Arthur de Watrigant : « La seule chose qui est bien systémique en France, c’est la violence »
Bonjour Arthur de Watrigant, samedi 18 novembre, dans la Drôme, à Crépol, un groupe d’individus s’est attaqué à une fête de village avec des armes blanches, faisant de nombreux blessés et tuant un mineur de 16 ans. Sommes-nous en train d’assister à une explosion de la violence dans notre pays ?
On assiste pas, elle est déjà présente. Si l’on regarde, malheureusement, ce qui sont appelés « faits divers » sont en réalité des faits de société parce que c’est toujours le même processus, les mêmes victimes et toujours les mêmes coupables. L’explosion de la violence est là, elle ne fait que grossir en intensité et en quantité mais ça fait déjà longtemps qu’elle est présente.
Comment expliquer que se produisent de tels crimes sur des territoires qui étaient, auparavant, marginalement atteints par ce genre de violence ?
Il est vrai que, depuis les émeutes de juin dernier, on a une criminalité et une délinquance qui sont conquérantes.Avant, elles étaient circonscrites à leurs territoires que l’on peut appeler « narco-départements » ou « territoires islamisés » et qui s’inscrivaient dans le cadre d’une guerre territoriale. Ce qui s’est passé le week-end dernier dans la Drôme est une illustration de l’extension de cette criminalité qui sort de son territoire. Pour différentes raisons, mais essentiellement racistes, elle va attaquer les voisins proches.
Aussi, il y a responsabilité de l’État. Pourquoi il n’y a plus de sécurité dans aucun territoire de France ? Il n’y a plus de « au mauvais moment, au mauvais endroit » ! La politique de la ville, SRU, a fait une répartition de la criminalité sur tout le territoire. Donc plus personne n’est épargné.
Thomas est-il le nouveau visage d’une victime de l’ensauvagement de la société française. Quelles sont les causes de l’ensauvagement de notre société ?
Nous sommes dans une ère qui parle beaucoup du « systémique ». La seule chose qui est bien systémique en France, c’est la violence. Cette violence est intrinsèquement liée à l’immigration, tous les chiffres le confirment. Ce qui est effrayant c’est que nous n’avons que des chiffres sur les étrangers. Par exemple, on dit que 18 % des homicides sont le fait d’étrangers, or les étrangers représentent 7 % de la population (nous remarquons qu’il y a une surreprésentation dans les homicides). Sauf que les étrangers ne représentent que les personnes qui n’ont pas de papiers français, ce qui signifie donc que l’on ne compte pas les bi-nationaux ou encore les Français de « papier » comme ils s’appellent eux-mêmes qui sont les personnes qui ont des papiers français mais qui ne se reconnaisse pas dans le peuple français. Les statistiques ethniques étant interdites, on ne peut quantifier cette violence. Mais, dès lors, que l’on recoupe autrement en regardant la pratique de l’Ilsam dans les prison par exemple, on est sur près de ⅔ des prisonniers qui font une pratique assez régulière de l’Islam. L’Islam n’est pas une religion née à Clermont-Ferrand, elle est une religion importée. En faisant le truchement des chiffres, on en arrive à cette conclusion-là.
Ensuite, l’immigration n’est pas un problème en soi. On a pas de problèmes avec les immigrés ukrainiens, avec les immigrés portugais ou encore italiens. Le problème vient d’une immigration africano-arabo-musulmane. Cela s’explique par la différence de nos cultures, de nos civilisations ou la différence de nos rapports aux choses. Aussi, si l’on relit les textes de Maurice Berger qui étudie les systèmes éducatifs, il pose que le système éducatif de ces populations est clanique. C’est-à-dire que tout est fait pour faire survivre le clan, pour que l’on reste au sein de ce dernier. En dehors du clan, point de salut. Tout ce qui n’en provient pas est vu comme un danger. Ce sont des personnes qui se sont auto-exclues de la communauté.
Les individus ayant commis ces actes auraient dit « On est là pour planter des Blancs. ». Ce drame est-il un nouveau signe de la « libanisation » de notre pays ?
Oui, on est sur un conflit ethnico-religieux civilisationnel. L’Autre est un étranger pour ces gens-là. Mais ce qui est fou c’est que dans ce système clanique, ils peuvent s’en prendre les uns aux autres. Ils ne se reconnaissent pas vraiment comme communauté. C’est contre quelqu’un qu’ils font l’unité, contre la France. Nous l’avons observé durant les émeutes, ils se sont tous alliés pour pilier et viser des symboles français alors que quelques mois auparavant ils se tuaient entre eux dans le cadre du trafic de drogue.
Un ensauvagement qui n’est dénoncé par aucune personnalité… Comment expliquer ce silence ?
Ça commence à se dire timidement. Simplement, ça remettrait en cause le dogme du multiculturalisme et du vivre ensemble. C’est difficile de reconnaître que l’on s’est trompé pendant quarante ans. On préfère donc vivre dans le confort du mensonge d’un monde fantasmé. Le réveil va être pénible pour ces gens-là.
On observe également une différence de traitement de la part des médias. Est-ce dans la même logique ?
Bien-sûr et par lâcheté également. Parce que sur les plateaux télés il y a beaucoup de différences entre le on et le off. En on, nous allons avoir des affrontements dans lesquels on prône la stigmatisation ; alors qu’à partir du moment où il n’y a plus de micros, tout le monde pense la même chose. Certains ont encore un aveuglement idéologique mais d’autres font preuve d’une lâcheté idéologique énorme.
Cet ensauvagement entraînera-t-il à terme une forme de réaction populaire avec une justice privée ?
Ça a déjà été un peu le cas avec l’établissement de milices à certains endroits comme à Nantes. Nous nous rappelons aussi de cette histoire avec un bijoutier à Nice qui s’était fait cambrioler de nombreuses fois et qui avait fini par sortir une arme et tirer sur l’un de ses agresseurs. Nous observons aussi l’augmentation du nombre de personnes qui suivent des cours d’autodéfense ou achètent des pistolets à poivre.
Le risque est que la civilisation fonctionne par une organisation qui est celle de la cession du droit à la violence du citoyen à l’État. C’est pour cela que l’État dispose du monopole de la violence légitime.
À partir du moment où les citoyens se rendront compte que l’État n’assure plus la protection, ils reprendront leur droit. Nous ne retournerons pas à un état de nature car nous avons été trop habitués à la civilisation pour cela. Mais nous la confierons à d’autres.
Si l’on regarde bien l’Histoire, les mafias apparaissent lorsque l’État n’est plus là et la première garantie des mafias est la sécurité. C’est ce qui se passe dans les banlieues : l’homme fort n’est ni l’État, ni le maire, ni la police mais le narcotrafiquant ou alors l’islamiste. Donc c’est à eux que la sécurité est confiée. Il faut donc renverser le rapport de force pour que la sécurité soit confiée à un autre. Ça ne sera pas organisé d’un point de vue national et restera anarchique mais ça se passera comme ça.
Arthur de Watrigant, propos recueillis par Théo Dutrieu (Droite de demain, 24 novembre 2023)