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hitler - Page 4

  • Une ascension vers le pouvoir absolu...

    Les éditions Gallimard publient cette semaine Adolf Hitler, une biographie - L'ascension 1889-1939, un ouvrage de Volker Ullrich. Historien et journaliste à l'hebdomadaire die Zeit, Volker Ullrich est également l'auteur d'une biographie de Bismarck.

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    " Pourquoi une nouvelle biographie de Hitler, alors que les publications sur le nazisme (histoire politique, sociale, économique, culturelle, des idées, etc.) se multiplient? Alors que la centralité du génocide désormais dans l’étude du nazisme conduit depuis des décennies à écrire une histoire en termes de processus, de décisions, de mobilisation de toutes les administrations et institutions? Ian Kershaw, auteur de la dernière grande biographie de référence, défendait la seule approche socio-historique : «Le biographe doit se concentrer non pas sur la personnalité de Hitler, mais carrément et directement sur le caractère de son pouvoir.» Or toute histoire du nazisme, même renouvelée, reconduit toujours aux visions, théories et décisions de Hitler. Il y a une centralité du Führer à laquelle l'historien ne peut échapper, avec laquelle il doit se colleter.
    Démagogue de premier ordre, comédien tout à fait doué qui préparait minutieusement ses prestations, pratiquant à merveille l’art de la dissimulation, qui lui permit constamment de tromper partisans comme adversaires sur ses intentions, doué d’une capacité d’appréhender et d’exploiter en un éclair les situations favorables, Hitler se montra bien supérieur à tous les concurrents de son propre parti, mais aussi à tous les hommes politiques œuvrant dans les partis bourgeois. Son style d’exercice de pouvoir, singulièrement improvisé et personnalisé, qui provoqua des conflits de compétence durables et une anarchie des services et des attributions, était une méthode, maniée avec raffinement, visant à rendre de fait inattaquable sa propre position de pouvoir. Mêlant de manière inhabituelle l’univers intime et l’univers politique, il se mit en scène comme un politicien qui avait renoncé à tous les plaisirs personnels pour se placer entièrement au service du «peuple et du Reich». Volker Ullrich reformule en termes nouveaux la question essentielle du pouvoir charismatique. "

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  • Ses missions secrètes...

    Les éditions du Nouveau Monde viennent de rééditer Mes missions secrètes, les mémoires d'Otto Skorzeny. Officier autrichien de la Waffen SS, en charge des opérations spéciales les plus sensibles avec son commando Friedenthal, Otto Skorzeny est bien connu notamment pour sa participation, en septembre 1943, à la libération de Mussolini, après la déposition de celui-ci par le roi Victor-emmanuel III. Cette figure charismatique poursuivra après la fin de la guerre une vie aventureuse de mercenaire au service de la lutte contre le communisme. On notera enfin que c'est Otto Skorzeny qui a inspiré le personnage du colonel Olrik à Edgar P. Jacobs, le créateur de Blake et Mortimer !...

     

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    " Surnommé par ses biographes « l'homme le plus dangereux d’Europe », Otto Skorzeny fut un des hommes de main favoris d’Hitler et l’officier commando allemand le plus médaillé de la Seconde Guerre mondiale, pour ses actions d’éclat audacieuses. À son actif, le rapt de Mussolini détenu par les insurgés royalistes en 1943, ou encore son coup de main contre le régent hongrois Horthy qui s’apprêtait en 1944 à signer une paix séparée avec Staline. Il s’illustre également lors de la bataille des Ardennes avec un commando déguisé en soldats américains qui s’infiltre dans les rangs alliés et vole des tanks Sherman : la rumeur se répand d’un projet d’assassinat contre Eisenhower obligeant ce dernier à rester confiné dans ses quartiers pendant des semaines.

    Jouissant d’un grand prestige auprès des officiers alliés, il est rapidement libéré après la guerre, sans doute parce qu’il accepte de coopérer avec la CIA. Il s’installe en Espagne où on lui prête de nombreuses activités : aide à l’évasion d’anciens nazis en Amérique du Sud, trafics en tous genres. "

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  • Propos intimes et politiques d'Adolf Hitler... (2)

    Les éditions Nouveau Monde terminent leur publication, sous la direction de l'historien François Delpla, des Propos intimes et politiques d'Adolf Hitler. Après un premier tome couvrant la période 1941-1942, le second se poursuit de 1942 jusqu'à la fin 1944. Cette édition, qui est assortie de notes explicatives et de commentaires se veut la première complète en français des propos de table du Führer.

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    " A défaut d'avoir écrit ses Mémoires, Hitler a légué une série de textes consacrés à sa personne privée et politique. Edités pour la première fois dans une traduction fidèle, ces Propos se composent des notes prises entre 1941 et 1944 au quartier général du Führer, dans un cadre informel mêlant amis intimes et proches collaborateurs. Les harangues consacrées à l'expansion du Reich y sont ponctuées de récits de jeunesse, de considérations personnelles sur l'art, la culture, les femmes. La traduction de François Delpla jette un éclairage nouveau sur ce recueil. Les notes compilées ne font pas qu'égrener les laïus délirants d'un dictateur mégalomane. Elles participent de la matrice idéologique du Troisième Reich, prolongeant Mein Kampf en un véritable traité de philosophie despotique. Le Führer y construit sa légende, disséquée à chaque page par le commentaire historique qui met à nu l'imposture intellectuelle du "Mal" nazi. Parfois lucide, Hitler contrefait souvent la réalité à dessein. Mais il laisse aussi entrevoir ses égarements, ses obsessions et ses marottes. Alors que le rapport de forces bascule, les propos sur l'actualité militaire se raréfient et la nostalgie se fait sentir. Le fauteur de guerre se prend à rêver de paix, entre deux diatribes. Au mépris des réalités géopolitiques, l'obsession racialiste d'un Reich continental qui ferait pendant à l'empire britannique émaille ce second tome jusqu'à l'aveuglement, entraînant la suspension de la prise de notes le 7 septembre 1942. Elle ne reprendra sporadiquement qu'en juin 1943 pour s'achever le 30 novembre 1944, cinq mois jour pour jour avant la mort du dictateur. "

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  • La société Thulé...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un essai de Detlev Rose intitulé La société Thulé. Ingénieur dans l'industrie et historien indépendant, Detlev Rose publie un livre solide dans la lignée de l'ouvrages de l'historien britannique Nicholas Goodrick-Clarcke, Les racines occultistes du nazisme (Pardès, 1998 ; réédition Camion noir, 2010).

     

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    " Toute personne qui s’est, de près ou de loin, intéressée un tant soit peu à l’histoire du national-socialisme a forcément croisé la Société Thulé à un moment ou à un autre. C’est de cette organisation mystérieuse dont traite cet ouvrage.

    Thulé, c’est la patrie pleine de secrets des Aryens, une prétendue race de surhommes aux capacités presque divines et aux connaissances inaccessibles à l’homme moderne. Thulé : rien que ce mot est porteur de magie. Il porte en lui une fascination irrésistible, éveille des images profondément enfouies dans l’inconscient : des images de pureté, de grandeur et d’héroïsme, de représentation mythologique.

    N’est-il donc pas plausible de dire d’une organisation qui se donne un nom qui évoque de telles associations, qu’elle crée un lien avec les forces occultes et les pouvoirs invisibles ? Tel est l’avis d’une grande partie de la littérature qui a traité de la Thule-Gesellschaft. Dans ce livre, Detlev Rose examine ces dires et les confronte à la réalité... "

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  • Le Duce en guerre !...

    Les éditions Perrin viennent de publier un essai de Max Schiavon intitulé Mussolini - Un dictateur en guerre. Docteur en histoire, Max Schiavon a dirigé la recherche du Service historique de la Défense et collabore à la Nouvelle Revue d'Histoire. Spécialiste de l’histoire militaire contemporaine, il a publié récemment Le Front d’Orient 1915-1918.

     

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    " Depuis son accession au pouvoir en 1922, Mussolini n'a eu de cesse de réclamer la révision des traités de paix consécutifs au premier conflit mondial. Lorsqu'en juin 1940 il déclare la guerre à la France, il est convaincu que l'Italie peut, en menant une guerre parallèle à celle de l'Allemagne, devenir à moindres frais la principale puissance du bassin méditerranéen. Le conflit se propageant, le Duce engage son armée sur plusieurs théâtres d'opération, alors qu'elle souffre pourtant de graves carences dont il est informé, mais qu'il minimise. Après quelques mois, les Italiens sont partout en difficulté. La guerre parallèle souhaitée se transforme en guerre subalterne subie, le sort de l'Italie et de son chef dépendant désormais entièrement des résultats allemands.

    L'erreur majeure du dirigeant fasciste fut sans aucun doute d'avoir cru que la participation à la guerre d'Hitler aurait permis de placer l'Italie dans une position internationale en réalité bien trop élevée au regard des moyens dont disposait le pays. Le comportement de Mussolini comme chef de guerre, les choix qu'il a opérés, les directives stratégiques qu'il a données, ou non, son amateurisme, aussi, ne peuvent être compris qu'en étudiant son caractère, la nature exacte de son pouvoir, ses rapports avec l'armée et, surtout, l'idéologie qui l'anime. C'est ce à quoi s'emploie Max Schiavon dans ce livre novateur et original, nourri aux meilleures sources internationales. "

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  • Arno Breker, une biographie...

    Les éditions Séguier publient cette semaine Arno Breker - Une biographie, de Joe F. Bodenstein. L'auteur, qui fut l'ami et le marchand d'Arno Breker avant d'être le fondateur de Museum Europäische Kunst de Nörvenich, en Allemagne, près d'Aix-la-Chapelle, a déjà publié une monographie du grand sculpteur aux éditions Hirlé (2010).

     

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    " Prônant un retour au classicisme et aux valeurs esthétiques de la Grèce antique, Arno Breker est remarqué en 1937 par le ministère de la Propagande du Reich qui devient son principal commanditaire. Le credo de Breker est alors : l’exaltation de l’homme dans la représentation sculpturale d’après la création par Dieu. Joe F. Bodenstein revient sur la collaboration artistique d’Arno Breker avec le IIIème Reich, sa relation avec Hitler, l’année 1945 et la libération, les tentatives de récupération par Staline, et puis enfin, en 1972, la renaissance. Ce livre nous transporte sur les traces du sculpteur et apporte sa pierre au débat que peut susciter «l’art officiel» : le caractère sacré de l’œuvre doit-il survivre aux atrocités de l’Histoire ? "

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