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hitler - Page 6

  • Stauffenberg, le chevalier foudroyé...

    Les éditions Le Polémarque viennent de publier un essai de Jean-François Thull intitulé Claus Schenk von Stauffenberg, le chevalier foudroyé. Directeur de la Cité royale de Loches, Jean-François Thull a déjà publié une biographie de Jean de Pange, hidtorien lorrain et défenseur de l'idée européenne dans l'Entre-deux-guerres.

     

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    " Chaque époque peut se mesurer à l’aune des figures d’exception qu’elle engendre. Le cours tumultueux pris par l’histoire européenne au XXème siècle a ainsi porté à leur incandescence le dévouement, et pour finir le sacrifice de ces hommes qui se sont mis au service de causes qui dépassaient leurs propres vies.

    Parmi eux, la figure de Claus Schenk von Stauffenberg revêt une dimension exemplaire appelant à emprunter le chemin d’épreuve sur lequel s’est engagé un homme, pétri par les traditions chevaleresques de sa lignée, porté par le souffle de l’œuvre de Stefan George, et qui a donné corps à l’Allemagne secrète au nom de laquelle il a accompli son destin.

    Allant jusqu’au terme de l’enseignement du poète et de son idéal, il a ce faisant offert sa vie pour la rédemption des générations futures, afin que celles-ci puissent fonder leur existence non pas sur la négation de leur histoire et de leur origine, mais en renouant avec une Allemagne fidèle à ses sources immémoriales, celles-là même où Stauffenberg était allé puiser afin de conjurer la course à l’abîme du peuple, du pays et de la civilisation dont il était l’héritier.

    Ces lignes ont été écrites avec la conviction que les vertus liées à l’esprit européen – dont Stauffenberg fut la plus parfaite incarnation – sont encore propres à enfanter l’avenir. "

     

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  • Journal d'un idéologue...

    Les éditions Flammarion publient cette semaine le Journal 1934 -1944 d'Alfred Rosenberg, l'idéologue du parti nazi et l'auteur du Mythe du XXe siècle. Perdu à l'issue du procès de Nuremberg, au cours duquel Rosenberg a été condamné à mort, ce document a été retrouvé en 2013 aux Etats-Unis. Un ouvrage qui devrait donner un éclairage intéressant sur la polycratie national-socialiste...

     

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    " Le journal inédit d'Alfred Rosenberg, considéré comme le penseur du nazisme.

    Dans ce document, Rosenberg donne libre cours à ses opinions sur l'Eglise catholique et les Juifs, et bien évidemment à son antisémitisme viscéral. Sous sa plume percent également son fanatisme et sa fascination pour le Führer. "

     

    " 9 avril 1941

    Ces derniers temps, je me suis rendu chaque jour au déjeuner chez le Führer. Le 7 sont arrivées les premières nouvelles du front sud-est : violents combats. Le Führer dit que cela lui fait de la peine de devoir affronter les Grecs, qu'il a tout de même en lui une réminiscence de l'hellénisme. Jamais une bombe sur Athènes! Après avoir exprimé son jugement sur la grandiose exposition consacrée à Auguste, à Rome, le Führer a parlé avec admiration de cette Rome antique. Nous ne sommes tout de même pas allés beaucoup plus loin, à part quelques objets assemblés avec de l'acier et du fer.  

    Du point de vue hygiénique, Rome était beaucoup plus avancée. Même dans sa chute, elle a été grandiose, et l'on peut comprendre que les jeunes Germains aient été subjugués par le spectacle qu'elle offrait. Et pour finir, dit-il, chaque époque donne à son dieu des traits conformes à son caractère. Il faut voir la tête souveraine de Zeus-Jupiter, puis le Christ tourmenté, pour mesurer la différence. Comme l'Antiquité paraît libre et gaie à côté de l'Inquisition, des bûchers réservés aux sorcières et aux hérétiques. On ne respire un peu mieux que depuis deux cents ans. Il est vrai, dit-il (d'après Schopenhauer?), que l'Antiquité n'a pas connu deux maux : le christianisme et la syphilis. "

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  • Leni Riefenstahl, la cinéaste d'Hitler...

    Les éditions Tallandier publient cette semaine Leni Riefenstahl, la cinéaste d'Hitler, une biographie signée par Jérôme Bimbenet. Historien du cinéma, Jérôme Bimbenet est notamment l'auteur de Histoire et cinéma (Armand Colin, 2007).

     

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    " Danseuse, actrice fétiche des films de montagne, cinéaste révolutionnaire, photographe remarquable, plongeuse hors pair, Leni Riefenstahl (1902-2003) est, aux yeux du monde, la cinéaste qui s’est fourvoyée en se mettant au service du nazisme.

    En 1932, sa rencontre avec Adolf Hitler change son destin. C’est un coup de foudre réciproque. Dès son accession au pouvoir, elle accepte la direction artistique du film du Congrès du Parti nazi à Nuremberg en 1934, Le Triomphe de la volonté, l’archétype du film de propagande. Puis elle réalise en 1936 le film officiel des Jeux olympiques, Les Dieux du stade, qui devient un succès mondial.

    Après la guerre, échappant à la dénazification, Leni Riefenstahl est souvent détestée. Néanmoins, son héritage est immense et les plus grands cinéastes, de Steven Spielberg à George Lucas, reconnaissent aujourd’hui son influence. Seuls l’art et l’esthétique ont compté pour elle, et c’est bien ce reproche qui encombre sa mémoire et obscurcit sa postérité.

    Sans l’aduler ni la condamner, Jérôme Bimbenet perce le mystère de la « douce amie du Führer » qui n’a jamais connu la moindre once de remords, de compassion, de culpabilité ou de conscience politique. Jusqu’à la fin, quand on l’interrogera sur sa responsabilité, elle ne cessera de répondre : « Où est ma faute ? » "

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  • Cioran, apologue de la barbarie ?...

    « Si le monde tremble quand il entend le mot barbarie, c'est qu'il l'associe aux invasions sauvages... Mais ce genre d'ébranlement n'est-il pas préférable à un lent pourrissement ? À l'encontre de la barbarie antique, je conçois une barbarie intérieure, issue d'une purification extraordinaire du sang, d'une torture du cerveau, d'une vitalisation totale fusionnant à l'extrême les consciences individuelles ; elle engendrera, sur la décomposition ambiante, les fondements d'un monde qui, sans être meilleur ou plus harmonieux, présentera du moins la garantie d'une nouvelle vitalité, de valeurs complètement transfigurées. »

     

    Les éditions de L'Herne viennent de publier sous le titre Apologie de la barbarie, un recueil d'articles de Cioran, écrits au cours des années 30 et publiés dans la presse roumaine.

    Quand Cioran n'était pas encore le philosophe du désespoir, mais un jeune intellectuel fasciné par le fascisme...

     

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    " Il semble opportun, aujourd’hui, de proposer au lecteur ces écrits de jeunesse de Cioran, en lui demandant un regard lucide, sans préjugés et, surtout, sans les habituelles étiquettes de la pensée unique inaptes à saisir une démarche si extrême. Il convient néanmoins de préciser que certains propos exprimés ici peuvent choquer et n’entraînent, en aucun cas, l’adhésion de l’Éditeur.

    Lorsque Cioran, étudiant boursier à Berlin, rédige ces articles pour les journaux roumains Calendarul ou Gândirea, il y fait montre d’une fascination sans limite et assumée pour une Allemagne à laquelle Hitler promet un renouveau radical. Il reniera, plus tard, explicitement ses emballements d’alors, mais ces textes restent essentiels pour comprendre aussi bien l’évolution de sa pensée que celle de notre histoire passée et présente. En effet, le déferlement de violence qui y est invoqué, l’effondrement métaphysique, le déclin des valeurs morales et spirituelles, la perte d’identité d’une jeunesse désorientée à la recherche de solutions extrêmes, signent le sceau barbare d’une civilisation occidentale à l’agonie, d’une Europe des années 30 qui projette un éclairage cruel et singulièrement contemporain sur nos problématiques actuelles et notre impuissance à les résoudre. "
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  • Victoires perdues...

    Les éditions Perrin viennent de publier les Mémoires du Maréchal von Manstein. L'auteur, plus que Rommel ou Guderian, est considéré comme le meilleur stratège allemand de la deuxième guerre mondiale...

     

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    " Parus pour la première fois sous le titre Victoires perdues, les Mémoires du maréchal von Manstein comptent parmi les documents les plus percutants pour comprendre les opérations majeures de la Deuxième Guerre mondiale. C'est que, véritable pompier du Führer, Manstein est partout entre 1940 et 1944 : en Pologne, en France et, bien sûr, en Union soviétique. Il relate les querelles stratégiques, la mise au pas du haut commandement par Hitler, le quotidien des soldats et ses propres faits de gloire (surtout le terrible plan d'invasion de la France ou la prise de Sébastopol).

    Manstein, en rédigeant ses mémoires après guerre, cherche néanmoins à dédouaner la Wehrmacht des crimes perpétrés sous le nazisme, notamment à l'Est. « En refusant d'emprunter, de temps en temps, la tunique du philosophe, il se garde de porter un regard rétrospectif sur la portée morale de son action et sur les crimes du régime hitlérien », résume Pierre Servent dans sa présentation. Reste que « Manstein est un stratège hors pair, cumulant des qualités que l'on retrouve rarement chez le même homme : la capacité à conceptualiser un grand nombre de combinaisons et la force de caractère pour en engager une seule avec résolution ». "

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  • Le banquier du diable...

    Les éditions Max Milo viennent de publier Le banquier du diable, une biographie de Hjalmar Schacht signée par Jean-François Bouchard. Haut fonctionnaire, économiste, Jean-François Bouchard est un familier des grandes institutions financières et monétaires internationales. Il a, notamment, publié L'empereur illicite de l'Europe - Au cœur de la banque centrale européenne (Max Milo, 2014).

     

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    " Adolf Hitler lui doit son accession au pouvoir. Grâce à lui, la Wehrmacht est devenue l’armée la plus puissante du monde. Il œuvre au service du nazisme et des odieuses persécutions anti-juives. Puis ce financier génial conspire pour renverser Hitler. Jeté dans un camp d’extermination, il survit miraculeusement. Devant le tribunal de Nuremberg qui juge les criminels de guerre, les Soviétiques exigent sa tête. Acquitté, il devient après-guerre le conseiller très écouté des grands pays non-alignés. Un parcours hors du commun qu’il termine dans son lit, à 93 ans.

    Hjalmar Schacht, l’économiste le plus génial du xxe siècle, a aussi sauvé l’Allemagne de la ruine. Non pas une fois, mais à trois reprises. Hyperinflation, montagnes de dettes qui étranglent le pays, chômage qui touche sept millions d’Allemands : ce démiurge renverse toutes les situations. Aujourd’hui, nos dirigeants modernes sont impuissants à peser sur le destin de leurs nations et assistent en spectateurs à l’effondrement de leurs économies. Puissent-ils s’inspirer de cet homme exceptionnel à l’inflexible détermination : car rien n’était insurmontable pour le banquier du diable. "

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