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hitler - Page 7

  • Or noir, la grande histoire du pétrole...

    Les éditions La Découverte viennent de publier un essai de Matthieu Auzanneau intitulé Or noir - La grande histoire du pétrole. Journaliste, Matthieu Auzanneau anime le blog " Oil Man, chroniques du début de la fin du pétrole "...

     

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    " Depuis les premiers puits désormais à sec jusqu'à la quête frénétique d'un après-pétrole, du cartel secret des firmes anglo-saxonnes (les "Sept Sœurs") jusqu'au pétrole de schiste, Or noir retrace l'irrésistible ascension de la plus puissante des industries. Dans cette fresque passionnante, on croise les personnages centraux des cent dernières années – Churchill, Clemenceau, Roosevelt, Staline, Hitler, De Gaulle, Kissinger, sans oublier les présidents George Bush père et fils... –, mais aussi John Rockefeller, probablement l'homme le plus riche de tous les temps, ainsi que des personnalités moins connues ayant joué des rôles décisifs, tels Calouste Gulbenkian, Abdullah al-Tariki ou Marion King Hubbert. Ce livre éclaire d'un jour inattendu des événements cruciaux – l'émergence de l'URSS, la crise de 1929, les deux guerres mondiales, les chocs pétroliers, les guerres d'Irak, la crise de 2008, etc. –, bousculant au passage beaucoup de fausses certitudes. Le pétrole, notre source primordiale et tarissable de puissance, est présent à l'origine des plus grands déchaînements du siècle passé, comme du sucre versé sur une fourmilière. Jusqu'à une date récente, l'emprise du pétrole s'oubliait ; elle allait tellement de soi. Croissance, climat, guerre, terrorisme : cette emprise ressurgit aujourd'hui à travers de gigantesques menaces. Or notre avenir dépend de celui que nous donnerons au pétrole, ou bien de celui qu'il nous imposera. La fin du pétrole, en tant que carburant de l'essor de l'humanité, devrait se produire bien avant que ce siècle ne s'achève. De gré ou de force. Et nul ne peut dire où cette fin va nous conduire... "

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  • Un national-bolchevik contre Hitler...

    Les éditions Alexipharmaque viennent de publier un essai de Franck Canorel intitulé Harro Schulze-Boysen - Un national-bolchevik dans « L'Orchestre rouge ». Spécialiste des questions de santé publique, Franck Canorel est l'éditeur de Mithridate, le bulletin d'histoire des poisons.

     

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    " À tra­vers la fi­gure de Har­ro Sc­hulze-Boy­sen, na­tio­na­liste al­le­mand op­po­sé au na­zisme, Franck Ca­no­rel con­t­ri­bue à le­ver le voile sur un cou­rant po­li­tique souvent ca­ri­ca­tu­ré ou dé­c­rié, mais dont bien peu, jusqu’à ­p­rés­ent, ont pris la peine d’étu­dier en pro­fon­deur la ge­nèse et les po­si­tions : le na­tio­nal-bol­c­he­visme.

    Contre le na­tio­nal-so­cia­lisme mais pour le so­cia­lisme na­tio­nal, contre l’Oc­cident mais pour la dé­fense – cri­tique –, de la Rus­sie : tels pour­raient être, sous une forme con­den­sée, ses traits dis­tinc­tifs.

    Bra­vant Hit­ler et ses séides, Har­ro Sc­hulze-Boy­sen, Ernst Nie­kisch et Karl Ot­to Pae­tel, n’au­ront de cesse de cher­c­her une voie nou­velle pour l’Al­le­magne.

    Le pre­mier se­ra exé­c­u­té et le se­cond en­voyé en camp de con­cen­t­ra­tion. Quant au troi­sième, con­dam­né à mort in ab­sen­tia, il par­vien­d­ra au terme d’un long pé­r­iple à s’exi­ler outre-At­lan­tique. "

     

     

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  • Réduction ad hitlerum et point Godwin : armes de disqualification massive ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la reductio ad hitlerum, une arme qui commence sérieusement à s'user...

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    Réduction ad hitlerum et point Godwin : armes de disqualification massive ?

     

    Dans les années 1970, Jacques Chirac était dessiné par Cabu en chemise noire dans Le Canard enchaîné, puis Jean-Marie Le Pen en chemise brune en une du Monde sous la plume de Plantu. Est-ce bien sérieux ?

    Ce n’est pas sérieux, mais c’est révélateur. Il est aujourd’hui admis que le nazisme a été le mal absolu (une expression qui laisse d’ailleurs songeur, car on ne voit pas comment il pourrait y avoir quelque chose d’absolu dans les affaires humaines). Pour délégitimer, décrédibiliser, disqualifier, rendre infréquentable un adversaire, il est donc éminemment rentable de laisser entendre ou de prétendre qu’il a quelque chose à voir avec ce détestable régime totalitaire, disparu depuis près de soixante-dix ans, mais qui n’en incarne pas moins toujours le Diable. Rappelez-vous le slogan de mai 68 : « CRS = SS ». Depuis lors, tout ce que l’idéologie dominante voue aux gémonies a été assimilé à « Hitler », lequel a ainsi entamé une belle carrière posthume. On a jeté l’opprobre sur d’immenses écrivains en se focalisant sur un moment passé de leur existence. On a représenté Nasser, Saddam, Kadhafi, Bachar el-Assad et même Poutine comme de « nouveaux Hitler ». On a abusé du raisonnement pars pro toto : « Vous aimez les chiens ? Tiens, tiens, Hitler aussi les aimait beaucoup… » Au fil du temps, ce que Leo Strauss appelait la reductio ad hitlerum est ainsi devenue un procédé économique, car permettant d’éviter tout débat (dans la doxa actuelle, comme vous le savez, il n’y plus d’idées justes ou d’idées fausses, mais seulement des idées « bonnes » ou « mauvaises »), auquel recourent avec une belle régularité tous les esprits paresseux. La conversation est ainsi reconduite à un objet répulsif destiné à susciter l’horreur ou l’effroi, ce qui permet de mettre partout le signe « égal » et de créer des synonymes inexistants. D’où le fameux « point Godwin », ce point que l’on est censé marquer quand on est parvenu à nazifier l’adversaire, sans craindre, tant le procédé est usé, de se rendre soi-même ridicule.

    C’est l’avocat new-yorkais Mike Godwin qui en avait énoncé le principe, en 1990, en observant que plus une discussion dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant Hitler ou le nazisme devient certaine. Aujourd’hui, le délai s’est singulièrement raccourci : compte tenu de l’usure des mots, on monte tout de suite aux extrêmes. Éric Zemmour, Alain Finkielkraut ou Élisabeth Lévy ne sont eux-mêmes pas épargnés : il suffit de recourir à l’inusable antienne de la « haine de soi » pour les représenter en « Juifs antisémites ». Le même procédé s’étend aussi bien sûr aux courants idéologiques, comme en témoignent les grotesques appellations de « rouges-bruns », d’« islamofascisme » ou de « nazislamisme ». Voici deux ans, lorsque l’écrivain Richard Millet avait dû faire face à la meute des critiques, un journaliste hurluberlu n’avait même pas hésité à dire qu’il était « pire que Hitler » ! C’est quoi, « pire que Hitler » ? Plus noir que noir ?

    Ce procès permanent en éternel « retour du nazisme », cette arlésienne de cafés du commerce ont-ils pour seule fonction de délégitimer ceux dont on se refuse à entendre les arguments ?

    Ce peut être aussi, à l’inverse, une légitimation historique rétrospective. Durant la Seconde Guerre mondiale, les démocraties occidentales se sont alliées à un totalitarisme – le communisme soviétique stalinien – pour en abattre un autre – le totalitarisme hitlérien. Il est vital que l’opinion reste convaincue que c’était le bon choix. C’est pourquoi l’inflation de la mémoire du nazisme contraste en permanence avec la suramnésie du communisme. Si critiquable qu’il ait pu être, le communisme doit toujours apparaître comme « moins pire » que le nazisme. Mais la légitimation s’applique aussi aux temps présents, quand il s’agit de faire accepter leur sort à ceux qui pâtissent le plus de l’existence : il faut qu’il y ait un mal absolu pour que l’abjection de la société présente leur devienne acceptable. On ne vit pas dans le meilleur des mondes, mais au moins on échappe au pire !

    Le problème est évidemment que, si le nazisme est partout, il n’est plus nulle part. Faire un incessant parallèle entre Hitler et Le Pen ne revient-il pas à banaliser le nazisme, alors que les mêmes accusent l’ancien président du Front national de faire de même ?

    Il est en effet difficile d’assurer que le nazisme fut un mal absolu, dont le système concentrationnaire a représenté un degré d’inhumanité « unique », et en même temps de prétendre qu’il resurgit partout. Le procédé est en outre des plus pervers, car si le « nazisme », c’est aujourd’hui Marine Le Pen ou Zemmour, beaucoup de gens vont finir par se dire que le nazisme n’était finalement pas si mal que ça ! À cela s’ajoute encore le grotesque de la posture antifasciste à une époque où la résistance à ce fantôme vaut certificat de bien-pensance médiatique, sans faire courir aucun des risques réels que couraient les antifascistes réels au temps du fascisme réel. La banalisation, enfin, est aussi celle des mots. À force d’invoquer le loup, le loup ne fait plus peur à personne. La dévaluation du langage est comme celle de la monnaie : sa valeur d’usage finit par tomber à zéro. Les épithètes autrefois disqualifiantes font maintenant hausser les épaules. « Le nazisme revient » : tout le monde s’en fout. Passons à autre chose !

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 12 décembre 2014)

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  • Art et dictature...

    Les éditions Place des victoires viennent de publier un ouvrage de Maria Adriana Giusti intitulé Art et dictature. Maria Adriana Giusti est architecte et enseigne à la faculté de Turin.

     

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    " Le XX e siècle, marqué par deux conflits mondiaux sanglants, mais aussi par la période de " paix " de l'entre-deux-guerres, a vu naître trois dictateurs puissants et funestes : Mussolini en Italie, Hitler en Allemagne et Staline en Union soviétique. Ces despotes, aux idéologies fondées sur le racisme ou la délation, se sont tous trois appuyés sur des campagnes de propagande massives, sans précédent dans l'histoire de l'humanité, et ont ainsi détourné l'art à leurs propres fins : Mussolini a séduit puis menacé un large éventail d'intellectuels, avant de jeter en prison les plus récalcitrants d'entre eux ; Hitler n'a utilisé qu'un architecte et un photographe, condamnant les protestataires au mieux à la fuite et l'exil, au pire à un sort horrible dans ses camps de la mort. Staline, quant à lui, n'a souffert aucune concession, préférant déporter les dissidents en Sibérie ou les éliminer en masse. L'iconographie exceptionnelle et encore méconnue de cet ouvrage – plus de 200 " œuvres " –, laisse percevoir au lecteur, par son caractère officiel et son rôle d'endoctrinement, une violence physique et morale inouïe. Elle évoque ainsi les grands noms de l'architecture de cette période, tels que Piacentini, Speer et Chtchoussev, des artistes comme Sironi et Deïneka, ou encore des photographes tels que Riefenstahl ou Rodtchenko. Un témoignage historico-artistique saisissant et grave, qui donne à réfléchir, encore aujourd'hui ! "

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  • Heidegger et les antinazis de papier...

     Vous pouvez découvrir ci-dessous un point de vue de Robert Redeker, cueilli sur le site de Valeurs actuelles et consacré à Heidegger. Professeur de philosophie et essayiste, Robert Redeker a récemment publié Le soldat impossible (Pierre-Guillaume de Roux, 2014).

     

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    Heidegger et les antinazis de papier

    À nouveau l’affaire Heidegger occupe les gazettes ! Cette histoire, répétée tous les dix ans, du nazisme de Heidegger — dont témoigne le livre de Peter Trawny, Heidegger et l’Antisémitisme (Seuil) est un marronnier destiné à amuser ceux qui ne s’intéressent pas à Heidegger, qui ne le lisent ni ne le travaillent, ni ne travaillent avec lui. On ne voit pas quel est son intérêt, à part céder à la mode grotesque mais payante de l’antifascisme policier. Une fois que l’on a dit que l’homme Heidegger était nazi, on n’a rien dit du tout ! Ce n’est pas l’homme Heidegger dans son entier qui était nazi, encore moins le philosophe Heidegger, mais le particulier Martin Heidegger, à certains moments de son existence. Heidegger n’était pas “un” nazi, il était par moments nazi. L’article un est ici d’une importance capitale.

    Quant à l’oeuvre philosophique de Heidegger, elle est simplement la plus géniale du XXe siècle, et de loin. Elle est par endroits, elle aussi, “dangereuse”. L’antiheideggérianisme de trop nombreux journalistes et de quelques philosophes en mal de succès est un antinazisme facile, un antinazisme de papier, qui, certes, pour les meilleurs, s’appuie sur une lecture du maître de Messkirch, sans s’accompagner néanmoins d’une méditation de cette pensée.

    Le présupposé des commissaires du peuple ne laisse pas d’être inquiétant : les lecteurs de Heidegger sont des nazis en puissance, autrement dit ce sont des demeurés capables de se laisser contaminer ! Les chiens de garde chassant en meute Heidegger militent avec le même présupposé méprisant quand il s’agit de Céline, de Schmitt, de Jünger et d’Evola. (Carl Schmitt et Julius Evola, voire René Guénon et Ezra Pound sont des auteurs qui demandent de grands efforts à l’intelligence : le présupposé des policiers de la pensée tombe dès lors à côté de la plaque.)

    Les vrais lecteurs de Heidegger savent que cette propagande facile s’attaque à un monstre qu’elle fabrique elle-même, « le sozi de Heidegger », selon la fine invention lexicale de Michel Deguy. Cette notion de “sozi”, amalgame sémantique de “sosie” et de “nazi”, est heuristique, conservant une valeur descriptive s’étendant bien au-delà du mauvais procès intenté au philosophe allemand. Elle est un analyseur de la reductio ad hitlerum appliquée aux auteurs que l’on veut frapper d’expulsion du champ de la pensée. Leo Strauss a pointé les dangers pour la vérité de la reductio ad hitlerum : « Nous devrons éviter l’erreur, si souvent commise ces dernières années, de substituer à la réduction ad absurdum la réduction ad hitlerum. Que Hitler ait partagé une opinion ne suffit pas à la réfuter. »

    Une question s’impose : et si le prétendu nazisme de Heidegger fonctionnait un peu comme l’éloge de Manu, de la société de caste, de la chevalerie germanique, chez Nietzsche, c’est-à-dire comme une machinerie “inactuelle” destinée à exhiber autant qu’abattre “l’actuel”, le dernier homme, l’homme planétaire-démocratique ? Peut-être est-ce une stratégie philosophique de ce type-là qui se joue dans le prétendu nazisme de Heidegger ? Dans ce cas, ce qui paraît inacceptable chez Heidegger aux lecteurs superficiels, aux commissaires politiques de la vertu et au gros animal (l’opinion publique) acquiert le même statut philosophique que ce qui paraît inacceptable chez Nietzsche. Nos antinazis de papier — épurateurs de culture qui se comportent, en voulant exclure les ouvrages de Heidegger des programmes du baccalauréat et de l’agrégation, comme les destructeurs des bouddhas de Bâmyân — s’en rendront- ils compte ?

    Robert Redeker (Valeurs actuelles, 12 novembre 2014)

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  • L'épopée tragique du général Vlassov...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier L'épopée tragique du général Vlassov, un livre de Joachim Hoffmann. Historien  et directeur scientifique de l’Institut de Recherches Militaires de la Bundeswehr jusqu'en 1995, Joachim Hoffmann est également l'auteur de La guerre d'extermination de Staline (Akribéia, 2003).
     Cet ouvrage fera référence en français puisque, jusqu'à présent, on avait guère, sur le sujet que le livre de souvenirs de Wilfried Strik-Strikfeldt, Contre Hitler et Staline - Le général Vlassov et le Mouvement de libération russe (Presses de la cité, 1971) et un roman de Jean-Christophe Buisson, Il s'appelait Vlassov (Jean-Claude Lattès, 2004).

     

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    " Comment l’ancien héros soviétique de la bataille de Moscou de 1941 a-t-il rallié ceux qu’il avait battus trois ans plus tôt ? Pourquoi est-il devenu le général en chef de l’Armée Russe de Libération (ROA) pour finir pendu à Moscou le 1er août 1946 ?

    Docteur en philosophie, directeur scientifique de l’Institut de Recherches Militaires de la Bundeswehr, Joachim Hoffmann (1930-2002) signe ici un livre plusieurs fois primé sur cette étonnante et tragique page de l’histoire et de la Deuxième Guerre mondiale, à partir des archives allemandes et de celles de la ROA (récupérées par l’Armée Rouge).
    Un livre inédit en français. "

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