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  • La collaboration Staline-Hitler...

    Les éditions Tallandier viennent de publier une étude historique de Jean-Jacques Marie intitulée La collaboration Staline-Hitler - 10 mars 1939-22 juin 1941. Août-septembre 1944. Historien, russophone, spécialiste reconnu de l'Union soviétique et du communisme, Jean-Jacques Marie est notamment l'auteur de biographies de Lénine, Staline, Trotsky et Beria. On notera également qu'il est membre de l'Organisation communiste internationaliste (trotskiste) et de ses surgeons depuis 1965...

     

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    " Depuis l’invasion de l’URSS par l’Allemagne, la propagande et à sa suite l’historiographie soviétiques présentent le pacte germano-soviétique comme le fruit de la suprême habileté de Staline : devant le refus manifesté par la France et l’Angleterre de s’entendre avec l’Union soviétique contre le péril nazi, Staline aurait choisi de gagner du temps afin de mieux préparer son pays à l’inévitable guerre entre le fascisme et le progressisme et c’est grâce à ce sursis qu’il aurait ensuite gagné la guerre.

    Le malheur c’est que toute la documentation (ouverture de nombreuses archives jusqu’alors restées secrètes, documents du Comintern, mémoires de multiples protagonistes soviétiques…), apparue à partir de 1989-1990, prouve que Staline a mené un double jeu de 1933 à 1939. Il a exploré à la fois la possibilité d’une alliance avec les démocraties occidentales et avec l’Allemagne nazie, qu’il a régulièrement sondée. Sa proposition de collaboration séduit immédiatement Hitler, qui l’accepte en août 1939. Cela lui permet d’annexer sans coup férir la moitié de la Pologne et les pays Baltes, d’attaquer la Finlande, de récupérer la Bessarabie et même d’envisager le ralliement de l’URSS au pacte tripartite des pays fascistes et la dissolution du Comintern, que Hitler n’a cessé de dénoncer. Jusqu’à la veille du déclenchement de Barbarossa, le 22 juin 1941, l’Allemagne a été inlassablement approvisionnée en matières premières soviétiques. La confiance absolue de Staline en la parole de Hitler et la désorganisation de l’armée suffisent à expliquer la sidération et l’impuissance qui se sont emparées de Staline et de l’Union soviétique. Fruit de longues recherches dans une documentation multilingue, cet ouvrage apporte une révision décisive du plus grand mensonge historique du XXe siècle. "

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  • L'homme qui inventa Hitler...

    Les éditions Auda Isarn viennent de rééditer Röhm, l'homme qui inventa Hitler, un récit historique de Jean Mabire.

    Décédé en 2006, Jean Mabire, qui était un des grands écrivains de l'aventure, qu'elle soit historique, mythologique ou politique, a aussi été un combattant pour la cause de l'identité des peuples européens.

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    " Le capitaine Ernst Röhm, un Bavarois de Munich, ancien combattant de Verdun, a 31 ans quand il regagne son pays natal en novembre 1918. Blessé et défiguré au visage, rempli d’amertume et de rage par la défaite, c’est en soldat désespéré qu’il se lance dans l’aventure des corps-francs et des complots. Restant dans la coulisse, il propulse sur la scène politique un obscur caporal autrichien nommé Adolf Hitler. Il « invente » de toutes pièces celui qui deviendra un jour le Führer et déclenchera la Seconde Guerre mondiale.

    Dans son sillage, Röhm recrute et organise une véritable armée privée, la « Sturmabteilung » ou Section d’Assaut. Hitler définissait ainsi ces « soldats politiques » : « À partir de maintenant, le maître de la rue doit être le national-socialiste, comme il doit être un jour le maître de l’État. » Ils sont 3 000 en 1923, 30 000 en 1925, 300 000 en 1931 et 3 millions en 1933.

    Après la prise du pouvoir le 30 janvier 1933, détesté par Goering, Bormann et la très conservatrice Reichswehr (qui réprouve aussi son homosexualité), Ernst Röhm devient pour Hitler un rival, après avoir été l’un de ses rares amis. Röhm considère, lui, que le Führer a trahi l’idéal socialiste du NSDAP et appelle de ses vœux une «Deuxième Révolution».

    Le chef d’état-major de la SA est assassiné au cours de la Nuit des Longs Couteaux, le 30 juin 1934, sur les bords du lac Tegern. "

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  • Ernst Kantorowicz, entre histoire et théologie politique...

    Les éditions Pardès viennent de publier, dans leur collection Qui suis-je ?, un Ernst Kantorowicz, signé par Guillaume Travers.

    Professeur d'économie, Guillaume Travers est chroniqueur à la revue Éléments et a déjà publié Pourquoi tant d'inégalités ? (La Nouvelle Librairie, 2020), Économie médiévale et société féodale (La Nouvelle Librairie, 2020), Capitalisme moderne et société de marché (La Nouvelle Librairie, 2020) et La société de surveillance, stade ultime du libéralisme (La Nouvelle Librairie, 2021). Il est déjà l'auteur dans la même collection une biographie de Werner Sombart (Pardès, 2022).

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    " Ernst Kantorowicz naît le 3 mai 1895 à Posen (actuellement Poznań) en Prusse. Il est l’un des plus grands historiens du XXe siècle. Son maître-livre, Les Deux Corps du roi, publié en 1957, est mondialement lu, traduit et cité. « En même temps que se manifeste sa filiation divine, la carrière du monarque marque un tournant: du stade des actions personnelles et de l’affirmation de soi, il se hausse à celui d’une activité créatrice de contenu universel, lorsque, dans l’État de l’Empire, il donne corps à la loi éternelle qui réside en lui. » Cet éminent médiéviste, qui a passé le dernier tiers de sa vie au sein des prestigieuses universités de Berkeley et Princeton, aux États-Unis, est aussi l’objet de controverses. Dans son Allemagne natale, celui qui souhaitait qu’on l’appelle « EKa » a fait montre d’une ardente ferveur nationaliste: décoré durant la Grande Guerre, prenant les armes contre les communistes au sein des corps francs, figure majeure du cercle du poète Stefan George exaltant l’«Allemagne secrète», il aurait même été, aux dires de certains, un « juif nazi ». Son premier grand livre, L’Empereur Frédéric II (1927), a été lu et relu par les élites nationales-socialistes, jusqu’à Hitler. Ce «Qui suis-je?» Ernst Kantorowicz démêle le vrai du faux, pour faire apparaître «EKa» comme une figure importante de la Révolution conservatrice allemande. S’attachant autant à l’homme qu’à ses écrits, il fournit des clés de lecture permettant de faciliter l’accès à une œuvre extraordinairement riche et complexe, mais qui vaut qu’on s’y arrête. À travers ses livres et ses articles, Kantorowicz renouvelle l’étude de la «théologie politique» et bouleverse notre compréhension de la genèse de l’État moderne. Il meurt le 9 septembre 1963 à Princeton (États-Unis). "

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  • Le IIIe Reich et le monde...

    Les éditions Perrin viennent de rééditer dans leur collection de poche Tempus, l'étude historique de Charles Bloch, parue initialement en 1986 et intitulée Le IIIe Reich et le monde. Professeur d'histoire contemporaine à l'université de Tel-Aviv, Charles Bloch, disparu en 1987, a consacré l'essentiel de ses travaux à l'histoire du IIIe Reich.

     

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    " Quelles étaient les conceptions d'Hitler en matière de politique étrangère et comment les a-t-il appliquées ? Quels étaient ses principaux collaborateurs en matière de diplomatie et quels rôles précis jouèrent-ils ? C'est à ces questions cruciales et à bien d'autres que Charles Bloch répond avant de dérouler la riche et dramatique histoire diplomatique – qui se confond avec l'histoire tout court – du IIIe Reich de 1933 à 1945. Écrit dans une langue limpide, cet immense livre, publié à l'Imprimerie nationale en 1986, n'a pas été remplacé et sa lecture reste indispensable à quiconque s'intéresse à l'histoire de la période.
    " Le livre de Charles Bloch est l'un des meilleurs écrits sur cette période tumultueuse et il s'imposera vite comme une référence obligée ", écrivait à sa sortie Hervé Coutau-Bégarie. "

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  • Bonheur et totalitarisme...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai de Bernard Bruneteau intitulé Le bonheur totalitaire - La Russie stalinienne et l'Allemagne hitlérienne en miroir. Historien des idées, professeur émérite de science politique à l’université de Rennes, Bernard Bruneteau est un spécialiste reconnu des totalitarismes et a notamment publié  Le Totalitarisme : origines d’un concept, genèse d’un débat 1930-1942 (Cerf, 2010) et Les « collabos » de l'Europe nouvelle (Cerf, 2016).

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    " Les totalitarismes, dont Hannah Arendt a dévoilé la logique de terreur, auraient-ils inventé une forme de bonheur ?

    L’audace de cet ouvrage est d’oser cette question. Qu’ils aient été combinés au mécanisme de l’illusion et nourris par une propagande promettant un avenir radieux ne suffit pas à expliquer la fascination, l’enthousiasme et l’obéissance qu’ont suscités les régimes hitlérien et stalinien.

    Quel est en effet le plus grand paradoxe que présentent la terreur nazie ou communiste ? Que prévaut en parallèle un modèle social de promotion scolaire ou professionnelle. Qu’abondent les mécanismes de reconnaissance et de gratification. Que se déploie la protection d’un État-parti « providentiel ». Que s’éprouve au quotidien la joie d’une communauté nouvelle. Autrement dit que la terreur promet le bonheur, celui du Volk ou du Prolétariat.

    Bénéficiant de la crise des années 1930, les totalitarismes ont réalisé certaines des promesses non tenues de la démocratie libérale, même si le « bonheur totalitaire » profite d’abord aux inclus de ces systèmes qui vouaient conjointement à l’enfer tous les exclus de la race ou de la classe élue.

    Un essai brillant qui vient bousculer beaucoup d’idées reçues. "

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  • Les snipers de la semaine... (225)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Hashtable, H16 allume le choix politique de la panique dans le traitement de l'épidémie de Covid...

    Le coût de la panique

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    - sur Nabe's News, Marc-Edouard Nabe dézingue les responsables de la réédition de Mein Kampf, chez Fayard...

    Hitler's News

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