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Métapo infos - Page 110

  • Un chemin de pensée...

    Les éditions des Amis d'Alain de Benoist viennent de publier Un chemin de pensée, un nouveau Liber Amicorum pour le quatre-vingtième anniversaire d'Alain de Benoist après les deux précédents sortis respectivement pour son soixantième et son soixante-dixième anniversaire. Ce volume a été coordonné par Guillaume Travers.

     

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    " 80 ans, et une œuvre perpétuellement jeune. 80 ans, et des amitiés sans cesse renouvelées. 80 ans, et un regard toujours aussi affûté sur les transformations du monde. Tel est Alain de Benoist. Tel est celui que décrivent ici ses proches, ses collaborateurs et ses correspondants du monde entier. Les plus fidèles se sont liés à lui il y a soixante ans, peut-être davantage. D’autres ne l’ont côtoyé que depuis quelques années. Tous sont nourris d’une œuvre plurielle qui a toujours mûri sans jamais se gâter. Tous sont séduits par une plume qui n’est pas qu’encre, mais aussi musique et couleur, et dont le mouvement perpétuel ne cesse de surprendre. Tous sont réunis par des liens invisibles, et forment une galaxie qui n’a pas de centre ni de chef. Une confrérie secrète, polycentrique, labyrinthique. Tels sont les amis d’Alain de Benoist. "

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  • « La seule chose qui est bien systémique en France, c’est la violence »

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Arthur de Watrigant à Droite de demain et consacré à la montée des actes de violence en lien avec l'immigration. Arthur de Watrigant est rédacteur en chef du magazine L’Incorrect etchroniqueur sur Cnews.

     

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    Arthur de Watrigant : « La seule chose qui est bien systémique en France, c’est la violence »

    Bonjour Arthur de Watrigant, samedi 18 novembre, dans la Drôme, à Crépol, un groupe d’individus s’est attaqué à une fête de village avec des armes blanches, faisant de nombreux blessés et tuant un mineur de 16 ans. Sommes-nous en train d’assister à une explosion de la violence dans notre pays ?

    On assiste pas, elle est déjà présente. Si l’on regarde, malheureusement, ce qui sont appelés « faits divers »  sont en réalité des faits de société parce que c’est toujours le même processus, les mêmes victimes et toujours les mêmes coupables. L’explosion de la violence est là, elle ne fait que grossir en intensité et en quantité mais ça fait déjà longtemps qu’elle est présente.

    Comment expliquer que se produisent de tels crimes sur des territoires qui étaient, auparavant, marginalement atteints par ce genre de violence ?

    Il est vrai que, depuis les émeutes de juin dernier, on a une criminalité et une délinquance qui sont conquérantes.Avant, elles étaient circonscrites à leurs territoires que l’on peut appeler « narco-départements » ou « territoires islamisés » et qui s’inscrivaient dans le cadre d’une guerre territoriale. Ce qui s’est passé le week-end dernier dans la Drôme est une illustration de l’extension de cette criminalité qui sort de son territoire. Pour différentes raisons, mais essentiellement racistes, elle va attaquer les voisins proches.

    Aussi, il y a responsabilité de l’État. Pourquoi il n’y a plus de sécurité dans aucun territoire de France ? Il n’y a plus de « au mauvais moment, au mauvais endroit » ! La politique de la ville, SRU, a fait une répartition de la criminalité sur tout le territoire. Donc plus personne n’est épargné. 

    Thomas est-il le nouveau visage d’une victime de l’ensauvagement de la société française. Quelles sont les causes de l’ensauvagement de notre société ?

    Nous sommes dans une ère qui parle beaucoup du « systémique ». La seule chose qui est bien systémique en France, c’est la violence. Cette violence est intrinsèquement liée à l’immigration, tous les chiffres le confirment. Ce qui est effrayant c’est que nous n’avons que des chiffres sur les étrangers.  Par exemple, on dit que 18 % des homicides sont le fait d’étrangers, or les étrangers représentent 7 % de la population (nous remarquons qu’il y a une surreprésentation dans les homicides). Sauf que les étrangers ne représentent que les personnes qui n’ont pas de papiers français, ce qui signifie donc que l’on ne compte pas les bi-nationaux ou encore les Français de « papier » comme ils s’appellent eux-mêmes qui sont les personnes qui ont des papiers français mais qui ne se reconnaisse pas dans le peuple français. Les statistiques ethniques étant interdites, on ne peut quantifier cette violence. Mais, dès lors, que l’on recoupe autrement en regardant la pratique de l’Ilsam dans les prison par exemple, on est sur près de ⅔ des prisonniers qui font une pratique assez régulière de l’Islam. L’Islam n’est pas une religion née à Clermont-Ferrand, elle est une religion importée. En faisant le truchement des chiffres, on en arrive à cette conclusion-là.

    Ensuite, l’immigration n’est pas un problème en soi. On a pas de problèmes avec les immigrés ukrainiens, avec les immigrés portugais ou encore italiens. Le problème vient d’une immigration africano-arabo-musulmane. Cela s’explique par la différence de nos cultures, de nos civilisations ou la différence de nos rapports aux choses. Aussi, si l’on relit les textes de Maurice Berger qui étudie les systèmes éducatifs, il pose que le système éducatif de ces populations est clanique. C’est-à-dire que tout est fait pour faire survivre le clan, pour que l’on reste au sein de ce dernier. En dehors du clan, point de salut. Tout ce qui n’en provient pas est vu comme un danger. Ce sont des personnes qui se sont auto-exclues de la communauté.

    Les individus ayant commis ces actes auraient dit « On est là pour planter des Blancs. ». Ce drame est-il un nouveau signe de la « libanisation » de notre pays ?

    Oui, on est sur un conflit ethnico-religieux civilisationnel. L’Autre est un étranger pour ces gens-là. Mais ce qui est fou c’est que dans ce système clanique, ils peuvent s’en prendre les uns aux autres. Ils ne  se reconnaissent pas vraiment comme communauté. C’est contre quelqu’un qu’ils font l’unité, contre la France. Nous l’avons observé durant les émeutes, ils se sont tous alliés pour pilier et viser des symboles français alors que quelques mois auparavant ils se tuaient entre eux dans le cadre du trafic de drogue.

    Un ensauvagement qui n’est dénoncé par aucune personnalité… Comment expliquer ce silence ?

    Ça commence à se dire timidement. Simplement, ça remettrait en cause le dogme du multiculturalisme et du vivre ensemble. C’est difficile de reconnaître que l’on s’est trompé pendant quarante ans. On préfère donc vivre dans le confort du mensonge d’un monde fantasmé. Le réveil va être pénible pour ces gens-là.

    On observe également une différence de traitement de la part des médias. Est-ce dans la même logique ?

    Bien-sûr et par lâcheté également. Parce que sur les plateaux télés il y a beaucoup de différences entre le on et le off. En on, nous allons avoir des affrontements dans lesquels on prône la stigmatisation ; alors qu’à partir du moment où il n’y a plus de micros, tout le monde pense la même chose. Certains ont encore un aveuglement idéologique mais d’autres font preuve d’une lâcheté idéologique énorme.

    Cet ensauvagement entraînera-t-il à terme une forme de réaction populaire avec une justice privée ?

    Ça a déjà été un peu le cas avec l’établissement de milices à certains endroits comme à Nantes. Nous nous rappelons aussi de cette histoire avec un bijoutier à Nice qui s’était fait cambrioler de nombreuses fois et qui avait fini par sortir une arme et tirer sur l’un de ses agresseurs. Nous observons aussi l’augmentation du nombre de personnes qui suivent des cours d’autodéfense ou achètent des pistolets à poivre.

    Le risque est que la civilisation fonctionne par une organisation qui est celle de la cession du droit à la violence du citoyen à l’État. C’est pour cela que l’État dispose du monopole de la violence légitime.

    À partir du moment où les citoyens se rendront compte que l’État n’assure plus la protection, ils reprendront leur droit. Nous ne retournerons pas à un état de nature car nous avons été trop habitués à la civilisation pour cela. Mais nous la confierons à d’autres. 

    Si l’on regarde bien l’Histoire, les mafias apparaissent lorsque l’État n’est plus là et la première garantie des mafias est la sécurité. C’est ce qui se passe dans les banlieues : l’homme fort n’est ni l’État, ni le maire, ni la police mais  le narcotrafiquant ou alors l’islamiste. Donc c’est à eux que la sécurité est confiée. Il faut donc renverser le rapport de force pour que la sécurité soit confiée à un autre. Ça ne sera pas organisé d’un point de vue national et restera anarchique mais ça se passera comme ça.

    Arthur de Watrigant, propos recueillis par Théo Dutrieu (Droite de demain, 24 novembre 2023)

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  • Quand se lève une droite identitaire allemande...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de publier la traduction d'un essai de Maximilian Krah intitulé Allemagne : plaidoyer pour une droite identitaire. Maximilian Krah est un avocat d’affaires allemand. Il est député au Parlement européen depuis 2019 et sera la tête de liste de l’AfD aux élections européennes de 2024. Son essai est sorti en Allemagne, aux éditions Antaïos, en juin 2023 sous le titre Politik von rechts.

     

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    " Les moments de crise produisent un redoublement de vie chez les hommes, écrivait Chateaubriand. Le cas de l’Allemagne lui donne raison. Dans la tourmente des grands bouleversements de notre époque, une force politique nouvelle a vu le jour: l’Alternative für Deutschland (AfD). Parti conservateur qui navigue clairement à droite, nonobstant le manque de respectabilité du terme outre-Rhin, évitant les récifs, carte en main, selon un plan bien établi. Tête de liste de l’AfD pour les élections européennes de 2024, Maximilian Krah développe son programme à travers l’étude de sept thèmes fondamentaux : la droite, l’identité, l’État, le changement d’époque, l’économie, l’avenir et la politique, sans négliger aucun sujet, de la famille à l’intelligence artificielle, en passant par la géopolitique et la nécessité d’œuvrer à une contre-culture. Le lecteur français sera parfois surpris des différences entre pays frontaliers, mais le voyage est stimulant. Peut-être permettra-t-il de sceller de nouvelles alliances au niveau européen.

    « Après des décennies pendant lesquelles la droite a été exclue de la vraie politique, nous avons maintenant la possibilité de montrer que nous savons ce qu’il faut faire. Saisissons-la ! » "

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  • Crise des institutions : le sang va couler...

    Le 20 novembre 2023, Pierre Bergerault recevait, sur TV libertés, Michel Maffesoli à l'occasion de la réédition de ses Essais sur la violence (Cerf, 2023).

    Penseur de la post-modernité, ancien élève de Julien Freund et de Gilbert Durand, Michel Maffesoli a publié ces dernières années  Les nouveaux bien-pensants (Editions du Moment, 2014) , Être postmoderne (Cerf, 2018), La force de l'imaginaire - Contre les bien-pensants (Liber, 2019), La faillite des élites (Lexio, 2019),  L'ère des soulèvements (Cerf, 2021) ou encore, ces derniers jours, aux éditions du Cerf, Le Temps des peurs et Logique de l'assentiment.

     

                                             

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  • La tradition celtique...

    Les éditions Yoran viennent de publier un ouvrage d'Yvan Guéhennec intitulé La tradition celtique et préfacé par Philippe Jouët, historien et docteur de l'école pratique des Hautes-Études.. Professeur d’histoire, diplômé d’études bretonnes et celtiques, Yvan Guehennec est spécialiste de l’antiquité celtique et particulièrement des peuples brittoniques.  

     

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    " Yvan Guéhennec est spécialiste de l’antiquité celtique, depuis une trentaine d’année il a publié de nombreux ouvrages sur les langues, la religion, l’écriture, les pratiques des anciens peuples celtes.
    Dans cet ouvrage colossal, il synthétise l’ensemble de ses recherches pour tenter une approche globale de la culture, de l’esprit et de l’histoire des peuples celtes brittoniques de l’antiquité.
    Un livre aussi complet qu’érudit pour comprendre un héritage celtique qui perdure jusqu’à aujourd’hui. "

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  • Tragédie de Crépol : un simple fait divers ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'analyse à chaud par l'Observatoire du journalisme du traitement par les médias du raid sauvage mené par une meute d'allogènes armés de couteaux contre le bal du village de Crépol, qui s'est terminé par le meurtre du jeune Thomas Perotto.

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    Tragédie de Crépol : rixe ou agression ?

    Tragédie de Crépol : rixe ou agression ?

    Un bal d’automne dans la Drôme tourne au massacre. Dans la nuit du 18 au 19 novembre 2023, à Crépol, une quinzaine d’individus armés de couteaux font irruption dans la salle communale, assassinent Thomas, jeune lycéen, et blessent 16 autres personnes. Un énième “fait divers” qui vient troubler la tranquillité de ce village auvergnat.

    Une couverture à géométrie variable

    Cette attaque d’une violence inouïe a frappé Crépol le week-end du 18 novembre 2023. À cette période, tous les médias mainstream étaient tournés vers l’agression au cutter par un vieillard de Mourad, un jardinier dans le Val-de-Marne dont le camion bloquait une route, mais n’ont eu aucun mot pour Thomas pendant les trois jours suivant l’attaque (Boulevard Voltaire, 22/11/2023).

    Marion Maréchal a alors pris la parole affirmant que “Pour un Mourad, il y a cent Thomas” et ajoutant que ce fait divers révèle “les prémices de la guerre civile” et d’une ”guerre ethnique” (Le Figaro, le 22/11/2023).

    « Rixe» employé à la place d’attaque préméditée

    Il est intéressant de noter le choix délibéré et systématique du terme “rixe” dans les premiers rapports médiatiques. Ce choix sémantique semble avoir été privilégié pour banaliser et minimiser l’importance de ce “fait divers”, en renvoyant à une altercation entre jeunes plutôt qu’un acte unilatéral de violence préméditée. Effectivement, lors de sa conférence de presse, le procureur de Valence, Laurent de Caigny, avait qualifié l’événement de “rixe générale” et d’”expédition programmée” (Valeurs Actuelles, le 20/11/2023).

    Cette volonté de marteler la notion de “fait divers” constitue une réelle stratégie visant, selon certains, à dépolitiser un sujet d’une plus grande ampleur (Valeurs Actuelles, 22/11/2023).

    « Planter des blancs »

    Alors que la section de recherche de Grenoble est chargée de l’enquête, les militaires assurent – sans rire — qu’il n’y a eu “aucune revendication religieuse ou politique” et que les faits s’apparentent davantage à une “bagarre” ou “une rixe” (Le Figaro, le 19/11/2023).

    Comme le rapporte Le Dauphiné (20/11/2023), des mères s’insurgent : “Certains médias disent qu’il s’agit d’une rixe ou d’un règlement de comptes, c’est faux ! On ne peut pas laisser dire ça !”. Un jeune homme présent au moment des faits rapporte que les agresseurs ont dit vouloir “planter des Blancs” et ajoute : “C’était l’horreur. Pour moi c’est clairement un attentat”.

    Entre euphémismes et cachotteries

    « Il faut à ce stade rester prudent sur l’origine des agresseurs » témoigne une source proche de l’enquête dans Le Parisien, BFMTV fait état d’une “rixe”, d’une “bagarre” et du “pain bénit pour l’extrême droite” que constituerait cette affaire.

    France Info s’est aussi vu attribuer une note de la communauté sur le réseau social X suite à sa description de l’attaque mortelle de samedi soir comme une “rixe en marge d’une fête à Crépol”. Cette note souligne que “la manière dont l’information était présentée de manière trompeuse. Il s’est agi d’un meurtre, de tentatives de meurtre, coups et violence en bande organisée commis par des jeunes contre les participants pacifiques à une fête de village”. En effet, le terme “rixe” fait davantage allusion à une querelle violente dans un lieu public, entre deux groupes antagonistes, et non à une telle agression conclue par le meurtre d’un adolescent et les blessures d’autres innocents. Ce même média a préféré accuser l’”instrumentalisation” et la “surenchère de la récupération politique” de la part d’une partie de la droite (FranceInfo, le 21/11/2023).

    En réalité, l’enquête est menée pour “tentatives de meurtre, de coups et de violences en bande organisée” (Le Dauphiné, le 22/11/2023).

    De nombreux témoins s’agacent des termes utilisés par les publications susnommées, minimisant la réelle ampleur de l’événement, comme Emmanuelle, l’une des organisatrices du bal affirmant : « C’était une attaque pas une rixe ou une bagarre ! Y’avait du sang partout… Des gens essayaient de sauver Thomas » (Le Parisien) ou encore Léo, l’un de ses amis “On a la haine, Personnellement j’ai un sentiment de violence incontrôlable” .

    Une affaire Lola bis

    Comme Lola ou encore Enzo, et tant d’autres innocents, Thomas sera rapidement oublié, n’aura pas de minute de silence à l’Assemblée nationale, et ne sera pas élevé au rang de “petit ange parti trop tôt”. L’appareil médiatique préfèrera se conforter dans la pusillanimité, renonçant une nouvelle fois à énoncer la réalité.

    Observatoire du journalisme (Ojim, 24 novembre 2023)

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