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hitler

  • Guderian, le maître des panzers...

    Les éditions Perrin viennent de publier une étude biographique de Jean Lopez intitulée Heinz Guderian - Le maître des panzers.

    Directeur de la rédaction de Guerre & Histoire, Jean Lopez est l'auteur de plusieurs ouvrages d'histoire militaire consacrés au conflit germano-soviétique, dont, avec Lasha Otkhmezuri, le remarquable Barbarossa (Passés composés, 2019).

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    " Guderian : l'homme vêtu de l'uniforme noir des troupes blindées qui a crucifié la France en 1940, à Sedan, avant de marcher sur Moscou. C'est à lui que Hitler doit ses divisions Panzers qui ont fait trembler le monde. C'est vers lui, en 1944, quand tout ira mal, qu'il se tournera à nouveau pour conjurer la défaite.

    Visionnaire de la guerre moderne, Guderian était prêt à tout pour conserver le premier rang : il était, par exemple, un menteur, un homme odieux avec ses collègues, égoïste. Mais un maître stratège et un guerrier de premier ordre. Ayant servi le régime le plus criminel qui soit, il s'en tire sans la moindre peine lors des procès de Nuremberg. Cette impunité méritait son enquête.

    La vie de cet homme est aussi un fil rouge pour comprendre les illusions d'une Allemagne qui, à deux reprises, a tenté, en vain, de s'élever au rang de première puissance mondiale.

    La biographie de référence, fondée sur de nouvelles sources (les 3 000 pages de correspondance de Guderian avec son épouse Margarete écrites entre 1912 et 1948) et une maîtrise totale de la documentation, écrite d'une plume alerte par le meilleur spécialiste. "

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  • Le beau Léon...

    Les éditions Perrin viennent de publier une biographie intitulée Léon Degrelle, écrite par Frédéric Saenen et consacrée à la vie tumulteuse du chef rexiste. Agrégé de philologie romane, Frédéric Saenen, qui dirige la Revue générale, la plus ancienne revue belge, fondée à Bruxelles, en 1865, est un critique littéraire, spécialiste de Céline et Drieu la Rochelle. Il a notamment publié un Dictionnaire du pamphlet (Infolio, 2010) ainsi qu'un essai intitulé Drieu la Rochelle face à son œuvre (Infolio, 2015).

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    " Jusqu’à sa mort, Léon Degrelle (1906-1994), chef du mouvement fascisant Rex, créateur de la légion SS Wallonie et ultime dirigeant national-socialiste européen, a représenté pour l’extrême droite l’icône auprès de laquelle il fallait se faire adouber, à l’occasion d’un « pèlerinage » en Espagne où il s’était réfugié en 1945.

    Cette première biographie grand public, sans a priori et sans complaisance, brosse le portrait d’un homme aux multiples facettes, caractéristique du « siècle des extrêmes » : gamin ardennais et étudiant en droit farceur ; catholique et monarchiste de conviction ; journaliste, et patron de presse novateur ; tribun, « collabo » et soldat sur le front de l’Est face à l’Armée rouge ; « ami de Tintin », ou plutôt d’Hergé, défenseur d’Hitler et partisan du négationniste Faurisson.

    L’ouvrage s’appuie sur une incroyable masse d’écrits : les siens, pamphlets, souvenirs et innombrables interviews, sans oublier la presse de son temps, notamment celle qu’il a lancée."

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  • Leni Riefenstahl...

    Les éditions Tallandier viennent de publier Leni Riefenstahl - La cinéaste d'Hitler, une bibliographie signée par Jérôme Bimbenet. Historien spécialiste du cinéma, Jérôme Bimbenet est l’auteur de Voyage à Berlin - Danielle Darrieux sous l’Occupation (Tallandier, 2023).

     

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    " Danseuse, actrice, cinéaste révolutionnaire, photographe remarquable, plongeuse hors pair, Leni Riefenstahl (1902-2003) est, aux yeux du monde, la cinéaste qui s’est fourvoyée en se mettant au service du nazisme.

    En 1932, sa rencontre avec Adolf Hitler change son destin. Dès son accession au pouvoir, elle accepte la direction artistique du film du Congrès du Parti nazi à Nuremberg, Le Triomphe de la volonté, archétype du film de propagande. Puis elle réalise en 1936 le film officiel des Jeux olympiques, Les Dieux du stade, qui devient un succès mondial. Après la guerre, Leni Riefenstahl est souvent détestée. Mais son héritage est immense et les plus grands cinéastes reconnaissent son influence. Seul l’art a compté pour elle, et c’est bien ce reproche qui obscurcit sa postérité.

    Jérôme Bimbenet perce le mystère de la « douce amie du Führer » qui n’a jamais connu la moindre once de remords et qui ne cessera de répéter : « Où est ma faute ? » "

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  • Ernst Röhm, le rival d'Hitler...

    Les éditions Perrin viennent de publier sous la plume d'Eleanor Hancock une biographie du chef des SA intitulée Ernst Röhm - Nervi, dauphin, rival. De nationalité australienne, ancienne diplomate, Eleanor Hancock est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Nouvelle-Galles du Sud et spécialiste de l'Allemagne.

     

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    " La plupart des hauts dignitaires nazis sont immensément célèbres – que l’on songe à Goebbels, responsable de la propagande du Reich, à Goering, chef de la Luftwaffe, ou encore à Himmler, maître absolu de la SS. Au sein de ce triste panthéon, Ernst Röhm fait figure d’illustre inconnu. Pourquoi cet homme, pourtant chef de la section d’assaut paramilitaire nationale-socialiste – la Sturmabteilung (SA) – du début de l’année 1931 à la fin du mois de juin 1934, est-il tombé dans l’oubli ?
    Soutien de la première heure de Hitler et du NSDAP, Röhm est quelqu’un d’important : dès le début des années 1920, il est l’ami du Führer (il est alors le seul cadre nazi à le tutoyer) et, en novembre 1923, il participe à la tentative de prise du pouvoir à Munich – le fameux « putsch de la Brasserie ». Mais si Röhm est le premier soutien du régime, il en est aussi la première victime. Et pour cause, cet homme dérange : son homosexualité notoire gêne dans un parti profondément homophobe, et son ambition crée bien vite des rivalités dans le cercle rapproché des intimes du Führer. Le chef des SA est donc une cible de choix en 1934 lors de la terrible « nuit des Longs Couteaux ».
    Mais qui était véritablement Ernst Röhm et, surtout, quelles ont été les véritables raisons de son assassinat ? Était-il trop ambitieux, comme on l’a longtemps prétendu, ou bien a-t-il été la victime collatérale d’un dessein plus grand ? Par-delà la politique, ses préférences sexuelles étaient-elles réellement les principales causes de ce meurtre ? S’appuyant sur des sources inédites et de première main (notamment des documents privés fournis par le neveu de Röhm lui-même), cette brillante biographie appelée à faire date fait enfin la lumière sur un personnage clé de l’ascension d’Hitler. "

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  • Les années de formation d’Adolf Hitler...

    Les éditions du CNRS viennent de publier un essai d'Anne Quinchon-Caudal intitulé Avant Mein Kampf - Les années de formation d’Adolf Hitler. Germaniste, maîtresse de conférences à l’Université Paris Dauphine, Anne Quinchon-Caudal est déjà l'auteur de Hitler et les races - L'anthropologie nationale-socialiste (Berg international, 2013).

     

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    " Dans Mein Kampf, l’autobiographie qu’il rédigea en 1924-1925, Hitler donne de lui-même l’image d’un parfait autodidacte à la vision du monde totalement constituée. Pourtant, le trentenaire qui entra en politique au sortir de la Première Guerre mondiale n’avait pas d’opinions bien arrêtées, ni même de fortes convictions antisémites.
    S’appuyant sur les premiers textes d’Hitler, traduits ici pour certains pour la première fois, Anne Quinchon-Caudal retrace les années de formation de ce soldat qui trouva à partir de 1919 une seconde famille auprès du Parti allemand des travailleurs. Celui-ci entretenait des relations plus ou moins étroites avec une nébuleuse d’idéologues nationalistes et racistes, qui entendaient défendre les intérêts du peuple allemand « authentique » contre une multitude d’ennemis, supposés vouloir la mort de la germanité.
    C’est ce milieu qui donna à Hitler les éléments de langage de sa propagande, des mots qui entrèrent en résonnance avec la situation d’une large frange de la population. Une population appauvrie par la guerre et révoltée par ses conséquences, que le politicien harangua toujours plus radicalement lors des meetings du Parti national-socialiste. Mais c’est surtout dans ce milieu qu’Hitler rencontra celui qui allait devenir son maître à penser : l’écrivain antisémite Dietrich Eckart.
    Anne Quinchon-Caudal propose dans ce livre une histoire des idées hitlériennes et de leur évolution, de la fin de la Grande Guerre à l’échec du putsch de la Brasserie en 1923. "

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  • Manifeste pour briser les chaînes de l'usure...

    Les éditions Culture & Racines viennent de rééditer un essai de Gottfried Feder intitulé Manifeste pour briser les chaînes de l'usure, avec une présentation de Michel Drac. Ingénieur et économiste, Gottfried Feder (1883-1941) a été un des dirigeants du parti national-socialiste allemand et un des concepteurs de son programme économique, avant d'être, dès 1931, progressivement mis sur la touche par Hitler à cause de son anticapitalisme trop radical. Il a également été l'un des théoriciens des cités-jardins.

     

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    " Gottfried Feder écrivit en 1919 ce livre prophétique parce qu’il voulait alerter l’opinion allemande sur le risque d’hyperinflation. En 1923, lorsque la valeur du mark s’effondra, tout le monde put vérifier qu’il avait eu entièrement raison. Et 1929 aussi devait donner raison à Feder. Il avait démontré la perversité de la mécanique de l’argent-dette… et la Grande Dépression fut l’implosion d’une économie appuyée sur cette mécanique infernale.

    Encore aujourd’hui, on peut apprendre de Feder. A travers une analyse simple mais percutante des rapports de forces à l’intérieur du Capital, il annonçait, il y a près de cent ans, le triomphe futur des acteurs oligopolistiques d’une finance totalement mondialisée et virtualisée, au détriment du capital industriel national. Et il prédisait, déjà, que la montagne de dettes qui naîtrait de ce triomphe menacerait tôt ou tard d’engloutir le monde entier dans une catastrophe économique inouïe.

    Nous y sommes. Et voilà une première raison de publier aujourd’hui une traduction française du « Manifeste pour briser les chaînes de l’usure ». Mais il existe aussi une deuxième raison : ce manifeste constitue un document historique d’une très grande importance. Gottfried Feder était avant tout un militant.

    En janvier 1919, il avait participé à la fondation d’un petit parti politique, en Bavière : le Parti des Ouvriers Allemands. L’organisation vivota quelques temps, jusqu’à ce qu’un orateur exceptionnel en devienne le tribun, un certain Adolf Hitler. La suite est connue. Ce qui l’est moins, c’est l’importance que le « Manifeste pour briser les chaînes de l’usure » eut dans la genèse du national-socialisme.

    Hitler le reconnaît ouvertement dans « Mein Kampf » : l’économie politique du national-socialisme originel est entièrement tirée de l’œuvre de Feder. Souhaitons que cette idée soit à l’avenir reprise par des forces plus pacifiques et respectueuses de la personne humaine. "

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