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hitler - Page 8

  • L'épopée tragique du général Vlassov...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier L'épopée tragique du général Vlassov, un livre de Joachim Hoffmann. Historien  et directeur scientifique de l’Institut de Recherches Militaires de la Bundeswehr jusqu'en 1995, Joachim Hoffmann est également l'auteur de La guerre d'extermination de Staline (Akribéia, 2003).
     Cet ouvrage fera référence en français puisque, jusqu'à présent, on avait guère, sur le sujet que le livre de souvenirs de Wilfried Strik-Strikfeldt, Contre Hitler et Staline - Le général Vlassov et le Mouvement de libération russe (Presses de la cité, 1971) et un roman de Jean-Christophe Buisson, Il s'appelait Vlassov (Jean-Claude Lattès, 2004).

     

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    " Comment l’ancien héros soviétique de la bataille de Moscou de 1941 a-t-il rallié ceux qu’il avait battus trois ans plus tôt ? Pourquoi est-il devenu le général en chef de l’Armée Russe de Libération (ROA) pour finir pendu à Moscou le 1er août 1946 ?

    Docteur en philosophie, directeur scientifique de l’Institut de Recherches Militaires de la Bundeswehr, Joachim Hoffmann (1930-2002) signe ici un livre plusieurs fois primé sur cette étonnante et tragique page de l’histoire et de la Deuxième Guerre mondiale, à partir des archives allemandes et de celles de la ROA (récupérées par l’Armée Rouge).
    Un livre inédit en français. "

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  • Dominique Venner - Une pensée, une œuvre, un destin... (8)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous le deuxième volet d'un long entretien avec Dominique Venner, réalisé par Philippe Conrad, Philippe Milliau et Jean-Yves Le Gallou entre le 27 et le 28 février 2013.

    Dans cette partie, Dominique Venner évoque avec Philippe Conrad les deux revues qu'il a fondées, Enquête sur l'histoire et La Nouvelle revue d'histoire, ainsi que ses œuvres d'historien méditatif, Le siècle de 1914, Histoire et tradition des Européens et Le choc de l'Histoire.

     

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  • Phobies en tous genres...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la façon dont le système s'attache à discréditer ses opposants en les présentant comme des malades...

     

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    Phobies en tout genre et points Godwin : l’État se défend comme il peut…

    Islamophobie, lepénophobie, judéophobie, homophobie, cathophobie et maintenant familiophobie… Le débat politique serait-il en train de passer de la traditionnelle confrontation d’idées à un bidule se situant entre salles d’urgence et cérémonie vaudou ?

    Certains de ces termes ne veulent pas dire grand-chose. D’autres se justifient : Pierre-André Taguieff n’a pas tort de parler de « judéophobie » plutôt que d’antisémitisme, terme de toute évidence mal construit (les Arabes sont aussi des Sémites). Mais c’est un fait que, de phobie en phobie, on passe à côté de l’essentiel. Il est tout simplement faux qu’une critique dirigée vers une idéologie ou une croyance quelconque, et par extension vers ceux qui se reconnaissent en elle, soit nécessairement l’expression d’une phobie, c’est-à-dire d’une détestation systématique et irraisonnée de tout ce qui s’y apparente. On peut critiquer l’islam sans être islamophobe (ni même islamistophobe), le christianisme sans être christianophobe, les catholiques sans être cathophobe, etc. La vérité oblige cependant à dire que l’attitude phobique se rencontre aussi. On la reconnaît sans peine à l’incapacité d’admettre la complexité du réel, de tenir compte des nuances ou de faire les distinctions nécessaires. Les islamologues de comptoir, qui traitent de l’islam comme d’un tout homogène et unitaire, citent (de seconde main) les sourates du Coran comme d’autres « experts » citent les Protocoles des Sages de Sion, et dénoncent leurs contradicteurs comme des « islamo-fellateurs », « lécheurs de babouche » et « dhimmis » en puissance, rentrent dans cette catégorie, qui relève moins de la politique que du trouble obsessionnel compulsif.

    Une phobie, c’est une peur irraisonnée, telle celle du vide ou des araignées. En serions-nous revenus au temps de l’URSS, quand les opposants étaient placés soit en hôpital psychiatrique, soit au Goulag ?

    Nonobstant ce que je viens de dire, il est évident qu’accuser systématiquement n’importe quel contradicteur d’être phobique de quelque chose n’est qu’une manière de disqualifier son argumentation, et donc d’éviter le débat. Un certain nombre d’opinions étant par ailleurs désormais considérées comme des « délits », l’exclusion de principe des présumés cinglés et des criminels en puissance permet d’assurer à la pensée unique le monopole de la parole légitime. Mais il ne faut pas oublier non plus que la phobie est avant tout un terme médical, et que le langage médical est l’une des langues préférées de l’État thérapeutique et hygiéniste. Je mettrai cette façon de faire en rapport avec la tendance de l’idéologie dominante à « psychologiser » les problèmes auxquels les individus sont confrontés. Afin de masquer les causes politiques et sociales des diverses misères qui frappent les citoyens, on cherche à les convaincre que leurs « difficultés » renvoient à une mauvaise gestion de leurs affects, et qu’il faut avant tout traiter leur « ressenti ». Le chômage engendré par les licenciements boursiers renvoie ainsi, non au cynisme des patrons du CAC 40, mais à des « problèmes d’existence » qui trouvent leur source dans le fait de s’être mal orientés dans la vie. En d’autres termes, on reconvertit sous l’angle de la psychologie individuelle des réalités qui relèvent tout simplement de la politique, quand ce n’est pas de la lutte de classes.

    Cette intrusion sémantique médicale a été précédée par des incantations relevant de l’ordre moral. « Mieux vaut perdre les élections que de perdre son âme », assurait le repris de justice Michel Noir. Du coup, on se demande qui est fou et qui ne l’est pas. Et, pis que tout, qui est en train de le devenir…

    Au sens de la métaphore, la « folie » peut prendre bien des formes. Ce qui frappe dans les débats actuels, c’est la façon dont la moindre polémique entraîne maintenant une surenchère dans la montée aux extrêmes. La quenelle devient un « salut nazi inversé », le grand écrivain Richard Millet est décrété « pire que Hitler », les opposants au mariage gay sont réputés véhiculer des idées « nauséabondes » (comme si les idées avaient une odeur !), et Le Nouvel Observateur peut publier une photo d’Éric Zemmour pour illustrer une première page sobrement titrée « La haine ». L’excommunication mémorielle va de pair avec l’éternel retour des « années trente », et la distribution tous azimuts des points Godwin. On a l’impression qu’une grande partie de la nouvelle classe politico-médiatique est effectivement devenue folle au sens clinique du terme. Ces gens-là deviennent fous parce qu’ils ne sont plus en mesure d’analyser le moment historique où nous sommes, parce qu’ils n’ont plus que des références intellectuelles obsolètes, parce qu’ils ne sont plus producteurs ni de socialité ni de véritable culture. Et surtout parce qu’ils sont sur la défensive. Terrorisés à l’idée de perdre leurs positions, leurs jetons de présence et leurs privilèges, ils deviennent fous parce qu’ils savent qu’ils ont le dos au mur. C’est pour cela qu’ils traitent d’extrémistes, de fascistes et de nazis tout ceux qui les contredisent. N’ayant plus d’arguments, ils se raccrochent désespérément à ces termes qui s’usent chaque jour un peu plus – et d’autant plus vite qu’ils en font plus usage. Il y a quelque chose de tristement pathétique dans ce spectacle. Plus ils donnent dans l’hystérie, plus ils scient la branche sur laquelle ils campent. La fin d’un monde.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 3 mars 2014)

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  • Le salaire de la destruction ?...

    Les éditions Les Belles Lettres ont publié en fin d'année 2012 une étude monumentale et brillante de l'historien britannique Adam Tooze intitulée Le salaire de la destruction - Formation et ruine de l'économie nazie. Passionnant et donnant des analyses inattendues, ce livre bénéficie d'une excellente traduction et mérite d'être lu par tous ceux qui sont intéressés par la période.

    Nous reproduisons ci-dessous la critique qu'en a fait Michel Lhomme sur Metamag.

     

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    LE SALAIRE DE LA DESTRUCTION

    Un ouvrage de référence sur la raison économique du nazisme

    Certes, le titre, Le Salaire de la destruction est condescendant à l’air du temps et il a, sans doute, été choisi commercialement par l’éditeur car il rend compte maladroitement de la portée de la publication. Or, il s’agit là d’un ouvrage monumental et inédit sur le système économique du IIIe Reich, devenu ouvrage de référence, une somme époustouflante sur les fondements et les ressorts du nazisme.

     
    Unanimement reconnu à l'étranger mais toujours dérangeant pour les Français (Reds don’t read !), l'ouvrage propose l’histoire la plus aboutie de l’économie nationale-socialiste et en même temps, il amorce une nouvelle lecture de la Seconde guerre mondiale, changeant par exemple radicalement la place occupée par les États-Unis dans cette histoire du point de vue de l’Allemagne. 

    Le livre d’Adam Tooze est de ces livres qui déclassent tous les ouvrages antérieurs écrits sur la question. Très sérieux, le style y est à la fois précis et haletant, jamais technique en fait comme dans les meilleurs livres d’historien (Braudel, Duby). Par ses trouvailles, son approche globale de la question nazie et le nombre d'idées reçues sur le régime remises ici en question, cet ouvrage va devenir pour beaucoup une lecture indispensable. Il était paru en anglais en 2006. Son auteur est diplômé de King's College (Cambridge) et de la London School of Economics, il  enseigne l'histoire de l’Allemagne à Yale. Il avait déjà publié Statistics and the German State, 1900-1945: The Making of Modern Economic Knowledge (Cambridge University Press, 2001) que les spécialistes de la période avaient déjà remarqué. Dans Le salaire de la destruction dont le sous-titre est Formation et ruine de l’économie nazie, Adam Tooze passe au crible les rouages économiques du système nazi, de la prise de pouvoir à l’anéantissement final.

    En donnant naissance au mythe du Blitzkrieg, le succès foudroyant et inattendu de la campagne de France avait accrédité l'image d’une Allemagne national-socialiste invulnérable, forte technologiquement, riche et assise sur une économie industrialisée d’une grande efficacité. Prenant le contrepied des nombreuses histoires exclusivement politiques du régime, Tooze en décline les entraves et les défaillances puis s’efforce de montrer que la guerre eut au contraire sa source non dans la puissance économique du 3ème Reich, un leurre une désinformation montée de toutes pièces mais dans les faiblesses du Reich. Pour ce faire, Tooze a revisité le pourquoi de chaque événement, de chaque décision, démontant ainsi la rationalité économique fondamentale à l’œuvre derrière le nazisme.
     
    Pionnier dans l’analyse économique du IIIème Reich, il jette un sort aux mythes issus des allégations d’Albert Speer et parfois colportées (notamment par l’économiste Galbraith, dès la fin de la guerre) affirmant que l’Allemagne d’Hitler était un miracle économique. Non, les trains n’arrivaient pas à l’heure sous le Troisième Reich (la dégradation du parc roulant fut un handicap jusqu’à la fin de la guerre), le régime n’a jamais connu le plein emploi et passé l’euphorie des premiers mois de gouvernement, c’est allé de crise en crise jusqu’en 1938, avant que la crise tchèque ne décide le chancelier à mettre son pays sous perfusion, en vase clos, au service de ses ambitions guerrières, auxquelles tout allait être désormais subordonné. La guerre comme porte de sortie d’un échec économique du nazisme, c’est une position originale quand on sait que l’argumentaire classique des défenseurs du régime est de relever justement la force économique du régime et même d’appuyer le clou sur sa réussite matérielle.
     
    L’historien britannique nous montre alors comment la stratégie d’Hitler s’est efforcé au début des années 30 de coller aux aspirations allemandes liées à leurs conditions de vie difficiles, comment il a fallu ensuite durant la guerre mener une politique de razzia vu l’échec productif du régime. Relisant les textes mêmes de Hitler et des théoriciens de l’agrarianisme, l’auteur décentre aussi l’histoire de la guerre en donnant une place capitale aux États-Unis, devenus la véritable obsession de Hitler. Dès 1938, la question importante devint chez lui, plus que la question juive, la question américaine, l’Amérique synonyme du monde de la finance, des banquiers et des usuriers de tous ordres. Or, le Führer savait dès 1939 qu’avec ses armées sous-équipées, il avait peu de chance de l’emporter dans une guerre longue contre le monde occidental, contre l’Amérique.
     
    C’est donc un Hitler nouveau qui nous est présenté : versatile, œuvrant au grès des circonstances matérielles et économiques mais arc-bouté à un but, à une idéologie éco-démographique et géopolitique : reculer de 1 000 kms les frontières de l’Allemagne vers l’Est pour constituer une « Grande Allemagne », et ainsi donner à la Germanie son espace vital agricole mais surtout énergétique afin de constituer au cœur de l’Europe une nation comme fer de lance politique et militaire d’une puissance capable de s’opposer à la civilisation américaine.

    Le livre du britannique Adam Tooze est remarquable par l’analyse rigoureuse des sources, des statistiques et des documents internes, souvent exploités pour la première fois. Toutes ces nouvelles archives consultées présentent du IIIème Reich l’image d’un régime toujours aux abois économiquement et qui ne dut de tenir si longtemps qu’à des pratiques de spoliation et d’asservissement perpétuelle. Sans le fanatisme idéologique mais aussi sans cette agressivité économique dans la guerre, jamais l’Allemagne n’aurait pu tenir si longtemps.

    Le texte, à un moment donné, revient sur l’opération Barbarossa, celle du 22 juin 1941 où Hitler envahit sans déclaration de guerre l’Urss, pays avec lequel il avait pourtant signé un pacte défendu par le Parti Communiste français un an plus tôt. L’auteur reprend ici la thèse officielle et commune d’un chancelier germanique qui décida pour triompher de cet adversaire de lancer rapidement l’opération Barbarossa en accord avec des projets d’extermination, d’asservissement et de colonisation de l’Est parfaitement définis dès les années 1930. Nous ne partageons pas cette vision de l’événement. Il faut revoir l’opération Barbarossa à la lumière du programme de Staline qui s’apprêtait à mettre main basse sur la Pologne et à engager un conflit unilatéral. Aussi, pour l’opération Barbarossa, nous ne saurions que recommander l’ouvrage traduit récemment en Français de Joachim Hoffmann, La Guerre d’extermination de Staline. Cet ouvrage rétablit la vérité historique sur les événements de l’été 41. Comme Le salaire de la destruction, La Guerre d’extermination est un livre indispensable pour qui veut comprendre le plus objectivement possible la Seconde Guerre mondiale.

    Dans Le Salaire de la destruction, l’auteur, Adam Tooze termine son analyse par la question qui nous taraude : l’Allemagne a perdu la guerre, la paix est revenue et l’Allemagne est toujours là. Aujourd’hui, l’Europe se range dans les bras de l’Otan et se prépare à recevoir le coup mortel, le dernier coup qui l’abattra, signer le Traité Transatlantique. C’est le triomphe de l’occidentalisme (l’identification de la vision américaine à la vision européenne) d’une culture américaine qui n’a rien à voir avec la culture européenne ou n’en est que sa forme dégénérée. Les Etats-Unis restent l’ennemi et Tooze de s’interroger alors carrément : « Que pourrait être la politique en Europe, au-delà des fastidieuses chamailleries d’abondance insatisfaites ? ». Ainsi, son livre synthétique et riche de thèses nouvelles, bouleverse non seulement des idées reçues, constitue un tournant dans l’historiographie de la seconde guerre mondiale mais en plus, réinterroge le sens même des vaincus de l’Histoire présente et passée.
     
    Michel Lhomme (Metamag, 22 octobre 2013)

    - Adam Tooze, Le Salaire de la destruction. Formation et ruine de l’économie nazie, trad. Pierre-Emmanuel Dauzat, Les Belles Lettres, 812 pages, 28 euros.
    - Joachim Hoffmann, La Guerre d’extermination de Staline, Akribéia, juin 2012, 450 pages, 30 euros.
     
     
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  • Les nettoyeurs...

    Les éditions Fayard ont publié cette automne un récit de David Defendi intitulé Les nettoyeurs - Truands et espions au service de la France. Journaliste, David Defendi avait déjà publié L'arme à gauche (Flammarion, 2008) un récit romancé, mais bien documenté, sur l'infiltration par la DST, après 1968, de la Gauche prolétarienne, le mouvement maoïste spontanéiste dirigé par Benny Lévy, Alain  Geismar, Olivier Rolin et Serge July, notamment...

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    " Ils ont été tueurs à gages parcourant les ruelles de Tanger, trafiquants de drogues et de diamants, résistants, tortionnaires, héros, patriotes et écorchés vifs d’un pays qui n’en finit plus de perdre ses repères depuis le début de la Deuxième Guerre mondiale. Voici l’histoire de France vue par ses agents secrets : militaires et voyous, aventuriers et policiers naviguant dans un monde au bord du chaos. Pas des hommes, mais des légendes au-delà du bien et du mal : d’Hans-Thilo Schmidt à Robert Blémant, de Jo Attia à Bob Maloubier, Marcel Le Roy-Finville, Gaston Boué-Lahorgue et tous les autres… 
    Suivons-les, des rues de Londres à celles de Marseille, des mers du Sud au Golfe du Tonkin, des fumeries d’opium de Saigon aux confins du désert algérien. Oublions le politiquement correct, laissons les beaux livres d’histoire aux naïfs, aux enfants trop purs pour comprendre ce qu’il faut de cruauté pour tenir un pays. Ces êtres sombres ont tenté de protéger la France de l’ennemi : nazis, communistes et islamistes, l’hydre démoniaque à trois têtes enfantée par le XXe siècle. Ce combat de l’ombre ne connaît aucune autre loi que celle de la victoire contre la tyrannie, usant des méthodes les plus abjectes pour vaincre Hitler, Staline, Mao, Hô Chi Min, Abou Nidal, Carlos et Kadhafi.
    En lisant ce livre , soyez prêts à fouiller le vice et le cynisme, à côtoyer le mensonge et la trahison, le chantage et le crime. Pour la puissance de la France, à défaut de son honneur. "

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  • Oméga...

    Les éditions Delcourt viennent de publier Oméga, une nouvelle et distrayante bande-dessinée uchronique de la collection Jour J concoctée par les scénaristes Fred BlanchardFred Duval et Jean-Pierre Pécau et par le dessinateur Maza. Ici, le postulat de départ, original, est que les ligues d'extrême droite ont réussi à faire tomber le régime parlementaire en février 34 et à instaurer un état autoritaire. Autoritaire et fort, puisqu'en réagissant par les armes à la tentative de remilitarisation de la Rhénanie par l'Allemagne, il provoque la chute du régime nazi et l'exil d'Hitler en Amérique du Sud !... On n'évite pas les écueils du politiquement correct, mais on trouve glissées dans l'histoire quelques amusantes pépites. On verra ainsi le rôle que les scénaristes, dans leur intrigue, ont réservé à Simone de Beauvoir...

     

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    " Depuis huit ans, à la suite du coup d'État des ligues d'extrême droite le 6 février 1934, la France a cessé d'être une république et n'a plus qu'un adversaire, la seule démocratie encore existante en Europe : la Grande-Bretagne. L'Europe est au bord du gouffre. La disparition du capitaine Antoine de Saint-Exupéry au-dessus de la Manche risque d'être l'étincelle qui mettra le feu aux poudres. "

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