de Carl Schmitt, le but du présent ouvrage n’est donc pas d’imposer dogmatiquement une doctrine politique quelconque mais d’éclairer les présupposés sans lesquels il est impossible de penser le politique et de présenter une approche permettant de discerner les enjeux qui lui sont propres. "

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  • L’oligarchie veut la guerre pour nous museler : choisissons la paix !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy cueilli sur Polémia et consacré à l'hystérie guerrière de l'oligarchie qui nous gouverne.

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021)  et dernièrement Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023).

     

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    L’oligarchie veut la guerre pour nous museler, choisissons la paix

    Le gouvernement Attal affirme haut et fort la nécessité de continuer à apporter un soutien militaire à l’Ukraine. Le 19 janvier, sur LCI, le ministre de la Défense Lecornu a donc détaillé, devant un Darius Rochebin tout sourire, tout ce que notre pays allait livrer à Kiev. Et tel le Bourgeois gentilhomme expliquant que son père n’était pas marchand mais seulement « fort obligeant puisqu’il donnait des étoffes en échange d’argent », M. Lecornu expliquait que ces livraisons ne feraient pas de nous des belligérants. Au moment même où l’état-major russe faisait état de la destruction d’un immeuble abritant des mercenaires français, ce qui entraînait la convocation de l’ambassadeur de France. À l’évidence, cette posture martiale, amplement relayée par les médias mainstream[1], suscite des interrogations au moment où l’Allemagne a renoncé à livrer à l’Ukraine des missiles de croisière Taurus. Et où il paraît douteux que la Russie puisse perdre. Pourquoi donc nos oligarques veulent-ils continuer à s’engager dans ce conflit ? Décryptage.

    L’Oncle Sam mobilise ses vassaux

    D’abord, dans ce conflit, les gouvernements européens obéissent en tout aux exigences américaines, en bons petits vassaux qu’ils sont devenus. Car les États-Unis veulent bien la guerre en Europe mais à condition que nous la fassions à leur place.

    Les États-Unis, pour des raisons budgétaires et politiques, réorientent aujourd’hui leur effort militaire en faveur d’Israël, dans sa guerre contre le Hamas. Mais comme il ne faut pas que le front ukrainien s’effondre avant l’élection présidentielle de novembre 2024, l’OTAN est priée d’assurer la soudure jusque-là et de faire en sorte que le désastre militaire se poursuive. Tant pis pour les victimes.

    L’économie européenne souffre déjà des sanctions contre la Russie et notamment de l’augmentation des coûts de l’énergie. Ensuite, l’aide à l’Ukraine se fait à fonds perdu puisque Kiev sera incapable de rembourser quoi que ce soit, compte tenu de la déliquescence du pays. Et comme si cela ne suffisait pas, avec l’immigration nous importons les conflits du Proche Orient.

    Faut-il donc dans ce contexte continuer de soutenir militairement l’Ukraine, au risque d’entrer toujours plus en belligérance directe contre la Russie, volontairement ou par erreur ?

    Et alors que la France, qui n’a rien à voir avec les pays Baltes ou la Pologne, n’a aucun intérêt vital dans ce pays instable depuis sa création.

    Des va-t-en-guerre immatures

    Des politiques soucieux de l’intérêt national devraient donc hésiter.

    Mais, à la différence des Anglo-Saxons, les leaders européens se moquent de l’intérêt national : ils sont donc prêts à toutes les folies. Nos oligarques sont justement des va-t-en-guerre, d’autant plus qu’ils ne la feront pas personnellement.

    La plupart d’entre eux, très jeunes et souvent incultes, manquent d’expérience et ne savent pas ce que signifie une guerre moderne, ni une révolution, ni une guerre civile. Et ils sous-estiment totalement la puissance et la résilience des pays émergents car ils croient à leur propre propagande.

    Malheur à la ville dont le prince est un enfant, dit l’Ecclésiaste ! Nous serions bien avisés de méditer cet avertissement…

    Nos oligarques veulent la guerre pour nous museler

    Enfin, alors que les oligarques européens sont de plus en plus contestés par leurs populations, on ne peut s’empêcher de penser que certains verraient d’un bon œil le déclenchement d’un vrai conflit, qui permettrait alors d’imposer des mesures d’exception pour museler durablement la contestation qui vient et tous les mal-pensants d’Europe. Et de pratiquer sur une vaste échelle la stratégie de la peur.

    La guerre en Ukraine a déjà conduit à censurer les médias russes et l’information en Europe, alors même que l’Union européenne rêve de museler les réseaux sociaux. De même, la guerre entre Israël et le Hamas a conduit à diaboliser, sous couvert d’antisémitisme ou d’incitation au terrorisme prétendus, toute critique publique de la politique du gouvernement Netanyahou.

    Imaginons alors ce qu’il adviendrait de nos libertés si par malheur l’OTAN nous engageait dans un conflit ouvert avec la Russie ! On nous imposerait une économie de guerre – c’est-à-dire de restrictions – comme ne cessent de le revendiquer déjà nos ministres, une censure de guerre, une police de guerre, une surveillance de guerre. Des « passes » et des QR codes pour tout.

    Et une opportune suspension des élections, comme le fait déjà l’Ukraine. Pendant que tous les opposants seraient évidemment présentés comme des agents de Moscou[2].

    Heureusement que les autres sont moins fous que nous !

    Nous avons en réalité la chance que les dirigeants des nations du monde polycentrique sachent jusqu’à présent résister aux provocations enfantines des Occidentaux. Sinon nous aurions déjà sombré dans la guerre nucléaire mondiale.

    Contrairement à ce que nous serine la propagande, en effet, ces dirigeants ne sont ni des monstres, ni des malades, ni des fous, car ils respectent les principes de la realpolitik, donc de l’intérêt national. Ils disposent en outre d’un avantage capital sur nos oligarques : la durée, quand les leaders occidentaux ne connaissent que l’affolement du court terme et de la com incessante.

    Alors, en 2024, choisissons la paix.

    Et faisons donc en sorte de mettre au plus vite hors d’état de nuire nos oligarchies bellicistes avant qu’elles ne nous conduisent, une fois encore, au désastre.

    Michel Geoffroy (Polémia, 23 janvier 2024)

     

    Notes :

    [1] Comme en témoigne par exemple l’éditorial du Monde du 19 janvier dernier, intitulé « L’impératif d’une aide militaire à l’Ukraine », vantant la « détermination » d’Emmanuel Macron.

    [2] Cela a déjà commencé aux dépens du RN et de Reconquête…

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  • La dictature en marche !...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°206, février 2024 - mars 2024) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré aux "communs", on découvrira l'éditorial, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec Denys Arcand, Laurent Obertone, Ghislain Benhessa et Thibault Mercier, Gérard Chaliand, Sami Biasoni,  Brendan O’Neill...

    Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, de Nicolas Gauthier, d'Aristide Leucate, de David L'Epée, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli, d'Ego Non, de Slobodan Despot et de Julien Rochedy...

     

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    Au sommaire :

    Éditorial

    L’Oxydant. Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien

    Denys Arcand : « Quand une civilisation s’écroule, tout s’écroule ». Propos recueillis par Thomas Gerber

    Cartouches

    L’objet disparu : la Facel Vega. Par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Cinéma : le film de cape et d’épée, invention française ! Par Nicolas Gauthier

    Curiosa Erotica : « Une certaine saleté inhérente à l’amour… » Par David L’Épée

    Champs de bataille : Turenne le destructeur. Par Laurent Schang

    Le filousophe (2e partie). Par Bruno Lafourcade

    Le droit à l’endroit : justice et politique, immunité ou impunité ? Par Aristide Leucate

    Économie Par Guillaume Travers

    Christopher Gérard, la littérature comme contrepoison. Le regard d’Olivier François

    Bestiaire : ouistitis identitaires, des primates pas primaires. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées

    Essayez la dictature et vous verrez » : Macron et l’anarcho-tyrannie. Par François Bousquet et Julien Lusinchi

    Laurent Obertone : « La dictature est proche ». Propos recueillis par François Bousquet

    Fermeture de comptes en banque : le casse du siècle contre les dissidents. Par Daoud Boughezala

    Ghislain Benhessa et Thibault Mercier : État d’urgence, banalisation de l’exception. Propos recueillis par Daoud Boughezala

    Les habits neufs de Jupiter : quand le roi est nul. Par Anthony Marinier

    Georges Habsbourg-Lorraine : comprendre la Hongrie de Viktor Orbán. Propos recueillis par Laurent Schang

    La maison des Habsbourg : le dernier visage de l’idée impériale ? Par Gérard Landry

    Gérard Chaliand, arpenteur des mondes. Propos recueillis par Hervé Juvin

    Althusius, l’anti-Jean Bodin : vers la souveraineté partagée. Par Alain de Benoist

    Les duellistes : messieurs les souverainistes, tirez les premiers ! Par Xavier Eman et Gabriel Piniés

    Sami Biasoni : comment fonctionne le blanchiment statistique ? Propos recueillis par Olivier François

    Les vérités cinglantes de Brendan O’Neill : un hérétique au Wokistan. Propos recueillis par Thomas Hennetier

    La décivilisation de l’image : de l’urgence d’un nouvel iconoclasme. Par Élie Collin

    L’Univers, mode d’emploi : comment le télescope James Webb remonte le temps. Par Christophe Belleval

    Quand Montparnasse était un phare : le Village Lumière dans la Ville Lumière. Par Olivier François

    Touchez pas à Alphonse Boudard ! L’argot était son patois. Par Thomas Hennetier

    Dossier

    Pourquoi les communs

    Les communs, nouveau paradigme identitaire : un manifeste. Par Guillaume Travers

    Le monde d’après la propriété : la terre n’appartient pas qu’aux vivants. Par Guillaume Travers

    À la découverte d’Elinor Ostrom, la théoricienne des « biens communs ». Par Guillaume Travers

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Reconquête : Homo Goretexus. Par Slobodan Despot

    La leçon de philo politique : Edmund Burke. Par Ego Non

    L’esprit des lieux : Tolède-Madrid, Versailles-Chantiers del Sur. Par Christophe A. Maxime

    Rochedytorial : Être ou Êntre, telle est la question. Par Julien Rochedy

    Éphémérides

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  • Jean Madiran et le "national-catholicisme"...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Rémi Soulié, pour évoquer l'écrivain catholique de combat Jean Madiran, reçoit Yves Chiron, historien, auteur d’une biographie de Jean Madiran parue aux Éditions DMM, et Philippe Maxence, journaliste à L’Homme nouveau, essayiste, qui a notamment consacré un important dossier historique à L’Hérésie du XXème siècle (Via Romana, 2018) de Jean Madiran, dans la dernière édition de ce volume essentiel.

     

                                               

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