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islamisme - Page 15

  • Feu sur la désinformation... (186)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Mariage princier : tradition, modernisme et racialisme
      Mariage du pince Harry et de Meghan Markle en Angleterre. La mariée est métisse et divorcée. Pour les médias pas d’hésitations : Un vent de « modernité » souffle sur le couronne d’Angleterre, la « suprématie blanche est en déclin ».
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      17 mai, journée internationale de lutte contre l’homophobie. Pendant 24 heures les médias ont relayé une information homosexualiste : France info diffuse un reportage sur un faux mariage homosexuel à Honk kong, France TV slash s’essaye à une définition de l’homophobie « c’est penser et dire que deux hommes ou deux femmes ne devraient pas pouvoir se marier entre elles ou entre eux et surtout pas éduquer des enfants. ». Enfin Brut relaye le « coming out » d’Océane Rose Marie, actrice et chroniqueuse pour Arrêt sur image .

    • 3: L’UNEF, le voile islamique de la discorde
      Maryam Pougetoux la responsable du syndicat étudiant de gauche l’UNEF apparait voilée sur M6. Depuis 10 jours la polémique médiatique enfle : Simple exercice d’une liberté personnelle ou prosélytisme religieux ?
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Le passeur de migrants Cédric Herrou nouvelle star du festival de Cannes. Condamné pour avoir aidé des migrants, l’agriculteur est le personnage central du film « Libre ». Alors que tous les journalistes lui tendent le micro, il ose affirmer « Ils veulent me faire taire, c’est clair que je dérange ». Une autre chose semble claire : le moment était mal choisi.
    • 5 : Gouvernement italien : une alliance qui déplaît
      Guiseppe Conte nouveau premier ministre italien. Pour les médias français ce nouveau gouvernement montre qu’il est temps de « réinventer l’Europe » face à un des « politiciens médiocres et xénophobes ».

     

                                 

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  • Un seul problème : celui des quartiers hors contrôle....

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Xavier Raufer à Boulevard Voltaire à la suite de l'attaque menée par un terroriste islamiste à Paris, le 12 mai dernier. Criminologue et spécialiste des questions de sécurité, Xavier Raufer a publié ces dernières années Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014) et a également coordonné l'ouvrage collectif intitulé La première cyber-guerre mondiale ? (Eska, 2015).

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    Xavier Raufer : « La France a un seul problème, criminel et terroriste en même temps, celui de ces quartiers hors contrôle »

    Samedi soir, à Paris, un jeune de 20 ans d’origine tchétchène a poignardé au hasard 5 personnes dans la rue. Cet attentat n’a rien de nouveau si on le compare au précédent.

    Nous sommes en effet toujours dans le même schéma. Nous sommes surtout frappés de constater sempiternellement et comme toujours que ce jeune homme est issu des quartiers que la bureaucratie française appelle aimablement « quartiers de la politique de la ville (QPV) », mais qui sont en fait de véritables coupe-gorges. Il a commencé sa carrière en France à l’Ariane à Nice et jusqu’à récemment dans le quartier de l’Elsau à Strasbourg. L’Ariane à Nice et l’Elsau à Strasbourg sont des coupe-gorges dans lesquels la police ne met les pieds qu’épisodiquement depuis deux ou trois décennies. Ce sont des quartiers dans lesquels ni la police ni le renseignement ne peuvent faire convenablement leur travail. Dans ces quartiers QPV, un individu peut se radicaliser à loisir pendant une ou deux décennies sans que nul n’en ait la moindre idée.
    Le seul problème criminel et terroriste de la France est celui de ces quartiers hors contrôle où on ne peut pas faire un travail de prévention et encore moins de répression.
    Nous l’avons vu récemment à Toulouse avec l’arrestation de deux ou trois dealers, ou encore avec cette femme portant le niqab alors qu’on sait que c’est une provocatrice et qu’elle fait exprès pour être arrêtée par la police. Cela a suffi à déclencher des émeutes épouvantables dont le récit rappelait les guerres coloniales : le quartier en feu, les hélicoptères qui tournent autour de la ville, etc.
    C’est naturellement un individu d’un de ces quartiers comme le quartier d’Ozanam à Carcassonne qui a tué le colonel Beltrame.
    Ces quartiers sont des pépinières de criminels et de terroristes. Tant que nous n’aurons pas résolu ce problème-là, il y aura sans arrêt des Tchétchènes, des Maghrébins, des Coulibaly et des tout ce que vous voulez, qui continueront à avoir un coup de lune et à sortir dans la rue avec un couteau ou avec une voiture pour assassiner leurs contemporains. Cela ne s’est pas produit jusqu’à maintenant, mais on aura peut-être même un jour un Français converti à l’islam, pourquoi pas.

    L’auteur de l’attentat de Boston était également un individu d’origine tchétchène.
    Que se passe-t-il avec la Tchétchénie ?

    Poutine a réglé le problème en Tchétchénie de manière impeccable. On souhaiterait d’ailleurs que le problème soit réglé aussi partout où il y a des révoltes islamistes. Naturellement, un certain nombre de ces terroristes étaient et sont partis vers le Moyen-Orient après ce qu’on appelle « la pacification ».
    Parmi ces gens-là, il y a avait évidemment de vrais djihadistes, mais il y avait aussi des officiers et des agents de renseignement russe infiltrés. Ils ont d’ailleurs fait ensuite un excellent travail en Irak et en Syrie pour guider les bombardements de leur aviation. En tout état de cause, les Tchétchènes ont rejoint par milliers le Moyen-Orient avec leurs femmes et enfants. Ils sont devenus des combattants d’élite de l’État islamique. Le chef de guerre de l’État islamique a même été un Tchétchène.
    Cette histoire est donc assez difficile à démêler. En tout état de cause, ils ne sont plus en Tchétchénie et ne posent plus de problème à la Russie elle-même. En revanche, nous avons des soucis avec eux à peu près partout où ils arrivent à se réinfiltrer en Europe.

    Était-ce encore un individu fiché ?

    Il y a un fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste appelé FSPRT. Ce fichier est consacré à des individus gravement radicalisés qui présentent un danger terroriste. Notre jeune Tchétchène était fiché S et fiché au FSPRT. Que faisait-il dehors ?
    Pourquoi lui a-t-on donné la nationalité française à la légère, sous prétexte que sa maman était venue habiter chez nous ?
    Cela fait quand même beaucoup. À chaque fois c’est pareil !

    Xavier Raufer (Boulevard Voltaire, 14 mai 2018)

     

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  • Pourquoi cette étrange pusillanimité ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Philippe Bilger, cueilli sur son blog Justice au singulier et consacré à l'attentat islamiste de la rue Monsigny à Paris, le 12 mai 2018 dans la soirée. Ancien magistrat, Philippe Bilger est notamment l'auteur de récits ou d'essais comme 20 minutes pour la mort (Rocher, 2011) ou Contre la justice laxiste (L'Archipel, 2014).

     

    Attentat Monsigny_Asimov.jpg

    Je ne sais pas mais il faudrait !

    A chaque fois l'imprévisible surgit et frappe.

    A chaque fois le terrorisme armé d'un couteau ou d'un véhicule fait irruption dans notre quotidienneté, blesse, meurtrit, massacre pour mourir à son tour.

    Dans la soirée du 12 mai, un Russe tchétchène de 20 ans naturalisé français en 2010, Khamzat Azimov, fiché S depuis 2016, entendu déjà par la police au mois d'avril 2017, a respecté à la lettre ce processus malfaisant et a fini comme évidemment il le souhaitait.

    Un jeune homme de 29 ans est mort poignardé, et il y a eu plusieurs blessés. La police est intervenue 9 minutes après l'attaque, évitant l'aggravation de ce bilan déjà trop lourd. Le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur lui ont naturellement rendu hommage.

    Compassion exprimée par plusieurs communiqués officiels pour les victimes et leurs familles.

    Le président de la République déplore "le prix du sang une nouvelle fois payé par la France" - ce qui est tragiquement vrai - mais ajoute "qu'elle ne cèdera pas un pouce aux ennemis de la liberté". Je comprends mal cette dernière affirmation.

    Il me semble que c'est faire beaucoup d'honneur aux terroristes islamistes que de les percevoir seulement comme des ennemis de notre "liberté". Un pouce ? Malheureusement chaque crime est déjà une défaite. Faut-il considérer alors que notre résolution continuera à s'afficher telle quelle en espérant un avenir moins sanglant sur ce mode odieusement intermittent ?

    Analyses médiatiques de plus en plus pauvres parce que condamnées à reprendre quasiment mot pour mot les considérations développées pour les précédents attentats. En ce sens le dialogue sur France Inter entre une "spécialiste" de la Tchétchénie et le journaliste a été surréaliste le 13 mai : le second s'obstinait à lui faire déclarer du nouveau quand lassée elle était incapable de sortir des sentiers déjà longuement battus.

    Pour ne pas évoquer le bavardage profus et de pur remplissage sur BFMTV dans la soirée du 12 mai avec la mention qui aurait été comique en d'autres circonstances de "l'auteur présumé". Un auteur qui n'était plus à présumer : ce criminel, heureux d'obtenir sa mort comme une récompense, ayant frappé et tué au vu de beaucoup !

    Sur les plateaux de télévision et dans les émissions de radio on s'exprimera sentencieusement sur ce terrorisme renouvelé. Avec la même objectivité froide et prétendument savante d'après l'action.

    Le parquet antiterroriste de Paris - remarquable et auquel heureusement on a renoncé à accoler un Parquet national sur le modèle du PNF dont les prestations ont été pour le moins contrastées - est saisi et nous avons eu droit encore à une exemplaire communication du procureur Molins, dont quelques-uns de ses collègues devraient s'inspirer.

    Les parents, les familiers du tueur mort sont entendus, placés en garde à vue. Des perquisitions opérées. Pour mettre au jour des connexions ? Pour trouver des explications à cette ignominie qui résulte de desseins délirants et d'une appétence perverse pour un sacrifice digne de ce nom seulement si un massacre l'a précédé ?

    Face à cette réalité à l'implacable et tragique redondance, la routine de l'horreur terroriste jamais programmable, artisanale même si elle est téléguidée, insaisissable, laisse au sens propre et figuré désarmés. Il n'est pas indifférent que même un Jean-Luc Mélenchon ait fait profil bas en déclarant : "Je n'ai pas l'intention de dire que le gouvernement aurait laissé faire, ça n'est pas vrai" (LCI) et, à rebours, il est absurde de la part de LR et du FN de dénoncer "l'inaction d'Emmanuel Macron".

    L'envie, face à ce tableau sombre et menaçant, gangrenant le présent et pourrissant le futur, est de se révolter, de refuser l'angoisse de l'inéluctable. Ce pessimisme serait désespérant qui interdirait même de concevoir d'autres modalités de lutte jamais encore expérimentées. Mais lesquelles ? La modestie m'oblige à admettre que je ne sais pas. Pourtant il faudrait.

    Encore conviendrait-il de ne pas s'obstiner par dogmatisme à récuser des opportunités opératoires de nature à prévenir d'autres désastres.

    J'admets qu'il ne suffirait pas d'une politique internationale atone et aphone ou d'orientations radicalement différentes pour s'attirer les bonnes grâces de nos adversaires fanatiques.

    Il n'est même pas sûr qu'une démocratie encore plus musclée, à la supposer possible sans dénaturer profondément son esprit et permettant un quadrillage de tous les instants, serait décisive dans l'éradication du terrorisme organisé ou de l'instant. Il y aura toujours sur notre destin collectif et nos destinées individuelles son risque et, bien plus, malgré la fermeté républicaine, sa concrétisation. Aussi rare qu'on l'espère.

    Cependant comment ne pas s'étonner alors de l'entêtement avec lequel le pouvoir, encore par la voix de Benjamin Griveaux pourtant bien gêné aux entournures et ressassant une leçon désaccordée avec le réel, maintient sa position sur les fichés S français et étrangers ? (Grand Jury RTL-Le Figaro- LCI)

    Le porte-parole du gouvernement a eu beau répéter que la fiche S servait à la police et au renseignement et qu'elle leur avait permis de déjouer un certain nombre d'attentats, il n'est pas parvenu à convaincre qu'un changement de législation pour les nationaux - autorisant leur interpellation par exemple - et l'expulsion des étrangers ne seraient pas efficaces pour mieux combattre le danger terroriste et éviter son aléatoire survenue.

    Dès lors que pratiquement tous les criminels islamistes ont relevé ou relèvent de cette catégorie trouble, le bon sens n'imposerait-il pas de se pencher sur elle pour une exploitation plus efficiente et enfin coercitive des données personnelles de chaque fiche ? Pourquoi cette étrange pusillanimité qui nous prive d'une chance de plus, d'une avancée probable, cette répugnance à transformer un outil en une arme ?

    Stagnation d'autant plus regrettable que c'est sans doute sur ce seul plan que la mélancolie du "je ne sais pas" pourrait être effacée par le volontarisme concret du "il faudrait".

    Philippe Bilger (Justice au singulier, 14 mai 2018)

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  • L’indispensable radicalisation de la Nation française ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue (radical !) de Bernard Plouvier, cueilli sur EuroLibertés et consacré à la nécessité vitale pour pour les Français et les européens de redresser la tête. Médecin, Bernard Plouvier est l'auteur de plusieurs essais et d'études historiques, comme Faux et usage de faux en histoire (Dualpha, 2012) ou Le dérangement du monde (Dualpha, 2016).

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    L’indispensable radicalisation de la Nation française

    On ne cesse de nous parler d’islamistes « radicalisés », alors qu’ils ne sont que des fanatiques prêts à tuer n’importe qui dans le cadre de leur Djihâd moyenâgeux et oriental. Une fois encore, les fabricants d’opinion publique jouent sur les mots (en termes nobles : ils usent et abusent des confusions sémantiques) pour tromper les nations européennes.

    Le terme « radical » implique le refus de transiger avec ses principes d’ordre éthique et les nôtres sont simples et démocratiques : travail, famille, patrie européenne, égalité de tous devant la Loi, strict respect des libertés d’opinion et d’expression, laïcité de l’État (ce qui implique de combattre tout fanatisme religieux), enfin respect de la logique géographique – ce qui signifie que pour devenir membre de la Nation française, il faut, par définition, appartenir à la race européenne.

    Toute mixité raciale ne peut que créer une société multiraciste. De même, les cultures exotiques ne sont que des curiosités pour esthètes, à la façon des pièces de musée ethnographique. L’Europe est riche de sa race civilisatrice et d’une culture plurimillénaire ; elle n’a nullement besoin d’importer du fatras exotique, sauf à titre de curiosités (comme l’on disait au XVIIIe siècle).

    Les partisans des sociétés multiraciales et multiculturelles peuvent s’expatrier là où l’on aime le genre pot-pourri, par exemple dans les Amériques. Mais nous autres, Européens, n’avons pas à subir les effets pervers d’un afflux monstrueux – par le nombre, la brutalité et l’insociabilité – d’immigrés inadaptés à nos conditions de vie, parce qu’étant issus de pays sous-développés, aux mentalités opposées à la véritable modernité.

    La vie moderne est faite d’un travail où l’intelligence et l’adaptation ont remplacé la force physique, nettement moins efficace et contrôlable que l’énergie matérielle. Elle est faite aussi de respect absolu de la vie privée, des sentiments d’autrui, de la liberté de penser et de s’exprimer pour tout citoyen honnête. La vie publique moderne est donc laïque, le phénomène religieux étant d’ordre strictement privé.

    Notre conception de la vie est en tout point opposée au fanatisme mahométan. Dans la société islamique, totalitaire comme toute société à dogme unique – qu’il soit de nature religieuse ou politique ne fait rien à l’affaire –, le moindre crétin fanatique peut dénoncer son « frère » en Allah, comme autrefois le communiste dénonçait au Parti ou à la police politique le « camarade déviant » ou « l’ennemi de classe ».

    Envahies, appauvries, meurtries, les nations européennes doivent contre-attaquer. Le milieu politico-médiatique étant, sinon entièrement pourri, du moins assez faisandé et largement pénétré par la propagande globalo-mondialiste, métisseuse de races et de cultures, les Nations ne peuvent espérer de salut que par le populisme.

    Un mouvement populiste efficace doit diffuser quotidiennement sur les réseaux sociaux un bilan des pillages, incendies, scènes de vandalisme, rackets et viols perpétrés par la racaille (autochtone et immigrée), de façon à ce que même le bobo le plus larvaire comprenne, grâce aux images et au discours, simple et véridique, que notre pays est délabré par l’effet d’un mauvais usage de l’argent public, dévasté de façon pluri-hebdomadaire par des individus hautement indésirables et que des citoyens français y sont molestés de façon pluriquotidienne.

    L’on n’a pas besoin du discours néolibéral des mollassons du « Front National nouvelle vague ». L’on a besoin d’images du désastre français et de l’invasion exotique. L’on a besoin d’un avatar de Jean-Marie Le Pen, jeune et charismatique, qui ne dise pas de sottise par goût immodéré de la provocation : les faits réels sont suffisamment graves pour qu’on n’y adjoigne pas de polémique stupide sur le passé. Seuls comptent le présent et l’avenir.

    Il est absurde de discuter de problèmes économiques, financiers, sociaux, etc. tant que l’on n’a pas défini une attitude générale de défense vigoureuse – ce qui implique une action dure – de nos valeurs et tant que l’on n’a pas pris la ferme décision de rejeter l’envahisseur inassimilable.

    La globalisation de l’économie fait de l’Europe (à l’exception de l’Allemagne, pour l’instant) un désert industriel. C’est le seul problème économique et social à régler d’urgence… alors que les démagogues parlent de réduire la quantité de travail à fournir par ceux qui ont (encore) un emploi !

    L’ouverture des frontières aux êtres et aux biens, fondement de la société globalo-mondialiste, fait de l’Europe un caravansérail pour inadaptés, tout en créant les conditions optimales pour une fin de civilisation.

    L’Europe ne sera de nouveau forte que lorsqu’elle ne contiendra que des Européens de souche et n’englobera que des terres européennes. Les territoires extra-européens doivent être abandonnés, sauf s’ils sont peuplés quasi-exclusivement d’Européens (tels le Groenland et les îles Saint-Pierre-et-Miquelon, qui appartiennent à la plaque tectonique nord-américaine). Les DOM-TOM ne font en aucun cas partie intégrante de la France : la décolonisation doit être complétée, tant pis pour les nostalgiques du XIXe siècle conquérant.

    A contrario, il faut organiser sans faiblesse le retour intégral en leurs terres d’origine des Extra-Européens. La preuve est faite, et largement, du caractère inassimilable des populations exotiques demeurées primitives, même si les rares élites d’origine extra-européenne s’assimilent assez aisément… mais que font ces personnes en Occident ? Leur devoir, envers leur race et leur continent, est de retourner dans leurs contrées d’origine pour les civiliser.

    Pour défendre nos valeurs, nous devons radicaliser notre discours, mais surtout nos actes. La seule radicalisation efficace, c’est d’organiser des manifestations de grande ampleur, soit témoigner de notre force. Les arguments logiques sont manifestement inopérants auprès des pantins qui se sont hissés aux apparences du Pouvoir pour servir des maîtres non-européens. La preuve est faite que l’expression de la volonté populaire est biaisée par le matraquage médiatique au service du pouvoir économique, ce qui revient à dire : la Finance.

    Le discours populiste n’est en aucun cas suffisant. Un mouvement populiste doit être orienté vers un militantisme politique pour reconquérir les rues et les places publiques, de façon à permettre la libre expression de tous – et plus seulement celle des pseudo-gauchistes, nervis de la finance cosmopolite, et des forts en gueule exotiques – et pour assurer la libre déambulation, ce qui implique d’aider les forces de l’ordre, totalement dépassées, à lutter contre les bandes de sauvages qui pillent, violent, incendient, rackettent, molestent.

    L’organisation de milices non-armées d’autodéfense, constituées de deux ou trois dizaines d’hommes rompus aux sports de combat, est la seule véritable démarche citoyenne, dans le contexte de la France urbaine actuelle.

    L’époque du bobo consommateur béat, tiers-mondiste et féministe, est révolue – aux USA comme en Europe, d’ailleurs, mais la décrépitude de la classe moyenne d’Outre-Atlantique est dépourvue d’intérêt pour les Européens, qui n’ont pires ennemis que les financiers installés en Amérique du Nord qui façonnent l’opinion mondialiste.

    Finies les années de jouissance molle et de bêtise crasse. Commencent les années rudes de la guerre des races et des religions en notre Europe. Ou nous nous battrons, ou nos descendants seront esclaves… comme les Européens de l’Est le furent des Mongols, puis des assassins marxistes.

    L’avenir de notre continent dépend de notre action.

    Bernard Plouvier (EuroLibertés, 21 avril 2018)

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  • Petites frappes...

    Nous reproduisons ci-dessous une chronique de Richard Millet, cueillie sur son site personnel et dans laquelle il évoque les tirs de missiles de la coalition occidentale sur la Syrie...

    Auteur de La confession négative (Gallimard, 2009) et de Tuer (Léo Scheer, 2015), Richard Millet a publié cet automne aux éditions Léo Scheer un roman intitulé La nouvelle Dolorès et, tout dernièrement, son Journal de l'année 1971 à l'année 1994.

     

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    Petites frappes

    On pouvait attendre de Macron qu’il ne poursuivît pas au Proche-Orient la politique étrangère de ses prédécesseurs. Le peuple syrien lui-même l’espérait, comme j’ai pu le constater, à Damas, en novembre dernier. Il est vrai qu’avec un vieux représentant de commerce socialiste tel que Le Drian aux Affaires étrangères, il ne pouvait en être autrement. Voilà donc la France jouant, une nouvelle fois, avec l’Angleterre, le rôle de roquet utile des États-Unis. Cet interventionnisme-là (quelques frappes aériennes sur les usines qui fabriqueraient des armes chimiques) relève évidemment de la gesticulation. La France et l’Angleterre apparaissent comme de petites frappes aux côtés du caïd yankee, qui valorise peut-être les red necks américains mais qui déconsidère son pays au point de faire passer certains dictateurs asiatiques pour des modèles de vertu.

    Une « ligne rouge » aurait été franchie, dans la Ghouta, qui justifierait ces attaques aériennes : Assad aurait fait lancer des gaz létaux sur des civils. On imagine mal pourquoi, avec l’appui des Russes, et au moment de remporter la victoire, il aurait eu besoin d’y recourir. Mais les Occidentaux en auraient la « preuve » : quelle est-elle, à part la parole de « rebelles » islamistes vaincus ? Est-il besoin de rappeler que les USA avaient envahi l’Irak sur la foi de telles « preuves », sans qu’on ait jamais trouvé les « armes de destruction massive » prétendument possédées par Saddam.

    Quelques remarques, donc :

    1/ La réaction « occidentale » (toujours le même trio, en vérité) relève de la symbolique humanitariste pour caniches en mal d’éthique : quelle différence entre le fait de mourir sous des obus ou à cause de gaz, diraient certains cyniques ?

    2/ Les gaz, nous n’y échappons pas, nous-mêmes, Occidentaux jouissant de la paix éternelle au sein d’une béatitude démocratique assurée par les droits de l’homme : gaz d’échappement, pics de pollution, aliments toxiques, herbicides cancérigènes que la Commission européenne refuse d’interdire, etc. …

    3/ Ces gaz peuvent aussi prendre une dimension métaphorique : ne sommes-nous pas en train de mourir de la pollution idéologique, post-littéraire, i.e. post-chrétienne ? Les crimes contre l’esprit sont eux aussi létaux. On pourrait donc demander à l’ONU des frappes sur Monsanto comme sur les officines qui fabriquent la fausse monnaie littéraire…

    Au nom de quoi attaque-t-on la Syrie, maintenant que l’État islamique est à peu près vaincu? Ce n’est en vérité ni par souci « humanitaire » ni par celui de vérité, mais bien pour marquer, au moment où Assad va gagner la guerre, que l’Occident a choisi le camp sunnite, c’est-à-dire les régimes islamo-fascistes d’Arabie saoudite, du Qatar, de Turquie. Et cela pour marquer son opposition à l’Iran et à Poutine. Rien de nouveau, donc. Certains régimes seraient donc plus acceptables que d’autres : il n’y a que les gogos, les bobos, les cathos de gauche et les protestants pour le croire, et bien sûr Plenel, qui avait applaudi au massacre de Munich, en 1972, et par qui Macron ose se laisser interviewer... On m’a banni, moi, pour avoir simplement dit la vérité sur la décomposition de l’Europe. Il est vrai que je ne suis pas gauchiste.

    Nous autres, veilleurs de l’aube, qui savons l’homme damné par la chute, nous refusons de croire à sa bonté non plus qu’à sa perfectibilité. Ses vices le gouvernent bien plus que ses vertus. On le voit chaque jour, notamment dans le cas de Tariq Ramadan qui est le Harvey Weinstein de l’islamisme. Non seulement la France et la Grande-Bretagne n’ont rien à gagner en s’aventurant de cette façon au Proche-Orient, mais elles ont tout à y perdre. Mieux eût valu laisser Trump jouer seul des muscles, et aller, Français et Anglais, bombarder Trappes, Molenbeek, Sarcelles, Notre-Dame-des-Landes et tous les wilayats des banlieues anglaises.

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 14 avril 2018)

     

     

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  • L'idéologie droit-de-l'hommiste, un obstacle à la lutte contre le terrorisme ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien avec Guillaume Bigot, cueilli sur Figaro Vox et consacré aux blocages idéologiques qui empêchent de mener une lutte sérieuse contre le terrorisme islamiste. Guillaume Bigot est essayiste et chroniqueur.

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    L'idéologie droit-de-l'hommiste, un obstacle à la lutte contre le terrorisme ?

    FIGAROVOX.- Après les attentats de Carcassonne et de Trèbes, l'islamisme armé est de retour. Comment analysez-vous la réaction des autorités?

    Guillaume BIGOT.- Une réaction pavlovienne de la classe politique et des pseudo-experts consiste à s'indigner de ce que les djihadistes qui passent à l'acte sont déjà connus. Une telle indignation relève d'un pur contre-sens.

    Si les auteurs d'attaques sont fichés, c'est que le renseignement est efficace et non l'inverse. Le système de remontée et de classement d'informations est déjà perfectionné: on classe les individus de 1 à 16, en fonction de leur dangerosité, les proches peuvent être fichés et on fait tout pour éviter l'engorgement de la base. Ce système ne cesse de s'améliorer. Ainsi lorsque Yassin Sahli, par exemple, l'islamiste qui avait égorgé son patron à Saint-Quentin-Fallavier, dans la banlieue de Lyon, était sorti des fiches S (il avait été fiché une première fois en 2006), un nouveau fichier dit FSPRT (Fichier de signalement pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste) a été créé afin d'y verser les noms retirés du fichier principal. Nous gardons une avance indispensable sur l'ennemi. Contrairement à certaines allégations, les forces de l'ordre sont très bien renseignées de l'intérieur par nos compatriotes musulmans, fort heureusement d'ailleurs.

    Ce formidable travail de l'ombre réalisé par des informateurs de confession musulmane, par des fonctionnaires infiltrés et par les services permet d'éviter l'essentiel des actes qui, sans cela, ensanglanteraient la France. Chaque année, depuis 2015, ce sont entre 15 et 20 tentatives d'attentats qui sont en moyenne déjouées. Certaines de ces attaques auraient été dévastatrices.

    Donc, les attentats qui surviennent doivent être considérés comme inévitables? Si l'on vous suit, tout ce qui peut l'être serait donc entrepris pour protéger nos compatriotes?

    Loin s'en faut. Mais en critiquant le renseignement on se trompe de cible.

    Par ailleurs, on a beau redécouvrir la menace à chaque attentat, il faudra bien un jour admettre qu'éradiquer le djihadisme en France sera l'affaire d'une guerre de trente ans. L'islamisme est enraciné, avec un risque de séparatisme à la clé comme nous l'écrivions dès 2005, avec Stéphane Berthomet. Le risque zéro relève donc de l'illusion. Le reconnaître ne revient cependant pas à dire que l'on se protège aussi efficacement qu'on le devrait.

    Les services travaillent aussi bien qu'ils le peuvent, mais nous sommes confrontés à trois obstacles.

    Le premier est de taille si j'ose dire: le phénomène revêt des proportions telles qu'il ne peut plus être appréhendé à l'aune des moyens actuellement mis en œuvre.

    20 000 islamistes radicalisés dans le fichier «S» dont 7 000 très dangereux... pour moins de 8 000 fonctionnaires chargés de circonscrire la menace qu'ils représentent (4 300 de la DGSI, 2 500 fonctionnaires du Service central du renseignement territorial, plus des enquêteurs de la SDAT et des gendarmes de la sous-direction de l'anticipation opérationnelle).

    Surveiller une seule cible, 24h/24, même en ayant intensément recours à l'intelligence artificielle, mobilise toute une équipe agents. Il faut donc recruter et former.

    Le second obstacle qui nous empêche de lutter plus efficacement contre le terrorisme islamique, ce sont les magistrats eux-mêmes qui le dressent. À côté de juges d'élite telles que Jean-Louis Bruguière, Gilbert Thiel ou Marc Trévidic et d'autres encore moins médiatisés mais tout aussi remarquables, certains magistrats restent très imprégnés de ce que Jean-Pierre Le Goff appelle le gauchisme culturel. La magistrature a souvent les yeux de Chimène pour les caïds des cités qui forment la base du recrutement des futurs terroristes. Pourquoi? Un substrat de préjugés se mêle et explique cette coupable indulgence: culture de l'excuse, culte de la repentance néocoloniale, admiration pour un islamisme anticapitaliste. On n'est parfois pas très loin de la France rance et vichyste des porteurs de valise de Ramadan qui font semblant de ne pas entendre les délinquants de banlieues aduler Radouane Lakdim.

    Le troisième obstacle est donc idéologique. Ce qui paralyse les dirigeants français, c'est ce qu'il est convenu d'appeler le droit de l'hommisme. Ce dernier n'a rien à voir avec la défense concrète des droits de l'homme, ni même avec un attachement sincère aux valeurs qui forment le socle de notre pacte social. Le droit-de-l'hommisme est un culte des formes juridiques, sacralisées et placées au-dessus de la souveraineté populaire. L'apologie des droits de l'individu considérés comme l'alpha et l'oméga des valeurs morales cadenasse juridiquement la volonté de la majorité et fait le jeu de nos ennemis qui s'abritent derrière des procédures.

    En quoi ce que vous appelez le droit-de-l'hommisme empêche-t-il de lutter contre l'islamisme radical?

    L'expulsion des étrangers fichés S, l'éloignement des Français radicalisés ou le rétablissement des frontières forment trois mesures-clé qui feraient reculer l'ennemi. Mais en l'état actuel du droit, qui inclut les traités et l'interprétation du bloc de constitutionnalité par le Conseil d'État, par le Conseil Constitutionnel, par la Cour de Cassation et par la Cour Européenne des Droits de l'Homme, de telles mesures sont inenvisageables. On serait tenté de répondre: mais alors que l'on change le droit! À ce stade, les choses se corsent car notre système juridique installe ces juridictions suprêmes et ces traités au-dessus de la loi, c'est-à-dire de l'expression de la volonté générale. Il faudrait agir par référendum pour défaire ce que le peuple a fait sous la forme de traités ratifiés ou d'articles de la constitution autorisant des recours devant la Cour constitutionnelle par exemple.

    La main de l'État est donc paralysée par deux facteurs: un facteur dur, juridique, la règle de droit (expulser un étranger, c'est s'exposer à un recours que l'on anticipe comme perdu d'avance) et un facteur mou, symbolique et culturel (les résidus de l'idéologie soixante-huitarde qui placent l'État de droit au-dessus de la démocratie). L'anticipation de la règle de droit et cette mentalité qui considère comme sacrilège de vouloir la changer se combinent pour forger cet état d'esprit capitulard face à l'islamisme. Nous sommes face à des gouvernants qui croient faire leur devoir en résistant au populisme, c'est-à-dire à la demande d'une majorité de l'opinion qui attend des mesures énergiques pour neutraliser les apôtres de la guerre sainte.

    Le gouvernement se trompe dans sa communication à l'égard des attentats?

    La communication officielle verse dans le contre-sens absolu et fait le jeu de l'ennemi. Cette communication se décline suivant trois axes: premièrement, chercher à édulcorer les actes (mais à l'ère des réseaux sociaux, les informations finissent par sortir et c'est alors l'empire de la théorie du complot). On a vu ce mécanisme à l'œuvre: ce fut le cas avec certaines attaques à la voiture bélier ou avec l'égorgement du colonel Beltrame.

    Le deuxième axe de communication consiste à dédouaner préventivement l'Islam. C'est le grand mantra du «pasdamalgame». Il s'agit de parler à la place des musulmans pour les désolidariser à leur place d'avec l'islamisme. Nos compatriotes musulmans n'en demandent pas tant! Et puis un tel empressement à affirmer que les attentats islamistes n'ont rien à voir avec la religion mahométane est un peu louche. Les Français savent faire la différence entre leurs compatriotes d'origine musulmane qui veulent qu'on leur fiche la paix avec cette religion qu'ils ne pratiquent ni ne revendiquent, des concitoyens qui ont une pratique paisible de leur culte compatible avec les valeurs de la République. L'opinion ne confond pas ces deux catégories avec des islamistes provocateurs et vindicatifs qui placent la charia au-dessus des lois françaises ni avec les djihadistes assassins. Mais les Français, y compris de confession musulmane, sont exaspérés par ce qu'ils considèrent comme une manifestation de malaise de la part des autorités.

    Le troisième axe de communication, c'est de viser l'effet compassionnel. C'est la séquence «émotion». Les officiels se rendent sur place. On sort alors les bougies, on observe une minute de silence et on verse une larme.

    Or, ces trois réflexes sont totalement inappropriés.

    L'Islam, pas seulement le djihadisme mais toute la culture arabo-musulmane, est traversé par un culte de la virilité et de l'esprit chevaleresque. Montrer sa force, c'est gagner le respect. Passer pour une victime, c'est attiser la haine et le mépris.

    La fameuse taqîya, l'art de la dissimulation tactique prôné par le Coran consiste à tenir compte du rapport de forces pour s'adapter à un environnement non musulman. En nous montrant intraitables sur le respect de la laïcité, nous n'allons nullement encourager la révolte ou nourrir le sentiment d'injustice. Au contraire: nous obtiendrons que l'Islam s'adapte à la France et non l'inverse.

    Ainsi, le gouvernement devrait, au contraire, convoquer des caméras et mettre en scène l'expulsion de 300 imams salafistes. Il aura alors gagné sur tous les tableaux: sa cote de popularité bondira, les gamins qui hurlent de joie après des attentats ou certains sympathisants du djihad rentreront la tête dans leurs épaules.

    Guillaume Bigot, propos recueillis par Alexandre Devecchio (Figaro Vox, 29 mars 2018)

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